•  

     

     

     

     

    ************************************************

     

    Dj. Merci !

     

    Evangile du jour 

    Texte de l'Évangile (Mt 16,13-19): Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: «Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme?». Ils répondirent: «Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes». «Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?». Simon Pierre répondit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant». 


    Jésus, reprenant la parole, lui dit: «Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux».

     

     

    Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église

    Aujourd'hui nous célébrons la chaire de saint Pierre. Depuis le siècle IV, par cette célébration l'Église veut nous démontrer le fait que, comme un don de la part de Jésus à nous tous, l'édifice de son Eglise s'appuie sur le Prince de ses apôtres, et qu'il jouit d'une aide divine particulière pour mener à bout cette mission. Ainsi l'a manifesté le Seigneur en Césarée de Philippe: «Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église» (Mt 16,18). En effet, «Pierre seul est choisi pour être mis au devant des vocations de toutes les nations, au devant de tous les apôtres et au devant de tous les pères de l'Eglise» (Saint Léon le Grand).

     

    Pourquoi Pierre ?

    C'est l'homme le plus rude, celui qu'eut du mal

    au debut...Cet homme impulsif. Et en fin, Jesus

    le savait. Celui qui allait le renier TROIS FOIS.

    Par la, nous pouvons voir clairement, que Jésus

    ne regarde pas les apparences. Que parfois,

    ses choix, peuvent nous  décontenancer??

    On dirait qu'il est attiré vers le petit, le fragile.

    Et que c'est justement, dans cette fragilité,

    que le Seigneur déploit sa force.

     

    Comment Pierre reçoit-il cette charge du Seigneur?

    Je ne sais pas. Sans doute lui non plus. Mais dans son parcour, il apprendra.

     

    Être chef c'est surtout être serviteur.

    Pierre a un grand coeur. Et aprés son reniement,

    il vas constater son impuissance pour ne plus

    s'appuyer que sur la force de Dieu. Sûrement,

    il fera des erreurs étant donné son temperament.

    Être chef, ne veux pas dire être un géant

    de la perfection. Mais de se reconnaître petit.

     

    On voit cela dans les couples Amoureux.

    Personne est le chef, ils sont serviteurs l'un de

    l'autre.

    J'ai côtoyé des couples merveilleux.

    Tout deux s'appuyant dans le Christ et dans

    leur Amour

    Que le Seigneur nous donne la grâce, de devenir 

    les uns pour les autres de serviteurs.

     

     

     

    LA BEAUTE DE L'EUKAINE + L'EVANGILE DU JOUR .....

     

     

     

     

    QUE DIOS OS BENDIGA

     

     

     

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  • File:Europe-Ukraine.svg

     

     

    On a du mal à voir la violence.

    Moi à une époque je ne regardais plus les infos.

    Je ne les regarde pas toujours, mais chaque soir avant de dormir, je lis et prie dans mon sommeil pour ces pays en guerre. 

    On ne peux pas rester insensibles à la souffrance de nos frères

     

     

     

     

     

     

    Foi des Ukraniens, nos frères

     

     

    Notre Père,

    Nous te confions nos soeurs et frères qui souffrent

    en Ukraine. Regarde leur courage et leur foi.

    Merci NOTRE PERE

     

    **********************

    Prions pour Josué, un tout petit de 12 jours

    qui dans son sommeil était un peu comme celui-ci.

    Pour ses parents qui durant 5 ans attendaient un enfant.

    Josué était avec sa maman dans la salle d'attente avec moi.

    On a discuté et le petit un un petit souci de santé.

    Je lui ai promis de prier pour lui. Voulez-vous m'aider par votre

    prière? Merci

     

     

    Assotiation nez rouge dans les hopitaux

     

     

     

    QUE DIOS OS BENDIGA

     

     

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  •   
     

     

     

    Durant toute mon enfance qui a été assez pénible, le soir j'ouvrais ce livre et le lisait sans trouver vraiment ce que je cherchais. Mais il y avait dans un petit coin de ce livre un autel éclatant avec le nom de Jésus et j'y étais fort attirée Des années ont passées , l'ambiance à la maison devenait très difficile et à l'age de 17ans j'ai voulu mettre fin à mes jours et j'ai fait une prière toute simple afin de partir près de Dieu. C'est le premier miracle de Dieu: les doses très fortes de médicaments que j'avais prises n'ont eu aucun effet et la vie a repris son court normal.

    ( j'ai vecu cela et c'est vrai ) Je ne pense pas avoir cherché à comprendre ce qui m'était arrivée ni d'en savoir plus, jusqu'à l'age de 19 ans. J'ai rencontré un prêtre pour la préparation au mariage, et là de nouveau attirée par les choses de Dieu et je lui ai demandé une Bible. Mon plus grand regret , c'est qu'il ne me l'a pas donnée et sa réponse a été, "si j'en trouve une " . Puis de nouveau plus rien en ce qui concerne le Seigneur. 

    Je me suis mariée et j'ai eu deux enfants . A partir de ce moment, j'ai consulté des voyantes, des guérisseurs, des astrologues. Me voici à l'age de 30 ans avec deux enfants âgés de 8 et 5 ans . Une terrible maladie va se déclarer qui me privera de toute force musculaire une maladie auto-immune , neuro-musculaire qui m'amènera aux portes de la mort. Les médecins ne pouvant diagnostiquer la maladie car c'est une maladie très rare et ne l'ayant jamais rencontrée, en 2 ans je vais perdre toute ma motricité. C'est dans cet état que je vais crié à Dieu, j'ai pris conscience de ma vie (rien derrière, rien devant) comme enfermée et enserrée de toute part et c'est alors que j'ai levé les yeux en lui disant "si tu existes: fait quelque chose pour moi". Aujourd'hui, quand je regarde en arrière, je peux dire avec assurance que Dieu avait sa Main sur moi bien que je ne le savais pas. j'ai été hospitalisée, la maladie diagnostiquée, et un traitement très lourd de cortisone et immuno suppresseur. Une maladie incurable, à vie. J'allais pouvoir retourner chez moi ,mais ne plus avoir de vie normale.

    L'année qui a suivi, nous avons déménagé dans le Lot et Garonne et des amis me prenaient à manger avec eux le midi .Et il y avait une personne qui m'a proposé de lire la bible et m'en a donné une. Sans difficultés je l'ai prise. J'avais une telle faim et soif de cette Parole que pour moi c'était un vrai trésor et j'ai dit au Seigneur maintenant que je l'ai, aide moi à comprendre. Eh bien c'est ce qu'il a fait et durant deux années, j'ai appris à rencontrer le FILS DE DIEU, j'ai reçu une profonde conviction de péchés, de justice et de jugement, et me suis repentie devant Dieu. Il m'a délivré de Satan et de toutes mes pratiques occultes, j'ai reçu l'assurance de mon salut et née de nouveau.

    Par la suite je lui ai demandé de pouvoir rencontrer des personnes partageant la même foi que moi, étant infirme et ne pouvant me déplacer, Il a mis Sa main et mes premières réunions ont été avec l'assemblée des frères où le Seigneur m'a abondamment bénie en prenant mes racines en Lui. Je suis resté presque 7 ans pour ensuite rejoindre l'église vie et lumière, à Agen où là un dimanche matin durant le culte une prophétie va m'être donné "approche toi du trône de la grâce, Dieu veut guérir ton corps aujourd'hui" après l'avoir éprouvé au moins 3 fois , à savoir si c'était bien pour moi ou si c'était pas une blague, (le Seigneur m'a poussé un peu pour que je me lève), alors là le ciel c'est ouvert et c'était merveilleux il me disait qu'Il m'aimait, qu'il m'avait entièrement tout pardonné et Sa puissance guérissait mon corps. Instant inoubliable, gravé dans mon cœur, cela fait sept ans et tout est encore présent comme si c'était hier. Voilà le chemin de Dieu jusqu'à moi, Il m'a trouvé et c'est cela qui est le plus important. Sa présence est le plus grand trésor que je puisse possédé. A Jésus Gloire puissance honneur. 

     
     
    Merci de votre témoignage Madame. Ces roses de Vie sont pour vous !
     
     
     
     
     
    Ce chant je le chantais le soir dans mon ermitage. Je n'oublirai JAMAIS ce temps de grâce !
     
     
     
    QUE DIOS OS
    BENDIGA
     
     
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  • Voila où j'en suis. Le poigné a une fracture. Demain voir +

    Le Seigneur est bon !

     

    *****

     

     

    Marc 8,22-26  

     

    Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher. Jésus prit l'aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait: «Est-ce que tu vois quelque chose?». Ayant ouvert les yeux, l'homme disait: «Je vois les gens, ils ressemblent à des arbres, et ils marchent». Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l'homme; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya chez lui en disant: «Ne rentre même pas dans le village».

    ***********

    Juste un petit point de sel de mon coeur

    Je me trouvais à Lourdes. C'était la première fois. 

    Dans la session il y avait des prières pour les malades.

    On était dans la basilique souterraine inmense, pleine 

    des gens. 

    Je ne voyais rien car j'étais loin. 

    Quelqu'un a dit : dans l'assemblée il y a un homme 

    qui à cause de sa maladie - je ne mesouviens la quelle -

    Il ne peut marcher. LeSeigneur est en train de le guérir.

    et il a demandé à la personne de se manifester. L'homme c'est 

    manifesté en se levant aidé de ses cannes. 

    Je me vois en train de dire tout haut : si je ne le vois pas 

    je ne pourrai le croire. Et j'ai escalé sur une colonne pour voir.

    JE VOUS DIS CE QUE J'AI VU

    J'ai vu un homme d'une quarantaine d'années, qui aidé de 

    ses béquilles marchait. 

    On a priè pour lui et on lui a demandé de pas les enlever, que 

    Jésus était en train de le guérir.

    Le lendemain, on a vu cet homme marché sans ses béquilles.

    VOILA CE QUE J'AI VU DE MES PROPRES YEUX.

    Commentaire de l'Evangile par un prêtre

    Il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté

    Aujourd'hui, Jésus se sert d'un miracle pour nous parler du processus de la foi. La guérison de l'aveugle qui a lieu en deux parties, nous démontre que la foi n'est pas une lumière qui arrive de manière instantanée, mais que la plupart du temps nous devons suivre un parcours tracé qui nous rapproche de la lumière afin que nous voyions clair. Cependant, le premier pas de la foi —c'est-à-dire commencer à voir la réalité à travers la lumière de Dieu— est déjà une cause de joie, comme l'exprime Saint Augustin: «Une fois les yeux guéris, que pourrions nous avoir de plus de valeur, mes frères? Heureux ceux qui voient cette lumière, celle qui resplendit depuis le ciel ou celle qui provient d'une torche. Et comme sont malheureux ceux qui ne peuvent pas la voir!».

    En arrivant à Bethsaide on amène à Jésus un aveugle pour qu'il lui impose les mains. Le fait que Jésus l'amène dehors a une signification spéciale. Est-ce que cela veut dire qu'afin d'entendre la parole de Dieu, et découvrir la foi et la réalité dans le Christ, nous devons sortir de nous-mêmes, des endroits et des moments bruyants qui nous étouffent et nous éblouissent pour recevoir une illumination authentique?

    Une fois en dehors de la ville, Jésus «Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait: ‘Est-ce que tu vois quelque chose?’» (Lc 8,23). Ce geste nous rappelle le Baptême: là, Jésus ne nous met plus de la salive mais il trempe tout notre être dans l'eau du salut et tout au long de notre vie il nous interroge sur ce que nous voyons à la lumière de la foi. «Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l'homme; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté» (Lc 8,25); ce deuxième instant rappelle le sacrement de la Confirmation, par lequel nous recevons la plénitude de l'Esprit Saint, pour arriver enfin à la maturité de notre foi et voir clair. Recevoir le Baptême et oublier la Confirmation nous permet, en effet, de voir mais uniquement en partie. 

     

     

    QUE DIOS OS BENDIGA

     

    NOUVELLES DE NANI + GUERISON DE L'AVEUGLE

     

     

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  •  

    Saint Jean de la Croix  O.C.D

    Mes amis, combien voudrais-je vous faire 

    connaître cet homme  qui fut fondateur des religieux Carmes Espagnoles.

    Ses poèmes sont comme une source qui coule 

    dans l'âme...un eau cristaline, toute pure.

    Une âme Amoureuse de Dieu et, au même temps,

    quelqu'un de très humain et qui était le premier à la tâche pour les travaux de Monastères. On disait de lui : pour les malades il  les tratait comme une mère.

    Je vous ferai connaître peu à peu ses poèmes, car 

    il est consideré comme le plus grand poète espagnol.

    Mais surtout l'Amoureau de Dieu un peu comme François d'Assise que j'aime aussi !

    Aimons le Seigneur, c'est en l'Aimant, que nous retrouvons la vraie source de paix et joie de notre âme.

    fontaine du couvent d’Avonfontaine du couvent d'Avon

     

     

     

     

     

     

    Les poèmes de Jean de la Croix, à cause de leur musicalité et de la richesse de la langue, défient toute traduction. Cependant beaucoup l’ont tentée. Quelque chose passe en elles ; elles deviennent chemin de retour à l’original. Pour y aider le lecteur, si nécessaire, je propose ici une nouvelle traduction versifiée :

    Durant une nuit obscure,

    Des feux d’un désir amoureux avivée,

    Ô merveilleuse aventure !

    Hors, je me suis esquivée ;

    En ma maison la paix était arrivée.

     

      Dans les ténèbres, et très sûre,

    Déguisée, la secrète échelle bravée,

    Ô merveilleuse aventure !

    Dans les ténèbres et lovée ;

    En ma maison la paix était arrivée.

     

    Durant cette nuit heureuse,

    Dans un tel secret que nul ne me voyait,

    De toute chose oublieuse,

    Un simple rai m’aiguillait ;

    Sa lumière chaude en mon cœur chatoyait.

     

    Et sa clarté me guidait

    Plus sûre que celle d’une mi-journée,

    À l’endroit où m’attendait

    L’élu de ma destinée ;

    En ce lieu caché, de tous abandonnée.

     

    Ô nuit qui sus me guider !

    Ô nuit, plus aimable qu’un jour au lever !

    Ô nuit qui sus nous brider,

    L’amant m’ayant pu trouver ;

    Aimée en l’amour, l’aimé put m’enlever !

     

    Entre mes seins tout fleuris

    Lesquels pour lui seul en entier se gardaient,

    Il s’endormit là, chéri ;

    Mes caresses il validait 

    Et l’éventail des cèdres le déridait.

     

    Quand l’air soufflait aux bretèches,

    Dénouant ses cheveux j’écartais ses mèches ;

    À la nuit, de ses mains fraîches,

    Il m’ouvrait au cou la brèche,

    Et mes sens tout épris n’étaient plus revêches.

     

    Terrassée et subjuguée,

    Le visage sur l’aimé je reposai,

    Tout cessa, j’étais au gué ;

    Nul souci je ne pesai,

    Oublié, parmi les lis je me grisai.

    un religieux dit... 

    Toute ma vie aura été éclairée par ces vers castillans. Depuis ma jeunesse religieuse, avec l’aide amicale d’un jeune frère carme espagnol, j’ai découvert leur musicalité et la force des métaphores employées. Dans le cadre de vie monastique, au lendemain des laideurs de la guerre qui avaient blessé ma première enfance heureuse, ce poème venait d’un univers de beauté. Ces strophes ne sont pas mon credo, certes, mais elles ont façonné sa forme existentielle; elles lui ont apporté un supplément d’incarnation, nécessaire à sa réception.  En elles, à plusieurs moments de ma vie, j’ai saisi le sens d’une destinée dont les ressorts demeurent cachés, connus de moi seul et de l’Indicible amour.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Comment ne pas Aimer Dieu à travers ces paysages...

    En Espagne, dans ma Castille et celle de Jean de la Croix,

    tout est plat...l'infini....et les montagnes qui nous élevant

    l'âme vers le Créateur.

     

     

    QUE DIOS OS BENDIGA

     

     

     

     

    COMBIEN JE VOUDRAIS VOUS PARTAGER JEAN DE LA CROIX

     

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  •  

    Cheres amies et amis.

    Je viens mais je ne pourrai faire un article. 

    Demain sans doute j'aurais des nouvelles.

    Mais c'est supportable, et j'ai le moral

     

    Bisous et portez-vous bien !

     

    ********************

     

    paysage ancien de la Palestine

     

    Amen, je vous le déclare: aucun signe ne sera donné à cette génération

    Aujourd'hui, l'Évangile ne paraît pas nous apprendre beaucoup de choses ni sur Jésus, ni sur nous-mêmes. «Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe?» (Mc 8,12). Commentant cet épisode, Jean-Paul II dit: «Jésus invite au discernement des paroles et des œuvres qui témoignent (elles sont le “signe”) de la venue du royaume du Père». L'on dirait qu'il manque aux juifs qui interrogent Jésus la capacité ou la volonté de discerner ce signe que sont —en fait— toutes les actions, les œuvres et les paroles du Seigneur.

    Aujourd'hui aussi l'on demande des signes à Jésus: qu'Il rende sa présence palpable en ce monde, qu'Il nous dise clairement ce que nous devons faire. Le Pape nous fait voir que le refus que Jésus-Christ oppose aux juifs —à nous aussi, par conséquent— est dû à ce qu'Il veut «changer la logique du monde, qui cherche des signes confirmant le désir d'autoaffirmation et de puissance de l'homme». Les juifs ne voulaient pas n'importe quel signe; il leur en fallait un qui indiquât que Jésus était le genre de messie qu'ils attendaient. Ils n'attendaient pas quelqu'un qui venait pour les sauver, mais quelqu'un qui les confirmerait dans leur manière de faire.

    En définitive, quand les juifs du temps de Jésus et les chrétiens d'aujourd'hui demandent —d'une façon ou d'une autre— un signe, ce qu'ils font c'est demander à Dieu qu'Il agisse à leur manière, celle qu'ils croient la meilleure et qui, de fait, appuie leur façon de voir. Et Dieu, qui sait et peut davantage (c'est pourquoi nous demandons dans le Notre Père que “sa” volonté soit faite), a ses voies, même si elles nous paraissent difficiles à comprendre. Mais Il se laisse trouver par tous ceux qui le cherchent et, si nous Lui demandons le discernement, Il nous fera comprendre quel est son style et comment nous pouvons distinguer ses signes aujourd'hui.

     

    Voici un peu de nourriture espirituelle !

     

     

    DIEU EST AMOUR

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  • Lorsque Dieu veux rencontrer un homme, une femme.

    IL l'attire par des chemins étonnants.

    Je me souviens très clairement du moment de ma conversion. Tout simplement, dans le 7ème étage

    d'une maison cousue...logé par une femme qui fut

    comme une mère. Je logais chez elle. Dans une minuscule chambre de bonne. Elle me demandait que 

    les frais de tél et électricité. Elle avait souci de moi.

    J'étais assez jeune. Un jour frappant chez elle

    pour lui donner mon bouquet de fleur. Elle m'offrait des cadeaux à Noël -de calité !- 

    Je lui dit : vous savez, j'ai abandonné l'eglisen, plus de messe et plus rien. Elle était protestante...

    Alors je vis son beau visage s'attrister. Elle ne me  

    fit poin de raisonament. Nous nous quitames.

    Et en rentrant dans mon logement, ce regard

    me poursuivit toute la journée. Le lendemain aussi.

    Alors, je sorti de chez moi, je cours me confesser

    et je reviens vers Jésus.

    Tout un chemin était à faire... en rentrant, pour pas monter les 7 étages, je prennais l'ascenseur et traversait sa maison pour sortit dans l'autre escalier.

    Alors je lui dis. Je suis allé me confesser, je retourne

    à la Messe...Merci Madame B. et elle vint m'accompagner avec une grande joie. Voila de qui Jésus se servit pour me retrouver. Avec des liens d'Amour

     

    ************************

    Noel et la Conversion de Paul Claudel

     

     

     

    Lécrivain et diplomate français Paul Claudel a été comme consolé - on le sait souvent, sans avoir pourtant eu accès à son récit - par la lumière de Noël à Notre-Dame de Paris en 1886. Il a ensuite raconté lui-même cet événement intérieur, avouant qu’il était alors « d’une ignorance sauvage » pour ce qui est de la religion. C’est, écrit-il, Rimbaud qui a ouvert le premier une « fissure » dans son « bagne matérialiste ». Puis, l’Enfant de la crèche l’a visité dans son « état habituel d’asphyxie et de désespoir », pendant le chant du Magnificat.

     

     

    Voici le récit (éditions Gallimard) que l’on peut trouver sur le site de la Société Paul Claudel :

    « Ma conversion », par Paul Claudel

    (…) J’avais complètement oublié la religion et j’étais à son égard d’une ignorance de sauvage. La première lueur de vérité me fut donnée par la rencontre des livres d’un grand poète, à qui je dois une éternelle reconnaissance, et qui a eu dans la formation de ma pensée une part prépondérante, Arthur Rimbaud. La lecture des Illuminations, puis, quelques mois après, d’ Une saison en enfer , fut pour moi un événement capital. Pour la première fois, ces livres ouvraient une fissure dans mon bagne matérialiste et me donnaient l’impression vivante et presque physique du surnaturel. Mais mon état habituel d’asphyxie et de désespoir restait le même.

    J’avais complètement oublié la religion et j’étais à son égard d’une ignorance de sauvage. La première lueur de vérité me fut donnée par la rencontre des livres d’un grand poète, à qui je dois une éternelle reconnaissance, et qui a eu dans la formation de ma pensée une part prépondérante, Arthur Rimbaud. La lecture des Illuminations, puis, quelques mois après, d’ Une saison en enfer , fut pour moi un événement capital. Pour la première fois, ces livres ouvraient une fissure dans mon bagne matérialiste et me donnaient l’impression vivante et presque physique du surnaturel. Mais mon état habituel d’asphyxie et de désespoir restait le même.

    Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C’est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j’assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand’messe. Puis, n’ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres.

    Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J’étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l’entrée du chœur à droite du côté de la sacristie.

    Et c’est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d’une telle force d’adhésion, d’un tel soulèvement de tout mon être, d’une conviction si puissante, d’une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d’une vie agitée, n’ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J’avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l’innocence, l’éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. (…) (1913)

    Paul Claudel

     

     

     

    GOD BLESS YOU TO

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