• CONTE DE NOËL- L’accord de sainte Cécile

     

     

     

    C'est long, je sais, mais je voulais vous assurer de ma présence en ces quelques jours qui nous séparent de cette nuit bénite où, le Prince de la Paix vient à nous même si l'on veut le chasser de notre pays qui est le sien !

     

     

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    Ce conte est l’histoire d’un petit garçon musicien qui aimerait enchanter la soirée de Noël avec son instrument, mais il est bien seul, et sans idée. Heureusement, sainte Cécile veille…

     

     

     

     

    La statuette à l’effigie de sainte Cécile, la patronne des musiciens, est bien seule sur la console. Le bois luit comme s’il venait d’être ciré. La jeune femme se tient debout contre un guéridon sur lequel est posé un petit orgue. Les doigts de la musicienne effleurent les touches du clavier. L’autre main dissimulée derrière l’instrument doit actionner le mécanisme de la soufflerie. Un volume, curieusement, est ouvert sur la tablette. Sans doute un livret de partition.

    À quoi peut-il servir puisque l’on dit que Cécile était aveugle ? Léandre sait tout cela car son père le lui a appris. Le jeune garçon rêve de voir s’animer le petit personnage en bois et l’entendre jouer un air qu’il pourrait, lui, interpréter ou accompagner avec son cornet. Car Léandre, malgré son jeune âge, joue du cornet. Il ferme les yeux, tentant d’imaginer une mélodie. « Maman me donnera des idées, se dit-il. Elle écoute de la musique toute la journée. » Le garçon se penche à nouveau vers Cécile : « Ne pourrais-tu pas m’aider ? » lui demande-t-il. Elle demeure muette bien sûr. Dans son for intérieur, il pense l’entendre lui dire d’une voix cristalline, une voix de soprane, juge-t-il, qu’il devrait chercher un chant de NOËL et vraiment l’adapter à son cornet. Il hausse les épaules, se moquant de lui-même. 

     

     

    BGF_accord_sainte_Cecile

    Il met tout son souffle dans l’embouchure

     

    Les guirlandes clignotent déjà dans le salon ; mais la crèche n’est pas tout à fait dressée. Cela, c’est le travail de Bô-Maman. Elle sort chaque année, du placard de sa chambre, des boîtes et des boîtes dont elle retire des santons et des santons. Plus de deux cents ont compté les petits-enfants. Et aussi des maisons et des décors, des fontaines et des arbustes, sans oublier l’étable et même un cagadou, vous savez, ce lieu qui… ce qui fait bien rire tout le monde. Un petit monde, en somme, glissé dans l’âtre de la cheminée et qui déborde tout autour. Léandre avise une pile de CD. Des Christmas carols ! Non, cela ne conviendra pas. Il tourne dans la pièce, regarde les dos des livres dans la bibliothèque de Grand-père, cherchant un titre qui pourrait l’aider dans sa recherche. Il finit par sortir et aller chercher son cornet. 

     

    Il joue, met tout son souffle dans l’embouchure. Les notes sortent timidement du pavillon, hésitent, reviennent puis glissent harmonieusement autour de sainte Cécile. Ne semble-t-elle pas ravie ? À nouveau, le garçon croit l’entendre lui dire : « Demande donc à Aliénor, ta sœur, de se joindre à toi avec sa clarinette ; et demande à tes cousins philippine et Raphaël d’apporter leur piano.  

    — Et les petits ? demande Léandre, comme s’il avait une véritable conversation avec Cécile.
    — Baste ! dit cette dernière, Armel, le fort, marquera la cadence et Victoire chantera, je sais qu’elle a une jolie voix.
    — Reste Côme ?

    — Il est le plus âgé, même s’il a deux mois de plus que toi, et donc, il sera le chef d’orchestre. »

     

     

    CONTE DE NOËL] L'accord de sainte Cécile

     

    Tourelourirette, Lanladirette

     

    Léandre est stupéfait, il n’aurait jamais songé organiser un orchestre avec tous ses cousins. « Maman, maman ! » hurle-t-il en se dirigeant vers sa chambre… Et le soir de Noël, devant la grande crèche, face aux oncles, tantes, et les grands cousins réunis, les enfants, disposés en arc de cercle, interprètent la chanson intitulée… As-tu cher Léandre, qui annonce

    « Bergers, qu’on s’assemble / Au signal donné, / Pour aller ensemble / Saluer, / Tourelourirette/ Saluer/ Lanladirette, / Le Roi nouveau-né. » C’était bien évidemment Grand-père qui avait découvert ce chant traditionnel et sa partition.

    Sainte Cécile qui avait quitté sa console avait peut-être ouvert les yeux et donné toute sa puissance aux jeux de son orgue. D’ailleurs, n’avait-on pas entendu juste à la fin des notes lancées par les instruments des enfants, un accord supplémentaire, une note joyeuse ?

     

     

     

    « Pourquoi il n’y a pas de « magie de Noël »Que celui que nous attendons avec impatience, nous comble de beauté et Paix »
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  • Commentaires

    5
    Jeudi 29 Décembre 2022 à 15:39

    Bonjour Nani 

    merci de ce que tu poste j apprends et c est formidable bien suer certaines choses je ne comprends pas et autres oui j aime aussi tes Photographies  bien sur profite de cette fin semaine 2022  et que tu passes un bon réveillon jour de l An ainsi   Titi  je vous souhaite à vous deux  et je reviendrai en tant voulu au Mois Janvier 23bisous Amitiés DANNN

    4
    Jeudi 22 Décembre 2022 à 10:36

    Bonnes fêtes de Noël avec Titi, gros bisous

    3
    Mercredi 21 Décembre 2022 à 10:35

    Bonjàour Nani,

    j'ai beaucoup aimé ce joli conte de Noël...

    Et si un jour notre petit Aaron jouait lui aussi  d'un instrument de musique..

    Bonne journée, gros bisous, caresses à Titi

      • Mercredi 21 Décembre 2022 à 19:51

        Merci Mamie Lucette ! Tu vois que mon blog n'est pas très commenté et c'est normal, car on va vers les fêtes de Noël.

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