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    Férie de l'Avent : semaine avant Noël (21 déc.)

    Commentaire du jour
    Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
    Commentaire sur l'évangile de Luc, II,19s ; SC 45 (trad. SC, p. 81s rev.)

     

    « Marie se leva et partit en hâte pour la montagne »

    Il est normal que tous ceux qui veulent qu'on les croie donnent des raisons de croire. C'est pourquoi l'ange...a annoncé à Marie, la vierge, qu'une femme âgée et stérile devenait mère, montrant ainsi que Dieu peut faire tout ce qui lui plaît. Dès que Marie l'a appris, elle est partie vers les montagnes — non par manque de foi en la prophétie, ni par incertitude devant cette annonce, ni par doute..., mais dans l'allégresse de son désir, pour remplir un devoir religieux, dans l'empressement de la joie. Désormais remplie de Dieu, comment pouvait-elle ne pas s'élever en hâte vers les hauteurs ? Des raisonnements lents sont étrangers à la grâce de l'Esprit Saint.

    Jusque-là Marie vivait seule, retirée du monde extérieur : elle n'a pas été retenue par sa pudeur de partir en public, ni par les escarpements des montagnes de réaliser son dessein, ni par la longueur du chemin du service à rendre. Cette vierge se hâte vers les hauteurs, une vierge qui pense à servir et qui oublie sa peine ; la charité fait sa force...; elle quitte sa maison et elle part... Vous avez appris la délicatesse de Marie ; apprenez aussi son humilité. La cadette vient vers l'aînée..., ce qui est supérieur vient à ce qui est inférieure : Marie à Elisabeth, le Christ à Jean, comme plus tard le Seigneur viendra se faire baptiser par Jean pour consacrer le baptême. Et tout de suite se manifestent les bienfaits de l'arrivée de Marie et de la présence du Seigneur, car « dès qu'Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et elle fut remplie de l'Esprit Saint »... Les deux femmes parlent de la grâce qui leur est faite ; les deux enfants réalisent cette grâce et entraînent leurs mères dans ce mystère de la miséricorde.

     

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    Le commentaire de l'évangile d'aujourd'hui, est presque la réponse à ses soit disant prophéties, sur la fin du monde d'aujourd'hui.

    La Vierge Marie est le modelé de la Foi. Le commentaire nous aide à mieux comprendre l'humilité de Marie.

    Je ne suis pas trop au courant, mais parai-t-il que certaines personnes avaient pronostiqué la fin du jour pour aujourd'hui. Cela dénote une manque d'humilité et d'abandon entre les mains de Dieu. Cela veut dire la peur qu'ils ont de l'inconnu.

    Nous Sommes dépendants de Dieu notre Créateur. Ce que lui veut pour nous, ce n'est pas la peur, l'angoisse. Je suis frappée par la quantité des suicides. Même des enfants, des jeunes. Devant la peur, on veut la fuir et on se suicide. 

    Je suis une créature humaine qui connais la peur aussi. Mais dans le chemin de la foi, il y a un autre "mécanisme " Le secret n'est pas caché. C'est tourner le regard pour le fixer en Dieu qui m'Aime tant. Dieu nous Aime et il veut que le bien pour chacun de nous. Même si nous traversons des épreuves, Il est toujours là près de nous. Donnez-nous Seigneur un coeur confiant. Amen

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    Férie de l'Avent : semaine avant Noël (19 déc.)
    Commentaire du jour
    Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien
    Homélie 40 ; PG 151, 496 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 490 rev.)

     

    « Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu »

    Toute la vie du « plus grand parmi tous les enfants des femmes » est le miracle des miracles. En plus de la vie entière de Jean, prophète dès avant sa naissance et le plus grand des prophètes, c'est aussi tout ce qui arrive avant sa naissance et après sa mort qui surpasse tous les miracles. En effet, les prédictions des prophètes inspirés par Dieu à son sujet le décrivent non comme un homme mais comme un ange, comme un flambeau étincelant, comme l'étoile du matin diffusant la lumière divine –- car il précède le Soleil de justice –- et comme la voix du Verbe de Dieu lui-même. Or qu'y a-t-il de plus proche du Verbe de Dieu...que la voix de Dieu ?

    Lorsque le moment de sa conception approche, ce n'est pas un homme mais un ange qui descend du ciel pour mettre fin à la stérilité de Zacharie et d'Élisabeth... Il prédit que la naissance de cet enfant sera la cause d'une grande joie, car elle annoncera le salut de tous les hommes : « Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance. Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera avec l'esprit et la puissance d'Élie ». Jean, en effet, sera vierge comme Élie, surtout parce qu'il sera le précurseur de Dieu « car, est-il dit, il marchera devant le Seigneur »...

    Il vivait pour Dieu seul, attentif à Dieu seul, trouvant sa joie en Dieu. Il vivait donc en un endroit isolé, comme il est dit : « Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël »... De même donc qu'en ce temps-là, le Seigneur, poussé par son immense amour pour nous, est descendu du ciel pour nous qui étions tous pécheurs, de même en ce même temps Jean est sorti du désert pour nous, afin d'aider à la réalisation de ce dessein d'amour. Car, pour servir le Dieu de bonté dans son abaissement extraordinaire envers les hommes qui étaient alors plongés dans l'abîme du mal, il fallait un homme d'une vertu inégalable comme Jean.

                                                    +

    Jean vit à l'abri du très Haut. Tout son être n'est que attiré vers son Seigneur. Il ne crains rien car Dieu est sa forteresse. C'est uniquement sur son Dieu qu'il compte. 

    Seigneur, en ce temps de préparation de Noël, donnez-nous un coeur humble. Que nous soyons disponibles lors de tes appels.

    Donnez-nous le désir de vivre en toi et pour toi. Amen





     
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    Férie de l'Avent : semaine avant Noël (18 déc.)

    Saint(s) du jour : St Gatien, 1er évêque de Tours, Bse Némésie (Nemesia Giulia) Valle, Sœur de la Charité

    Les lectures du jour  


    Commentaire du jour : Saint Ephrem
    « Joseph, fils de David, ne crains pas »

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24.
    Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
    Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
    Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
    elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
    Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
    Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
    Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse                           

     

     

                                                           10759749-illustration-de-feuilles-de-houx-et-de-baies-avec-

    Nous voyons que dans cette évangile, l'Ange vient rassurer Joseph. Il nous fait penser à celui de l'Annonciation à Marie. Le mot maître est " ne crains pas " Cette crainte est la crainte du Seigneur, ne pas faire rien contre l'Amitié de Dieu. Et Dieu envoi un Ange pour rassurer. " ne craint pas "

    Si nous regardons dans la bible, nous trouverons de pansages où Dieu intervient. Moïse lors que Dieu l'a envoyé vers le pharaon pour qu'il laisse sortir le peuple de son esclavage. La femme adultère, St Pierre lorsque Jésus dit ouvertement qu'il subira sa passion " Que cela ne t'arrive Seigneur ! "

    Cela serais bien de nous demander quel est la racine de nos peurs...                                  Est-ce que lorsque nous avons peur nous nous mettons en présence de Dieu ?  Ou bien nous restons avec notre fardeau, et nous le portons seuls...

    Jésus nous dit "Venez à moi vous qui peinez sur le poids du fardeau et je vous soulagerai "

    Hier soir, avant de me coucher, j'avais une crainte pour la santé de quelqu'un qui m'est cher. Alors j'ai fait appel à la Vierge Marie en déposant mon fardeau. J'ai bien dormi. 

    C'est trop facile de dire " s'il y avait un Dieu il ne permettrait ces choses " Mais sommes nous allés à lui demander de l'aide ?


     

     

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    Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

     




    J'ai la chance de connaître la Cté de Trinitaires à Paris. Ils sont présents dans la Paroisse de St Leu. C'est une grâce de pouvoir faire connaissance de la Cté. Ils sont des Ministères différents mais tous voués à la Charité.

    Il y a l'accueil chaque samedi pour les personnes qui souffrent ou qui veulent un conseil. Un de Frères est aumônier dans un HP de Paris. Je l'ai connu lors d'un séjour et il est devenu mon accompagnateur spirituel.

    Ce qui on sens en les côtoyant c'est l'accueil et la paix.    










     
                          

     

    lundi 17 décembre 2012

    St Jean de Matha, prêtre et fondateur (1160-1213)

    image Les autres Saints du jour...  


    Saint Jean De Matha
    Prêtre et fondateur des Trinitaires 
    (1160-1213)

     

    J

    ean de Matha, originaire d'une illustre famille, en Provence, fut consacré au Seigneur par un vœu, dès sa naissance. Il brilla, tout jeune encore, par le divin instinct de la charité. On le voyait distribuer aux pauvres l'argent que ses parents lui donnaient pour ses menus plaisirs, et tous les vendredis il allait servir les malades dans les hôpitaux ; là, il pansait leurs plaies et leur procurait tous les secours qui étaient en son pouvoir. C'est par cette conduite admirable, il y a lieu de le croire, que le pieux jeune homme mérita de devenir le père d'un grand ordre de charité.

     

    Le jour où il fut élevé au sacerdoce une colonne de feu reposa sur la tête du nouveau prêtre et manifesta l'onction du Saint-Esprit qui opérait dans son âme. Le bruit de ce prodige s'étant répandu, une nombreuse assemblée assista à sa première messe. Au moment de la consécration, lorsque Jean élevait l'hostie, on vit le visage du saint resplendir d'une lumière surnaturelle et ses yeux se fixer au dessus de l'autel sur un spectacle invisible aux assistants. « J'ai vu, dit-il plus tard, un ange tout blanc, avec un vêtement brillant, portant sur la poitrine une croix de couleur rouge et bleue ; ses bras se croisaient, et il présentait les mains à deux captifs, l'un chrétien et l'autre maure ; ils étaient à ses pieds dans la posture de suppliants. »

    C'était l'annonce claire de l'œuvre qu'il devait établir ; il fut, en effet, le fondateur de l'Ordre de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, dont les religieux portèrent le costume indiqué par la vision.

     

    Qui dira tout ce que le saint eut à souffrir dans son pénible apostolat ? « Si je n'ai pas le bonheur d'être martyr, disait-il souvent, puissé-je au moins rester chez les barbares, comme esclave, pour mes frères ! »

     

    Dieu seconda plus d'une fois son zèle par des miracles. Un jour que les habitants de Tunis voulaient l'empêcher de ramener en Europe les nombreux captifs qu'il avait rachetés, il se prosterna et invoqua Marie ; puis, à la grande stupéfaction des infidèles, étendit son manteau en guise de voile sur le navire. Celui-ci, sans rames, sans voiles, sans gouvernail, vogua bientôt en pleine mer et aborda en moins de deux jours à Ostie.

     

    Jean de Matha mourut à Rome, usé de fatigues, dans la pauvreté et la pénitence, mais chargé d'œuvres et de mérites. La pauvre petite cellule qu'il sanctifia par ses dernières années et par sa mort a été conservée jusqu'à ce jour.

     

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  • JesusCamp1.jpg Je suis bouleversée par ce qui c'est passé en Amérique. Il n'y a pas de mots...ces 18 enfants tués avec quatre adultes qui voulaient les sauver. Ces petits avaient entre 6 et 7ans. Et cela tout prés de Noël. pauvres parents ! Aucun mot pourrait les consoler.

    Pourquoi le mal ? Je voudrais qu'au moins les prières en silence, puissent exprimer ce que nous ressentons matin de compassion. Souffrir avec eux.  

     

                                                     

     

                                                              +

    Pourquoi le mal ? Que peut-on dire ? Je ressent de plus en plus la violence. Dans le métro qui était bondé, j'ai voulu me soutenir a un barreau. Un homme debout était contre. Je croyais qu'il allait me laisser un peu d'espace, Non, mes doigts étaient écrasés. J'aurais du prier pour lui mais j'ai senti remonter en moi la colère. Pourquoi des gestes si durs ?  

    Puis pour finir sur une note positive. Une famille en sachant que une famille sans papiers, avec des enfants était à l'étroit, ils sont cédé  leur maison et sont allé dans la plus petite. Ils étaient propriétaires.

    Seigneur donnez-nous des coeurs pleins d'Amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Depuis le 23 janvier 2012

    Les cantiques du poème de « La nuit obscure »
    Rappelons que Jean de la Croix est espagnol. Il ne faut donc pas s'étonner de la variance du poème traduit en français, selon les traducteurs.

    I
    Pendant une nuit obscure, 
    enflammée d'un amour inquiet, 
    ô l'heureuse fortune ! 
    je suis sortie sans être aperçue, 
    lorsque ma maison était tranquille.

    II
    Étant assurée et déguisée, 
    je suis sortie par un degré secret, 
    ô l’heureuse fortune ! 
    et étant bien cachée dans les ténèbres, 
    lorsque ma maison était tranquille.

    III
    Pendant cette heureuse nuit, 
    je suis sortie en ce lieu secret, où personne ne me voyait, 
    et où je ne voyais rien, 
    sans autre guide et sans autre lumière que celle qui luisait dans mon cœur.

    IV
    Elle me conduisait,
    plus sûrement que la lumière du midi,
    au lieu où celui qui me connaît très-bien m’attendait, 
    et où personne ne paraissait.

    V
    O nuit qui m'as conduite ! 
    ô nuit plus aimable que l'aurore ! 
    ô nuit qui as uni le bien-aimé avec la bien-aimée, 
    en transformant l'amante en son bien-aimé !

    VI
    Il dort tranquille,
    dans mon sein qui est plein du fleurs, 
    et que je garde tout entier pour lui seul ;
    je le chéris,
    et le rafraîchis avec un éventail de cèdre.

    VII
    Lorsque le vent de l'aurore faisait voler ses cheveux, 
    il m'a frappé le cou avec sa main douce et paisible, 
    et il a suspendu tous mes sens.

    VIII
    En me délaissant et en m'oubliant moi-même, 
    j'ai penché mon visage sur mon bien-aimé. 
    Toutes choses étant perdues pour moi, 
    je me suis quittée et abandonnée moi-même, 
    en me délivrant de tout soin entre les lis blancs.
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    Jean de la Croix

     

     

     

    En cette fête de Saint Jean de la Croix, réformateur avec Sainte Teresa d'Avila du Carmel déchaussé, je veux partager un de poèmes le plus profond à mon goût.

    Ce poème, aurait été écrit lors de son enfermement dans la prison du Carmel de Tolede, durant 8 mois. Les Carmes Chausses voulaient qu'il ne puisse continuer ses fondations. Il arrive a s'échapper finalement. De là, ce poème vécu dans la souffrance. Une cellule où on ne pouvait pas se mettre debout. Sans lumière sauf celle d'une lucarne...

     

    En una noche oscura,

    con ansias, en amores inflamada,

    ¡ oh dichosa ventura !

    salí sin ser notada,

    estando ya mi casa sosegada.

     

    A oscuras y segura,

    por la secreta escala disfrazada,

    ¡ oh dichosa ventura !

    a oscuras y en celada,

    estando ya mi casa sosegada.

     

    En la noche dichosa,

    en secreto, que nadie me veía,

    ni yo miraba cosa,

    sin otra luz y guía,

    sino la que en el corazón ardía.

     

    Aquésta me guiaba

    más cierto que la luz de mediodía,

    adonde me esperaba

    quien yo bien me sabía,

    en parte donde nadie parecía.

     

    ! Oh noche que guiaste !

    ! Oh noche amable más que la alborada !

    ! Oh noche que juntaste

    Amado con amada,

    amada en el Amado transformada !

     

    En mi pecho florido,

    que entero par él solo se guardaba,

    allí quedó dormido,

    y yo le regalaba,

    y el ventalle de cedros aire daba.

     

    El aire de la almena,

    cuando yo sus cabellos esparcía,

    con su mano serena

    en mi cuello hería,

    y todos mis sentidos suspendía.

     

    Quedéme y olvidéme,

    el rostro recliné sobre el Amado,

    cesó todo y dejéme,

    dejando mi cuidado

    entre las azucenas olvidado.

    +

    Pour pouvoir lire le poème chercher la traduction - Poèmes de Saint Jean de la Croix

     

     

     

    ( Les poèmes de Jean de la Croix, à cause de leur musicalité et de la richesse de la langue, défient toute traduction. Cependant beaucoup l’ont tentée. Quelque chose passe en elles ; elles deviennent chemin de retour à l’original. )

     

    Je le connaissait en lisant ses oeuvres complètes. Cependant, j' interpretais ses écrits comme ceux d'un Saint qui a une grande force. Je voulais l'imiter pour arriver à la perfection. Voilà où l'orgueil peut mener les personnes, même dans l'esprituel.

    Deux fois j'ai voulue essayer la vie de Carmelite. Ma santé me montrât que Dieu me voulais dans le monde, au milieux du monde. Il fallut une longue maladie, six mois d'hôpital, pour me rendre compte que Dieu n'avait rien a faire avec "cette perfection pleine d'orgueil"

    Je bénis Le Seigneur pour tous ces biens faits. 

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