• mere-dieu-avec-enfant-jesus-ic-5014-copie-2.jpgChant du Magnificat pour tous les évènements de notre vie dans cette fin d'année 2012. Ceux qui m'ont donné de la Joie, ceux vécus avec la grâce de Dieu. Ceux que on ne peux pas comprendre, je les dépose dans la foi. Je remercie tous ceux qui se sont croisé dans mon chemin.

    Je te Confie Seigneur, tous ceux qui n'ont pas de famille ni des amis. Donne-leur en cette nouvelle année des coeurs amis qui les accompagne.

    A vous tous mes amis du blog je vous souhaite une bonne entrée dans le nouveau an.

     Je vous embrasse chacun et je vous offre cette nourriture pour l'âme.

     

    JOYEUX REVEILLON ET ANNE  2013 !003

     

     

     

     



    7e jour dans l'Octave de NoëlCommentaire du jour 
    Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
    Sermon 293,5, pour la nativité de saint Jean Baptiste

    « Nous avons vu sa gloire »

          Le Christ devait venir dans notre chair : ce n'était pas un autre, soit un ange, soit un ambassadeur, c'était le Christ lui-même qui devait venir pour nous sauver (Is 35,4)... Il devait naître dans une chair mortelle : un petit enfant, déposé dans une crèche, enveloppé de langes, allaité, qui grandirait avec les années et enfin mourrait cruellement. Autant de témoignages d'humilité profonde. Qui nous donne ces exemples d'humilité ? Le Très-Haut.

          Quelle est donc sa grandeur ? Ne cherche pas sur la terre, monte au-dessus des astres. Lorsque tu seras parvenu jusqu'aux légions des anges, tu les entendras dire : « Monte encore au-dessus de nous ». Quand tu seras monté jusqu'aux Trônes, aux Dominations, aux Principautés, aux Puissances (Col 1,16), tu les entendras encore dire : « Monte plus haut, nous sommes nous-mêmes des créatures », « car toutes choses ont été faites par lui » (Jn 1,3). Élève-toi donc au-dessus de toute créature, de tout ce qui a été formé, de tout ce qui a reçu l'existence, de tous les êtres qui changent, corporels ou incorporels, en un mot, au-dessus de tout. Ta vue ne peut pas encore parvenir jusque-là ; c'est par la foi qu'il faut t'y élever, c'est à elle de te conduire jusqu'au Créateur... C'est là que tu contempleras « le Verbe, qui était au commencement »...

      Or ce Verbe qui était en Dieu, ce Verbe qui était Dieu, par qui toutes choses ont été faites, sans qui rien n'a été fait, et en qui était la vie, est descendu jusqu'à nous. Qu'étions-nous ? Méritions-nous qu'il descende jusqu'à nous ? Non, nous étions indignes qu'il ait eu compassion de nous, mais lui était digne d'avoir pitié de nous.

     

     

     

     
     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •  

          

     


     
     

     

     

    Fête des Saint Innocents, martyrs
    Commentaire du jour
    Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
    Sermon sur la Nativité du Christ ; PG 46,1128s (trad. coll. Icthus, vol. 8, p. 170)

     

    Aujourd'hui commence le mystère de la Passion

    « A la nouvelle de la naissance du Sauveur, Hérode devint soucieux, et tout Jérusalem avec lui » (Mt 2,3)... C'est le mystère de la Passion que figurait déjà la myrrhe des mages ; on fait massacrer sans pitié des nouveau-nés... Que signifie cette tuerie d'enfants ? Pourquoi oser un crime si horrible ? « C'est que, disent Hérode et ses conseillers, un signe étrange a paru dans le ciel ; il assure aux mages la venue d'un autre roi. » Comprends-tu, Hérode, ce que sont ces signes avant-coureurs ?... Si Jésus est maître des astres, n'est-il pas à l'abri de tes attaques ? Tu crois avoir le pouvoir de faire vivre ou mourir, mais tu n'as rien à craindre de quelqu'un de si doux. Dieu le soumet à ta puissance ; pourquoi conspirer contre lui ?...

    Mais laissons là le deuil, « la plainte amère de Rachel qui pleure ses enfants » — car aujourd'hui le Soleil de justice (Ml 3,20) dissipe les ténèbres du mal et répand sa lumière sur toute la nature, lui qui assume notre nature humaine... En cette fête de la Nativité « les portes de la mort sont fracassées, les barres de fer sont brisées » (Ps 107,16) ; aujourd'hui, « s'ouvrent les portes de la justice » (Ps 118,19)... Car par un homme, Adam, est venue la mort ; aujourd'hui par un homme vient le salut (Rm 5,18)... Après l'arbre du péché se dresse l'arbre de la bonté, la croix... Aujourd'hui commence le mystère de la Passion.



     
     
            

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    5 commentaires
  • saint-Jean-copie-1.jpg Le disciple Bien-Aimé de Jésus.

    Celui qui à le mieux comprit le coeur de son Maître Jésus. Celui qui sera à son coté à la dernière cène. Celui, qui avec Marie la Mère de Jésus, sera aux pied de la croix. Celui qui arrivera le premier au tombeau mais attendra Pierre pour le laisser rentrer en premier.

    Comment était ce coeur pour être choisi par Jésus ? Sans doute, à cause de son jeune âge il a la fraîcheur, et reçois le mieux les enseignements de Jésus.

    Seigneur, donne-moi ta grâce, pour t'Aimer de tout mon coeur, de toutes mes forces. Arrache de moi tout ce qui peut être obstacle entre Toi et moi. 

     

                                                       nouvelle bibliothéque 055

    Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste
    Commentaire du jour
    Rupert de Deutz (v. 1075-1130), moine bénédictin
    Les Œuvres du Saint Esprit, IV, 10 ; SC 165 (trad. cf SC p. 165)

     

    Le disciple qui a « pénétré le mystère de Dieu, où sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2,2-3)

    En proportion de la grâce qui faisait que Jésus l'aimait et qui l'a fait reposer sur la poitrine de Jésus à la Cène (Jn 13,23), Jean a reçu avec abondance [les dons de l'Esprit] l'intelligence et la sagesse (Is 11,2) — l'intelligence pour comprendre les Écritures ; la sagesse pour rédiger ses propres livres avec un art admirable. A vrai dire, il n'a pas reçu ce don dès le moment où il a reposé sur la poitrine du Seigneur, même si par la suite il a pu puiser dans ce cœur « où sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3). Lorsqu'il dit qu'en entrant dans le tombeau « il vit et il crut », il reconnaît « qu'ils ne connaissaient pas encore les Écritures, et qu'il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts » (Jn 20,9). Comme les autres apôtres, Jean a reçu sa pleine mesure lorsque l'Esprit Saint est venu [à Pentecôte], lorsque la grâce a été donnée à chacun « selon la mesure du don du Christ » (Ep 4,7)...

    Le Seigneur Jésus a aimé ce disciple plus que les autres..., et il lui a ouvert les secrets du ciel...pour faire de lui l'écrivain du mystère profond dont l'homme ne peut rien dire par lui-même : le mystère du Verbe, la Parole de Dieu, du Verbe qui s'est fait chair. C'est le fruit de cet amour. Mais, même s'il l'aimait, ce n'est pas à lui que Jésus a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16,18)... Tout en aimant tous ses disciples et surtout Pierre d'un amour de l'esprit et de l'âme, notre Seigneur a aimé Jean d'un amour du cœur... Dans l'ordre de l'apostolat, Simon Pierre a reçu la première place et « les clés du Royaume des cieux » (Mt 16,19) ; Jean, lui, a obtenu un autre héritage : l'esprit d'intelligence, « un trésor de joie et d'allégresse » (Si 15,6).



     
     
     
     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    6 commentaires
  • rêche de la maison-copie-1 La crèche à la maison.

    Nous t'adorons Seigneur car tu est devenu NOTRE FRERE !!!

    La salle à manger était pleine pour la Messe. Puis nous avons partagé le repas, et on a eu même des cadeaux.

    Merci  aux petits frères ( de Mere Teresa) Missionaires de la charité.

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  • etoile-copie-2.jpgVoici l'étoile. Elle a tracé le chemin des Rois venus adorer Jésus.

    Aujourd'hui nous pouvons devenir une étoile pour les personnes, qui ne savent où aller.

    Cela ne se passera par des mots...juste un geste humain.

    Jésus, je n'ai pas trouvé de meilleur chant que celui de Taizé. Que rien ne nous trouble, que rien nous fasse peur, Avec Dieu nous avons tout. Merci de cette année où Tu t'es manifesté chaque jour. Merci de vouloir prendre chair pour être plus prés de nous. Ce n'est pas que je dénigre les joies de la terre, je les ai goûté mais mon coeur restait avec un grand vide. C'est dans ce temps que tu m'as donné au Carmel, qu' a tes pieds, jours après jours tu me remplissais de ta présence. Tu m'as fait goûter aux joies que ne passent pas. Combien Ta Parole m'a montré la vérité, le chemin. Toi seul es Ce Chemin et cette Vie. 

    Je me suis demandé ce qui pouvais me manquer de plus pour toucher le Ciel que tu nous as promis. Et même dans mes imperfections, cela est resté comme le sceau gravé dans mon âme. On peut pas taire ce qui peux donner une étincelle aux autres. Cette lumière ne vient pas de moi, mais de Toi. 

    Combien des pastoureaux trouvère-je demain parmi ceux qui le monde rejette. Combien des merveilles nous raconteraient...Merci Jésus de me permettre m'asseoir à leur table.

                                         10759749-illustration-de-feuilles-de-houx-et-de-baies-avec-

     

    creche-6-copie-1.jpg Pour tous ceux qui passeront par ici, je vous souhaite une grande JOIE en ce NOËL 2012. Dans ma prière j'aurai bien des intentions pour les malades, personnes seules, pour les hospitalisé en hp. mes amis que j'aime tant. Mais je suis sûre que Jésus viendra dans le coeur de Tous sans exception. Je vous embrasse. ana ou nanipeinture ou nani.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  •  

    

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    cerf

     

    Quatrième Dimanche de l'Avent
    Commentaire du jour
    Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
    2e Sermon pour l'Avent, §1-2 ; SC 166 (trad. SC p. 104s rev.)

     

    « Voici mon bien-aimé qui vient ! Il escalade les montagnes, il franchit les collines » (Ct 2,8)

    « Voici le Roi qui vient : accourons au-devant de notre Sauveur » (liturgie de l'Avent). Salomon a fort bien dit : « Le messager d'une bonne nouvelle venant d'un pays lointain, c'est de l'eau fraîche pour l'âme assoiffée » (Pr 25,25). Oui, c'est un bon messager celui qui annonce l'avènement du Sauveur, la réconciliation du monde, les biens du monde à venir. « Qu'ils sont beaux, les pas de ceux qui annoncent la paix, qui annoncent la bonne nouvelle ! » (Is 52,7)...

    De tels messagers sont une eau rafraîchissante et une boisson salutaire pour l'âme assoiffée de Dieu ; en vérité, celui qui annonce l'arrivée du Seigneur ou ses autres mystères nous donne à boire « les eaux puisées dans la joie aux sources du Sauveur » (Is 12,3). C'est pourquoi il me semble qu'à celui qui porte cette annonce...l'âme répond avec les paroles d'Élisabeth, parce qu'elle était abreuvée du même Esprit : « Comment m'est-il accordé que mon Seigneur vienne à moi ? Car dès l'instant où le son de ton message a frappé mes oreilles, mon esprit a tressailli de joie en mon cœur, impatient d'aller à la rencontre de Dieu son Sauveur ».

    En vérité, mes frères, c'est dans l'exultation de l'esprit qu'il faut aller à la rencontre du Christ qui vient... « Mon sauveur et mon Dieu ! (Ps 42,5) Avec quelle condescendance tu salues tes serviteurs, et encore plus, tu les sauves !... Tu nous as donné le salut non seulement par des paroles de paix, mais par le baiser de paix : c'est-à-dire en t'unissant à notre chair ; tu nous sauves par ta mort sur la croix. » Que notre esprit exulte donc dans un transport de joie, qu'il coure au-devant de son Sauveur qui vient de si loin, en l'acclamant par ces paroles : « Seigneur, sauve-moi ; Seigneur, donne la victoire ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Ps 117,25-26).

                                        10759749-illustration-de-feuilles-de-houx-et-de-baies-avec-

    Que rien puise venir enlever la JOIE ET LA PAIX. Il vient pour nous tous, sans aucune exception. Mais c'est vrai qu'il a un faible devant les petits, les pauvres. Nous ne sommes pas parfaits mais Lui vient redresser le chemin tortueux, donner de l'eau à ceux qui ont soif. Réchauffer le coeur de celui qui souffre. A Noël il y a toujours des belles choses gratuites. Sachons reconnaître la Bonté du donateur. Qu'il trouve des coeurs qui l'attendent.

    N'oublions pas la chaise du pauvre. Même si personne l'occupe, ce geste sera bénit par Celui qui la verra.

    Pensons aux malades, aux enfants dans les hôpitaux. Ceux qui sont loin de leur pays. Que notre coeur soit ouvert pour les accueillir dans la prière.

     

    C'est vrai que Jésus a choisi les bergers comme les premiers invités à sa naissance. 

    Depuis des années je passe Noël avec des personnes SDF, ceux qui n'ont pas de famille. Ils sont devenus ma famille, puisque je n'en ai pas. Nous avons la Messe ensemble et après un super repas. La salle à manger est pleine. Je n'ai jamais vu des visages assombris, ils sont joyeux. Quel leçon ! C'est un grand jour pour tous.

    Seigneur que Victor soit de nôtres pour Noël.  Merci !

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •  



     

                         

     

     

     

     

     

     

    Férie de l'Avent : semaine avant Noël (22 déc.)
    Commentaire du jour
    Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
    Commentaire sur l'évangile de Luc, 1, 46 ; CCL 120,37 (trad. bréviaire 22/12)

     

    « Il relève Israël son serviteur »

    Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon sauveur » ; elle dit : « Le Seigneur m'a honorée d'une faveur si grande, si inouïe, qu'on ne peut l'expliquer dans aucun langage, mais c'est à peine si, même au plus profond du cœur, l'amour peut le saisir. C'est pourquoi je mets toutes les forces de mon âme à rendre grâce dans la louange... Le Seigneur fit pour moi des merveilles ; saint est son nom »... Elle seule, cette âme pour laquelle le Seigneur a daigné faire de grandes choses, peut l'exalter comme il convient et dire, en invitant à partager ses vœux et ses intentions : « Exaltez le Seigneur avec moi, glorifions-le ensemble » (Ps 33,4)...

    « Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour. » Il est beau d'appeler Israël le serviteur du Seigneur, Israël que le Seigneur a relevé pour le sauver dans l'obéissance et l'humilité. C'est ainsi que parle Osée : « Quand Israël était enfant, je l'ai aimé » (3,1; cf 11,4). Celui qui refuse de s'humilier ne peut évidemment pas être sauvé..., mais « quiconque se fera comme un petit enfant sera le plus grand dans le Royaume des cieux » (Mt 18,4).

    « Il se souvient de la promesse faite à nos pères en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. » Il ne s'agit pas ici de la race charnelle d'Abraham, mais de sa race spirituelle. Autrement dit, il ne s'agit pas de ses descendants selon la chair, mais de ceux qui marchent sur les traces de sa foi... L'avènement du Sauveur est donc promis à Abraham et à sa race à jamais, c'est-à-dire aux fils de la promesse dont saint Paul déclare : « Si vous appartenez au Christ, vous êtes donc de la race d'Abraham, héritiers selon la promesse » (Ga 3,29).

    Enfin il est heureux que la naissance du Seigneur et celle de Jean soient annoncées prophétiquement par leurs mères... La vie détruite par la défaillance d'une seule femme serait ainsi rendue au monde par ces deux femmes qui rivalisent de louanges. Merci Vierge de ton Oui ! 



     

     
     nouvelle bibliothéque 071


    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    1 commentaire