Merci de m’avoir accompagné ! Dom André Poisson ancien Père général de la Grande Chartreuse... le premier moine qui ouvre la vidéo 84 ans. Il entra à 19 ou 20 ans
Nous n’avons rien. Nous ne possédons rien. C’est cela l’expérience de la pauvreté.
Pour toi cette chanson que je chante pour toi mon papa tant aimé au Ciel !
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,1-6.
Frères, au sujet de la venue du Seigneur, il n'est pas nécessaire qu'on vous parle de délais ou de dates. Vous savez très bien que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
Mes Amis,
Lorsque un enfant attend son Père n'a pas peur. Il l'attend avec joie.
Et même si l'enfant sait qu'il a fait de bêtises...n'a pas peur car il sait
que son papa ne lui fera que l'embrasser.
Vivre en enfant de la lumière c'est vivre avec la main dans la main
de ses parents. Se savoir Aimé et pardonné.
Cependant, oui, nous ne sommes pas toujours enfants de la lumière...c'est
vrai, mais ne nous decourageons pas... faisons comme les petits.
Il les arrive de tomber...mais Notre Père accours à notre secours.
" Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne
vous surprendra pas comme un voleur. "
Voila le chemin de tout chrétien. Vivre dans les bras du Père.
Il m'arrive, de vivre des moments très difficiles à cause de ma maladie, mais
aussi de mon peché. Alors les angoisses et les tentations viennent m'enlever
la paix. Ces sont des moments très durs. Et avec le temps, je me dis, que
cela va passer et je reste tranquille en attendant le soleil.
L’image de l’enfant dans les bras de sa mère a toujours frappé l’imagination et
suscité des sentiments. Il a été facile de l’appliquer à diverses attitudes ou
expériences religieuses. Un tout petit psaume de trois versets seulement le fait
audacieusement.
Psaume 131
1 Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
2 Non, mais je tiens mon âme tranquille et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
3 Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,20-25.
Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible. On ne dira pas : 'Le voilà, il est ici ! ' ou bien : 'Il est là ! ' En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Et il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : 'Le voilà, il est ici ! il est là ! ' N'y allez pas, n'y courez pas. En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son Jour sera là. Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération
Mes Amis,
nous voyons que dans l'évangile de ce jour, Jésus nous
met en garde.
" On vous dira : 'Le voilà, il est ici ! il est là ! ' N'y allez pas, n'y courez pas. En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son Jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération "
Nous sommes menés de tous les cotés.
Les pubs que nous annoncent " meilleur"
Tout nous est proposé comme s'il s'agissait de vivre
sur cette terre toute l'eternité. On fait de clonage des
animaux, des hommes bientôt.
Aussi les sectes font peur avec cette venue du Seigneur.
Pourquoi Jésus nous avertit de pas courrir ?
Nous avons déjà le Seigneur dans notre coeur,
Il fait partie de notre vie.
Hier soir, j'ai regadé les fiorettis de François d'Assise et de
ses frères. C'est magnifique et vrai. Cela c'est passé.
François et ses frères,
vivaient dans cette intimité avec le
créateur et les créatures.
Ils voyaient en tout la présence et le vouloir de leur
Seigneur.
J'ai été très frappée par l'abandon d'un nourrisson, dans
les portes d'une église. Pas de tout de juger la mère de ma
part. Mais regardons ce que nos agissements peuvent
faire passer vers les autres. Si je suis méchante avec mon
frère, il peut arriver qu'il pense que Dieu ne l'!aime pas.
J'ai des expériences des blessures...qui m'ont donné des
doutes dans ma vie.
Aussi il ne faut pas oublier le geste de ce père qui,
a geté son enfant de quatre mois et demi dans la Garonne.
Ainsi va ce monde mes Amis.
Les apôtres demandèrent un jour à Jésus de leur apprendre apprendre à prier. Jésus leur dit : “Quand vous priez, dites : Père..."
Je vous le dis : Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez à la porte et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
Quel père parmi vous, si son fils demande un poisson, lui donnera un serpent à la place du poisson ? Et s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Mauvais comme vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants : combien plus alors le Père du ciel donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le prient.
une pensé pour mon petit niveau que l'on a pas voulu me le donner
Saint François D'Assises prêchant aux oiseaux – Giotto
Saint François d’Assise est l’un des saints catholiques les plus apprécié, par les religieux comme par les laïcs. Il mena une vie de pauvreté et prêcha l’amour de toute la Création. La joie de vivre et l’amour de la Nature furent ses principales préoccupations.
Né dans la paille
Vitrail, saint François d’Assise prêchant aux oiseaux.
François d’Assise est né entre les mois de mai et de septembre 1181 ou 1182 à Assise, en Italie. On raconte que sa mère, subissant un accouchement difficile, a reçu la visite d’un pèlerin qui l’a invité à accoucher au premier plancher, au milieu des bêtes, pour que celui-ci se déroule sans encombre.
Cette mère, Dona Joanna Pica de Bourlémont, était une femme pieuse originaire de Provence – alors possession du Saint Empire Romain Germanique, mais de culture française. Quant au père de François, Pietro Bernadone dei Moriconi, il était un très riche marchand drapier de la ville. De retour d’un voyage commercial en France, il décide de nommer son fils Francesco (François, « le français ») en hommage à la France, alors que sa mère l’avait fait baptiser Giovanni (Jean, du nom de l’apôtre).
Élevé dans l’opulence
Quoi qu’il en soit, François grandit dans la richesse et l’opulence, menant une vie de fêtes et de jouissances. Il fait des études de Latin et se laisse aller aux plaisirs de son âge et de son statut : insouciance, sorties tardives entre amis, et peut-être même le pêché de chair (dixit son Testament). Appréciant les troubadours, il se plait à chanter en public. Il rêve d’accéder à la noblesse et désire être chevalier. Il participe même à la guerre qui oppose les bourgeois d’Assise aux nobles de la ville rivale de Pérousse. Mais celui-ci sera, avec ses compagnons d’arme, capturé et emprisonné un an.
Attiré vers la foi et la sagesse
François d’Assise – Francisco de Zurbarán, 1658.
Malade et emprisonné, il est contraint de méditer sur sa vie. Libéré grâce à l’argent de son père, il est prêt à s’engager dans l’armée pour accomplir ses desseins mais, soudain, une voix le questionne : « Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ? » Cet événement est important dans la vie de François et lui impose une totale remise en question. Peu à peu, il se défait de son ancienne vie agitée, de ses anciens amis ; il s’éloigne des lieux de fête et se tourne vers les chapelles et la foi.
En 1205, alors qu’il prie devant la croix de la chapelleSan Damiano, en ruine, Jésus crucifié lui dit :« François va, et répare ma maison, qui, tu le vois, tombe en ruine. » De ce pas, il s’en va vendre, dans la ville voisine de Foligno, des marchandises appartenant à son père dans le but de restaurer la chapelle. Furieux, ce dernier n’hésite pas à l’assigner en justice pour le déshériter. Devant l’évêque d’Assise, François se dévêtit entièrement, se dépouillant du luxe qu’il porte – dans le but, symbolique, de se détacher de son père – et déclare, nu devant la foule : « Jusqu’ici je t’ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c’est à Lui que j’ai confié mon trésor et donné ma foi. » L’évêque le prend alors sous sa cape pour couvrir sa nudité et, de ce fait, lui accorde sa protection. Saint François d’Assise ne sait pas que, au-delà de la restauration d’une simple église, c’est l’Église elle-même qu’il va refonder.
François et le loup de Gubbio
Plus tard, il se rend à Gubbio où il trouve une communauté terrorisée par les attaques d’un loup. Partant à la rencontre de l’animal, il s’adresse à lui, l’appelant « Frère loup », parvient à l’apaiser et le loup se jette à ses pieds, subjugué par ses paroles. La légende voudrait que la bête, pour promettre de ne plus jamais attaquer la ville, soit venue déposer sa patte dans la main que lui tendait François, qui mit ses méfaits sur le compte de la faim et lui pardonna. Le loup aurait ainsi vécu ensuite parmi les habitants, passant de maison en maison sans que personne ne le craigne. Il mourut de vieillesse et tout le village le regretta.
François ne déconsidère aucun être vivant. Ainsi prêche-t-il aux bêtes et aux
oiseaux, comme ici :« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre
créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des
ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre.
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a
dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ; Vous n’avez ni à semer, ni à
moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en
inquiéter. » À ces mots, rapportent le saint lui-même, les oiseaux expriment à
leur façon une admirable joie, allongeant le cou, déployant leurs ailes, ouvrant le
bec et le regardant attentivement.
De retour de Gubbio vers l’été 1206, François mendie pour financer la restauration de la chapelle San Damiano, mais aussi désormais de celles de San Pietro et de la Portioncule. Il décide d’ « épouser Dame Pauvreté », s’habit d’une tunique avec une corde en guise de ceinture et gagne son pain de l’aumône et de travaux manuels.
Lors de la rencontre d’un lépreux, il l’embrasse plutôt que de le fuir et se prend de passion pour soigner ces pauvres hommes. « Voici comment le Seigneur me donna, à moi frère François la grâce de commencer à faire pénitence. Au temps où j’étais encore dans les péchés la vue des lépreux m’était insupportable. Mais le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux ; je les soignais de tout mon cœur ; et au retour, ce qui m’avait semblé si amer s’était changé pour moi en douceur pour l’esprit et pour le corps. Ensuite j’attendis peu, et je dis adieu au monde. » Testament 1-3.
Mes Amis,
Voir la vie de Saint François d'Assise, est un moment de
joie dans le coeur.
Ce qui m'a le plus touché, c'est comme il à compris
que pour avoir un coeur plein, il fallait donner tout ce dont
il posedais.
Pour devenir complètement libre.
Pour devenir le petit pauvre ami de toute créature.
Pour être le plus proche de Dieu.
il fallait donner tout ce dont il posedais.
J'ai eu la joie de goûter un petit peu de cette joie,
lorsque j'ai fait un temps d'ermitage.
Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.
La joie de saint François n'est pas une joie artificiellement plaquée sur sa souffrance. La joie de saint François est une joie plus radicale, plus profonde que sa souffrance parce que son amour était assez fort pour lui faire lire la présence de Dieu même "en dessous" de ce qui l'écrasait, de ce qui brisait son cœur ou son corps. C'est l'explication de cette parole étrange de François disant à ses disciples que la joie parfaite c'est quand on arrive au monastère de son dehors comme un mendiant. Cette joie parfaite dont parle saint François ce n'est pas complaisance à être rejeté, ce n'est pas plaisir à se trouver dans le froid et dans la neige. C'est un amour assez grand pour être plus fort que cette expérience douloureuse d'être rejeté par les siens, de ne pas être reconnu par ceux qu'on aime.
L'amour est pour saint François, une réalité tellement concrète, tellement expérimentale, tellement vécue à tout instant dans son intensité, qu'il est réellement plus fort que tout ce qui peut lui arriver, quelle que soit la dureté morale ou physique de ce qu'il subit.
Je sais bien qu'aucun d'entre nous n'est capable d'avoir assez d'amour dans le cœur pour vivre cela comme saint François l'a vécu. Le Seigneur qui est miséricordieux ne nous le demande peut-être pas, mais cela doit nous aider à comprendre ou est le message de l'évangile, quelle est la vérité que le Christ a voulu nous transmettre, quel est ce que le Christ Lui-même a vécu sur la croix. Car sur la croix le Christ était lui aussi écrasé de souffrances physiques, dans un corps déchiré, lacéré, réduit à l'état de loque humaine. Jésus sur la croix était aussi dans la souffrance morale la plus terrible, non seulement abandonné de tous les siens, mais voyant de ses veux l'accumulation du péché des hommes, l'accumulation de toute cette indifférence, de toute cette haine, de tout cet égoïsme, de tout ce refus d'amour. C'est cela, que le Christ a vécu sur la croix, et pourtant, au même moment, Il sauvait le monde par un amour et une joie plus forte que cette souffrance terrible qu'Il éprouvait.
Saint François est le disciple du Christ qui, à vues humaines, s'est approché le plus de l'expérience même de Jésus-Christ, car la force brûlante de cet amour a rempli si profondément son cœur qu'il a, comme le Christ, vécu le caractère triomphant de l'amour qui, dans la plus grande détresse et la plus grande déréliction, est réellement plus fort que cette détresse et cette déréliction.
Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre Je n’ai rien qu’aujourd’hui !…
Oh ! je t’aime, Jésus ! vers toi mon âme aspire Pour un jour seulement reste mon doux appui. Viens régner dans mon cœur, donne-moi ton sourire Rien que pour aujourd’hui !
Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ? Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !… Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombre Rien que pour aujourd’hui.
Si je songe à demain, je crains mon inconstance Je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui. Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance Rien que pour aujourd’hui.
Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle O Pilote Divin ! dont la main me conduit. Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle Rien que pour aujourd’hui.
Ah ! laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face. Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce Rien que pour aujourd’hui.
Près de ton Cœur divin, j’oublie tout ce qui passe Je ne redoute plus les craintes de la nuit Ah ! donne-moi, Jésus, dans ce Cœur une place Rien que pour aujourd’hui.
Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie O Mystère sacré ! que l’Amour a produit… Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie Rien que pour aujourd’hui.
Daigne m’unir à toi, Vigne Sainte et sacrée Et mon faible rameau te donnera son fruit Et je pourrai t’offrir une grappe dorée Seigneur, dès aujourd’hui.
Cette grappe d’amour, dont les grains sont des âmes Je n’ai pour la former que ce jour qui s’enfuit Ah ! donne-moi, Jésus, d’un Apôtre les flammes Rien que pour aujourd’hui.
O Vierge Immaculée ! C’est toi ma Douce Etoile Qui me donnes Jésus et qui m’unis à Lui. O Mère ! laisse-moi reposer sous ton voile Rien que pour aujourd’hui.
Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile Eclaire de tes feux la route que je suis Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle Rien que pour aujourd’hui.
Seigneur, je veux te voir, sans voile, sans nuage, Mais encore exilée, loin de toi, je languis Qu’il ne me soit caché, ton aimable visage Rien que pour aujourd’hui.
Je volerai bientôt, pour dire tes louanges Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui Alors je chanterai sur la lyre des Anges L’Eternel Aujourd’hui !…
Mes Amis,
Vous direz avec raison, que sur cette terre, ce n'est
pas possible de vivre dans la joie tout le temps.
Pour petite Thèrese en lisant ses écrits et dans ses
poèmes, on voit que dans sa courte vie il n'y a pas eu
que des joies. Ce qui compte c'est de vivre ces
moments dans l'esperance.
Jésus ne va pas nous laisser tomber.
C'est dans cette confiance que nous pouvons,
- malgré les larmes -
cheminer comme les enfants qui ne savent pas
où ils vont mais ils font confiance à leur parents.