• © Corinne SIMON/CIRIC

    Après avoir consacré sa vie aux plus démunis, le père Pedro Meca est décédé le 17 février dans sa 80e année.

     

    Mes Amis, aujourd'hui je n'ai rien à dire. Je vous partage,

    la vie d'un homme, un prêtre que j'ai rencontré en

    2009. Il est venu à la messe d'un homme mort dans la rue,

    un compagnon de la nuit. J'ai parlé avec lui très peu en

    notre langue espagnole. Je lui ai demandé son adresse.

     

    « C'était un compagnon de la nuit pour ceux qui n'avaient rien. C'était un mendiant. » C'est par ces mots que l'ordre dominicain, dont il était membre, a annoncé sa disparition. Né en 1935 à Pampelune, en Espagne, Pedro Meca vécut une enfance de misère et de délinquance. Une fois exilé en France, son activité dans les réseaux anti-franquistes lui vaudra une condamnation par contumace à 70 ans de prison, avant qu'il ne soit amnistié en 1978.

    En France, la rencontre d'un frère dominicain en 1956 éveille en lui la quête d'une vocation religieuse. Et c'est auprès des personnes les plus pauvres qu'il vivra l'essentiel de son ministère, notamment à travers l'association les Compagnons de la nuit. Il a travaillé de nombreuses années dans le centre « Le Cloître », à Paris, avant de créer, en 1992, le foyer « La Moquette », un lieu d’accueil pour des personnes sans- domicile.

    « Au Ciel, personne ne nous demandera le nombre de prières que nous avons récitées ni combien de cierges nous avons brûlés. On sera jugé sur nos rapports avec les autres. La question sera :“Qu’as- tu fait de ton frère ?” » Les propos de ce dominicain hors norme résument bien l'engagement qui fut le sien, au nom de la fraternité. De nombreuses associations, notamment le Collectif des Morts de la rue, ont bénéficié de son compagnonnage chaleureux. Ses obsèques seront célébrées ce samedi 21 février à 10 heures en la chapelle du couvent Saint-Jacques, à Paris.

    Pour rendre hommage à cet apôtre de la rue, nous republions ici un des reportages qui lui furent consacrés dans notre journal.

    Avec les pauvres Pedro Meca fête la Nativité (reportage publié en 2009)

    « Noël, c’est la rupture avec la religion comme désir de se relier au Tout-Puissant. Dieu vient à nous comme un mendiant, un enfant pauvre et nu. C’est la “toute-faiblesse” qui succède à la toute-puissance. » La finesse de l’analyse contraste avec la bonhomie du personnage. Avec sa barbe blanche hirsute, son foulard rouge autour du cou, son béret, son sourire rigolard et ses grosses lunettes, Pedro Meca, 74 ans, tient plus du Père Noël, de « Prof » ou du militant « anar » que du prêtre.

    Cette année encore, ce dominicain va célébrer Noël au milieu de centaines de sans-abri. Ou plutôt de 500 SDF et ADF mêlés. ADF, pour « avec domicile fixe », histoire de souligner l’absurdité de l’expression SDF : « Comme si on pouvait définir quelqu’un à partir de ce qui lui manque ! »

    Après des années à passer d’un lieu à l’autre, Notre Noël – nom de cette initiative née du Secours catholique, puis relayée par trois associations (le Cœur des haltes, Emmaüs Liberté et Compagnons de la nuit) – s’est posée voilà dix ans au musée des Arts forains, dans les anciens chais de Bercy, à Paris. Manèges, automates, salons vénitiens…, un décor féerique qui réveille en chacun son âme d’enfant. À commencer par celle de Pedro, toujours prêt à enfourcher un cheval de bois dans un grand éclat de rire… « Ces 4 000 mètres carrés sont là pour faire rêver, explique Jean-Paul Favand, fondateur et directeur du lieu. Et le rêve, c’est pour tout le monde, y compris les plus pauvres. Mon plaisir, je le trouve quand les invités de Pedro me disent qu’ils se sentent ici chez eux ! » Car le musée des Arts forains ne se contente pas d’ouvrir ses portes le soir de Noël pour cette messe suivie d’un repas festif. Les salariés mettent la main à la pâte, comme la centaine de bénévoles mobilisés pour l’occasion. « On reste pour faire la fête, explique Serge, régisseur général. On met notre propre famille en sourdine pour partager avec une autre famille. Et ce n’est que du bonheur… »

    Des histoires étonnantes, Notre Noël en regorge depuis dix ans. C’est cette femme sur le point de se jeter du haut d’un pont à côté du musée, qu’on amène à Pedro Meca juste avant la messe, qui décide d’y rester et en sort apaisée. Ou ces deux frères fâchés à mort – au sens strict du terme – qui se retrouvent face à face au musée ce soir-là et se réconcilient sur-le-champ. Ou encore ce bébé hurlant, que le prêtre prend dans ses bras et vers qui il tend le micro, histoire de rappeler à quoi ressemble un nourrisson comme l’était Jésus. Mais aussi cette journaliste ayant perdu son sac et, persuadée qu’il a été volé, qui exige du directeur qu’il lance un appel au haut-parleur et finit par découvrir, un tantinet gênée, qu’un des invités vient juste de le rapporter au vestiaire !

    La vie de Pedro Meca ressemble à cette histoire de crèche d’il y a un peu plus de 2 000 ans. Né à Villava, village basque proche de Pampelune, il n’a que quelques mois quand, en pleine guerre d’Espagne, son père meurt et sa mère s’exile en France. Son frère aîné est pris en charge par la famille, des gens riches ; le petit Pedro, lui, est recueilli par un couple qui vit de la mendicité. « Ils ne savaient ni lire ni écrire mais avaient l’intelligence du cœur. » C’est à cette « maman » qu’il doit le regard qu’il a appris à poser sur les autres. « Quand on mendiait en­semble, elle disait aux gens que j’étais le plus beau, le plus intelligent, le meilleur de tous… À ceux que je croise aujourd’hui et qui sont dans la merde, je ne dis pas la même chose – ils me répondraient : “Arrête de boire !” – mais je les regarde en cherchant ce qu’ils ont de beau. »

    C’est ainsi que ce religieux qui avoue ne pas bien savoir prier« sauf pour demander à Dieu de m’aider à aimer et à accepter les choses qui me tombent dessus comme si je les avais voulues » – est devenu contemplatif à sa manière : « Essayer d’adopter le regard de Dieu sur le monde et les gens. Chercher à voir briller la petite perle que chacun porte en lui. Et ce n’est pas toujours facile ! » Sa bonne humeur, sa verve et sa faconde le font aisément passer pour un bon vivant, un bien vivant. Mais la colère perce derrière la jovialité. « Je suis heureux, mais pas content ! », répète-t-il à l’envi. Heureux de goûter à la vie, au présent, aux rencontres… Mais pas content de ce qu’il voit et de la manière dont le monde tourne. Pas content du tout, par exemple, de l’actuel débat sur l’identité nationale et du rejet de l’autre qui s’y exprime. Même Noël lui a longtemps laissé un goût amer. « Depuis mon enfance, c’est un jour de colère : de la rue, je voyais tout le monde faire la fête, alors je balançais des cailloux aux fenêtres pour qu’on me donne quelque chose. » Colère à fleur de peau, un temps freinée par la culture catholique dominante du franquisme, résumée par le slogan « Par l’empire, vers Dieu ». Lui-même se rêve alors missionnaire, entre au petit séminaire, en est viré au prétexte qu’il n’a pas la vocation… Et comprend que, si on ne l’a pas fait plus tôt, c’est juste parce que les supérieurs s’inquiétaient de ce qu’il deviendrait en retrouvant la rue… « Depuis, je ne supporte pas la pitié. »

    Cette première rupture change le cours de sa vie. Exilé à son tour en France, il retrouve à Bordeaux sa mère biologique, qu’il n’a pas vue depuis dix-sept ans. Et découvre le monde des réfugiés républicains espagnols. « Des gens qu’on m’avait présentés comme des ennemis de Christ : j’ai compris qu’on m’avait menti. » Pour gagner sa vie, il se livre à la contrebande : tourons, alcools, cigarettes… La rencontre d’un dominicain lui fait prendre le chemin du couvent de Saint-Maximin, tout en continuant à fréquenter militants anarchistes et communistes. « On m’a même proposé de rentrer au PC en m’assurant que je serai en quelques mois au comité central. Et c’est ça qui m’a fait reculer. Quel que soit le pouvoir en place, il y aura toujours un exclu, et je serai forcément de son côté, donc dans l’opposition. C’est ma foi qui veut ça. » « J’ai tout appris du monde des pauvres », affirme Pedro Meca. Dans sa bouche, ça n’a rien d’une affirmation gratuite. D’ailleurs, il n’a longtemps connu que cet univers-là. « J’ai toujours porté des vêtements donnés par d’autres. Et tant qu’un pull n’a pas de tache, je me sens mal dedans ! », raconte celui qui, enfant, était surnommé « petacho » (« rapiécé »)

    Que ce soit avec les Gitans de Montpellier, les réfugiés républicains avec qui il partageait un squat à Pantin ou les habitants d’un bidonville de Madrid où il a vécu un an, c’est avec ces gens-là, sans les mythifier, qu’il se sent bien. « Je ne connais pas de fêtes aussi festives que celles des pauvres et des immigrés », explique-t-il, se réjouissant que « les sans-papiers, en occupant des églises, nous rappellent qu’elles sont des lieux d’accueil, et d’abord pour ceux qui sont dans le besoin ». Sa terre d’élection, ce sont les pauvres parmi les pauvres, ceux que Karl Marx qualifiait de« lumpenproletariat ». « Les premiers chrétiens étaient des “lumpen” et les Évangiles sont l’expression de ces communautés d’exclus. » Les plus belles avancées de l’Église ne sont-elles pas dues à ceux qui, comme saint François d’Assise, saint Dominique, l’abbé Pierre ou le père Joseph Wresinski, ont fait « le choix des pauvres » ? Il apprécie dans l’ordre dominicain « un esprit libre et adulte, qui ouvre tellement de fenêtres qu’il n’y a plus de murs ». Et son franc-parler ne l’empêche pas de reconnaître ce qu’il doit à l’Église : « Malgré les saloperies, c’est elle qui m’a transmis l’Évangile. »

    En 1975, il devient barman au Cloître, un bar du Quartier latin repris par l’association Vouloir vraiment vivre, créée par l’abbé Pierre. Le dominicain se mue en travailleur social. Il y prend tellement goût que, quand le bar ferme, neuf ans plus tard, Pedro décide de continuer seul ses pérégrinations nocturnes à la rencontre des sans-abri. Il ouvre en 1992 la Moquette, lieu de rencontre entre SDF et ADF. « Il n’y a pas des inclus d’un côté et des exclus de l’autre. Nous sommes tous dans la même société, tous dans la même galère ! » Trois fois par semaine, le local de la rue Gay-Lussac, dans le Ve arrondissement de Paris, propose jusqu’à minuit et demi des ateliers d’écriture, des débats, des revues de presse, des rencontres avec des artistes, des soirées anniversaires… sans que l’on distingue parmi les invités celui qui est « avec » de celui qui est « sans ». Albert Jacquard peut y disserter sur l’intelligence, et Michel Hidalgo, se livrer à des confidences pour transmettre cette part de rêve que porte le football.

    « La société idéale, pour moi, c’est un espace public où tout le monde se rencontrerait. Comme la place de mon village, où chaque adulte se sentait responsable de tous les enfants. » « À force de se pencher sur les pauvres, on leur tombe dessus ! » À la Moquette, on ne distribue ni lit, ni vêtement, ni nourriture, ni argent : il n’y a rien à négocier, donc rien à perdre. Et « pas de main qui donne au-dessus de celle qui reçoit ». Pedro Meca invite plutôt les habitués du lieu à donner un peu de leur temps, un peu d’eux-mêmes. Lors du mouvement social de décembre 1995, certains sans-abri ont distribué du café aux grévistes. D’autres, plus tard, ont parrainé des enfants de Kaboul. « Autant de choses qu’on ne pense jamais à leur demander. »

    Aujourd’hui, ce contemplatif dans l’âme est resté un hyperactif. À peine revenu de Barcelone, où il s’investit dans une ONG de soutien à l’Amérique latine, le voilà parti pour Grenoble rencontrerFemmes SDF, avant de filer sur Annecy superviser les travailleurs sociaux d’une association de protection de l’enfance. À Paris, il s’implique dans le collectif les Morts de la rue et préside Dyna’MO, une association d’insertion intervenant notamment dans la restauration.

    Noël n’est jamais de tout repos pour lui. Après la messe et le repas festif au musée des Arts forains, il filera à la Moquette finir la nuit en échanges jusqu’au petit déjeuner – « C’est le seul jour de l’année où l’on donne quelque chose à manger ». Puis enchaînera dans le XIIIe arrondissement au couvent Saint-Jacques, auquel il est rattaché mais où il n’habite pas, pour prêcher à ses frères dominicains. Sans oublier les longs préparatifs de la veille. Au final, « presque quarante-huit heures sans dormir ». Avec des moments de haute tension.

    « Tout est à fleur de peau ce soir-là. Il y a ceux qui réalisent à quel point ils sont seuls, ceux qui n’arrivent plus à se souvenir du nombre de leurs enfants… ça peut éclater d’un moment à l’autre. »Pour Pedro, s’ajoute l’angoisse de trouver un sermon à la hauteur de l’événement. Voilà deux ans, il avait expliqué, en partant du recensement ordonné par César Auguste, l’opposition irréductible entre deux logiques : la loi du chiffre et celle de l’amour. Cette année, il s’attachera sans doute à décrire la faiblesse du nouveau-né, « ce petit né de père inconnu ». Et pour qui, comme pour les autres, « il va être si dur de devenir un homme ».

     

    > Trois quarts de siècle au service des autres

    1935 Naissance à Villava, près de Pampelune.
    1952 Arrive à Bordeaux, vit de la contrebande.
    1956 Entre au couvent chez les dominicains.
    1962 Ordonné prêtre.
    1975 Devient barman travailleur social au Cloître, bar du Quartier latin.
    1992 Ouvre la Moquette, lieu de rencontre entre SDF et ADF.
    1999 Implante Notre Noël au musée des Arts forains.
    2015 Décès

     

     

     

     

    Merci Ami Pedro, merci de ta simplicité pour dire

    l'Amour avec des faits concrets et simples.

    Donnez-nous l'envie de continuer ton chemin.

     

     

     Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

     

    Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

    Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

     

    Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

     

    Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

     

    Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

     

    Pedro Meca, mon frère et mon ami...

     

     

     

     

     

     

    L'AMOUR EST JUSTE

     

     

    FAIT

     

     

     

    POUR LE DONNER,

     

     

     

     

    POUR LE RECEVOIR

     

     

     

     

     

    LE BALADIN DE L'AMOUR EST MORT

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  • Résultat de recherche d'images pour "Jésus Aime les pauvre"

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,36-38.

     

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
    Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
    Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

     

     

    Mes Amis, il y a des photos qui choquent.

    On sait qu'il y a des pauvres dans le monde, mais on préfère

    passer outre. On zappe.

    La consommation vole au pauvre

    son nécessaire de vivre.

    Le pauvre nous renvoit à une image qui fait peur. 

     

    Mais cependant, cet Homme est mon frère car nous

    sommes tous deux humains.

     

     

    En tout cas Jésus Aime les pauvres. Aime les pécheurs,

    les lépreux, les mal Aimés de notre societé. Ceux

    qui gênent...les personnes âgées...les malades des hôpitaux

    Psychiatriques qui sont devenus " la plaie " de notre siècle.

    Mais ce que l'on ne sait pas, c'est que ces hommes et

    femmes, sont la consequence des maltraitances inimaginables

    dans leur enfance.

     

    Et Jésus dans l'évangile d'aujourd'hui nous dit :

     

    "car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

    Cependant, on ne connait pas la pauvreté ennuie

    du riche. LA SOLITUDE. Dans les duplex du 16ème

    de Paris, des femmes seules. Des hommes dans des palaces

    trop chauffés mais, ô combien 

    mal Aimés de leurs enfants, qui guettent

    leur mort pour toucher l'héritage. J'ai connu au moins Cinq.

     

    Nous sommes responsables les uns des autres.

     

    Mon frère, ma soeur qui es à mon coté dans le 

    métro. Dans ton visage, combien de tristesse !

    que je puise devenir le rayon de soleil dans ton coeur...

    car il ne m'appartient pas il vient de Jésus pour toi.

     

     

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "je constate que les pauvres"

     

     

     

     

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

     

    JE CONSTATE LA PEUR DU PAUVRE

     

     

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  • Paul Véronèse (Caliari, Cagliari) - Le sacrifice d'Abraham

     

    Livre de la Genèse 22,1-2.9a.10-13.15-18.

     

    En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » 

    Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
    Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
    Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
    Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! »
    L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
    Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
    Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
    Il déclara : « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
    je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
    Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. » 

     

     

     

     

    Mes Amis en lisant cette page du sacrifice d'Abraham,

    nous pouvons penser, que Dieu demande quelque chose 

    de terrible à cet homme. Lui, qui a donné à Abraham

    un fils dans un âge avancé, va lui demander de le sacrifier.

    J'ai lu un livre  : " Isaac rétrouvé "

    En vérité, Abraham reçoit son fils si cher, dans le moment,

    où il n'hésite pas -malgré la souffrance- à donner

    à Dieu ce qu'il lui avait donné...son fils Isaac.

     

    Ce n'est pas un jeux ce que Dieu fait à Abraham.

    Par deux fois, Abraham répondra au Seigneur :

    ME VOICI

     

    Cette disposition de coeur, est celle d'un être, qui

    est complètement abandonné dans une confiance absolue.

    Abraham à choisit l'obéissance à Dieu. Il sait que Dieu

    ne le laissera jamais aller au-dessus de ses forces.

     

    Lorsque Le Seigneur nous montre un chemin, nous sommes

    libres de le suivre au pas. Mais si nous désirons marcher

    avec lui, notre route doit être dans une disposition de coeur

    vraie. Cela peux nous sembler parfois difficile,

    cependant, il faut avoir cette confiance de nous savoir

    sur une route de JOIE et de LIBERTE.

     

    Notre coeur ne peut se donner à moitier.

     

    Que veux-tu Seigneur ? Que veux-tu que je fasse ?

    Donnez-moi les forces, la confiance pour te suivre.

    Je ne sais pas où tu veux m'amener, mais je vais

    faire le premier pas avec toi car je suis sûr de Toi. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ME VOICI POUR

     

     

     

    FAIRE TA VOLONTE

     

     

     

     

    ME VOICI !!!

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  • Mère Térésa

     

    Les hindouistes s'en prennent à Mère Teresa

     

    « L’œuvre réalisée par Mère Teresa aurait pu être bonne, mais elle était menée dans un but précis : convertir au christianisme les personnes à qui elle venait en aide. » Tels sont les propos qu’a tenus Mohan Bhagwat, chef du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS, Corps national des volontaires), le 23 février dernier au Rajasthan. Des propos mettant en cause la fondatrice des Missionnaires de la Charité et qui ont amené les responsables de l’Église catholique en Inde à réagir vivement.

    Le chef de l’organisation nationaliste hindoue s’exprimait à Bajhera, village situé près de Bharatpur, au Rajasthan, où l’ONG Apna Ghar (« Notre maison ») inaugurait deux centres, l’un pour enfants pauvres et l’autre pour femmes isolées. « La question n’est pas au sujet de la conversion, mais si celle-ci est obtenue au moyen du service offert, alors la valeur même de ce service est en cause, a affirmé le leader du RSS.Mais, ici [à Apna Ghar], le but poursuivi est purement et uniquement le service aux pauvres et aux déshérités. »

     

     

     

     Mes Amis faisant partie de cette famille des Missionnaires

    de la Charité fondé par Mère Teresa. Depuis 23 ans je fais

    partie des bénévoles. Je veux vous affirmer que Jamais

    ni Mère Teresa ni les Soeurs ni la branche de Frères ont

    eut aucun autre but, que d'accueillir les pauvres,sans

    distintion de religion ni de pays. Sans le désir de les 

    convertir mais en ayant un grand respect vis à vis de chaque 

    croyance. Permetant de les aider à se reinsérer dans la 

    societé. Aidant les personnes âgées a trouver une solution,

    pour mourir dignement dans une maison de retraite. Ne les

    abandonnant jusqu'à leur mort, en les visitant toujours.

     

    On a toujours vu dans la personne du pauvre celle

    du Christ.

    " Ce que vous ferez au plus petit de mes frères,

    c'est à moi que vous l'avez fait "

    Matthieu 25, 31-46

     

    La famille Missionnaires de la Charité ...

     

     

     

     «.... L'amour pour être vrai, doit être d'abord pour mon voisin. L’amour de mon voisin me conduira à l'amour vrai de Dieu. Et ce que nos sœurs et frères et nos coopérateurs à travers le monde essaient de faire c’est de mettre l'amour de Dieu en'action vivante . » (Mère Teresa)

     

    «Dieu est amoureux de nous et à travers nous continue d'allumer la lumière de l'amour dans le monde.»

    «Ne pensez pas que l'amour pour être authentique doit être extraordinaire. Ce qu'il nous faut, c'est aimer sans relache. Soyez fidèle dans les petites choses, car c'est en elles que réside votre force.»
    (Mère Teresa)

        

     

     

     

    Ce n’est pas Mère Teresa qui a pris l’initiative, Mère Teresa a décidé de se mettre au service des plus pauvres après avoir reçu de Dieu un appel à devenir son amour et sa compassion auprès des plus pauvres d’entre les pauvres. Elle a fondé les Missionnaires de la Charité pour mettre en application le passage suivant de l’évangile :

    J’avais faim, et vous m’avez donné à manger;
    J’avais soif, et vous m’avez donné à boire;
    J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli;
    J’étais nu, et vous m’avez habillé;
    J’étais malade, et vous m’avez visité;
    J’étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi …
    Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est
    A MOI QUE VOUS L’AVEZ FAIT.

    (Mt 25: 36-40)

    «Nous ne sommes pas des travailleurs sociaux, mais des contemplatifs, nos vies sont fondées sur la prière.»

    Les plus pauvres d’entre les pauvres sont ceux qui n’ont pas de maison, de nourriture ou d’habits ; ceux qui sont seuls et dont personne ne recherche la compagnie; ceux que personne n’aime et dont personne ne s’occupe ; ceux qui ne reconnaissent pas le besoin qu’ils ont de Dieu, quelque soit leur origine ou leur nationalité. Selon les mots de Mère Teresa, ils sont ceux qui sont : Seuls et démunis – pas seulement de nourriture, mais aussi de la parole de Dieu. Assoiffés et ignorants – pas seulement d’eau mais aussi de connaissance, de paix, de vérité, de justice et d’amour. Dénudés et mal aimés – pas seulement d’habits, mais aussi de dignité humaine. Reclus, enfant dans le ventre de sa mère, discriminés, sans abris et laissés pour compte – pas seulement de logement fait de briques, mais aussi d’un cœur qui comprend, qui protège, qui aime. Malades, mourants et emprisonnés – pas seulement dans leur corps, mais aussi dans leur âme et leur esprit. Ceux qui ont perdu l’espoir et la foi en la vie : les alcooliques et les drogués. Ceux qui ont perdu leur foi en Dieu – qui pensent que Dieu n’est plus et n’ont plus d’espoir dans le pouvoir de l’Esprit.

     

     

     

    Ma famille de frères de Paris

     

    Les frères ne portent pas d’habits distinctifs, mais des vêtements ordinaires avec un crucifix sur notre cœur en signe de notre profession.

     

    En tant que frères, nous professons quatre vœux.

    Par la pauvreté, nous proclamons et témoignons que nous voulons aimer Dieu par-dessus tout et L’avoir comme seule richesse et seule sécurité.

    Par la chasteté, nous proclamons que nous voulons L’aimer plus que toute personne en cherchant à porter du fruit à travers notre engagement dans un célibat d’amour.

    Par l’obéissance, nous proclamons notre désir d’aimer Dieu plus que notre propre volonté en nous dépassant en Lui qui est notre liberté et notre destinée.

    Notre quatrième vœu, « le service gratuit et de tout notre cœur des plus pauvres parmi les pauvres », nous lie au Christ dans Sa propre mission.

     

     

     

     

    «Je ne sais pas exactement comment sera le ciel, mais je sais que quand nous mourons et que viendra le temps pour Dieu de nous juger, il ne demandera pas,«Combien de bonnes choses vous avez faites dans votre vie? » Il demandera plutôt, « Quelle intensité d’amour avez-vous mis dans ce que vous avez fait? »» (Mère Teresa)

     

     

     

     

    Le 10 septembre 1946, Mère Teresa a reçu ce qu'elle appelle un « appel dans un appel.» Bien que déjà une sœur religieuse, elle se sentit un appel profond de Dieu à se mettre totalement au service des plus pauvres des pauvres. Avec une totale confiance en la providence divine, elle a reçu la permission de commencer les Missionnaires de la Charité.

     

     Merci Claude 

    De tout temps il y a eu des gens qui ont vu le mal là ou était le bien, ne dit on pas que le fils de dieu fut mis en croix pour reconnaissance de ce qu'il avait fait, et même parmi les miraculés, pas une seule voix n'a crié Barabas

    amicalement

    Claude

     

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

    Le service aux pauvres et aux déshérités

     

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.

     

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
    Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
    Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
    Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
    laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
    Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
    Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.»

     

     

    Mes Amis il y a de paroles qui tuent ou qui détruisent.

    Un enfant à qui l'on dit chaque jour durant six ans :

    Tu ne feras rien dans ta vie. Cela marque au fer rouge.

    J'ai cette marque et je sais.

     

    Aujourd'hui, le Seigneur, qui parle de ce qui se passe dans nos cœurs, nous incite à la conversion. Le commandement dit «Tu ne commettras pas de meurtre» (Mt 5,21); mais Jésus nous rappelle qu'il y a plusieurs façons de tuer les autres. Nous pouvons détruire la vie des autres si nous nourrissons une colère excessive dans nos cœurs envers eux ou si nous les insultons (cf. Mt 5,22).

    Le Seigneur nous appelle à être des gens intègres: «Laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère» (Mt 5,24). La foi que nous pratiquons dans la célébration de la Liturgie devrait s'écouler dans nos vies quotidiennes et affecter notre façon de vivre. C'est pourquoi Jésus nous demande de nous réconcilier avec nos ennemis. Un premier pas sur ce chemin de réconciliation est de prier pour nos ennemis comme Jésus nous l'a demandé. Et si nous trouvons cela difficile il serait bon d'évoquer en nous l'image de Jésus mourant pour tous ceux qui nous sont antipathiques. Si nous avons été sérieusement blessés par d'autres prions le Seigneur de cicatriser ces souvenirs douloureux et d'obtenir la grâce de pouvoir pardonner. Et, lorsque nous prions, demandons au Seigneur de revenir avec nous au temps et au lieu de l'offense et d'y mettre son amour, pour que nous puissions être libres de pardonner.

     Nous ne pouvons pas communiquer avec le Seigneur, si nous ne communiquons pas entre nous. Si nous voulons nous présenter à Lui, nous devons également nous mettre en mouvement pour aller les uns à la rencontre des autres. C'est pourquoi il faut apprendre la grande leçon du pardon: ne pas laisser notre âme être rongée par le ressentiment, mais ouvrir notre coeur à la magnanimité de l'écoute de l'autre, ouvrir notre coeur à la compréhension à son égard, à l'éventuelle acceptation de ses excuses, au don généreux des nôtre. Cela peut nous sembler pas possible...

    Que Jésus nous donne sa force et sa grâce.

     

     

    Toi, qui un jour m'as fait pleurer. Jésus est mort

    pour te sauver, et je veux te regarder comme un frère

    regarde son frère.

    Toi, à qui j'ai blessé un jour. Je te demande de me 

    pardonner car nous sommes enfants du même Père.

     

    Résultat de recherche d'images pour "pardonner son frère comme jesus"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La mélodie de la miséricorde

     

     

     

     

     

     

     

    ILS NE SAVENT PAS

     

     

     

     

     

     

     

     

    CE QU'ILS FONT

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    SI QUELQU'UN INSULTE SON FRERE...

    L'accueil de mon frère 

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

    SI QUELQU'UN INSULTE SON FRERE...

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,7-12.

     

    En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
    En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
    Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
    ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
    Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
    *« Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

     

     

     

     

    Mes Amis très chers,

    La base de toute Amitié, de tout Amour c'est

    le respect.

    Ce qui m'a le plus attiré de Jésus c'est son respect.

    Il ne s'adresse pas à nous avec un ordre. Lorsqu'il a

    appellé ses disciples il les a invité.

    " Maître où demeures-tu ?

     Venez et voyez "

     

    Lorsque Jésus nous convie :

     

    « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.

     

    C'est pour nous dire, que la porte de son coeur nous ait

    ouverte. Nous pouvons lui demander comme on le fait avec un

    Ami. Pour avoir son Amitié, nous n'avons pas besoin de carte

    de visite, ni de recommendation. 

    Il n'est pas venu parmi nous pour quelques uns, mais

    pour TOUS,

     

    et pour ceux qui ne peuvent pas croire en Lui.

     

    *" Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes."

     

    Mais, et moi, comment est-il mon respect envers Lui ?

    Suis-je assez présent à son Amour ?

    Lui aussi frappe à la porte de mon cœur. Est-ce-que

    je lui ouvre le mien ?

     

     Aujourd'hui beaucoup de chrétiens croient, que Jésus est

    tellement bon, qu'il ne se rend pas compte de notre

    indifférence.

    Il voit mieux que nous cette indifférence de notre part.

    Mais dans son INNOCENCE, il attend.

     

    Pourquoi Jésus est-t-il innocent ?

    Parcequ'il ne sais autre chose que l'Amour.

    Il ne connait pas comme nous l'haïne, la jalousie. 

     

    Vous savez, lorsque on a vécu enfant le manque de respect,

    la maltraitance, c'est bouleversant de se savoir Aimé.

     

    miraclesoleilc

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pas de peur ou de crainte dans l'Amour

     

     

    Merci Chrys pour cette photo

     

     

     

     

     

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

    RESPECTONS LES AUTRES...

     

     

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    3 commentaires
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    Mes Amis, je suis en train d'amelioré mon ordi trop lent.

    Je suis avec vous tout de même !

     

     

    TOUT EST GRÂCE

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    2 commentaires