• Saint-Siège - 22 février 2013

    "Foi et raison" selon Benoît XVI

    La foi chrétienne tient en haute estime la raison humaine. Benoît XVI, après son prédécesseur Jean-Paul II (encyclique Fides et ratio de 1998), est souvent intervenu sur la relation profonde entre la foi et la raison.

     
    14 septembre 2008: Benoît XVI lors de la procession eucharistique, Lourdes 65, France.
    Benoît XVI, avant même de devenir pape, est souvent intervenu sur le thème de la corrélation entre foi et raison. Il s'agit certainement de l'un des sujets sur lesquels il a le plus réfléchi, de façon extrêmement personnelle.

    À la base, il est convaincu de l'accord qui, profondément, existe entre foi et raison. Ce serait pourtant une erreur de penser que sa foi est rationaliste, ou à l'inverse qu'il essaierait ainsi de se persuader que l'avancée des sciences ne peut rien contre le christianisme. Sa conviction découle de l'histoire, se fonde sur une vision de l'homme originale et ouvre de nombreuses perspectives.

    Une foi engagée pour la raison

    Le pape souligne que dès l'origine, le christianisme s'est prononcé « pour le Dieu des philosophes contre le Dieu des religions » [1]. Alors que dans l'Antiquité le monde de la raison est conçu comme distinct de celui de la religion, les chrétiens croient en un Dieu qui est Logos. D'où deux conséquences étonnantes : d'abord ils rejettent les dieux traditionnels pour affirmer le primat de la Vérité (ce qui les fera souvent taxer d'athéisme) ; ensuite ils affirment que le fondement du réel n'est pas un ensemble de principes (éventuellement « abstraits » d'un matériau religieux symbolique), mais Quelqu'un. Avec les philosophes, les chrétiens recherchent donc la Vérité dans tout le réel ; mais face à eux, ils croient en un Dieu personnel, Être de relation créant par Amour et non pas pure Pensée isolée du monde.

    La raison soutien de la foi

    À chaque époque, foi et raison ont donc à entrer en dialogue. Selon la phrase de saint Pierre [2], les chrétiens doivent toujours être prêts à rendre raison (apo-logia) de leur foi à quiconque le leur demande. Aujourd'hui, ce témoignage se mène surtout sur deux fronts. D'une part, le rationalisme moderne pose le primat d'une raison purement calculatrice et désincarnée [3], à la fois toute-puissante et se limitant à traiter des données. D'autre part le spiritualisme contemporain, fondé sur l'intuition personnelle, donne l'illusion d'un consensus et mène à une indifférence relativiste. 

    Face à ces phénomènes symétriques, Benoît XVI défend une vision de l'homme dynamique. Selon lui, non seulement l'homme est capable d'une harmonie entre sa foi et sa raison, mais il n'est pas un individu isolé qui serait seul en charge de lui-même. De même que la raison ne peut s'exercer sans la « foi » en un ordre mesurable [4], de même la foi ne peut se satisfaire de convictions privées de soutien rationnel ; et dans les deux cas, de multiples relations sont à l'œuvre tout au long de l'histoire, permettant à l'humanité de se découvrir progressivement elle-même, tous étant pour cela solidaires les uns des autres.

    Une dynamique de la liberté


    Finalement, le dialogue rationnel nous fait progresser mutuellement dans la vérité, tandis que la transmission de la foi nous rapproche de Celui dont l'amour fonde l'agir humain dans l'univers.

    Ainsi, « je dirais que le chrétien a la grande confiance fondamentale, ou mieux, la grande certitude fondamentale de pouvoir tranquillement prendre le large dans la vaste mer de la vérité, sans avoir à craindre pour son identité de chrétien. Certes, ce n'est pas nous qui possédons la vérité, mais c'est elle qui nous possède : le Christ qui est la Vérité nous a pris par la main, et sur le chemin de notre recherche passionnée de connaissance, nous savons que sa main nous tient fermement. Le fait d'être intérieurement soutenus par la main du Christ nous rend libres et en même temps assurés. Libres : si nous sommes soutenus par lui, nous pouvons ouvertement et sans peur, entrer dans tout dialogue. Assurés, nous le sommes, car le Christ ne nous abandonne pas, si nous ne nous détachons pas de lui. Unis à lui, nous sommes dans la lumière de la vérité » [5].

    Dans un apparent paradoxe, c'est donc la liberté de la foi qui permet au croyant de résister à l'arbitraire de l'irrationnel : « Dans la grande entreprise humaine qui cherche à dévoiler lesmystères de l'homme et de l'univers, je suis convaincu du besoin urgent d'un dialogue constant et d'une coopération entre les mondes de la science et de la foi pour édifier une culture du respect de l'homme, pour la dignité et pour la liberté humaine, pour l'avenir de notre famille humaine et pour le développement durable à long terme de notre planète. Sans cette interaction nécessaire, les grandes questions de l'humanité quittent le domaine de la raison et de la vérité, et sont abandonnées à l'irrationnel, au mythe, ou à l'indifférence, au grand détriment de l'humanité elle-même, de la paix dans le monde et de notre destin ultime » [6].

     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    4 commentaires
  •  

    « Frères vénérés

    Homélie de Benoît XVI pour la messe des Cendres

    À l’occasion de la célébration des Cendres dans la Basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a prononcé mercredi 13 janvier en fin d’après-midi ce qui devrait rester comme sa dernière homélie publique en tant que pape. En voici le texte intégral

     

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui, Mercredi des Cendres, nous entamons un nouveau chemin deCarême, chemin qui se déroule sur quarante jours et nous conduit à la joie de la Pâque du Seigneur, à la victoire de la Vie sur la mort. Selon la très ancienne tradition romaine des “stations” deCarême, nous sommes rassemblés pour la célébration de l’Eucharistie. Cette tradition prévoit que la première “station” ait lieu dans la basilique de Sainte-Sabine, sur la colline de l’Aventin. Les circonstances ont suggéré de se rassembler dans la Basilique Vaticane. Ce soir, nous sommes nombreux autour de la tombe de l’apôtre Pierre afin, aussi, de lui demander son intercession pour le chemin de l’Église en ce moment particulier, renouvelant notre foi dans le pasteur suprême de l’Église, le Christ Seigneur. Pour moi, c’est un moment approprié pour remercier chacun, spécialement les fidèles du diocèse de Rome, alors que j’apprête à conclure mon ministère pétrinien et pour demander un soutien particulier dans la prière.

    Les lectures qui ont été proclamées nous offrent des éléments qu’avec la grâce de Dieu, nous sommes appelés à transformer en attitudes et en comportements concrets au cours de ce Carême. L’Église nous propose tout d’abord l’appel très fort que le prophète Joël adresse au peuple d’Israël : « Parole du Seigneur : revenez à moi de tout votre cœur, dans lejeûne, les larmes et le deuil » (2, 12). Il faut souligner l’expression « de tout votre cœur » qui signifie : du centre de nos pensées et de nos sentiments, des racines de nos décisions, de nos choix, de nos actions, dans un geste de liberté totale et radicale. Mais ce retour à Dieu est-il possible ? Oui, parce que c’est une force qui ne vient pas de notre cœur mais qui se libère du cœur même de Dieu. C’est la force de samiséricorde. Le prophète dit encore : « Revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment » (2, 13). Revenir au seigneur est possible comme “grâce” parce qu’elle est œuvre de Dieu et fruit de la foi que nous confions à sa miséricorde. Mais ce retour à Dieu devient une réalité concrète dans notre vie seulement lorsque la grâce du Seigneur pénètre dans l’intime et le secoue, nous donnant la force de « déchirer nos cœurs ». C’est encore le prophète qui fait résonner ces mots de la part de Dieu : « Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements » (2, 13). De fait, y compris de nos jours, nombreux sont ceux qui sont prêts à « déchirer leurs vêtements » en face de scandales et d’injustices – naturellement commises par d’autres – mais peu nombreux semblent être ceux qui sont prêts à agir sur leur propre ‘’cœur», sur leur propre conscience et leurs intentions pour laisser le Seigneur les transformer, les renouveler et les convertir.

    Ce « revenez à moi de tout votre cœur » est ensuite un appel qui s’adresse non seulement à l’individu mais à la communauté. Nous avons entendu dans la première lecture : « Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! » (2, 15-16). La dimension communautaire est un élément essentiel de la foi et de la vie chrétienne. Le Christ est venu « afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (cf Jn 11, 52). Le « nous » de l’Église est la communauté dans laquelle Jésus nous réunit tous ensemble (cf Jn 12, 32) : la foi est nécessairement ecclésiale. Il est important de s’en souvenir et de le vivre en ce temps de Carême : que chacun d’entre nous sache que le chemin pénitentiel ne doit pas être vécu dans la solitude mais avec tant de frères et sœurs, dans l’Église.

    Le prophète, pour finir, s’arrête sur la prière des prêtres, lesquels, les larmes aux yeux, s’adressent à Dieu pour lui dire : : « N’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : ‘Où donc est leur Dieu ?’ » (2, 17). Cette prière nous fait réfléchir sur l’importance du témoignage de foi et de vie chrétienne de chacun d’entre nous et de nos communautés pour exprimer le visage de l’Église et comment ce visage peut être parfois défiguré. Je pense en particulier aux fautes contre l’unité, aux divisions dans le corps ecclésial. Vivre le Carême dans une communion ecclésiale plus intense et plus évidente, en surmontant les individualismes et les rivalités, est un signe humble et précieux en direction de ceux qui loin de la foi ou indifférents.

    « Voici maintenant le moment favorable, voici maintenant le jour du salut ! » (2 Co 6, 2). Les paroles de l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe résonnent encore pour nous avec une urgence qui n’admet ni absence ou inertie. Le mot « maintenant » répété plusieurs fois dit qu’on ne peut laisser fuir ce moment, que ce moment nous est offert comme une occasion unique et irremplaçable. Et le regard de l’Apôtre se concentre sur le partage par lequel le Christ a voulu caractériser son existence, assumant l’humanité jusqu’à prendre sur lui le péché des hommes. La phrase desaint Paul est très forte : Dieu « l’a fait péché pour nous ». Jésus, l’innocent, le Saint, « celui qui n’avait pas connu le péché » (2 Co 5, 21), prend sur lui le poids du péché, partageant avec l’humanité le résultat de la mort, et de la mort sur la croix. La réconciliation qui nous est offerte s’est faite au prix le plus fort, celui de la croix dressée sur le Golgotha, sur laquelle a été suspendu le Fils de Dieu fait homme. Dans cette plongée de Dieu au cœur de la souffrance humaine et dans l’abîme du mal se trouve la racine de notre justification. Le « revenez à Dieu de tout votre cœur » de notre chemin de Carême passe par la Croix, à la suite du Christ sur la route qui conduit au Calvaire, au don total de soi. C’est un chemin sur lequel il faut apprendre chaque jour à sortir toujours plus de notre égoïsme et de nos fermetures, pour faire place à Dieu qui ouvre et transforme le cœur. Et saint Paul rappelle comment l’annonce de la Croix résonne pour nous grâce à la prédication de la Parole, dont l’Apôtre lui-même est l’ambassadeur ; c’est un appel qui nous est lancé pour que ce chemin de Carême soit marqué par une écoute plus attentive et assidue de la Parole de Dieu, lumière qui illumine nos pas.

    Dans la page de l’Évangile de Matthieu, qui appartient à ce qu’on appelle le Sermon sur la montagne, Jésus se réfère à trois pratiques fondamentales prévues par la Loi de Moïse : l’aumône, la prière et le jeune. ; ce sont encore des indications traditionnelles de la démarche de Carême pour répondre à l’invitation qui nous est faite de « revenir à Dieu de tout son cœur ». Mais Jésus souligne que c’est la qualité et la vérité de la relation à Dieu qui qualifie l’authenticité de tout geste religieux. C’est ainsi qu’il dénonce l’hypocrisie religieuse, le comportement de ceux qui se veulent se montrer en spectacle, les attitudes de ceux qui cherchent les applaudissements et les approbations. Le vrai disciple ne sert ni lui-même, ni le « public », mais son Seigneur, dans la simplicité et la générosité : « Ton Père, qui voit dans le secret, te le revaudra » (Mt 6 4.6.18). Notre témoignage sera d’autant plus incisif que nous chercherons moins notre propre gloire et que nous aurons conscience que la récompense du juste, c’est Dieu lui-même, c’est d’être uni à Lui, ici, sur le chemin de la foi et au terme de la vie, dans la paix et la lumière du face-à-face avec Lui pour toujours (cf. 1 Co 13, 12).

    Chers frères et sœurs, commençons l’itinéraire du Carême, confiants et joyeux. Que l’invitation à la conversion, à « retourner à Dieu de tout notre cœur » résonne fortement en nous, dans l’accueil de sa grâce qui fait de nous des hommes nouveaux, l’accueil de cette surprenante nouveauté qui est la participation à la vie même de Jésus. Que personne d’entre nous ne reste sourd à cet appel qui nous est encore adressé à travers l’austère rite des cendres qui vont nous être imposées dans quelques instants. Que la Vierge Marie, Mère de l’Église et modèle de tout disciple authentique du Seigneur, nous accompagne dans cette démarche. Ame« 

     

    Pavé TV Vatican

    Alertes Email
     

    Recherchez dans les archives

    Toutes les archives de La Croix depuis 1996
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •                            
     LE ROI BAUDOUIN

                                                     
    Baudouin,roi de la Belgique, est né au Château de Stuyvenberg, près de Laeken, à Bruxelles, en Belgique, en 1930.

    Le 1er août 1950, son père, le roi Léopold III a demandé au gouvernement belge et au parlement d'approuver une loi déléguant ses pouvoirs royaux à son fils, le Prince Baudouin, qui a pris le serment constitutionnel devant la Chambre unie du parlement belge comme prince royal, le 11 août 1950.

    Il monta sur le trône et devint le cinquième Roi des Belges en prêtant le serment constitutionnel le 17 juillet 1951, un jour après l'abdication de son père.

    Le 15 décembre 1960, Baudouin s'est marié en Bruxelles au Dona Fabiola de Mora y Aragon. Le roi et la reine n'avaient pas d'enfant. Toutes les cinq grossesses de la reine se sont terminées par une fausse couche.

    Les événements notables

    Le roi a personnellement assisté à des festivités, il a prononcé un discours qui a reçu une réponse des cloques par le Premier ministre congolais Patrice Lumumba qui peu après, a été assassiné par des agents belges, avec un soutien indirect aux États-Unis

    En 1976, sur le 25e anniversaire de l'adhésion de Baudouin, la Fondation Roi Baudouin a été formée, avec l'objectif d'améliorer les conditions de vie du peuple belge.

    En 1985, il a été présenté avec des photos prises pendant la Seconde Guerre mondiale par Glenn Kappelman, un membre du 106e Groupe de Cavalerie qui avait libéré la famille royale d'une captivité allemande en Autriche, en mai 1945. Baudouin avait quatorze ans à l'époque.

    Influences religieuses

    Baudouin était un fervent catholique romain. Grâce à l'influence de Léon cardinal Suenens, Baudouin a participé à la croissance de Renouveau charismatique catholique et allait régulièrement en pèlerinage au sanctuaire français de Paray-le-Monial

    La mort

    Baudouin régna pendant 42 ans. Il est mort d'insuffisance cardiaque, le 31 juillet 1993 dans la Villa Astrida Motril , dans le sud de l'Espagne. Sa mort a été inattendue, et a envoyé une grande partie de la Belgique dans une période de deuil. Dans des heures les grilles du Palais Royal ont été couvertes de fleurs que les gens apportaient.

     

     

                                             images(2)

     

              Mes amis, je ne sais pas pourquoi, j'ai resenti très fort le désir de vous parler de ce roi selon le coeur de Dieu. J'ai su confidentiellement, que lui et son épouse Fabiola, commençaient leur journée par l'oraison suivie de la Messe chaque jour. Lorsque cela fut évident qu'ils ne pourraient être parents, au lieux de se renfermer sur eux mêmes, ils se donnèrent aux oeuvres caritatives. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

            collection_left-294x3641

    Le Roi Baudouin et la Reine Fabiola
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    3 commentaires
  • 509px-Palma il Giovane 001 Seigneur, je viens aujourd'hui, pour te demander avec confiance la guérison d'Alain. Il est en urgences. Donne aux médecins de trouver pour le guérir. Donne à Alain le courage. Merci de tout mon coeur Jésus ! 

     

                                      EVANGILE DE SAINT JEAN 5, 1-18 

     

     Maintenant, il ya à Jérusalem, près de la porte des brebis une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda dans la langue, qui a cinq portiques.

     En ces portiques étaient couchés une multitude de gens impuissants, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau.

     Car un ange descendait de temps d'une saison dans la piscine, et agitait l'eau; quiconque puis la première après la troublante de l'eau est intervenu a été guéri, de quelque maladie qu'il fût.

     Et un homme était là, qui était infirme depuis trente-huit ans.

     Jésus, le voyant couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, dans ce cas, il lui dit: Veux-tu être guéri? 05:07 Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne, quand l'eau est agitée, pour me jeter dans la piscine: mais pendant que j'y vais, un autre descend avant moi.

     Jésus lui dit: Lève-toi, prends ton lit, et marche.

     Et aussitôt l'homme fut guéri, et il prit son lit, et marcha le même jour était le jour du sabbat.

     Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C'est le jour du sabbat: il n'est pas licite pour toi emporter ton lit.

     Il leur répondit: Celui qui m'a guéri, le même m'a dit: Prends ton lit, et marche.

     Puis ils lui demanda: Qui est-ce qui t'a dit: Prends ton lit, et marche? 5:13 Et celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était; car Jésus s'était transporté là, la foule qui était en ce lieu.

     Après cela, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur que quelque chose de pire pour toi.

     Cet homme s'en alla, et annonça aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.

     Et donc fait les Juifs poursuivaient Jésus, et cherchaient à le faire mourir, parce qu'il avait fait ces choses le jour du sabbat.

     Mais Jésus leur répondit: Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et je travaille.

     C'est pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, parce que non seulement il avait rompu le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu.

     Jésus reprit donc et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais ce qu'il voit faire au Père: tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.

     Car le Père aime le Fils, et lui montra tous ce qu'il fait, et il va lui montrer des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.

     Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie à eux, même si le Fils donne la vie à qui il veut.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  • Appel aux disciples

     

    14 Janvier 201


    Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,14-20. 
    Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : 
    « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » 
    Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs. 
    Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » 
    Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. 
    Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. 
    Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.

     


     

     

                                                                         +

     

    Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

     

    Commentaire du jour 
    Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
    Contre les hérésies, 4, 14 (trad. Cerf 1984, p. 446 rev.)

     

    « Tous ceux qui ont été appelés en mon nom »

          Ce n'était pas parce qu'il avait besoin de notre service que le Père nous a commandé de suivre le Verbe : c'était pour nous assurer le salut. Car suivre le Sauveur, c'est avoir part à son salut, comme suivre la lumière, c'est avoir part à la lumière. Lorsque les hommes sont dans la lumière, ce ne sont pas eux qui font resplendir la lumière, mais ce sont eux qui sont illuminés et rendus resplendissants par elle. Loin d'apporter quoi que ce soit à la lumière, ils en bénéficient et en sont illuminés.

          Ainsi en va-t-il du service envers Dieu : il n'apporte rien à Dieu, car Dieu n'a pas besoin du service des hommes. Mais à ceux qui le servent et qui le suivent, Dieu assure la vie, une existence impérissable et la gloire éternelle... Si Dieu, qui est bon et miséricordieux, sollicite le service des hommes, c'est pour pouvoir lui accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service. Car, si Dieu n'a besoin de rien, l'homme, lui, a besoin de la communion de Dieu. La gloire de l'homme, c'est qu'il persévère dans le service de Dieu.

          C'est pourquoi le Seigneur disait à ses apôtres : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi : c'est moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16)... Il dit encore : « Je veux que là où je suis eux aussi soient avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire » (Jn 17,24)... C'est d'eux que Dieu dit chez Isaïe : « De l'Orient je ramènerai tes enfants, de l'Occident je te rassemblerai... Ramène mes fils des pays lointains et mes filles des extrémités de la terre, tous ceux qui ont été appelés en mon nom, car je les ai créés  pour ma gloire » (Is 43,

     
     
     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    3 commentaires
  • Seigneur, je viens avec foi avec tant d'adorateurs à cette Basilique de Montmartre dédie à ton Sacré Coeur. Elle qui est remplie des priants jour et nuit. Je viens pour te demander pardon de mes pêchés, pour te prier pour la France. Écoute notre prière.Ton coeur est ouvert à chaque demande. Sauve la France, Ta Fille Aînée que tu Aimes tant. Cette terre de grands Saints...des gens humbles.

     

    enfants-copie-1.jpg

     



    1. " Reste avec nous, Seigneur, car le jour est sur son déclin " (Lc 24, 29). Les disciples d'Emmaüs avaient le cœur déjà tout brûlant au-dedans d'eux-mêmes après avoir entendu expliquer sur le chemin, les merveilles du plan de salut révélé dans les Écritures. Par la fraction du pain, le Seigneur achève de se révéler à eux, ressuscité, dans la plénitude de son amour.
    Nous sommes à Montmartre, dans la basilique du Sacré-Coeur, consacrée à la contemplation de l'amour du Christ présent dans le Saint-Sacrement.
    Nous sommes au soir du le' juin, premier jour du mois particulièrement consacré, à la méditation, à la contemplation de l'amour du Christ manifesté par son Sacré-Coeur.
    Ici, jour et nuit, des chrétiens se rassemblent et se succèdent pour rechercher " les insondables richesses du Christ " (Ep 3,8-19) 

    2. Nous venons ici à la rencontre du Cœur transpercé pour nous, d'où jaillissent l'eau et le sang. C'est l'amour rédempteur, qui est à l'origine du salut, de notre salut, qui est à l'origine de l'Église.
    Nous venons ici contempler l'amour du Seigneur Jésus : sa bonté compatissante pour tous durant sa vie terrestre ; son amour de prédilection pour les petits, les malades, les affligés. Contemplons son cœur brûlant d'amour pour son Père, dans la plénitude du Saint Esprit. Contemplons son amour infini, celui du Fils éternel, qui nous conduit jusqu'au mystère même de Dieu.
    3. Maintenant encore, aujourd'hui, le Christ vivant nous aime et nous présente son cœur comme la source de notre rédemption : " Semper vivens ad inter pellandum pro nobis " (Hb 7, 25). A chaque instant, nous sommes enveloppés, le monde entier est enveloppé, dans l'amour de ce cœur " qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé ".
    " Je vis, dit saint Paul, dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé, et qui s'est livré pour moi " (Ga 2, 2o). La méditation de l'amour du Seigneur passe nécessairement par celle de sa passion : " Il s'est livré pour moi ". Ceci implique que chacun prenne conscience non seulement du péché du monde en général, mais de ce péché par lequel chacun est réellement en cause, négativement, dans les souffrances du Seigneur.
    Cette méditation de l'amour manifesté dans la passion doit aussi nous conduire à vivre conformément aux exigences du baptême, à cette purification de notre être par l'eau jaillie du cœur du Christ ; à vivre conformément à l'appel qu'il nous adresse chaque jour par sa grâce. Puisse-t-il nous donner maintenant " de veiller et de prier " pour ne plus succomber à la tentation ! Qu'il nous donne d'entrer spirituellement dans son mystère ; d'avoir en nous, comme dit encore saint Paul, les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus... " qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort " (Ph 2,5-8).
    Par-là, nous sommes appelés à répondre pleinement à son amour, à lui consacrer nos activités, notre apostolat, toute notre vie.

    4. Ce mystère de l'amour du Christ, nous ne sommes pas appelés à le méditer et à le contempler seulement ; nous sommes appelés à y prendre part. C'est le mystère de la sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre du culte que nous rendons à l'amour miséricordieux du Christ manifesté dans son Sacré-Coeur, mystère qui est adoré ici nuit et jour, dans cette basilique, qui devient par-là même un de ces centres d'où l'amour et la grâce du Seigneur rayonnent mystérieusement mais réellement sur votre cité, sur votre pays et sur le monde racheté.
    Dans la sainte Eucharistie, nous célébrons la présence toujours nouvelle et active de l'unique sacrifice de la croix dans lequel la Rédemption est un événement éternellement présent, indissolublement lié à l'intercession même du Sauveur.
    Dans la sainte Eucharistie, nous communions au Christ lui-même, unique prêtre et unique hostie, qui nous entraîne dans le mouvement de son offrande et de son adoration, lui qui est la source de toute grâce.
    Dans la sainte Eucharistie - c'est aussi le sens de l'adoration perpétuelle - nous entrons dans ce mouvement de l'amour d'où découle tout progrès intérieur et toute efficacité apostolique : " Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes " (Jn 12,32).



    Chers frères et sœurs, ma joie est grande de pouvoir finir cette journée dans ce haut lieu de la prière eucharistique, au milieu de vous, réunis par l'amour envers le divin Cœur. Priez-le.
    Vivez de ce message qui, de l'évangile de saint Jean à Paray-le-Monial, nous appelle à entrer dans son mystère. Puissions-nous tous " puiser avec joie aux sources du salut " (Is 12, 3), celles qui découlent de l'amour du Seigneur, mort et ressuscité pour nous.
    C'est à lui que je recommande aussi ce soir votre pays et toutes vos intentions apostoliques. De grand cœur, je vous donne ma bénédiction.


      Jean-Paul II

    Notre Pape Bien-Aimé !

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  •          
    creche-6.jpg Nous voici dans le deuxième dimanche de l'avent. Marie et Joseph attendent le Sauveur qui va venir, dans la cher d'un tout petit, dans l'humanité et l'humilité.
    La crèche à la paroisse est déjà prête et à la maison elle l'est aussi. Mais et mon coeur ? Trouvera Jésus l'abri pour demeurer. Je me plaît à rester dans le silence. A Paris les gens sont tellement affères pour les achats, que tout se transforme en bruit.
     
    Hier à l'accueil, je n'attendais pas grand monde. Je faisais mon courrier, lorsque une petite dame est venue pour me demander des renseignements. Puis je lui ai offert de s'asseoir. Elle avait de la peine à cause de ses enfants déjà bien adultes. Mais cette maman toute frêle m'a touché. avant de la quitter, je lui ai promis de prier pour ses enfant et pour elle. Je lui ai donné mon n° tél. car elle n'avais pas de famille. Elle m'a demandé quand je viens à accueil et qu'elle reviendrait.
     
    Je n'ai pas fait grand chose, c'est elle qui m'a montrer que Jésus viendra ainsi... caché sous l'apparence de la petitesse. En ses jours soyons comme les veilleurs qui regardent l'horizon...Pour reconnaître ce petit enfant dans la personne de ceux que nous rencontrerons. Voilà pour moi ce qui représente Noël....
     
     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique