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Par nanipeinture le 13 Novembre 2016 à 19:44
Publié par Pascal 13/11 12h06
C'est à voir en première partie de soirée ce dimanche 13 novembre sur France 5 : un documentaire de 70 minutes, réalisé par Karine Dusfour et Antoine Leiris.
Antoine Leiris, journaliste et auteur du texte emblématique Vous n’aurez pas ma haine part à la rencontre de celles et ceux qui, depuis le 13 novembre dernier ou parfois depuis plusieurs années, s’appliquent à construire une vie tournée vers les autres sur les décombres de celle qu'ils ont perdue ce jour-là. Peut-être juste pour ne pas donner raison aux terroristes, peut-être aussi pour donner un sens à des vies qui n’en avaient plus. Un message qui mêle optimisme et émotion, volonté de ne pas plonger dans un repli sur soi et désir de reprendre le fil de sa vie.
Aurelie, Djamel, Amaury, Nicolas et tous les autres... des rencontres, des moments partagés, des itinéraires et des histoires fortes. Pour comprendre ce qui pousse quelqu’un à préférer l’action à la résignation, les lumières à l’obscurantisme, l’amour à la haine, la rencontre au repli sur soi. Par effet miroir, Antoine Leiris a cherché à comprendre sa propre réaction, mais aussi à savoir à quoi ressemblera demain, après-demain et tous les jours suivants. La haine refait-elle surface ? Le désir de vengeance est-il plus fort ? Peut-on réellement dépasser la mort d’un fils, d’une fille, ou de l’être que l’on a aimé durant toute sa vie ? Comment vivre l'absence ?
Après ce document, en présence d'Antoine Leiris et de quelques autres invités, Caroline Roux reviendra sur le film et sur "l'après-attentats".
Je vois combien il y a de mal dans ce monde, mais je vois qu'il y a
aussi une grande puissance de bien.
Je crois que je n'ai que 10 ans d'expérience. Je voyais tout dans
mon innocence. On ne récupère pas une innocence ?
Une chose me reste que je n'ai pas perdu :
Le désir de pas me laissé importer par l'haine...
Tant que les bras son capables d'être ouverts,
L'ESPOIR !
Merci de l'exemple de ceux qui ont vécu l'indicible et qui
reconstruisent.
4 commentaires -
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Par nanipeinture le 10 Novembre 2016 à 19:50
Car, si l'on fait ces choses au bois vert, qu'arrive-t-il au bois sec?
Luc 23:31
Je suis incapable de faire un article. Je me dis que mon blog vasans doute fermer ses portes. Je n'ai pas le " droit " de parlerde certaines choses qui me tiennent à coeur, commede ce qui se passe en Orient. De ce qui vivent les pauvres.Nons voulons fermer les yeux devant le mal car celadérange. Je veux dire cris devant tant de injustice.Je vis un moment trop difficile non pas liée à ma santé seulement.
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Par nanipeinture le 7 Novembre 2016 à 20:55
Les bidonvilles de Manille sont parmi les plus sordides au monde : des millions de Philippins y vivent dans la misère la plus noire. Pourtant le père Matthieu Dauchez y découvre le visage du Christ : « Quand je vois un enfant allongé dans un caniveau, c’est le Christ qui est couché parmi les ordures ».
Le prêtre y voit des enfants blessés, parfois rejetés par leurs familles, et qui selon toute logique, devraient haïr la Terre entière. Souvent, il suffit qu’ils soient accompagnés et découvrent qu’ils méritent d’être aimés, pour pardonner, aimer à leur tour, assure le père Dauchez : « Ils ont en eux une volonté, de ne pas rendre le mal pour le mal, surnaturelle ». C’est dans cette bonne volonté héroïque que le prêtre voit la main de Dieu, jusqu’au fond des poubelles de Manille. Ces enfants ont simplement besoin d’une atmosphère familiale, aimante.
« La question matérielle est un faux problème »
Quand on lui demande de quoi son association a besoin pour venir en aide à ces enfants, il répond : « De prières ». Et n’en démord pas, osant dire que « la question matérielle est un faux problème ». Personne ne peut pourtant l’accuser de négliger les besoins vitaux de ces enfants. Avec l’association ANAK et le soutien constant de la Fondation Raoul Follereau, il leur fournit de quoi se nourrir et se vêtir, et leur permet d’être scolarisés. Pourtant, ces actions ne seraient rien sans le travail de fond qui est de soigner les cœurs de ces enfants. Leur donner à manger, les loger, et même les instruire, sans qu’ils se sentent aimés, serait comme « mettre un pansement sur une plaie purulente, sans la désinfecter », assure le prêtre.
Pourquoi est-il nécessaire la prière ?
Le jeune prêtre l'explique.
La prière n'est pas seulerment celle des mots.
Elle est faite dans le fond de notre coeur. Car sûrement, ce
que nous portons dans notre coeur se répercute comme une goutte
dans l'océan. J'ai un grand ami Musulman. Il prie et cela se
répercute dans sa vie, dans son foyer mais aussi lorsque on le
rencontre. Chaque acte est fait avec Amour... et cela même lorsque
on l'insulte parfois. Merci mon cher Ami Moussa pour les petits mots
qui me font du bien, pour ce que tu me fais rire alors que je souffre.
La prière est aussi celle du silence ... Devant ce qui se passe
dans notre monde.
Lorsque je prie, je descend dans mon coeur profond et là,
tout est purifié...même le mal que l'on a de se voir incapable de
faire tant des choses... Ma souffrance est celle de me voir
ligotté à ma fatigue. Mais aussi de me reconcilier en vers ma propre
personne. Aimer en moi cette petite personne que je suis.
Prier c'est aussi trouver Jésus en moi et me sentir Aimée.
Seulement ainsi, je peux lancer ce même regard sur les autres.
Si, je pense aussi à ceux qui ne peuvent rien dire... ceux qui
vivent, là, maintenant des bonbardements. Ceux qui sont cette
nuit dans le froid, pas loin de moi. Non, je ne dors pas sans
que mon coeur ne pense pas à eux.
La prière n'est pas sans répercussion. Elle est comme le cris
du coeur qui veux étreindre la terre entière.
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