• 488285a0.gif

     

    Chers Amis, 

    Je viens vous adresser le désir de mon coeur

    pour chacune et chacun de vous.

    J'aurai tout fait envers les personnes qui m'ont

    banni. J'ai cherché à les contacter mais pas possible.

    A vous tous donc, je vous souhaite un NOËL paisible,

    dans la joie et la paix. Je viens aussi à vous pour

    vous demander de me pardonner si j'ai pu vous blesser,

    si je ne viens pas assez souvent sur vos blogs.

    Je vous promet,

    pour l'année 2017 si je suis en vie, car je tâche de vivre

    que le moment présent sans me soucier du lendemain.

    J'aimerais que vous soyez libres de me dire si je peux

    ameliorer mes blogs. C'est vrai que je parle d'espirualité,

    mais je ne le fais pas -soyez rassurés- pour donner

    aucune leçon. l'objectif depuis que j'ai commencé

    à blogger ça été de partager tout ce que j'ai reçu.

    Je vous remercie de vos visites et des mots qui m'ont

    beaucoup aidé. 

    Je vous embrasse TOUS de tout mon coeur.

    nani.

     

    Gifs animés joyeux Noël.

     

    Afficher l'image d'origine

     

    Le petit Jonathan, huit ans, arriva avec les bergers à la crèche de Bethléem. Il regarda l’Enfant et l’Enfant le regarda. Les larmes lui vinrent alors aux yeux.

     

    – Pourquoi pleures-tu ?, demanda Jésus.

     

     


    – Parce que je ne t’ai rien apporté.

     

    – Tu peux quand même m’offrir quelque chose, répondit Jésus.

     

    Alors Jonathan devint rouge de joie et dit :

    – Je veux bien t’offrir ce que j’ai de plus beau.

     

    – Je voudrais trois choses de toi, dit Jésus.

     

    Jonathan proposa tout de suite :

    – Ma Game-Boy, mon train électrique et mon plus beau livre, celui avec plein d’images dedans.

     

    – Non, dit Jésus, je n’ai pas besoin de tout ça. Ce n’est pas pour ça que je suis venu sur la terre. Je voudrais tout autre chose de toi.

     

    – Quoi donc ? demanda Jonathan. Il avait très envie de savoir.

     

    – Offre-moi donc le dernier devoir que tu as fait à l’école, dit Jésus tout doucement pour que personne d’autre n’entende. Jonathan sursauta, il

     

    s’approcha tout près, tout près de la crèche et chuchota à son tour :

    – Mais écoute, Jésus, le maître, il a écrit dessus : insuffisant.

     

    – C’est bien pour ça que je le veux ! – Ben pourquoi ? demanda Jonathan.

     

    – Donne-moi toujours ce qui est classé insuffisant dans ta vie. Tu me le promets ?

     

    – Ben, j’veux bien, répondit Jonathan. – Et je veux encore un deuxième cadeau, dit Jésus. Donne-moi ton bol du petit-déjeuner.

     

    – Mais je l’ai cassé ce matin !

     

    Apporte-moi ce que tu as cassé et ce qui est cassé dans ta vie, je le réparerai. Tu me donneras ça aussi ?

     

    – Oui, je veux bien. Si tu veux ça, je te le donne aussi.

     

    – Et maintenant, mon troisième voeu, dit Jésus. Voilà, apportemoi la réponse que tu as faite à ta mère quand elle t’a demandé comment ton bol s’était cassé. Là, Jonathan a posé sa tête sur le bord de la crèche et il s’est mis à pleurer, mais à pleurer tout fort comme un petit garçon qui a un très gros chagrin.

     

    –J’ai, j’ai, j’ai… Il avait du mal à parler.

     

    – J’ai dit que le bol était tombé par terre et que c’était la faute de ma petite soeur, mais en vrai, c’est moi qui l’ai poussé de la table parce que j’étais très en colère.

     

    – Apporte-moi tous tes mensonges, tes jalousies, ta fierté, tout ce que tu penses avoir fait de méchant, dit Jésus. Et si tu viens avec tout ça vers moi, je te prendrai dans mes bras, je te consolerai et je t’aiderai. Je veux te libérer. Je t’accueille dans ta faiblesse, tes limites, ta fragilité. Tu veux bien accepter mon cadeau ?

     

    Et Jonathan écouta et s’émerveilla.

    Il s’agenouilla, son coeur jubilait.

     

     

    Crsb2

     

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

     

    Gifs animés joyeux Noël.

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    6 commentaires
  • Afficher l'image d'origine

    Conte de Noël: la louve et l'enfant ou le choix de la confiance en éducation

    Ou l’incitation à la confiance qui soigne et libère

     

    Depuis un mois, il leur avait fallu fuir. Ce ne serait certes pas les derniers fugitifs qui devraient parcourir ces terres déshéritées, tirées entre deux continents comme l’enfant que se disputaient deux femmes, au jugement du Roi Salomon.

    Au milieu des débris et des fientes d’animaux, dans l’attente du jour, l’errante berçait son nouveau-né, réjouie de voir ses joues rester roses malgré le froid, car l’âtre était encore sans feu.

    Mais l’homme bientôt allait rentrer, couvert de givre, apportant un fagot d’épines et le lait d’une brebis. Vite, il ferait craquer une flambée et le visage enfantin se tournerait à ce bruit, apaisé par tant de flammes.

    Chaque jour, ainsi, le feu l’éveillait. Aujourd’hui même, pensait la jeune femme, il entrerait dans sa deuxième année. Bientôt, il marcherait ; et le Désert serait son jardin des Merveilles !

    Le visage de son enfant devant le feu ! Elle attendait avec joie cet instant, et la chaumière en ruine devenait rose comme un beau bois des Indes, tant ses yeux regardaient autour d’elle, à partir du sourire incarnat de l’enfant.

     

    Il lui sembla pourtant dans le froid percevoir un bruit rauque, et ce bruit monta dans ses veines, bleuissant lentement la chair de ses pensées. Si proche qu’elle se sentit de son enfant, elle s’étonna de le voir se réveiller et paraître écouter, tranquille entre ses poings dorés.

    C’était l’appel d’un être abandonné, hurlement issu de la terre, animal aussi bien qu’humain. L’enfant se redressa, jusqu’à ce que sa mère le saisit dans ses bras.

    Il désignait du doigt, en souriant l’endroit d’où provenait les cris, pesant sur les bras qui le serraient, comme pour les entraîner à leur rencontre ; il insistait…
    La femme enfin sortit, elle ne pouvait plus résister à ce double appel. D’ailleurs que craindre en ce désert glacé, sinon tout redouter ?

    Elle rabattit sur l’enfant et sur elle son capuchon de laine et marcha dans la neige, éparse sur le sable, glissant à chaque pas. L’ombre devenait blanche sous le reflet des langes, cependant que le cri grandissait devant l’écho.

    heheh:

    Tiré vers le cri, l’enfant ne pleurait pas, malgré la faim, et la mère le regardait, avec peur, battre des mains, espérant fixement trouver l’homme sur leur route.

    Ils approchaient : près d’un arbuste sec, ses yeux se partageant au milieu des étoiles, un être noir criait.
    La femme l’aperçut enfin si clairement qu’elle n’entendit plus rien : figée, elle vit, autour d’une tanière détruite, rôder une louve qui déjà l’observait.

    Et la bête l’entoura en grondant, sitôt qu’elle fit mine de rebrousser chemin. L’enfant souriait toujours, quoique sa mère s’effrayât, sentant contre elle l’amère chaleur de l’animal.
    Comment reviendraient-ils ? Fallait-il attendre l’homme ? Ni froid, ni bruit n’existaient plus, en face de ces deux yeux ardents où brillait une insondable douleur. La femme se pencha, mère devant la louve : et celle-ci saisit enfin, à l’épaule, l’enfant qui babilla.

    Afficher l'image d'origine 

    La neige se mit de nouveau à tomber, la femme ne tremblait plus, s’agenouillant et ne résistant pas aux mâchoires de la louve qui serrait seulement si sa main retenait.

    Elle abaissa par degrés le bambin et la louve l’attira aux buissons de son trou. Mais dès qu’il fut au sol, la louve lâcha l’épaule, puis lécha le visage et les mains, pendant que la mère pleurait.

    A chaque larme, elle goûtait l’amertume des siècles sans promesse ; Et du fond des âges, la terreur en elle remontait. S’enfuir, s’en retourner ?

    A peine approchait-elle ses bras de son enfant, la louve joignait ses crocs sur la gorge fragile et l’enfant caressait en riant le long museau d’argent, ; puis il suça les mamelles de cette étrange nourrice.

    Afficher l'image d'origine 

    La femme se souvenait, qu’au pays de leurs maîtres, une louve avait jadis nourri deux jumeaux égarés, puis devenus des princes. Mais son enfant n’était-il pas destiné au lait des brebis, agneau déjà persécuté ; n’était-ce assez de leur exil ?

    Devrait-elle abandonner son innocent à l’animal ? Une fois encore, elle essaya de le reprendre ; la louve fit saigner un bout du bras léger.

    L’enfant pleura, mais sans crier, et la mère sentit alors le froid la transpercer. Ses yeux étaient gelés et ses doigts durcis de ne pouvoir rien faire. Elle espérait pourtant, en voyant la clarté de l’enfant.

    Elle attendait des bruits de pas, l’homme viendrait avec l’épieu les délivrer tous deux, mais elle comprit bientôt que la louve ne mourrait pas, sans que son fils aussi ne meure…
    Alors, dans sa tête, tout devint brume ; elle ne sut pas qu’elle courait dans l’aube naissante, ni que la neige la fouettait de longues lanières d’azur.

    Elle ne sut pas comment elle revit la chaumière et l’âtre encore sans braise, ni comment elle ressentit enfin sa peine, chantant et sanglotant la berceuse qu’elle aimait, seule près de ses pauvres hardes.

    le loup et l'enfant 

    L’homme bientôt posa sa main sur son épaule ; il ne l’accusa point d’être sortie, il ne lui en voulut point d’être partie.

    Elle l’interrogea alors en tremblant : était-ce là que s’accomplissait la prédication du vieil homme qu’il avait vu, l’an dernier ?

    Cet enfant vivrait-il loin d’elle, grâce aux soins de la louve, mêlé à d’autres animaux ? Et leur mouvement vers le Désert avait-il été à ce point nécessaire ?

    La volonté de Dieu, où était-elle, sainte volonté qu’elle accomplissait, toujours en son entier ? L’homme ne répondit pas, il lui remit avec douceur son capuchon et sortit avec l’épieu.

    Les traces de pas le conduisaient ; il retrouva la tanière détruite et abandonnée, mais des griffes dans la neige indiquaient dans l’aurore la route à parcourir.

    petit loup.....ou vas tu ? 

    Il marchait sans hâte : la louve, avec sa charge, ne pouvait être loin ; il n’entendait encore aucun cri de l’enfant : il serrait cependant son arme dans sa main.
    Bientôt, les griffes parurent s’arrêter : près d’un rocher, des traces d’effort et du sang marquaient la neige. Et la piste repartait, faite d’un poids traîné.

    L’homme ferma les yeux ; il sentit se poser contre lui sa compagne ; il dut la prendre dans les bras, avançant toujours derrière les marques, péniblement.

    Quand il sentit peser toujours plus fort le poids de douleur de la jeune femme contre son anxiété, il ne put garder l’épieu sous son bras et dut le laisser derrière ses pas.
    Il avançait ainsi, portant avec précaution son fardeau, armé de ses ongles seuls ; plus sîr encore de reprendre vaillamment son enfant, en luttant s’il le fallait d’égal à égal.

     

    La neige à nouveau tomba sur eux en durs flocons. Derrière un monticule, la louve les attendait, l’enfant entre ses pattes et l’enfant chantonnait après d’un louveteau blessé.

    La bête regarda l’homme poser à côté d’elle la mère tremblante. S’approchant du petit de la louve, elle caressa la pauvre fourrure, déchirée et maculée des traînées de la neige.
    Sur l’enfant elle prit un morceau son lange et fit un pansement au flanc du louveteau. Elle put saisir alors, entre ses bras, son nouveau-né pour s’en aller.

    Ils retournèrent ainsi vers leur humble asile, suivis par la louve qui portait fièrement son louveteau  blessé. L’homme ramassa en passant son épieu, pensif, mais non soucieux…

     

      photo de famille

     

    A quelle inspiration chacun pourrait-il référer, imaginativement, un tel conte et sa possible « leçon » ? Pour certains, il pourrait être compris comme illustrant une invitation à la non-violence, ou même, à la non-défensivité si nécessaire à l’harmonie des rapports entre les êtres.

     

    Pour d’autres,  ce pourrait être un conte qu’un vieux Copte pouvait avoir rapportée pour éclairer un premier Noël, et offrir un louveteau comme premier jouet.

     

    Pour d’autres encore, ce pourrait être un apologue sur le respect de la nature ou bien sur la réhabilitation du monde mystérieux des loups, si souvent détesté ou calomnié.

     

    Pour l’enseignant, ce pourrait être une inclination à croire à l’intuition des enfants et à leur recherche des compagnies autres qu’humaines. Ou bien, comme une souriante provocation à ne pas redouter l’audace généreuse mais à espérer de la vie et des solidarités les plus inattendues de la part de ses élèves mêmes ! Et, peut-être, de réfléchir sur les risques que comportent son influence et celle de ses évaluations ou présomptions durcies…

     

     D’après André de Peretti, conte paru dans « Flammes et fumées, revue du personnel des manufactures de l’Etat, 1958

      

    Quelle douceur !

    Depuis que j'ai Titi, j'ai rencontré un monde diférent. Il me mène

    loin ce chaton. On croit que l'homme civilisé est le maître.

    Cependant que des leçons de la nature et des animaux.

    Alors que l'on les appelle " des sauvages "

    Je crois que nous pouvons trouver dans ce conte quelque chose

    qui nous fera du bien.

     

    Ah si nous avions plus de confiance ! On est habitués aux blessures,

    pas autant à la confiance. Se savoir aimé même si l'on ne comprend

    pas tout. Mais c'est notre monde avide des "choses" " des amitiés qui

    vont remplir le carnet d'adresses des gents importants...qui

    fait tout et créé la méfiance.

    Mais HEUREUSEMENT,  nous pouvons  choisir à nouveau et...

    ce Noël sera différent. En tout cas Toujours pour NOËL il y a une grâce

    pour celui qui espère...

     

     L’incitation à la confiance qui soigne et libère.

     

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

     L’incitation à la confiance qui soigne et libère.

     
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  • Je passe chez tous demain !!! ....

    Si je ne suis pas malade hi hi hi 

     

     

    Afficher l'image d'origine

     

    BABY EATING HAPPY

     

    Hummmm 2 boîtes juste pour déguster !

     

     

     

     

     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    1 commentaire
  • Mon plus beau Noël (Histoire vraie)

     

    La charité

    (pas la piété !!! ) mais de l'AMOUR

       Anges aux cadeaux de Noel pour les petits enfants

     

    Il est si loin ce sou­ve­nir qu’il me faut par­ler au­jourd’hui de l’enfant que j’étais alors com­me d’un étran­ger… Mais si je fais le récit de ce véri­ta­ble « Conte de Noël » c’est que, je m’aperçois que je n’en ai jamais vécu de plus beau tout au long de ma vie !

    * * *

    « Petit Geor­ges donc vient de se réveiller… C’est la nuit de Noël et ses parents sont à la Mes­se de Minuit. Quand ils ren­tre­ront, les sou­liers qui gar­nis­sent le de­vant de la che­mi­née seront sans dou­te pleins de mer­veilleuses cho­ses. Le Bon Dieu ne pense-​t-​il pas à tous, petits et grands, en cet­te nuit bénie ?

    Dans la cham­bre voi­si­ne grand-​mère, trop âgée pour sor­tir si tard, dort. Sou­dain, du rez-​de-​chaussée, par­vient un bruit léger de pas. « Je parie que c’est le Petit Jésus qui pas­se », se dit Geor­ges… Une idée lui vient aus­si­tôt en tête : surpren­dre le céles­te visi­teur !…

    Sau­tant de son lit, pieds nus il des­cend l’escalier. À la der­niè­re mar­che il s’arrête et tend l’oreille : un pru­dent va-​et-​vient se pro­duit dans la cui­si­ne ! Jésus a trou­vé tout de sui­te le bon endroit, se dit Geor­ges. C’est là en effet que tou­te la famil­le a dépo­sé ses chaus­su­res ! Le bam­bin avan­ce dans l’ombre. La por­te de la cui­si­ne est fer­mée… Seule une fai­ble lumiè­re en sou­li­gne un peu le seuil. « Tiens, son­ge le gar­çon­net, Jésus doit s’éclairer avec une bou­gie ! Il n’a pas dû trou­ver le bou­ton élec­tri­que ! »

    Sur la poin­te des pieds l’enfant appro­che de la por­te, puis tour­ne dou­ce­ment la poi­gnée qui se met à grin­cer. Aus­sitôt la lumiè­re dis­pa­raît ! Le Petit Jésus aurait-​il peur ?  Il faut vite le ras­su­rer ! Geor­ges achè­ve donc d’ouvrir puis, d’un, petit doigt réso­lu, appuie sur le com­mu­ta­teur.

     Santon - Conte et récit de Noel - Le rodeurAus­si­tôt une vive clar­té inon­de la cui­si­ne. Un hom­me est là, debout devant la che­mi­née ! Sa besa­ce, dépo­sée sur la table, sem­ble abon­dam­ment gar­nie… Il tient dans sa main gau­che une gros­se oran­ge, de l’autre une su­perbe boî­te de cho­co­lat qu’il vient d’enlever des sou­liers de Geor­ges ! Le mys­té­rieux incon­nu est en effet un voleur !

                          Un enfant à Noel - Santon - Saint Joseph                        

    L’enfant le regar­de avec de grands yeux où se lit une immen­se décep­tion : « Alors, c’est pas toi le petit Jésus ? » demande-​t-​il d’une voix blan­che. Devant tant de can­deur le vaga­bond est tout décon­te­nan­cé. C’est la pre­miè­re fois qu’un enfant le regar­de sans avoir peur de lui ! Les traits déten­dus, Geor­ges même lui sou­rit : « Ah ! je com­prends, mur­mu­re le gar­çon, tu es saint Jo­seph ! Le Petit Jésus ne serait pas mala­de, par hasard, qu’il t’ait envoyé à sa pla­ce ? Ça t’ennuie peut-​être que je te déran­ge ?… Oh ! la bel­le oran­ge que tu allais me met­tre. Et cet­te gros­se boî­te ? C’est du cho­co­lat, dis ? »

    L’inconnu regar­de tour à tour l’orange et la boî­te qu’il n’a pas lâchées… On dirait qu’il les voit pour la pre­mière fois. « Et qu’est-ce que tu as appor­té pour papa et maman, bon saint Jose­ph ? » conti­nue le gar­çon.

    Du coup l’homme sou­rit. Il est saint Jose­ph ! Ça, par exem­ple, ça sort de l’ordinaire. Et il entre dans le jeu. Faci­le d’ailleurs. Sa besa­ce n’est-elle pas gar­nie de tout ce qu’il vient de voler ? Le vaga­bond remet l’orange et la boî­te sur les petits sou­liers puis tire une pipe neu­ve et un paquet de tabac. « Oh ! Papa qui vou­lait tant une pipe ! » s’écrie l’enfant. C’est ensui­te le tour d’un châ­le en bel­le lai­ne. « Ça c’est pour maman, dit Geor­ges. Tu es chic, tu sais ! Tu as pen­sé à tout ! Maman dési­rait tant une échar­pe… Et papa a cas­sé, il y a trois jours, sa bel­le pipe de la fête des Pères ! »

    Distribution de cadeaux de Noël à un petit garçon - Joyeux Noël !

    Vien­nent ensui­te un gros sau­cis­son qu’on devi­ne truf­fé, une magni­fi­que din­de qui sem­ble n’aspirer qu’à être mise au four. Quand l’inconnu a ter­mi­né sa dis­tri­bu­tion Geor­ges lui prend sou­dain la main en un ges­te d’affection. Bizar­re cet­te sen­sa­tion !… Cet­te main pote­lée, enco­re tou­te chau­de de la tié­deur du lit d’où elle sort, lui rap­pel­le d’autres « menot­tes », gla­cées celles-​là et dures com­me des bra­ce­lets d’acier ! Et le bon­hom­me sent les lar­mes lui mon­ter aux yeux…

    « Quand papa et maman ren­tre­ront, ajou­te Geor­ges, je leur dirai que je t’ai vu ! » Ces paro­les rom­pent aus­si­tôt le char­me. « Ah ! non, dit l’inconnu, pas de ça sur­tout ! » Et son visa­ge se dur­cit car il a repris conscien­ce de la réa­li­té. Les parents vont ren­trer et il est temps de dis­pa­raî­tre. « C’est peut-​être ton heu­re de par­tir ? de­mande Geor­ges inquiet. Déjà ! Avant que tu t’en ailles je vou­drais t’embrasser, tu veux?» C’est le coup de grâ­ce pour le pau­vre dévoyé.

    Aban­don­nant la lut­te il se pen­che vers l’enfant et lui tend sa joue mal rasée. Quand, il sent les lèvres tou­tes pures du bam­bin sur son visa­ge et le bras frê­le qui encer­cle son cou com­me un col­lier de ten­dres­se, ‚de gros­ses lar­mes rou­lent sur sa rude face rava­gée de pro­fon­des rides. Ah ! qu’il est doux cet ins­tant ! Com­me il vou­drait à son tour le pro­longer lon­gue­ment ! « Tu piques un peu, tu sais, saint Jose­ph, dit Geor­ges en sou­riant. — Je n’ai pas eu le temps de me raser, tu com­prends, répond l’homme bou­leversé. J’ai tel­le­ment de tra­vail ces jours-​ci ! »

    D’ail­leurs dans la nuit de Noël on com­prend tout… Et Geor­ges, s’il n’imaginait pas un saint Jose­ph aus­si mal rasé est tout de même enchan­té de l’avoir ren­con­tré ! Il trou­ve même qu’il a fort bien rem­pla­cé l’Enfant-Jésus…

    « Main­te­nant va te recou­cher, lui dit l’homme en se déga­geant de sa dou­ce étrein­te. Il se fait tard et tes parents vont arri­ver. Eux ne doi­vent pas me voir ici ! » Et, après un der­nier regard jeté vers la che­mi­née main­te­nant bien gar­nie, le pau­vre hère remet sa besa­ce, tou­te pla­te, sur son épau­le, ouvre la por­te et dis­pa­raît dans la nuit…

    Là-​bas, dans la peti­te égli­se illu­mi­née, les clo­ches son­naient la fin de la Mes­se de Minuit ! »

    * * *

    Depuis ce jour de ma loin­tai­ne enfan­ce je n’ai rien su de cet incon­nu que ma can­deur naï­ve avait sou­dain chan­gé en géné­reux saint Jose­ph. J’imagine qu’il a dû par­fois, à cer­tains jours de détres­se, pas­ser sa main sur cet­te joue où, la nuit de Noël, s’étaient posées les lèvres inno­cen­tes d’un enfant. Ce bai­ser au moins il pou­vait l’emporter sans être un voleur.

    Et aujourd’hui enco­re, après tant d’années écou­lées, s’il est enco­re de ce mon­de je le lui don­ne de tout cœur !

    Geor­ges d’Aurac.

    Francesco RAIBOLINI dit FRANCIA - L'Adoration de l'Enfant. Détail. Bologne vers 1450 - 1517. Le Louvre, Paris
    L’Adoration de l’Enfant. Fran­ces­co Rai­bo­lo­ni dit Fran­cia.
    Détail. Bolo­gne vers 1450 – 1517. Le Lou­vre, Paris
     
     
     
     
     
     
     
    5e477afd.gif
     
      
     
    Maintenant je peux vous dire mes Amis,
     
    puisque vous venez lire les histoires pour les enfants.
     
    Je me dis que les pensés sont parfois belles, parfois tellement belles que,
     
    elles sont in-atteignables.
     
    Pour ce Noël 2016, il faut finir bien cette année difficile par des
     
    gestes concrets.
     
    Offrir un petit colis à un sans abri fixe.
     
    Des denrées qui n'ont pas besoin de cuisiner.
     
    Un geste d'humanité concret. Chacun dans votre pays avez de personnes
     
    en difficulté... des voisin, quelqu'un qui n'a pas de famille. 
     
    Ce qu'il faut c'est juste penser à faire un geste. Après de l'avoir
     
    pensé, vous sentirez une joie infinie... et lorsque nous iront je suis sûre
     
    que l'enfant Jésus nous a donné notre "nouveau Ami"
     
    Celui ou celle que n'oublira jamais ce petit geste d'humanité.
     
    Je vais le faire et le colis est prêt déjà. 
     
    Ce sont de moyents de communication, de fraternité. C'est une façon
     
    réelle d'exercer notre "politique " pour combattre le malheur.
     
    Alors, faisons comme dans l'ancien temps de pas oublier l'assiette
     
    du pauvre et de vraiment la remplir.
      
     
     
     
     
     
     
     
    GOD BLESS YOU
     
     
     
      
     
     
      
     
     

    Uxxct2yqYP-hOrgQe1FAEOO4OLM@500x699

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    3 commentaires
  • Afficher l'image d'origine

    Un sans-abris offre toute ses économies à une étudiante pour payer son taxi !!!

    Alors qu'elle se retrouve seule, sans argent et sans l’usage de son téléphone portable, Dominique, jeune étudiante, est perdue. C’est alors qu’un valeureux SDFvole à son secours, il ne lui parle pas pour l’embêter, bien au contraire. Il lui donne tout l'argent qu’il a en sa possession pour qu’elle regagne son domicile sans encombre.

    L'étudiant décide de retrouver le sans-abris et de le remercier dignement

    Début décembre, il est 3h du matin, il fait froid et Dominique comme à paniquer : «Je suis sortie après une soirée étudiante ... [et] j’ai réalisé que je n’avais plus de batterie sur mon téléphone et que j’avais perdu mes amis » déclare l’étudiante de 22 ans à BBC Radio 5. Elle ne trouve plus sa carte bancaire, son téléphone n’a plus de batterie, elle imagine le pire : « Comment vais-je payer un taxi ? » se morfond-elle. C’est à ce moment-là que Robbie lui proposa son aide. Il sortit de sa poche tout ce qu’il avait, soit 4 dollars 60. Il insista pour que la jeune fille prenne l’argent et rentre chez elle. Elle refusa son argent et rentra d’une autre manière, mais cet acte reste quand même gravé dans tête.

    Ensemble, un petit acte de bonté peut changer la vie de quelqu'un

    Touchée par cette belle preuve d’humanité et de bienveillance, la jeune fille décide de remercier ce sans-abris : Robbie. Elle souhaitait réunir un peu d’argent pour l’aider à retrouver un logement. En quelques jours, elle rassemble 50 000 dollars venant de 4 800 personnes, qu’elle va donner à Robbie et d’autres SDF. Elle déclare aux internautes qu’ensemble, ce petit acte de bonté peut changer la vie de quelqu'un pour Noël et enfin lui donner un toit.

     

    Cette étudiante à l’University of Central Lancashire à Preston en Angleterre décida de retrouver son bienfaiteur : « pour le remercier personnellement pour sa gentillesse »affirme-t-elle à The Telegraph. En se renseignant un peu sur Internet, elle découvre que ce n’était pas la première fois que cet homme venait en aide à des gens qui avaient croisé sa route. C’est pourquoi elle a organisé une collecte de fond au nom deRobbie avec laquelle elle a rassemblé une très jolie somme d’argent comme expliqué précédemment. Elle ne s’est pas arrêtée là, elle a passé 24 heures dans les rues comme une véritable sans-abri pour comprendre ce que vivent les SDF au quotidien

     

    Afficher l'image d'origine

     

     

    Afficher l'image d'origine

     

    Afficher l'image d'origine

     

     

    Afficher l'image d'origine

    au coeur de la cité !

     

    Afficher l'image d'origine

    Petit dèj ensemble au chaud

     

    Afficher l'image d'origine

     

    Mon ami bruno est mort dehors à l'estation 

    opera de paris...43 ans

     

    Afficher l'image d'origine

     

     

     

    Afficher l'image d'origine

    De plus en plus de femmes dans la rue.

    Des femmes âgées sans domicile dans la rue.

    Journée dans une église et nuit sur le beton de la rue !

    Je trouve cela ... quoi qu'il y a de plus en plus des églises qui logent

    des sans abris ! je l'ai vu.

     

    Résultat de recherche d'images pour "ministre du logement 2016 adresse"

     

    Mme Emmanuelle Cosse

     

    ??? Moi non comprendre ce français !!!

     

    Afficher l'image d'origine

     

    Bien dit l'Abbé ! Vous nous manquez !

    Emmaus change aussi depuis votre départ. Ils veulent et vendent 

     des articles à 1000 euros ou plus...je crois, avec le label Emmaüs

    Ils perdent la tête l'Abbé !  Ou ils oublient !!!

    Mais pas tout Emmaus j'espère !

     

    Afficher l'image d'origine

    Amen l'Abbé !

    une idée m'est venue. On m'offert des bonnes choses pour

    manger à Noël. Titi me dit, allons retrouver un sans abris car nous

    avons notre studio de 30m2 bien chauffé et eux pas.

    Mmmmmm mais et le chocolat aussi ? Mais oui me dit il, puisque

    je ne peux pas le manger, toi c'est pareil !!!

    sacré Titi !

     C'est tout simple et cela ne coûte que

    quelques pas ! du concret même tout petit.

     

     

     

    Super article à lire même sans poster un commentaire !!!

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique