•  J'ai été agreablement surprise par le livre de Jean d'Ormesson que j'aime bien. Je vous partage un peu.  Je pense bien à vous tous malgré mon silence.

     

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    "Je crois à une transcendance que nous avons le droit et l’habitude d’appeler Dieu. Mais la République est là, elle sut donner aux mots un sens nouveau. Matraquons les enfants en leur assénant des vérités violentes, prenons de hauts les relents d’une civilisation en péril qu’il faut jeter au caveau, puis oublions la clé au fond d’un fleuve boueux. Jean d’Ormesson, ici, n’écrit pas le récit du siècle. Il ne nous en voudra pas, il s’en défend lui-même, mais rien ne nous empêche de voir en lui la figure d’un vieil oncle charmant, dandy, rieur, cultivé et enjoué, qui, de plus, sait qu’il fait partie d’une Église qu’il respecte, en ce sens que la question du Dieu chrétien reste au centre de ses pensées : « Disons-le sans fard. Ne tournons pas autour du pot. Je crois à une transcendance que nous avons le droit et l’habitude d’appeler Dieu et qui donne enfin un sens à l’univers et à notre vie. »

     

    © Gallimard 

     

     

    Peinture au couteau:

     

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  • Rockeuse punk athée, elle devient… religieuse !

    Anciennement athée, soeur Theresa Aletheia Noble craint l’autosatisfaction des « habitués de l’Église ». « Arrêterai-je un jour de douter ? Deviendrai-je un jour comme ces « initiés » dont la foi a l’air si confortable ? »

    De rockeuse punk à religieuse

    Quand j’étais petite, j’aimais lire des romans d’aventure, jouer du violon et écrire des histoires de fées. Puis je suis devenue une rockeuse punk athée. Ensuite j’ai décidé d’adopter le mode de vie végétarien et de m’engager comme activiste pour le droit des animaux. Après l’université, j’ai enseigné dans des quartiers défavorisés. Par la suite j’ai travaillé dans une ferme. Et puis – miracle ! – je me suis mise à croire en Dieu, en Jésus, je suis devenue catholique. Finalement, à la surprise générale (y compris la mienne), je suis devenue religieuse.

    Désormais, quand je marche dans les rues habillée en sœur, certains me voient comme une représentation de l’institution de l’Église, d’autres comme une personne en marge de la société, d’autres comme une excentrique, d’autres encore voient l’amour. D’une certaine manière, je suis tout cela. C’est comme si mon passé et mon présent ne s’étaient pas complètement fondus l’un dans l’autre. Certains aspects de ma vie ont fusionné, d’autres non. Mais cela reste un beau mélange.

    Parfois je me demande si ma place est bien au sein du groupe de ceux que j’appelle les « habitués de l’Église », les « initiés ». Suis-je en passe de devenir un mauvais Pharisien ? Peut-être que je le suis déjà un peu ? Vais-je continuer à me débattre avec ma foi et mes doutes ou vais-je préférer rechercher le confort, la reconnaissance, la routine, la facilité et le plaisir ? Est-ce que je me conforme au comportement de ceux qui m’entourent plutôt qu’à celui du Christ ?

    Après avoir renoncé à la vie « du monde », suis-je en train de devenir une religieuse « médiocre » ?

    « Je n’ai pas jeté mon passé à la poubelle »

    Je me considère comme une « ancienne » athée mais en fait ce n’est pas tout à fait ça. D’une certaine manière, je suis toujours en phase avec les diverses facettes que ma personnalité a pu traverser, et j’espère que cela ne changera pas. La plupart des gens s’attendent à ce que je sois gênée par mon passé. Mais la seule chose dont j’ai honte, c’est de la façon que j’avais de ne pas aimer Dieu et donc mon prochain. Je n’ai pas honte de mes questionnements, de mes luttes internes, de ma recherche d’absolu. Je n’ai pas honte d’avoir un côté excentrique et tête brûlée, d’être un peu bizarre et rebelle. Je n’ai pas jeté mon passé à la poubelle.

    Prendre l’exemple de saint Paul

    Je pense qu’il est important que nous voyions notre péché à la manière dont Dieu le voit. Lui connaît précisément les défauts qui nous ont menés à pécher mais qui peuvent, à force d’abnégation, devenir les qualités qui feront de nous des saints. Saint Paul, par exemple, était un Pharisien des plus zélés, un persécuteur violent, un homme qui observait les règles de manière très stricte. Ces traits de caractère, dont il usait pour commettre nombre de péchés au nom du Christ, sont aussi ceux qui l’ont mené sur le chemin de la sainteté. Chacun de nous a des dons uniques à faire fructifier auprès des autres, au sein de l’Église… Et c’est souvent à partir des aspects les plus surprenants de nos personnalités que Dieu fait rejaillir ces talents.

    Je me suis retrouvée à faire cette prière très étrange l’autre jour : « Seigneur, avant, je souhaitais que tu m’aides à lutter contre ma nature sceptique. Désormais, je ne souhaite qu’une chose : conserver ce scepticisme. Je ne veux pas d’une foi facile et naïve. Fais que ma foi soit audacieuse, fougueuse, pleinement assumée, mais fais que j’arrive toujours à comprendre ceux qui doutent. Je veux à tout prix rester en phase avec ceux qui sont à la marge de l’Église, ceux que l’on ne comprend pas vraiment, ceux qui ne font pas partie du cercle des « habitués », ceux qui doutent, ceux qui cherchent, les excentriques, ceux qui ne rentrent pas dans les cases de la société. Délivre-moi, Seigneur, d’une Église d’initiés confortablement installés dans leurs certitudes.

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    Mes Amis.Bonjour !

    Je ne vous oublie pas même si je ne passe sur vos blogs.

    Alain est toujours en réanimation. Très bien suivi.

    ses reins ne marchent pas car le caillot est difficile

    à dissoudre. Mais ce soir je l'ai trouvé un peu mieux.

    Il a tj l'oxygène. Je suis dans une situation d'espoir.

    Je crois que sa vie est entre les mains de Jésus et

    celles des bons médecin de l'hôpital militaire. 

     

    Il faut dire que depuis cet passage de peur,

    je vis dans la paix. Toute chose se simplifie dans

    mon quotidien. En faite lorsque tout devient

    VIE ou mort, on a pas le temps de trop penser...

    On est obligé de vivre encore plus simplement. Je peux

    vous dire que je vis une belle expérience. Si Alain

    s'en sort, immense JOIE et Gratitude. S'il devait

    partir je serai aussi dans cette paix. Il a tant

    souffert dans sa vie, (sans famille) que je sais et crois

    que son aprés sera meilleur.

    Ce qui ne le manque pas c'est la présence de ses

    deux amies. Combien tout change lorsque on s'Aime.

    L'Amour n'a pas besoin de beaucoup des paroles.

    Je vous dis toute mon affection car je vous sens 

    présents. Même sans mots, je le sent et vous remercie.

     

     

     

     

    Im......Possible par Amour

     

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    Mes Amis, Je viens de voir mon papi Alain qui se meurt en réanimation. Il a une embolie pulmonaire avec un état final. Je n'ai pas la tête à expliquer. Je l'ai vu et il s'est réveillé. Evidement je vous demande de faire une prière pour lui, une pensé. Je vous remercie ! Le pauvre s'étouffe.

    .

    Seigneur je viens à toi humblement pour te demander de l'aider dans les moments de l'angoisse. Combien des fois il a veillé sur moi lorsque dans ma maladie je n'allais pas bien. Père du ciel tant des fois j'ai accompagné mes malades, mais lui c'est comme un père pour moi. Aidez-moi à vivre ses moments dans la paix même s'il y a de la souffrance. * J'ai de la colère qui gronde en moi. Plus encore, car cet homme ne se plaignais jamais. Merci d'avoir permis que je le trouve pour appeller les secours nécésaires.

    Saint Joseph qui accompagnes les malades dans les derniers moments, sois prés d'Alain

     

     

    Mes amis en ces moments, je ne passerai pas sur vos blogs,

    mais donnerai des nouvelles. Cet homme était comme

    un père pour moi. Il était comme un loup blessé et 

    solitaire. Il a beaucoup souffert dans sa vie mais je ne l'ai

    jamais entendu se lamenter ni injurier personne. Il y a des

    êtres qui passent ainsi dans sa vie sur cette terre.

    *Cet erreur de son " médecin traitant "

    il a abandonné son patient car comme il était à 100/100

    ne lui donnais pas ses 50 maudits euros. Dire qu'un

    être humain soit ainsi consideré c'est voir comme

    notre monde est tourné vers le beau d'or plus que

    vers la vrai valeur " humanité "

    *

    « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
    Là où est la haine, que je mette l’amour.
    Là où est l’offense, que je mette le pardon.
    Là où est la discorde, que je mette l’union.
    Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
    Là où est le doute, que je mette la foi.
    Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
    Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
    Là où est la tristesse, que je mette la joie.

    O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
    être consolé qu’à consoler,
    à être compris qu’à comprendre,
    à être aimé qu’à aimer.

    Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
    c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
    c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
    c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

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    1. La structure du Notre Père

    « Nul n’ignore l’importance de cette prière que Jésus lui-même donne comme modèle de la prière liturgique. Il faut faire ici une remarque valable pour l’ensemble de la liturgie chrétienne : la spiritualité chrétienne se manifeste sous deux formes de prières : l’une, celle de l’esprit, est informulée, et c’est celle du Christ lui-même, quand il se retire, solitaire, sur la montagne. C’est celle aussi qu’il recommande et que Dieu récompensera car « Il voit les choses cachées », et il ne faut jamais perdre de vue la nécessité de cette prière intérieure informulée — parfois un simple soupir... L’autre prière, qui est prononcée, s’incarne dans un son « quand deux ou trois sont réunis au nom de Dieu ». Dès lors, il y a « liturgie » c’est-à-dire « œuvre commune » à laquelle tous les principes de la liturgie viennent s’appliquer, principes qui font appel à une démarche artistique, car le fait même de formuler une pensée en mots est un art par lui-même. La prière liturgique est donc bien un art dont le Notre Père nous donne un exemple d’un raffinement incomparable, et qui mérite une étude approfondie. »

    (Maxime Kovalevsky)

     

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    paix-novembre-15m

     

     

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    « Il voit les choses cachées »

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