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    Publié le 14/02/21

    Avec le générateur de photos Républigram, de nombreux internautes reprennent à leur compte la communication anti-Covid d'Emmanuel Macron. Aleteia vous propose de rebondir sur ce phénomène avec le sourire pour en tirer de bonnes actions.

     

    Alors que sur son compte Instagram, le chef de l’État promeut la lutte contre le Covid-19 à travers des publications intimant de « se laver les mains », « porter le masque », « aérer la pièce » ou « installer Tous Anti-Covid », un graphiste a créé « Républigram ». Ce générateur de photos reprend les codes présidentiels et permet de créer des images sur le même modèle. Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs s’en donnent à cœur joie…

    Pour commencer la semaine, Aleteia s’est amusé à les reprendre sur un registre chrétien et bienveillant : se laver l’âme, porter une croix, s’aérer en famille (tout spécialement en cette année dédiée à la famille !), installer l’app Aleteia… Mais aussi donner à la quête, manger Dieu, être attentif à la messe ou lire la parole de Dieu. Un beau programme !

     

    Alors que sur son compte Instagram, le chef de l’État promeut la lutte contre le Covid-19 à travers des publications intimant de « se laver les mains », « porter le masque », « aérer la pièce » ou « installer Tous Anti-Covid », un graphiste a créé « Républigram ». Ce générateur de photos reprend les codes présidentiels et permet de créer des images sur le même modèle. Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs s’en donnent à cœur joie…

    Pour commencer la semaine, Aleteia s’est amusé à les reprendre sur un registre chrétien et bienveillant : se laver l’âme, porter une croix, s’aérer en famille ...

     

     

    Il y a des plus modernes je vous rassure et même tête à tête

    confessionnal Lvrmnd / Shutterstock / Montage Aleteia

     

     

    Je l'ai porté je la porte et la porterai !

     

     

     

     

     

     

    Et j'ajute : si l'on veut et si l'on peu … personne oblige

     

    Je n'aurais pas mis manger mais S'ALIMENTER

     

    Elle est aussi une nourriture pour l'âme

     

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    Comme cela c'est partiel et en plus de la pub !

    Le « générateur de posts comme Emmanuel Macron » parodie la campagne anti-Covid de l’Élysée et fait le buzz

     

     

     

     
     
    Martin Le Hénand
     
    J'ai fait un générateur de posts à la Macron si ça vous intéresse :  
     
     
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    Quelle belle époque Dali !
     
     
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    Sur un ton plus solennel, la gendarmerie d’Indre-et-Loire s’est aussi prêtée au jeu. (Photo : capture d’écran Twitter / @Gendarmerie_037)

     

     A vous de faire le commentaire !
     
     
     

    Des « post à la Macron », version spi !

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    Résultat de recherche d'images pour "Rire animée"

     

     

    FANTOMAS SE DECHAINE

     

    « Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse profiter les autres ». Ces mots de Thomas More montrent bien que l’humour n’est absolument pas incompatible avec la vie du chrétien. Bien au contraire ! Aleteia vous propose quelques blagues sur les religieux pour bien commencer le week-end, ( ou la semaine !) extraites du livre de Bruno Delaroche « Les perles des curés ».

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "du funes et un curé dans le train"

     

    Dominicains, franciscains, bénédictins, jésuites, carmélites, clarisses… Dans l’Église, les ordres religieux sont légion. On dit d’ailleurs que le Bon Dieu lui-même « est infichu de connaître le nombre exact de congrégations féminines sur terre ». Chaque ordre a son histoire, ses spécificités, ses traditions… et sa réputation… qui peuvent parfois prêter à sourire. À ce propos, Aleteia vous propose une sélection de blagues sur les religieux pour commencer le week-end joyeusement.

     

     

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    Prier et fumer

     

    Le hasard veut qu’un jésuite et un franciscain se rencontrent, face à face, dans un compartiment de train, priant le bréviaire chacun de son côté. Là-dessus, le jésuite sort nonchalamment de sa poche un paquet de cigarettes et s’en allume une.
    « On n’a pas le droit de fumer en priant! s’offusque le franciscain.

    – Moi si, répond le jésuite. J’en ai obtenu l’autorisation…

    – Non ?…. C’est facile à obtenir ? demande, intéressé, le franciscain.

    – Et comment ! Il suffit de faire une demande à son supérieur. »

    Le hasard fait que les deux se retrouvent peu de temps après.
    Le franciscain est en colère :

    « Vous m’avez bien eu : évidemment, je n’ai pas obtenu l’autorisation.

    – Comment avez-vous formulé votre requête?

    – Très simplement. J’ai demandé si je pouvais fumer en priant.

    – Vous vous y êtes très mal pris! Il fallait faire comme moi :
    demander si vous pouviez prier en fumant ».

     

     

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    Que la lumière soit

    Un bénédictin, un dominicain, un franciscain et un jésuite se trouvent à faire une retraite spirituelle dans le même lieu. Or, un soir d’orage, alors qu’ils priaient ensemble le bréviaire, soudain toutes les lumières de la pièce s’éteignent. Le bénédictin n’en poursuit pas moins sa prière car il connaît les psaumes par cœur. Le dominicain se lance dans une abyssale méditation sur l’influence de la lumière sur la piété humaine, le franciscain se met à genoux et implore le pardon de Dieu pour l’oubli, par les hommes, de l’antique frugalité des hommes qui se contentaient de l’éclairage naturel des lampes à huile. Et voici que la lumière réapparaît aussi soudainement qu’elle avait disparu. Les trois religieux voient alors le jésuite qui revient dans la pièce.
    « Où étais-tu donc passé ?
    – À la cave pour rétablir le disjoncteur ».

     

     

    BLAGUES RELIGIEUX

     

     

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    Mission et naïveté

    Un missionnaire arrive dans un village tout au fond de la jungle juste au moment où le sorcier se met à taper furieusement sur son tam-tam. Très intrigué, il lui fait demander ce qui se passe.
    « Nous n’avons pas d’eau.
    – Et donc vous demandez à Dieu d’envoyer la pluie?
    – Pas du tout ! J’envoie chercher le plombier ! »

     

     

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    De la difficulté du détachement ...

     

    Un franciscain se rend chez le coiffeur. La séance achevée, il lui demande combien il lui doit. Le coiffeur lui répond qu’il ne fait jamais payer les religieux. Le lendemain matin, le coiffeur trouve devant sa porte un panier contenant un gros pain tout chaud, cuit au couvent des franciscains de la ville. Un trappiste arrive lui aussi dans le même salon de coiffure. Il va aussi pour payer mais le coiffeur lui répond de même qu’il ne fait pas payer les religieux. Le lendemain, il trouve devant sa porte une caisse de canettes de la fameuse bière brassée par les trappistes de la région. Arrive enfin un jésuite, même refus du coiffeur de se faire payer. Et le lendemain il trouve devant sa porte une file de jésuites attendant leur tour...

     

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    Merci Monsieur Louis de Funès des soirée hilarantes !

     

     

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    Chorale confinée - regardez l'humilité de Dieu - Alegria

     

     

    Le père aux deux fils

    Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père…

     

     Le fils aîné reste à la maison; il sera l'héritier de l'exploitation. En tant qu'aîné, il touchera une double part (Deutéronome 21:17).

    Le cadet, lui, demande la sienne et s'en va. Il ne se plaît plus à la maison. Il s'y sent à l'étroit. Il ne vit plus de l'amour de ses parents. Il aspire à la liberté, la liberté la plus totale, la licence, la débauche (V.30). Quel avertissement pour les jeunes!

    le père accède à la demande de son fils. Il fait ce à quoi rien ne peut le contraindre: il distribue l'héritage de son vivant, avant de mourir.

    Inconcevable dans la réalité, mais Jésus a besoin de ce détail pour illustrer son enseignement. Dieu est bon; il donne sans compter et distribue ses bienfaits avec libéralité.

     

     

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    Ayant obtenu sa part, le cadet prend son baluchon et s'en va. Il dissipe tous ses biens en vivant "dans la débauche" (V.13.30). Mais à l'aisance et à la débauche succèdent rapidement le dénuement et la détresse.

     

    Etant rentré en lui-même...:

    Il ressent enfin les conséquences du mal qu'il a commis, sa terrible erreur. C'est le grand tournant, l'étincelle qui va permettre son retour à la maison, l'étincelle de la foi. C'est la conversion. Il rentra "en lui-même". Avant il était complètement "en dehors de lui-même", "à côté de ses pompes", il raisonnait mal, victime d'une erreur tragique. Maintenant il la comprend enfin. Il voit enfin les choses comme elles sont: les employés de son père mangent à leur faim. Il ferait bien de rentrer! C'est l'illumination que Dieu accorde au pécheur repentant. Il admet sa folie (V.17) et aspire à la sécurité du foyer paternel. Il demandera pardon à son père et vivra à nouveau sous son toit. C'est ainsi que la Loi et l'Evangile agissent dans le cœur du pécheur. Il est prêt à confesser son injustice, à la confesser entièrement, sans rien en cacher.

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "Le fils prodigue avec son balouchon"

     

    Apportez vite la plus belle robe...

    C'est la fête. Tout y est: la robe, symbole du pardon (Esaïe 61:10; Zacharie 3:3-5), la bague, insigne de filiation et gage de l'adoption (Osée 2:19.20), les sandales (alors que les esclaves marchaient pieds nus). Quand Dieu fait grâce à un pécheur, il le purifie, le fait beau par le pardon et lui donne le statut de fils. Enfin on tue le veau gras, symbole d'abondance et de joie, alors que le fils prodigue avait connu la disette et la déchéance. 

     

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père… enfant prodigue"

    Le fils aîné... se mit en colère et ne voulut pas entrer

     

    C'est lui, le vrai fils perdu, et pour de tout autres raisons. Son histoire est le contraire de celle de son frère, celle du propre juste qui n'a rien à se reprocher et dont le cœur reste fermé à l'amour et à la grâce. Il est le portrait vivant des pharisiens et des scribes et murmure comme eux. Pas question de célébrer le retour du cadet, de passer l'éponge sur tout le mal qu'il a fait!

    Il y a tant d'années que je te sers !!!

    Toute la cécité, l'ignorance, la dureté et la méchanceté de ce fils se dévoilent. Il a enfin une bonne occasion de montrer ce qu'il a dans le cœur. Il est lui aussi "aliéné", comme l'avait été son jeune frère, mais pour d'autres raisons. Il en appelle à ses qualités, son labeur, son obéissance, ses mérites. (Luc 18:21) 

    Mais il a transgressé le plus grand commandement, celui de l'amour, et cela, il l'ignore. Il ne comprend rien à l'amour et ne sait pas ce qu'est la miséricorde.

    “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.” »

    Le fils aîné va-t-il refuser de partager cette joie? Les pharisiens et les scribes vont-ils persister à murmurer? La parabole s'arrête brutalement.

     

     

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    ... il y a tant d’années que je te sers et jamais, tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis !!! Et quand cet autre fils, qui a dévoré ton bien avec des courtisanes, arrive, tu tues pour lui le veau gras ! 

      

    Le fils aîné se situe comme serviteur « il y a tant d’années que je te sers et jamais, tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. »

    Le cadet reçoit l’amour du père comme un don ; l’aîné exige l’amour du père comme un dû. Le cadet accorde de la valeur à ce qu’il reçoit ; l’aîné accorde de la valeur à ce qu’il donne. Le cadet reconnaît le père comme source d’amour, là où le second pense être la source de l’amour que le père lui porte.

    Finalement, le fils aîné, qu’on eût pu croire plus fidèle à son père, se retrouve dans la même posture d’ingratitude que son petit frère venant réclamer sa part d’héritage, au début de la parabole.

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "La miséricorde du père de l'enfant prodigue"

     

     « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifier comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (I Corinthiens 4, 7)

     

     

     

    LE PERE ET SES DEUX FILS: Luc 15:11-32 (Pour mieux comprendre)

     

     

     

     

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    Rembrandt, Le retour du fils prodigue, 1667, musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg © Wikipedia . Rembrandt, usé par la mort de son propre fils, a une soixantaine d'années lorsqu'il peint ce tableau. C'est l'intimité entre le père et son enfant qui est mise en évidence ici. La stature arrondie du père vient protéger l'enfant revenu. Le fils blotti, est peint comme un enfant venant s'appuyer contre les entrailles de son père. Délivré de ses démons, il comprend l'amour inconditionnel d'un père pour ses enfants. Inspirée du chapitre 15 de l'Évangile de Luc, cette toile du maître de l'âge d'or hollandais sert de support pour parler du sacrement de réconciliation et nous montrer le chemin de l'amour infini du Père pour entrer dans le miséricorde.

    La fils prodigue de Rembrandt

     

     

    Parabole de l'enfant prodigue Luc 15:11-32

     

     

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    L’homme qui a peint le « retour du prodigue » est un homme sans façade. Un homme lavé de toute parole vaine. L’œuvre est immense. Elle s’ouvre sur l’espace d’une confidence unique dans toute l’histoire de l’art occidental. C’est le premier portrait « grandeur nature » pour lequel Dieu lui-même ait jamais pris la pose. Le Père en majesté inscrit sa majuscule au commencement de tout. Voûté comme un arc roman, et de courbe plénière. Sa stature s’accomplit dans l’ovale géniteur qui rayonne au tympan

     

     

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    Son visage d’aveugle. II s’est usé les yeux à son métier de Père.

    Scruter la nuit, guetter, du même regard, l’improbable retour ; sans compter toutes les larmes furtives… il arrive qu’on soit seul ! Oui, c’est bien lui, le Père, qui a pleuré le plus.

     

     

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    Je regarde le fils. Une nuque de bagnard. Et cette voile informe dont s’enclôt son épave. Ces plis froissés où s’arc-boute et vibre encore le grand vent des tempêtes...

     

     

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    ...des talons rabotés comme une coque de galion sur l’arête des récifs, cicatrices à vau-l’eau de toutes les errances. Le naufragé s’attend au juge, « traite-moi, dit-il, comme le dernier de ceux de ta maison ».

    II ne sait pas encore qu’aux yeux d’un père comme celui-là, le dernier des derniers est le premier de tous. II s’attendait au juge, il se retrouve au port, échoué, déserté, vide comme sa sandale, enfin capable d’être aimé. Appuyé de la joue – tel un nouveau-né au creux d’un ventre maternel – il achève de naître. La voix muette des entrailles dont il s’est détourné murmure enfin au creux de son oreille. II entend.

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "Le fils prodigue de rembrandt lévé"

     

    Lève les yeux, prosterné, éperdu de détresse, et déjà tout lavé dans la magnificence… Lève les yeux, et regarde, ce visage, cette face très sainte qui te contemple, amoureusement. Tu es accepté, tu es désiré de toute éternité, avant l’éparpillement des mondes, avant le jaillissement des sources, j’ai longuement rêvé de toi, et prononcé ton nom.

    Vois donc, je t’ai gravé sur la paume de mes mains, tu as tant de prix à mes yeux.

    Ces mains je n’ai plus qu’elles, de pauvres mains ferventes, posées comme un manteau sur tes frêles épaules, tu reviens de si loin ! Lumineuses, tendres et fortes, comme est l’amour de l’homme et de la femme, tremblantes encore – et pour toujours, du déchirant bonheur.

    II faut misère pour avoir cœur. Et d’une patience qui attend, et d’une attente qui écoute, naît le dialogue insurpassable. Notre assurance n’est plus en nous, elle est en celui qui nous aime. Accepter d’être aimé… accepter de s’aimer. Nous le savons, il est terriblement facile de se haïr; la grâce est de s’oublier. La grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même, comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.

    Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme une pierre tombe dans la nuit de l’eau;

    Ce que veut dire craquer, comme un arbre s’éclate aux feux ardents du gel, sous l’éclair bleu de la cognée.

    Que peuvent savoir de la miséricorde des matins, ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d’angoisses ?

    Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu, – et vivre encore – en haute mer menacé sans doute, naufragé peut-être, mais à la crête des certitudes royales, l’amour alors peut faire son œuvre nous féconder, nous rajeunir.

    Que nous soyons dans l’inquiétude, le doute et le chagrin, que nous marchions, le cœur serré, dans la vallée de l’ombre et de la mort ! Que nos visages n’aient d’autre éclat que ceux, épars, d’un beau miroir brisé…

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "Le retour de l'enfant prodigue"

    Oeuvre de Pompeo Batoni, 1708-1787. l'enfant prodigue

     

    ... Un amour nous précède, nous suit, nous enveloppe… L’inconnu d’Emmaüs met ses pas dans les nôtres, et s’assied avec nous à la table des pauvres. Malgré tous les poisons mêlés au sang du cœur, au creux de ces hivers dont on n’attend plus rien, rayonne désormais un été invincible. Morts de fatigue, nous ne saurions rouler que dans les bras de Dieu. Nous avons rendez-vous sur un lac d’or !

     

     

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    Je dédie cet article à tous CEUX qui comme moi et tant des autres ont souffert …Ceux qui ont cherché ...et oui, "Il faut misère pour avoir cœur"

    Il faut des cris des "pourquoi" dans la nuit ...et puis au petit matin… lorsque l'aurore pointe … quelqu'un, comme une brise légère… nous fera comprendre sans mots… Que :

    Tu es accepté, tu es désiré de toute éternité, avant l’éparpillement des mondes, avant le jaillissement des sources, j’ai longuement rêvé de toi, et prononcé ton nom.

     

     

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    A tous les enfants mal Aimées, à tous les enfants qui ne sont nées...à ceux qui ont été maltraités et qui ont vécu si peu de temps à cause des coups.  Je suis sûre de les rencontrer un jour devant cet AMOUR INFINI

    Merci à celui que l'on appelle DIEU. Le Christ-Jésus qui est

    UN et AMOUR

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "L'univers"

     

     En finissant cet article je prie pour ceux qui le liront

     

     

     

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  • Jean-Louis Bézard, Les sept œuvres de Miséricorde, Vers 1839, Petit Palais de Paris © Wikipedia. On peut remarquer à droite de la composition les oeuvres suivantes : visiter les prisonniers, donner à manger et à boire. À gauche : visiter les malades et accueillir l'étranger. Il s’agit d’une œuvre emplie d'humanité où tous les personnages vivent la miséricorde sous le regard protecteur de la Vierge Marie.

    Jean-Louis Bézard, Les sept œuvres de Miséricorde, vers 1839, Petit Palais de Paris © Wikipedia. On peut remarquer à droite de la composition les oeuvres suivantes : visiter les prisonniers, donner à manger et à boire. À gauche : visiter les malades et accueillir l'étranger. Il s’agit d’une œuvre emplie d'humanité où tous les personnages vivent la miséricorde sous le regard protecteur de la Vierge Marie.

     

     

     

    Nicolas Poussin, Le Christ et la femme adultère, 1653, musée du Louvre à Paris © Wikipedia. Cette composition du maître français, représentant la femme adultère, se lit en commençant par le centre. Peinte pour André Le Nôtre, la toile est ancrée dans le quotidien. Le Christ, par sa parabole, nous éclaire de sa miséricorde, il nous engage à pardonner et à nous convertir, il ne condamne pas les pêcheurs mais il excuse et rachète nos fautes. "Va, désormais ne pêche plus."

    Nicolas Poussin, Le Christ et la femme adultère, 1653, musée du Louvre à Paris © Wikipedia.

    Cette composition du maître français, représentant la femme adultère, se lit en commençant par le centre. Peinte pour André Le Nôtre, la toile est ancrée dans le quotidien. Le Christ, par sa parabole, nous éclaire de sa miséricorde, il nous engage à pardonner et à nous convertir, il ne condamne pas les pêcheurs mais il excuse et rachète nos fautes. "Va, désormais ne pêche plus."

     

     

    Rembrandt, Le retour du fils prodigue, 1667, musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg © Wikipedia . Rembrandt, usé par la mort de son propre fils, a une soixantaine d'années lorsqu'il peint ce tableau. C'est l'intimité entre le père et son enfant qui est mise en évidence ici. La stature arrondie du père vient protéger l'enfant revenu. Le fils blotti, est peint comme un enfant venant s'appuyer contre les entrailles de son père. Délivré de ses démons, il comprend l'amour inconditionnel d'un père pour ses enfants. Inspirée du chapitre 15 de l'Évangile de Luc, cette toile du maître de l'âge d'or hollandais sert de support pour parler du sacrement de réconciliation et nous montrer le chemin de l'amour infini du Père pour entrer dans le miséricorde.

    Rembrandt, Le retour du fils prodigue, 1667, musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg © Wikipedia .

    Rembrandt, usé par la mort de son propre fils, a une soixantaine d'années lorsqu'il peint ce tableau. C'est l'intimité entre le père et son enfant qui est mise en évidence ici. La stature arrondie du père vient protéger l'enfant revenu. Le fils blotti, est peint comme un enfant venant s'appuyer contre les entrailles de son père. Délivré de ses démons, il comprend l'amour inconditionnel d'un père pour ses enfants. Inspirée du chapitre 15 de l'Évangile de Luc, cette toile du maître de l'âge d'or hollandais sert de support pour parler du sacrement de réconciliation et nous montrer le chemin de l'amour infini du Père pour entrer dans le miséricorde.

     

     

    Piero della Francesca, Polyptyque de la miséricorde, vers 1460, Museo Civico di Sansepolcro, Sansepolcro © Wikipedia. La Vierge de miséricorde est un thème classique de la peinture gothique et byzantine, qui a inspiré nombreux peintres de la Renaissance. Elle illustre la bienveillance de la Vierge Marie à l'égard des plus faibles. Elle est dite aussi protectrice ou "Vierge du manteau". Piero della Francesca peint une Vierge, symboliquement plus grande que les autres personnages, debout, son manteau ouvert les protégeant du mal. Parmi eux, des saints, des priants ou le plus souvent les commanditaires de l'oeuvre. Le fond est doré et évoque le paradis. Cette iconographie met l'accent sur la fonction médiatrice de la Vierge Marie qui intercède auprès du Christ en faveur de l'humanité.

    Piero della Francesca, Polyptyque de la miséricorde, vers 1460, Museo Civico di Sansepolcro, Sansepolcro © Wikipedia.

    La Vierge de miséricorde est un thème classique de la peinture gothique et byzantine, qui a inspiré nombreux peintres de la Renaissance. Elle illustre la bienveillance de la Vierge Marie à l'égard des plus faibles. Elle est dite aussi protectrice ou "Vierge du manteau". Piero della Francesca peint une Vierge, symboliquement plus grande que les autres personnages, debout, son manteau ouvert les protégeant du mal. Parmi eux, des saints, des priants ou le plus souvent les commanditaires de l'œuvre. Le fond est doré et évoque le paradis. Cette iconographie met l'accent sur la fonction médiatrice de la Vierge Marie qui intercède auprès du Christ en faveur de l'humanité.

     

     

     

    Brueghel Le Jeune, Les Sept œuvres de miséricorde, 1616-1618, collection particulière © Wikipedia. Peintre du XVIe siècle, Brueghel Le Jeune a peint des scènes de vie quotidienne, essentiellement des paysans. Il a illustré les œuvres de miséricorde, pourtant la référence n'est pas lisible. C'est un sujet traité de manière profane, comme un aperçu d'une journée dans un village. Au premier plan, des gens sont nourris, d'autres sont vêtus. Au second plan, on donne à boire à ceux qui ont soif, les étrangers sont accueillis et les malades sont visités. Sur la partie haute du tableau, les prisonniers sont visités et les morts ensevelis. Le génie de l'artiste est de montrer l'actualité du message chrétien dans notre vie quotidienne.

    Brueghel Le Jeune, Les Sept œuvres de miséricorde, 1616-1618, collection particulière © Wikipedia.

    Peintre du XVIe siècle, Brueghel Le Jeune a peint des scènes de vie quotidienne, essentiellement des paysans. Il a illustré les œuvres de miséricorde, pourtant la référence n'est pas lisible.

    C'est un sujet traité de manière profane, comme un aperçu d'une journée dans un village. Au premier plan, des gens sont nourris, d'autres sont vêtus. Au second plan, on donne à boire à ceux qui ont soif, les étrangers sont accueillis et les malades sont visités. Sur la partie haute du tableau, les prisonniers sont visités et les morts ensevelis. Le génie de l'artiste est de montrer l'actualité du message chrétien dans notre vie quotidienne.

     

     

    François-Xavier de Boissoudy, La samaritaine, 2015, galerie Guillaume © Galerie Guillaume. L'artiste a vécu la miséricorde et en fait mémoire. Il peint les scènes de l'Évangile où la miséricorde est présente afin de transmettre l’expérience qu'il a vécue. Jésus est assis contre le puits, épuisé, tandis que la femme s'approche. Il lui demande à boire. Or il ne va pas de soi qu'un homme parle à une femme, et encore moins qu'un juif s'adresse à une samaritaine. Le Christ veut nous montrer que la miséricorde ignore les interdits, il accueille, il guérit et il pardonne.

     

    François-Xavier de Boissoudy, La samaritaine, 2015, galerie Guillaume © Galerie Guillaume.

    L'artiste a vécu la miséricorde et en fait mémoire. Il peint les scènes de l'Évangile où la miséricorde est présente afin de transmettre l’expérience qu'il a vécue. Jésus est assis contre le puits, épuisé, tandis que la femme s'approche. Il lui demande à boire. Or il ne va pas de soi qu'un homme parle à une femme, et encore moins qu'un juif s'adresse à une samaritaine. Le Christ veut nous montrer que la miséricorde ignore les interdits, il accueille, il guérit et il pardonne.

     

     

    Caravage, Les Sept Oeuvres de miséricorde, 1607, Pio Monte della Misericordia de Naples © Wikipedia. En 1607, on commande à l’artiste un tableau d'autel pour l'église Monte Di Misericordia Pio à Naples. À cette date, Caravage a fui Rome pour Naples après sa condamnation à mort pour avoir tué un homme en duel. Sur la droite, une femme allaite un homme à travers les barreaux de sa cellule. Caravage fait référence à la Charité romaine : une jeune fille allaite secrètement son père, Cimon, condamné à mourir de faim en prison. Au premier plan, le peintre s'inspire de l'épisode de saint Martin donnant son manteau et représente un pèlerin accueilli pour symboliser deux des œuvres de miséricorde. Vous m'avez donné à boire est illustrée par Samson buvant à la mâchoire d'un boeuf.

    Caravage, Les Sept Oeuvres de miséricorde, 1607, Pio Monte della Misericordia de Naples © Wikipedia.

    En 1607, on commande à l’artiste un tableau d'autel pour l'église Monte Di Misericordia Pio à Naples. À cette date, Caravage a fui Rome pour Naples après sa condamnation à mort pour avoir tué un homme en duel. Sur la droite, une femme allaite un homme à travers les barreaux de sa cellule. Caravage fait référence à la Charité romaine : une jeune fille allaite secrètement son père, Cimon, condamné à mourir de faim en prison. Au premier plan, le peintre s'inspire de l'épisode de saint Martin donnant son manteau et représente un pèlerin accueilli pour symboliser deux des œuvres de miséricorde. Vous m'avez donné à boire est illustrée par Samson buvant à la mâchoire d'un bœuf.

     

     

    Le Maître d'Alkmaar, Les sept œuvres de miséricorde, 1504, Rijksmusem d'Amsterdam © Wikipedia. Le nom du peintre provient du polyptyque commandé par la Confrérie du Saint-Esprit de la ville et qu'il a peint pour le retable de la grande église de Saint-Laurent d'Alkmaar, en 1504. Représentant les sept œuvres de miséricorde, chaque panneau en illustre une, avec de gauche à droite : nourrir les affamés, donner à boire aux assoiffés, vêtir les indigents, ensevelir les morts, accueillir les étrangers, soigner les malades et visiter les prisonniers.

    Le Maître d'Alkmaar, Les sept œuvres de miséricorde, 1504, Rijksmusem d'Amsterdam © Wikipedia.

    Le nom du peintre provient du polyptyque commandé par la Confrérie du Saint-Esprit de la ville et qu'il a peint pour le retable de la grande église de Saint-Laurent d'Alkmaar, en 1504. Représentant les sept œuvres de miséricorde, chaque panneau en illustre une, avec de gauche à droite : nourrir les affamés, donner à boire aux assoiffés, vêtir les indigents, ensevelir les morts, accueillir les étrangers, soigner les malades et visiter les prisonniers.

     

     

     

    Qu’est ce que la miséricorde ? La miséricorde signigie « misère » et « cœur ».

    Dieu nous fait miséricorde, il ouvre son cœur à toutes nos misères et nous guérit. La miséricorde révèle le soin que le Seigneur accorde à chacun : il écoute ce qui monte du cœur de l’homme.

    À l’échelle humaine, les œuvres de miséricorde sont l’ensemble des actions que chacun peut accomplir pour aider son prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles. Quatorze œuvres de miséricordes au total : sept spirituelles et sept corporelles. Le 1er septembre 2016, le pape François propose d’ajouter la « sauvegarde de la création ».

    Les sept œuvres de miséricorde, énumérées par saint Matthieu (Mt 25, 35-36) sont d’ordre corporel : « Nourrir l’affamé, abreuver l’assoiffé, accueillir l’étranger, vêtir les malheureux, soigner les malades et visiter les prisonniers » ; « ensevelir les morts » a été ajouté par l’Église vers le XIIIe siècle.

     

     

    Les sept œuvres de miséricorde spirituelles remontent aux Pères du désert et sont énumérées par saint Thomas d’Aquin : « conseiller ceux qui doutent », « enseigner les ignorants », « avertir les pêcheurs », « consoler les affligés », « pardonner les offenses », « supporter patiemment les personnes ennuyeuses », »prier Dieu pour les vivants et pour les morts ». Une liste de gestes concrets et ordinaires à accomplir dans notre vie amicale, familiale et professionnelle.

     

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    « Seigneur, quand donc nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te donner à boire ? Quand nous est-il arrivé de te voir étranger et de te recueillir, nu et de te vêtir ? Quand nous est-il arrivé te de voir malade ou en prison, et de venir à toi ? » 
    « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait« . (Mt, 25, 37-39)
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    L'exemple de Rahab (2.25) " la prostituée

    "25  Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, pour avoir reçu les messagers et les avoir fait partir par un autre chemin ? "

    C'est le second exemple, dont l'histoire nous est relaté dans le livre de Josué :

      • Moïse et le peuple d'Israël sont sortis d'Egypte, et viennent de passer 40 années dans le désert.
      • Une nouvelle génération s'apprête maintenant à traverser le Jourdain pour prendre le pays que Dieu a promis. Moïse est mort, et Josué a pris sa place.
      • Juste avant de commencer la conquête, Josué envoie deux espions pour explorer l'endroit, et notamment la ville de Jéricho. Nous lisons l'histoire en Jos. 2.1-11 :

    " 1 Josué, fils de Nun, fit partir secrètement de Sittim deux espions, en leur disant, Allez, examinez le pays, et en particulier Jéricho. Ils partirent, et ils arrivèrent dans la maison d'une prostituée, qui se nommait Rahab, et ils y couchèrent.
    2 On dit au roi de Jéricho, Voici, des hommes d'entre les enfants d'Israël sont arrivés ici, cette nuit, pour explorer le pays.
    3 Le roi de Jéricho envoya dire à Rahab, Fais sortir les hommes qui sont venus chez toi, qui sont entrés dans ta maison ; car c'est pour explorer tout le pays qu'ils sont venus.
    4 La femme prit les deux hommes, et les cacha ; et elle dit, Il est vrai que ces hommes sont arrivés chez moi, mais je ne savais pas d'où ils étaient ;
    5 et, comme la porte a dû se fermer de nuit, ces hommes sont sortis ; j'ignore où ils sont allés, hâtez-vous de les poursuivre et vous les atteindrez.
    6 Elle les avait fait monter sur le toit, et les avait cachés sous des tiges de lin, qu'elle avait arrangées sur le toit.
    7 Ces gens les poursuivirent par le chemin qui mène au gué du Jourdain, et l'on ferma la porte après qu'ils furent sortis.
    8 Avant que les espions se couchent, Rahab monta vers eux sur le toit
    9 et leur dit, L'Eternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous.
    10 Car nous avons appris comment, à votre sortie d'Egypte, l'Eternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au-delà du Jourdain, Sihon et Og, que vous avez dévoués par interdit.
    11 Nous l'avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect ; car c'est l'Eternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre.  "

    Accueillir Dieu, c’est se laisser surprendre, c’est découvrir Dieu là où je ne m’y attends pas. Dieu peut surgir, à l’improviste, avec un visage qui m’était inconnu. Mais comme je le dis toujours, je ne pense pas à une récompense lorsque il s'agit de tendre la main.
    « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » 

    Les actions que chacun peut accomplir pour aider son prochain.

     

     

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