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    Les maisons de quelque 450 familles ont été détruites dans plusieurs villes du Pakistan et celles de 1.000 autres familles devraient l’être dans les prochains jours.

     

    À la crise sanitaire et à de profondes tensions religieuses s’ajoute désormais une crise sociale au Pakistan. Au cours des derniers jours, les maisons de quelque 450 familles catholiques ont été détruites au Pakistan dans les villes d’Hyderabad et de Karachi. Celles de 1.000 autres chrétiens devraient l’être dans les prochains jours. C’est la cour suprême du pays qui a jugé que ces maisons, construites sur des terres appartenant à l’État, « exposaient les villes à un plus grand risque d’inondation ».

    Lorsque les habitants des régions ont migré vers les villes pour trouver du travail, les chrétiens – essentiellement des catholiques – ont été contraints de s’installer dans les périphéries, là où personne ne voulait habiter et ont dû vivre dans des abris de fortune. Progressivement ces abris sont devenus de vrais logements. Ces maisons, construites il y a quarante ans, ont par la suite progressivement été légalement reliées au réseau de gaz, d’électricité et d’eau de la zone.

     

     

     

    Les montagnes du Kirghizstan

    Les montagnes du Kirghizstan

     

     

    Randonnée Kirghizistan - Circuit accompagné - 15 jours

     

     

    La décision de raser ces logements apparaît d’autant plus inadmissible pour ces familles qu’elles ont dû payer des impôts au conseil municipal. Si les raisons avancées que sont l’insalubrité, l’accumulation de déchets etc peuvent s’entendre pour justifier ces destructions, l’impossibilité pour ces familles de se reloger est alarmante. « Il s’agit d’une crise civique côte à côte d’une tragédie humaine et les autorités municipales réagissent à la crise civique, mais pas à la crise humaine », s’est indigné le père Robert McCulloch, missionnaire au Pakistan de 1978 à 2011. Les chrétiens du Pakistan, qui représente 1,5% de la population, font régulièrement l’objet d’attaques physiques, d’agressions verbales et de discriminations quant à l’accès à l’emploi, au logement, etc.

     

     

     

    https://img.aws.la-croix.com/2021/01/14/1201134840/Photo-dillustration-messe-Noel-Pakistan-24-decembre-2020_0_1399_934.jpg

    Des chrétiens Pakistanais

     

     

     

    Kirghizistan, le pays aux mille montagnes 

     

     

     

    4 treks au Kirghizistan à faire absolument

     

     

     

    Capture d’écran d'une vidéo tournée le 28 janvier dans un hôpital de Karachi, où une infirmière chrétienne a été agressée par ses collègues l’accusant de blasphème

     le 28 janvier dans un hôpital de Karachi, où une infirmière chrétienne a été

    agressée par ses collègues l’accusant de blasphème 

     

    “Tabitha a simplement dit à une patiente qu’elle prierait pour elle, alors qu’elle commençait son travail d’accouchement et que c’était son premier enfant. C’est comme ça que tout a commencé. Les personnels présents lui ont bondi dessus. Elle a fait de son mieux pour se sauver, allant de salle en salle, elle s’est enfermée, mais ses collègues sont passés par une baie vitrée pour ouvrir la porte. Ils l’ont frappée, et l’ont traînée du troisième au premier étage dans les escaliers” 

     

     

    Pakistan : des centaines de familles chrétiennes désormais sans-abri

     

     

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    "Je suis tenu ... dans les bras de mon Père ...
    
    Si je ne lâche pas, il ne lâche jamais: il est mon soutien ...
    
    Étreinte de la lumière, repos de l'amour, calme qui inonde mon cœur.
    
    Âme réconfortée, fille enveloppée dans les bras de mon Dieu »(Teresa Benedicta de la Cruz).

     

     

    Edith Stein-Amour de Dieu et amour du prochain

    Édith Stein

     

    "L'amour naturel se porte sur celui-ci ou celui-là qui nous est lié par les liens du sang ou qui nous est proche par le caractère ou par une communauté d'intérêts. Les autres nous sont "étrangers", ne nous concernent pas, peuvent même nous être désagréables par leur façon d'être, si bien que nous les tenons le plus possible à l'écart. Pour les chrétiens, il n'y a pas "d'homme étranger". Cet homme qui se tient devant nous et qui a besoin de nous, c'est toujours "le prochain". Il est indifférent qu'il soit parent ou non, que nous l'apprécions ou pas, qu'il soit "moralement digne" de secours ou non. L'amour du Christ ne connaît pas de frontières, ne cesse jamais et ne se voile pas la face devant la laideur ou la souillure. Il est venu par amour pour les pêcheurs et non à cause des justes".

    Édith Stein

     

     

    Édith Stein et sa petite sœur Rosa

     

    Après avoir rencontré Édith Stein et médité sur son baptême et différentes étapes de sa vie, entrons plus avant dans la manifestation de l’amour, une vie imprégnée d’amour vrai, même avant sa conversion… Dès son enfance, Édith reçoit beaucoup d’amour, cet amour s’acquiert et se vit d’abord en famille :

    «  Chez nous… nous lisions à cœur ouvert dans le cœur de notre mère, pour savoir comment nous comporter. Maman nous enseignait l’horreur du mal »

    L’amour de ses frères et sœurs est très manifeste chez Édith, toujours attentive  à la vie, en parlant de sa sœur Rosa, qui, à l’époque, était chargée de l’entretien de la maison, elle dit :


    “Plus que tous les autres j’ai expérimenté son fidèle amour fraternel durant ma vie.
    La charge que Rosa remplissait à la maison lui offrait de nombreuses occasions de pratiquer des actes d’amour du prochain »

     

     

    Édith Stein infirmière auprès des malades atteints du typhus

     

     

    Sa rencontre avec les universitaires lui fait faire la connaissance d’amis qui la suivront, tout au long de sa vie :


    « J’avais perdu toute confiance dans les êtres humains que je côtoyais chaque jour, j’allais et venais avec l’impression d’être accablée d’un poids énorme : ce qui m’a guérie, c'est le petit groupe d’amis à qui je pouvais faire confiance. »

     

    Elle sait apprécier ces gestes d’amitié. Sa vie est riche, pleine de joie, de rencontres et d’émotions… Elle a besoin de s’élever et de grandir, elle va quitter Breslau pour Göttingen.  C’est le professeur Reinach qui va l’introduire près du Professeur Husserl, la richesse de cette rencontre avec Reinach lui donne le sentiment d’avoir croisé la bonté.

    Elle éprouve des sentiments d’empathie envers ses professeurs. :


    « On ne peut ressentir les émotions qu’à la condition de les avoir éprouvées soi-même. Ainsi celui qui n’a jamais de chagrin ne peut reconnaître le chagrin de l’autre. »

    Infirmière elle dit :

    « Je n’ai plus de vie à moi, me dis-je, je dois investir toutes mes forces dans ce qui est en train de se passer. Quand la guerre sera finie, et si je suis encore vivante, je pourrai me remettre à penser à mes affaires personnelles. »

     

     

    _________________________________________________________

     

     

    Cet homme qui se tient devant nous et qui a besoin de nous, c'est toujours "le prochain"....

    Un cas concret

    Je venais d'arriver à Paris. Puis un Noël rentrant chez moi ... même s'il faisait nuit j'ai vu un homme. Il était recroquevillé par terre dans l'entrée couverte d'une banque... Je me suis approché et l'ai demandé s'il allait bien. Il m'a répondu "J'AI PEUR" J'avais l'habitude de fréquenter dans les maraudes les personnes de la rue. Il ne faut pas poser des questions. Je l'ai juste dit si cela ne serait pas mieux de nous trouver un café ouvert, car il faisait très froid. Il s'est levé et nous avons marché côte à côte. Ses habits était ceux d'une personne aisée ... il répétait à mes paroles "J'AI PEUR" On se promenait sur les champs Élysées où tous les bars cafés étaient fermés. Je ne pouvais rien faire pour lui juste être là.

    Nous sommes restés la nuit jusqu'à l'ouverture du métro et là je lui ai donné un ticket de métro en lui serrant la main et l'adresse de l'association des frères de Mère Teresa à Paris...

    Apparemment il n'est pas allé chez mes amis... je ne saurai rien sur cet homme. Moi j'ai compris tout de suite qu'il m'était donné de l'accompagner et d'être là. Je ne sais pas qui il était, ce qui lui était arrivée ...

    Je ne suis quelqu'un d'extraordinaire, vraiment pas ... enfant, ma mère accueillait les femmes dans le besoin et parfois un plat et un coin pour dormir. C'est Elle qui m'a fait grandir dans cette façon de voir l'autre

     

     

    Edith stein et l holocauste 1

    ...

    Les dernières paroles d'Édith Stein que l'on entendit à Echt s'adressèrent à sa sœur : « Viens, nous partons pour notre peuple ». Avec de nombreux autres Juifs convertis au Christianisme, les deux femmes furent conduites au camp de rassemblement de Westerbork.

    Il s'agissait d'une vengeance contre le message de protestation des évêques Catholiques des Pays-Bas contre le pogrom et les déportations de Juifs.

    « Que les êtres humains puissent en arriver à être ainsi, je ne l'ai jamais compris et que mes sœurs et mes frères dussent tant souffrir, cela aussi je ne l'ai jamais vraiment compris

     

     

     

     

     

     

     

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    Mars – Saint Joseph | Abbaye Cistercienne Notre Dame de la Paix

     

    Saint Joseph n’a écrit aucun traité et les évangiles ne rapportent aucune parole de sa part. Cependant, après la Vierge Marie, il fut celui qui accueillit le mieux la nouveauté que constituait la venue de Jésus. À ce titre, il peut être prié comme un maître du progrès dans la vie spirituelle.

     

     

    Dieu toujours nouveau

    La vie réserve toujours des surprises. Elle est grosse d’imprévus susceptibles de nous déstabiliser. Toutefois, à mesure qu’il progresse en âge, l’homme préfère la routine. Elle a un côté tranquillisant. Les tuiles sont toujours assez nombreuses comme ça ! Mais Dieu est Dieu. C’est Lui qui conduit, par sa Providence, la marche du monde et nos vies individuelles. Aussi, dans la perspective du Créateur, les parcours de nos existences possèdent-ils deux vertus : celle de nous révéler Son visage, à condition d’avoir « des yeux pour voir » comme dit Jésus, et d’autre part la vertu de nous conduire sur la voie du salut. Or, cette révélation et ce chemin vers la rédemption ne peuvent demeurer statiques. D’abord parce que Dieu est infini, et qu’une existence planifiée de bout en bout et dénuée de nouveautés ne saurait nous faire découvrir « la bonne mesure, tassée, secouée, débordante qu’on versera dans les plis de votre vêtement  » (Lc 6, 38). Ensuite, le salut nécessite que nous changions de vie, que nous nous convertissions. Or, pour cela, une vie persévérant dans son inertie est contre-indiquée ! Voilà pourquoi le chrétien ne doit pas avoir peur des changements. Encore faut-il leur faire bon accueil ! C’est ici que l’aide de saint Joseph s’avère nécessaire.

     

     

     

    Joseph qui dort - Opus Dei

     Saint Joseph reçoit le message de Dieu 

     

     

    Joseph accepte de se laisser bousculer

    En effet, au seuil de l’histoire du salut, Joseph fut confronté à l’imprévu par excellence que représentait le surgissement de Jésus. Et cette nouveauté n’avait rien de théorique ! La femme qui lui avait été accordée en mariage était enceinte de l’Esprit Saint avant même qu’ils ne vivent ensemble. On devine son désarroi. Cependant, Joseph obéit sans broncher à l’ange de Dieu qui lui fournit les explications nécessaires. Du jour au lendemain, toute son existence était bouleversée de fond en comble ! Sans qu’il eut rien demandé, ce fils de David se trouvait impliqué dans la plus importante initiative de tous les temps de la Providence divine ! En matière d’accueil du changement, le père adoptif de Jésus est bien placé pour nous dispenser des conseils tirés de l’expérience. 

     

     

     

    La Fuite en Égypte | Musée des Beaux Arts

    Fuite en Égypte

     

     

    Croire à l’impossible

    À son école, le chrétien apprendra à comprendre que Dieu est toujours plus grand que ce que l’on croit savoir de Lui : Deus semper major. Dieu gouverne l’histoire en Se révélant différent de l’image que nous nous faisions de Lui. Avec saint Michel, saint Joseph est le gardien de la transcendance divine parce qu’il a accepté de bon cœur que les plans de Dieu ne soient pas ses plans, que Ses pensées ne soient pas ses pensées, comme l’écrivait Isaïe (Is 55,8). « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint. » (Mt 1,20). Joseph a cru à l’impossible. En bon fils d’Israël, il savait que rien n’est impossible (ou trop merveilleux) à Dieu, ainsi qu’Il l’avait déclaré Lui-même à Abraham pour la naissance d’Isaac (Gn 18,14).

    En cette année qui lui est consacrée, demandons à l’époux de la Vierge Marie l’art d’accueillir de bonne grâce les imprévus de l’existence afin de progresser plus avant dans la découverte du visage de notre Dieu, ainsi que la grâce de savoir discerner dans les aléas de la vie la main de Celui qui désire nous conduire au salut.

     

    Texte de Jean-Michel Castaing

     

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    Qu’ils soient saints, bienheureux ou vénérables, l’Eglise compte de nombreuses figures qui, tout au long de leur vie, se sont opposées au racisme. Alors que des manifestations dénonçant le racisme aux Etats-Unis se multiplient, Aleteia vous propose d’en découvrir quelques-unes.

    « Le racisme est un fléau », avait rappelé Jean Paul II dans une de ses homélies. Alors que les manifestations dénonçant le racisme et les violences policières se répandent dans les villes des États-Unis, nombreux sont ceux et celles à l’avoir dénoncé au fil des siècles. Parmi eux, plusieurs figures de l’Église peu connues du grand public mais dont l’engagement a été sans faille.

     SAINTS FACE RACISM

    BIENHEUREUX PIERRE KASUI KIBE (1587 – 1639) BIENHEUREUX FRANÇOIS DE PAULE VICTOR (1827 – 1905)BIENHEUREUX CEFERINO NAMUNCURÁ (1886 – 1905)

     

     

    Quelques belles paroles d'Edith Stein - YouTube

    Edith Stein Juive convertie au Catholicisme - Carmelite 

     

     

    Par Bernard Léannec

    La polémique autour de la béatification d’Édith Stein, une carmélite d’origine juive, morte à Auschwitz, s’intensifie.

    Il s’agit de savoir si Édith Stein a été assassinée parce qu’elle était catholique ou parce que les Allemands la considéraient comme juive, en dépit de son baptême et de sa consécration religieuse au Carmel de Cologne.

    Dans son testament, elle écrivit : « Je demande au Seigneur d’accepter ma vie et ma mort pour son honneur et sa gloire… pour les péchés des juifs incroyants, afin que le Seigneur soit accepté par les siens. »

     

     

    Contestations 

    Pour Schulamit Hloni, député israélien de gauche, la béatification d’Édith Stein est une véritable insulte : " Nous l’interprétons comme une provocation et comme une insulte, car un million d’enfants sont morts à Auschwitz et l’on prend une femme et on la béatifie parce qu’elle était devenue catholique. C’est ironique, pour ne pas dire plus, et c’est manifestement dégradant et humiliant pour les juifs », a-t-il déclaré à Associated Press à Tel-Aviv.

     

    Tullia Zevi, la présidente des communautés juives italiennes, interprète cette béatification comme un acte de « triomphalisme chrétien » qui ne correspond pas à la volonté du Concile Vatican II d’ouvrir un dialogue avec les juifs.

     

    Beaucoup d’Allemands estiment de leur côté qu’Édith Stein a été envoyée à la mort dans le cadre de représailles exercées contre les catholiques après les critiques de la hiérarchie. Les célèbres prédications du cardinal Clemens August von Galen à Münster sont de 1941. Mais certains biographes de la carmélite en sont cependant convaincus, Édith Stein est morte parce qu’elle était juive, malgré sa conversion au catholicisme. Le cardinal Hoeffner, dans une lettre pastorale le rappelle : « Édith Stein est morte parce que les nazis au pouvoir voulaient se venger des évêques catholiques qui avaient publiquement pris position en faveur des droits de tous, des juifs également ». Aussi nombre de catholiques allemands font remarquer que c’est toute la vie d’Édith Stein qui est béatifiée, sa piété et ses écrits, même si elle est proclamée martyre parce que morte à Auschwitz.

    Cette polémique se double d’attaques violentes dans plusieurs journaux contre la personne de Jean-Paul II. Der Spiegel s’en prend au style « autoritaire et réactionnaire » de son gouvernement, à sa dévotion mariale excessive.

    Le Pape Jean-Paul II, à partir de jeudi soir, aura exactement 100 heures pour convaincre ses auditeurs d’outre-Rhin.

    –––––––––––––––––––––

    Édith Stein, fille d’Israël et de l’Église

    (La Croix du 5 mai 1987)

    Par Jean Potin

    Juive ou chrétienne, il faut choisir ! La polémique qui a éclaté contre la béatification d’Édith Stein aura eu au moins le mérite d’obliger chrétiens et juifs à s’interroger sur les relations de leur foi respective par-delà deux mille ans d’exclusions, de pogroms et parfois de massacres. L’Église et la Synagogue sont-elles condamnées à se combattre ?

    En proclamant bienheureuse cette carmélite convertie du judaïsme, mais conduite à la chambre à gaz en tant que juive avec trois millions de juifs, l’Église aurait-elle cherché à masquer sa timidité à dénoncer en son temps l’ordre nazi d’extermination de ce peuple ? Jusqu’à la fin de l’histoire, sans doute, l’Église devra affronter les accusations d’un antisémitisme conscient ou inconscient.

    Cependant, les prétendues connivences de l’Église, qui sont à vérifier pour chaque cas, ne doivent pas servir d’alibis aux autres institutions politiques ou idéologiques pour se dispenser de s’interroger elles-mêmes sur leur antisémitisme. Heureusement, sur ce point, Vatican II a conduit les chrétiens à un examen de conscience sérieux.

    Quoi qu’il en soit des raisons idéologiques qui ont poussé le nazisme à transformer l’antisémitisme de la chrétienté en décision d’extermination totale du peuple juif, il est certain, en effet, que la Shoah, a obligé l’Église, en ce qui la concerne, à un réexamen théologique de sa relation avec Israël.

     

    Cliquer pour Vidéo vodeus

    https://vodeus.tv//video/itineraire-dune-femme-en-quete-de-verite-edith-stein-1891-1942-70

     

    Lettre d’Édith Stein du 12 avril 1933 au pape Pie XI

     

    Saint Père !

    Comme fille du peuple juif, qui suis depuis onze ans, par la grâce de Dieu, fille de l’Église catholique, j’ose exprimer devant le Père de la chrétienté ce qui accable des millions d’Allemands.

    Depuis des semaines, nous voyons en Allemagne se produire des agissements qui témoignent d’un total mépris de toute justice et de toute humanité, sans parler de l’amour du prochain. Des années durant, les chefs du national-socialisme ont prêché la haine des Juifs. Après qu’ils ont pris en main le pouvoir et armé leurs partisans, parmi lesquels se trouvent des criminels notoires, cette semence de haine a levé. Le gouvernement n’a reconnu que très récemment que des excès se sont produits. Nous ne pouvons nous faire une juste idée de leur importance, tant l’opinion publique est bâillonnée. Mais à en juger par ce dont j’ai connaissance à travers mes contacts personnels, il ne s’agit en aucun cas de cas isolés. Sous la pression des voix qui s’expriment à l’étranger, le gouvernement est passé à des méthodes « plus douces ». Il a fait passer le mot d’ordre de ne toucher à aucun cheveu des Juifs. Mais, en ayant organisé le boycottage (des magasins et institutions juifs), qui ôte aux personnes leur condition économique, leur honneur de citoyen et leur patrie, il en pousse beaucoup au désespoir : ces dernières semaines, cinq cas de suicide causés par ces mesures hostiles ont été portés à ma connaissance par des personnes de mon entourage. Je suis convaincue qu’il s’agit d’un phénomène général qui va faire encore beaucoup d’autres victimes. On peut regretter que ces malheureux n’aient pas en eux la force intérieure pour porter leur destin. Mais la responsabilité pèse pour une grande part sur ceux qui les ont acculés jusque-là. Et elle retombe aussi sur ceux qui se taisent.

    Tout ce qui s’est produit et se déroule encore quotidiennement est le fait d’un gouvernement qui se déclare « chrétien ». Depuis des semaines, non seulement les Juifs mais aussi des milliers de catholiques fidèles en Allemagne - et je pense dans le monde entier - attendent et espèrent que l’Eglise du Christ fasse entendre sa voix pour mettre un terme à cet abus du nom du Christ. Cette idolâtrie de la race et du pouvoir étatique, martelée chaque jour aux masses par la radio, n’est-elle pas une hérésie ouverte ? Ce combat en vue d’éliminer le sang juif n’est-il pas un blasphème contre la très sainte humanité de notre Rédempteur, de la bienheureuse Vierge et des Apôtres ? Tout cela n’est-il pas en contradiction totale avec l’attitude de notre Seigneur et Sauveur qui priait sur la croix pour ses persécuteurs ? Et n’est-ce pas une tâche noire dans la chronique de cette année sainte qui devait être une année de paix et de réconciliation ?

    Nous tous qui sommes les enfants fidèles de l’Éclisse et qui observons les événements qui se déroulent en Allemagne sans fermer les yeux, nous craignons le pire pour l’image de l’Église, si jamais son silence durait encore. Nous sommes aussi convaincus que ce silence ne sera pas en mesure d’acheter à long terme la paix face à l’actuel gouvernement allemand. La lutte contre le catholicisme est provisoirement encore menée avec discrétion et sous des formes moins brutales que celle contre les Juifs, mais elle n’est pas moins systématique. Sous peu, aucun catholique ne pourra plus exercer une charge sans avoir souscrit inconditionnellement à la nouvelle orientation.

    Aux pieds de votre Sainteté, demandant la bénédiction apostolique,

    Dr Edith Stein, Maître de conférence à l’Institut allemand de pédagogie

    Münster, Collège Marianum

     

    ___________________________________________________________ 

     

     

    Réponse d'une Juive, baptisée Catholique à propos d'Édith Stein

    À Mme Schulamit Hloni, Mme Tullia Zevi

    " Nous l’interprétons comme une provocation et comme une insulte, car un million d’enfants sont morts à Auschwitz et l’on prend une femme et on la béatifie parce qu’elle était devenue catholique. C’est ironique, pour ne pas dire plus, et c’est manifestement dégradant et humiliant pour les juifs »

     Schulamit Hloni

    Tullia Zevi, la présidente des communautés juives italiennes, interprète cette béatification comme un acte de « triomphalisme chrétien » qui ne correspond pas à la volonté du Concile Vatican II d’ouvrir un dialogue avec les juifs. 

    Tulia Zevi

     

    Je voudrais répondre que le Pape Benoît XVI à fait changer la version du Vendredi Saint pour le peuple juif

    Dans cette nouvelle version, les passages demandant à Dieu de « soustraire ce peuple de ses ténèbres » et de « l'aveuglement » ont disparu, mais la prière invite toujours à prier pour la conversion des juifs, "afin que Dieu et notre Seigneur illumine« le cœur des juifs et »afin qu'ils connaissent Jésus-Christ, sauveur de tous les hommes«.

    Le Christ est né Juif, il est mort Juif.

    Édith est née Juive et c'est convertie au Catholicisme et devenue Carmélite. Elle a été déportée le 2 août 1942, internée au camp d'extermination nazi d'Auschwitz,

    Elle est restée Juive dans ses entrailles et Carmélite dans sa foi. Aucun triomphalisme  du fait de sa canonisation, mais j'ai senti une grande joie et fierté. Elle à donné sa vie et pour son peuple et par amour de Jésus-Christ.

     

    " Nous l’interprétons comme une provocation et comme une insulte, car un million d’enfants sont morts à Auschwitz et l’on prend une femme et on la béatifie parce qu’elle était devenue catholique. C’est ironique, pour ne pas dire plus, et c’est manifestement dégradant et humiliant pour les juifs »

    Schulamit Hloni

     

    Édith Stein lors de sa canonisation était Catholique et l'Église ne l'a pas canonisé à cause de sa naissance comme enfant d'Israël, je veux dire que cela ne fut pas sa cause et vous le découvrez par sa propre lettre... mais faudrait lire sa biographie pour comprendre.

    Elle est morte avec et au milieu de ses millions de Juifs à Auschwitz dont il y avait aussi des Tziganes et des prêtres Catholiques comme le Père Maximilien Kolbe entre autre.

    Je trouve comme juive et comme catholique que le mot dégradant, " femme" ironique, manifestement dégradant, humiliant que ces mots sont durs et cela me blesse profondément. 

    Je suis allée prier à la Synagogue de Valence  - Drôme-  Le Sefer Torah est passé devant moi et je n'ai pas pu l'embrasser. J'ai demandé au Rabbin si je pouvais avoir des courts d'Hébreux et on m'a dit que cela était que pour les initiées. J'ai trouvé cela humiliant. Dans  nos églises les portes sont ouvertes à tous sans exception.  

    Anna Lopez Yéres  (adopté Ana Casado)

     

     

     

     

    DIEU EST AMOUR POUR TOUS !

     

     

     

    Le racisme est un péché contre Dieu, affirme Jean-Paul II

     

     

     

     

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    JOE ESZTERHAS

     

     

    Joe Eszterhas, le célèbre scénariste hollywoodien, auteur du scénario du film "Basic Instinct“, témoigne de sa lutte contre les addictions et de sa bouleversante conversion spirituelle.

     Récit :

     

    Joe Eszterhas, scénariste américano-hongrois installé à Los Angeles est devenu célèbre grâce au succès du film Basic Instinct. Il est l’auteur du scénario de ce thriller érotique avec Sharon Stone en vedette qui avait fait scandale après avoir été sélectionné comme film d’ouverture du Festival de Cannes en 1992. Sa conversion spirituelle qui a eu lieu neuf ans plus tard, rappelle la scène biblique de la femme qui veut toucher le manteau de Jésus pour être guérie.

     

     

    la femme a la perte de sang - Enseignements bibliques de Myriam Voisin

     

     

    Dans un témoignage écrit à l’occasion de l’initiative du pape François « 24 heures pour le Signeur » qui s’est déroulée les 12 ou 13 mars derniers, Joe Eszterhas revient sur ce changement de vie radical.

     

     

    L’histoire commence au printemps 2001, il est alors âgé de 56 ans. Les médecins lui diagnostiquent le cancer du larynx. Il doit se faire opérer dans la foulée. Une intervention chirurgicale délicate : 80% de son larynx est retiré et un tube est placé dans sa gorge pour qu’il puisse respirer. Lors de sa visite postopératoire, on lui annonce sans détours : « Vous devez arrêter de boire et de fumer immédiatement, sinon vous allez mourir. » « J’avais 12 ans quand j’ai commencé à fumer » – reconnaît-t-il dans son livre autobiographique – « et 14 ans quand j’ai commencé à boire. Maintenant, à 56 ans, pas un seul jour ne s’est écoulé au cours des quarante-quatre dernières années où je n’ai pas fumé ou bu d’alcool », confie-t-il.

     

     

     

    Hollywood author writes of his Damascus-like conversion

     

    Roi du sexe et de la violence

     

    Joe Eszterhas est né dans une famille catholique en Hongrie à la fin de la Seconde guerre mondiale en 1944. Il est élevé dans sa prime jeunesse dans un camp de réfugiés en Autriche avant que ses parents émigrent aux États-Unis.

    Joe est marqué par la souffrance de sa mère qui souffre d’une maladie mentale et qui sera trop tôt vaincue par le cancer. Cette épreuve rapproche le jeune Joe de l’expérience de la foi. Adulte, il commence à travailler pour un journal de Cleveland en tant que journaliste de la police, couvrant d’innombrables fusillades et combats urbains. C’est de cette manière qu’il expérimente au quotidien le côté sombre, brutal et transgressif de sa propre ville. Pendant ce temps, il découvre également que son père, pendant la Seconde Guerre mondiale, a soutenu les nazis et organisé activement une propagande antisémite.

     

     

    joe eszterhas - f.i.s.t - Softcover - AbeBooks

     

     

     

    Dans les années 1970, le nom d’Eszterhas apparaît dans le célèbre magazine Rolling Stone. En effet, Joe y travaille plusieurs années comme éditorialiste. Il décide pourtant de ne pas suivre sa rédaction lorsque celle-ci déménage de Los Angeles pour New York, préférant rester en Californie. En 1978, il écrit son premier scénario pour le film FIST avec Sylvester Stallone, suivi en 1983 par Flashdance. Dans les années 1990, avec le succès de Basic Instinct le magazine Time présente Joe Eszterhas comme « le roi du sexe et de la violence en Amérique ».

    En écrivant les scénarios de seize films, le célèbre scénariste gagne des millions de dollars. Seulement, Joe, alors qu’il est au sommet de sa carrière hollywoodienne, souffre de plus en plus du manque de sens de sa propre vie.

     

    Joe Eszterhas, Cleveland's homegrown firebrand, ready for RNC 2016 with his  'Unchained' website - cleveland.com

     

     

    « Dieu, s’il vous plaît, aidez-moi ! »

     

    Un mois après l’opération de 2001, en convalescence chez lui, Joe délire : « Je devenais fou. J’étais très nerveux. Je tremblais. Je criais après ma femme Naomi et nos quatre enfants. Mon cœur battait trop vite. Sans aucun appétit, je ne pouvais rien avaler », raconte-il. « La raison d’un tel état est évidente : chaque terminaison nerveuse de mon organisme exigeait un verre d’alcool et une cigarette », poursuit-il. Alors Joe décide de s’échapper. Un jour, il quitte la maison et décide de marcher aussi vite que possible. « J’essayais ainsi de surmonter l’envie de replonger dans mes addictions. Je tentais de combattre la panique. Au bord de l’autodestruction, je me forçais de vaincre la mort », confie-t-il.

    Les minutes passent et Joe, errant dans le quartier, finit par s’effondrer.

    « Je me suis assis sur le trottoir. Des larmes coulaient sur mon visage. Je les ai regardés éclabousser le sol. Mon cœur battait si fort qu’il paralysait tout en moi, sauf mes sanglots. J’avais la sensation de ne plus être un humain. Mes gémissements ressemblaient à un animal blessé… », raconte-il. Et c’est juste à ce moment que l’inattendu se produit. Joe s’entend murmurer quelque chose. Il n’arrive pas à croire à ce qu’il vient de dire : il s’entend répéter la même supplication. Encore et encore :

    « S’il vous plaît, Dieu, aidez-moi ! ». Normalement, n’ayant pratiquement plus de larynx, juste un tube à la place, Joe n’aurait même pas pu chuchoter cette phrase, ni encore moins la répéter. « Pourtant, je me suis clairement entendu la dire, puis la répéter encore et encore », insiste-il.

     

    Joe se met à prier : « J’ai supplié Dieu de m’aider. Et je me disais : «Moi ? Demander à Dieu ? Prier ? Je n’avais pas pensé à lui depuis que j’étais enfant… Pourtant, gémissant de douleur, je ne pensais qu’à une chose : lui demander de l’aide. Et soudain mon cœur s’est calmé. Mes nerfs ont cessé de me torturer. J’ai arrêté de trembler et d’avoir des spasmes. Mes mains ont cessé de danser… Je me suis levé du trottoir. J’ai ouvert les yeux… », confie-t-il.

     

     

    I felt I had befouled myself' | Film | The Guardian

     

    Après cette expérience de prière et de foi retrouvée, Joe commence son chemin de conversion. « J’ai pensé que je pouvais y arriver. Ce plus gros combat de ma vie sera terriblement difficile, mais avec l’aide de Dieu, je savais que je pouvais le faire à condition de me battre et de prier », confie-t-il en ajoutant : «Quelque chose m’est arrivée lors de cette journée extrêmement chaude. Pendant longtemps, je ne savais pas comment le décrire, mais maintenant je le sais. J’ai été sauvé ».

    Joe décide de s’approcher de la vie paroissiale et surtout du service liturgique. Il propose d’être responsable d’une tâche très simple mais significative : être porteur de la croix. « Personne ne m’a forcé à porter la croix. Je l’ai fait comme si c’était une manière de remercier Jésus pour son aide. J’ai été honoré de le faire; c’était une joie ».

     

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    Conversion de saint Paul

     

    Beaucoup diront que ce monsieur s'est converti à cause de son état de santé... Or La conversion est d’abord une initiative divine

    De la conversion de Saul « animé d’une rage meurtrière » contre les disciples du Christ, nous retenons l’intervention soudaine du Seigneur qui le stoppe dans son entreprise. Nous y voyons la main puissante de Dieu, celle que nous espérons ou redoutons…

    Or, même si l’origine de la conversion reste une initiative divine, il s’agit toujours d’une démarche conjointe de Dieu et de l’homme : « fais nous revenir à toi, Seigneur, et nous reviendrons » (Lm 5,21). St Paul n’échappe pas à cette règle et nous non plus !

     

    Une invitation à renoncer à la maîtrise absolue de sa propre vie

    Après le temps fort de la conversion dans lequel le persécuteur sent basculer sa vie sous l’effet de la grâce, vient le temps progressif du passage du vieil homme à l’homme nouveau : « je lui montrerais tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon Nom » (Ac 9,16).

    Aujourd'hui on a perdu le sens de se mettre à genoux devant Dieu.

    Lorsque j'était très jeune… Je me confiait à une religieuse qui m'avait fait beaucoup du bien. Je pleurais désespéré en disant " j'en crève d'Amour"

    Elle ne m'a rien dit mais elle s'est mis à genoux en silence …tout est devenu paisible …

    Je me souviens un jour dans le métro de Paris… Je sentais tant la souffrance de ses visages… que j'ai senti que Jésus me demandait de faire le même geste… Mais moi au début j'ai eu honte … que vont ils dire ?

    Puis je me suis mise à genoux… Je crois que cela n'a pas été même pas remarque car à Paris … tout est inaperçu 

     

     

    Métro : le sourire incompris des Parisiens - general-reviewer.over-blog.com

     

     

    Mais il y a AUSSI de bon dans notre métro Parisien !

     

      

    Quel bon temps 2015 !

     

    Comme je vois que ce blog ne plait pas à tout le monde...

    vous pouvez me retrouver  

    http://nanipeinture.canalblog.com

     

     

    Revirement de celui qui était roi du sexe et de la violence

     

     

     

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