• LUNDI 13 AVRIL 2015

    Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (3, 1-8)

     

    Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

     

     

    Nicodème

    Nicodème est un notable riche, appartenant à la mouvance pharisienne, très attachée à la Loi de Moïse (écrite et orale). A l’âge de 40 ans il a été ordonné « Maître en Israël », appelé aussi scribe, parce qu’il a fréquenté une école de formation de théologie et de droit et qu’à ce titre, très vénéré, il est consulté pour dire la conduite à tenir dans toutes les domaines de la vie juive : religion, justice, enseignement.

    Nicodème vient de nuit trouver Jésus, pas nécessairement par crainte ; à l’époque il était recommandé de ne pas divulguer les « choses cachées » à n’importe qui et conseillé d’étudier la Loi de Moïse de nuit. Il parle à Jésus avec beaucoup de respect. D’ailleurs plus tard il défendra Jésus devant le Sanhédrin (la plus haute juridiction civile et religieuse et auquel il appartient) qui voulait l’arrêter en demandant de ne le condamner avant de l’avoir entendu (7,50 et sv). Avec Joseph d’Arimathie il participera à l’embaumement du corps de Jésus (19,39). Cette nui-là il veut en savoir plus sur Jésus, de sa propre bouche, plus précisément sur sa relation avec Dieu, tant les signes qu’il accomplissait ne pouvaient se faire qu’avec la grâce de Dieu. Les Pharisiens opposés à Jésus avaient réglé cette question en attribuant son pouvoir au diable.

     

     

    Mes Amis, voici un des évangiles que j'Aime.

    Je parlais hier des rencontres dans la nuit avec Jésus.

    Passer une nuit aux pieds de Jésus en silence, en l'écoutant,

    c'est la plus profonde des expériences de ma vie.

    Tout devient si simple et si clair. En sortant de cette nuit

    on est éclairé et fort de sa force. Vous direz que

    cela dépend de sensibilités...Restez une nuit et vous verez.

     

    Donc les rencontres de Nicodème et de Jésus se

    passerons dans la nuit. 

     

    Jésus lui parle de renaître à nouveau 

    Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu.

     

    Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère

    et renaître ? »

     

    La naissance dont parle Jésus, n'est pas celle de 

    la chair. C'est une autre naissance : La naissance dans

    l'Esprit. 

    « Si quelqu’un (= toi, Nicodème) n’est pas engendré d’en haut (ou de nouveau), il ne peut voir le Royaume de Dieu ».

     

    Manifestement Nicodème en reste au niveau terrestre alors que Jésus parle « d’en haut ». Cela est fréquent dans cet évangile : l’eau pour la samaritaine, le pain dans le discours sur le pain de vie, la lumière pour l’aveugle-né. Le discours est à deux niveaux : celui d’en haut et celui d’en bas.

     

    Naître d'en haut c'est se laisser MODELER par

    l'Esprit. Se dénuder de cette chair qui s'attache aux

    choses de cette terre, pour devenir des êtres

    nouveaux et libres.

    Tout ceci ne veut pas dire laisser son humanité,

    mais la faire traverser par Dieu.

     

    Nicodème accepte cette possibilité d’une renaissance d’en

    haut mais, comme Marie lors de l’annonciation, il veut savoir

    le comment. Or Nicodème aurait dû le savoir, lui le

    spécialiste des Ecritures, de par l’enseignement des

    prophètes : par le renouvellement du cœur que Dieu va

    opérer lui-même puisque l’homme en est incapable : « Je

    ferai sur vous une aspersion d’eau pure….je vous donnerai un

    cœur nouveau…je mettrai en vous mon propre esprit « ( Ez 36, 25-27)

     

    Voici le mystère de ceux qui pour garder cette

    vie nouvelle, dans leur foi, préférent donner leur vie plutôt

    que renier le Christ, celui qui leur donne la force.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    GOD BLESS YOU 

     

     

     

    Ce qui est né de la chair est chair

     

     

     

     

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    Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (20, 19‑31)

     

    C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
    Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
    Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
    Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

     

     

    Mes Amis, Jésus allait prier son Père la nuit. Nicodème

    venait retrouver Jésus de nuit. L'arrestation de

    Jésus se passa la nuit. La nuit a un certain mystère...

    On n'a pas la lumière comme en plein jour...et pourtant,

    c'est dans le silence de tout, que Dieu peut nous parler.

    Combien de fois dans le silence de la nuit, au

    milieu des ténèbres et des combats, Dieu m'a donné

    sa paix et sa force. Aussi, au milieu de la maladie,

    beaucoup des malades trouvent une lumière qui

    leur donne sens à leur vie. Je sais de quoi je parle.

    Dieu s'est fait le Verbe, LA PAROLE, et combien

    cette PAROLE nous pénétre dans le silence.

    La foi ce n'est pas une bibliothèque des mots...Ah que non!

    C'est une rencontre, un regard, un coeur à coeur. 

    Car si le coeur à coeur ne se fait pas, inutile la

    connaissance et le reste.

    Et malgré tout ceci, l'apôtre Thomas, va nous enseigner

    combien tout en étant si prés de Jésus, il a douté.

    Le doute n'est pas une trahison, mais une recherche.

    J'ai trouvé quelques paroles du cardinal Balbarin que

    j'Aime beaucoup. 

     

    + 

    Au soir de Pâques...

    Au soir de Pâques donc, « Thomas, l’un des Douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint », dit l’Évangile (Jn 20, 24). Pourquoi donc était-il absent ? Pourquoi n’était-il pas avec ses frères pour accueillir Jésus ressuscité, et l’entendre dire par deux fois : « La paix soit avec vous » (vv. 19 et 21) ? La réponse peut se déduire de l’Evangile lui-même qui explique : « Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient car ils avaient peur des Juifs » (v. 19).

    S’il n’est pas là, c’est qu’il n’a pas peur et qu’il ne veut pas rester enfermé avec les autres, paralysés, semble-t-il, par la violence de cette ville qui vient de faire mourir Jésus, et meurtris par leur propre lâcheté au moment de la Passion. Peut-être est-il sorti dans Jérusalem - enfin un Apôtre courageux !-, convaincu que les gens n’ont pas pu effacer le souvenir de celui qu’ils avaient acclamé peu de jours auparavant comme le Roi Messie (12, 12-16).

    Combien de fois ai-je entendu des chrétiens invoquer saint Thomas pour excuser leur paresse spirituelle ou leur peu d’ardeur à croire et à combattre les doutes ! « Vous savez, mon Père, moi, je suis comme saint Thomas ! Tant que je n’ai pas de preuves, je n’arrive pas à croire. » J’ai envie de prendre ces personnes au mot et de leur dire : « Vous êtes comme saint Thomas ? Eh bien, venez, regardons ensemble dans l’Evangile qui il est, en vérité, ce saint Thomas derrière lequel vous vous cachez, sans vouloir le connaître vraiment. Ayez le même amour du Christ, la même fougue, la même audace que lui, et toute l’Eglise se réveillera ! » Ne nous servons pas de lui pour justifier notre médiocrité. Vivons nos souffrances et nos obscurités comme nous le pouvons, pauvrement, mais certainement pas en maltraitant ainsi saint Thomas.

     

     

    ...Mais alors, si nous avons tous besoin de voir pour croire, pourquoi Jésus déclare-t-il heureux ceux qui croient sans voir ? Il dit cela, probablement, pour le jour où surviendra un malheur dans notre vie ou notre famille, le jour où nous serons en proie à un grand désarroi intérieur, ou guettés par le désespoir. Jésus pense au jour où, toi, tu souffriras et où tout d’un coup, ta foi deviendra trouble et douloureuse. Il te dit : « Même dans ces jours-là, même quand tu seras dans la nuit, continue de croire. Heureux es-tu, si tu arrives à croire, même lorsque tu ne vois plus rien ». « Ne renie pas dans les ténèbres ce que tu as vu dans la lumière », comme dit Coventry Patmore.

    Nul d’entre nous n’est à l’abri de ces jours d’épreuve et d’obscurité, de la nuit de l’esprit ou du cœur, dans sa vie. Si nous avons beaucoup reçu, si notre foi a été fortifiée par d’autres, béni soit Dieu ! Gardons pourtant cette béatitude, pour que, aux jours d’obscurité, la lumière de Jésus ressuscité demeure au fond de notre cœur et que nous puissions connaître cette joie promise par Jésus : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

    Philippe card. Barbarin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    TOUT EST DIT !!!

     

    Prions pour tous nos frères chrétiens qui meurent

    chaque jour. Merci de leur foi.

     

     

     

     

     

    MON SEIGNEUR

     

     

     

    ET MON DIEU

     

     

     

    MON SEIGNEUR ET MON DIEU

     

     

     

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    Vendredi de Pâques

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,1-14.

     

    En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
    Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
    Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
    Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
    Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
    Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
    Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.
    Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
    Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
    Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
    Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
    Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.
    Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.
    C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

     

     

     

     

     

    « C'est le Seigneur ! »

      

    Mes Amis, si dans chaque acte nous nous posions cette

    question : pourquoi fais-je ceci ? ou comment dois-je faire?    

     Toutes les créatures sont vivantes dans la main de Dieu ; les sens n'aperçoivent que l'action de la créature, mais la foi croit à l'action divine en tout. Elle voit que Jésus Christ vit en tout et opère dans toute l'étendue des siècles, que le moindre moment et le plus petit atome renferment une portion de cette vie cachée et de cette action mystérieuse. L'action des créatures est un voile qui couvre les profonds mystères de l'action divine.

        

      Jésus Christ après sa résurrection surprenait ses disciples dans ses apparitions, il se présentait à eux sous des figures qui le déguisaient, et aussitôt qu'il se découvrait, il disparaissait. Ce même Jésus qui est toujours vivant, toujours opérant, surprend encore les âmes qui n'ont pas la foi assez pure et assez perçante. Il n'y a aucun moment où Dieu ne se présente sous l'apparence de quelque peine, de quelque obligation ou de quelque devoir. Tout ce qui se fait en nous, autour de nous et par nous, renferme et couvre son action divine, quoique invisible, ce qui fait que nous sommes toujours surpris et que nous ne connaissons son opération que lorsqu'elle ne subsiste plus.

          Si nous percions le voile et si nous étions vigilants et attentifs, Dieu se révélerait sans cesse à nous et nous jouirions de son action en tout ce qui nous arrive. A chaque chose nous dirions : « C'est le Seigneur ! » Et nous trouverions dans toutes les circonstances que nous recevons un don de Dieu, que les créatures sont de très faibles instruments, que rien ne nous manquerait, et que le soin continuel de Dieu le porte à nous départir ce qui nous convient.

     

    L'écoute !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    IL EST VIVANT

     

     

     

    ALLELUIA !!!

     

     

     

    C'EST  LE SEIGNEUR !!!

     

     

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,35-48.
     

     

    En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
    Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur di La paix soit avec vous ! »
    Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
    Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
    Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
    Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
    Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
    Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
    qu’il prit et mangea devant eux.
    Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
    Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
    Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
    et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
    À vous d’en être les témoins.

     

     

     

     
    Les apparitions de Jésus à ses disciples obéissent à un schéma relativement fixe. D'abord Jésus se présente selon une initiative qui lui revient en propre et qui est inattendue. Il exprime un message de paix. Dans un premier temps les disciples ne le reconnaissent pas. Jésus se fait alors reconnaître, en manifestant qu'il est bien le même que celui d'avant Pâques, soit par des gestes corporels (il montre ses mains et ses pieds ou son côté; il demande à manger; il rompt le pain), soit en donnant une leçon d’Écriture (aux disciples d'Emmaüs et au Cénacle chez Luc). Il entraîne alors chez les siens la joie de la foi. Au terme de l'entretien, il les envoie en mission (Mt 28,18-20; Marc 16,15) et les établit témoins de ce qui lui est arrivé. Pour cela, Jésus promet aux disciples le don de l'Esprit (Luc 24,49; Actes 1,5). Chez saint Jean il l'accomplit déjà (20,22-23). Il disparaît alors.
     
    Quelques apparitions nous touchent davantage par certains traits particulièrement humains. Les disciples d'Emmaüs sont découragés, ils ont perdu l'espérance, ils continuent le mouvement de dispersion provoqué par la crucifixion de Jésus. Celui-ci les rejoint inopinément, mais ne révèle pas son identité : il entre dans leur tristesse et la transforme progressivement en joie, en leur donnant une leçon sur les Écritures qui rend leur cœur tout brûlant. Ce sont eux qui le reconnaissent à la fraction du pain, c'est-à-dire à un geste particulièrement familier à Jésus, celui qui l'évoque tout entier. Ne disons-nous pas devant le geste d'affection caractéristique d'un enfant : c'est tout lui !
     
    Les apparitions de Jésus aux disciples expriment une communication inattendue entre un corps "glorieux" et des corps non ressuscités. Ceci explique pourquoi les disciples ne l'ont jamais reconnu directement. On peut s'en étonner. Mais si l'on a bien réalisé le caractère étrange de la manifestation d'un "corps glorieux" à des hommes restés dans les conditions de notre monde, cela apparaît très cohérent. Cependant, l'initiative du ressuscité passe par la médiation de leurs sens corporels : "il a été vu" (1 Corinthiens 15,5-8), il a été touché, il a mangé et bu avec eux (cf. Luc 24,39-43). Mais Jésus n'est pas reconnu comme tel par la simple perception sensorielle, mais bien par la foi et grâce à des paroles qui expliquent le sens des Écritures. Vue et foi vont de pair. Ceci explique pourquoi Jésus ne s'est pas manifesté aux foules après sa résurrection. Pourquoi le point culminant du message n'est-il pas manifesté immédiatement à tous ? Une telle manifestation publique n'était pas possible sans dégénérer dans le merveilleux spectaculaire - médiatique, dirait-on aujourd'hui. La résurrection ne pouvait convertir d'emblée ceux qui, ne connaissant pas suffisamment Jésus, n'étaient pas préparés à la recevoir. Dans la parabole de Lazare et du mauvais riche, Abraham ne dit-il pas : "Même si quelqu'un ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus" (Luc 16, 31) ? Jésus a donc choisi la pédagogie du témoignage qui se transmet. Cette pédagogie vaut encore pour nous aujourd'hui et demande que l'itinéraire de Jésus avant Pâques soit présenté en premier. On n'accède pas de but en blanc à la foi en la résurrection.

    CROIRE AU XXIÈME SIÈCLE

     

     

    Mes Amis, je vous souhaite bien de joie en ce temps

    pascal. 

    Pour nous chrétiens, cette fête est un mélange de Joie,

    mais aussi, - par notre humanité - de tristesse à cause

    du sort de nos frères d'orient. Et au même temps,

    nous recevons d'eux, une force dans notre foi.

    Pour ceux qui ne peuvent croire, c'est aussi un signe

    vivant. Des hommes et des femmes que préférent 

    perdre leur vie pour ne pas renier leur foi.

    Croire en la Réssurection du Christ c'est croire,

    que nous sommes appellés à VIVRE aussi cette

    Réssurection. Que notre vie ne s'achève

    pas le jour de notre mort.

    Ainsi nos frères qui ont donné leur vie, ils sont maintenant

    heureux et vivent la présence du Réssuscité.

     

    Tout ceci je le vis dans la foi, dans le mystère de

    quelque chose qui dépasse mon entendement humain.

    La foi n'est pas un raisonnement.

     

     

    Nous avons été sauvés pas le même sang

     

     

     

     

     

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    Depuis le XIIIe siècle en effet, la France n’a cessé d’établir des ponts entre l’Orient et l’Occident en soutenant les communautés chrétiennes, protégeant les lieux saints, les itinéraires de pèlerinage, jusqu’à assumer officiellement à partir du XVIe la protection des chrétiens étrangers de l’empire ottoman. Mais nous parlons là de la France d’avant… Aujourd’hui, c’est du bout des lèvres et sous la pression de quelques rares parlementaires que le Quai d’Orsay condamne« avec la plus grande fermeté l’ultimatum lancé par l’État islamique aux chrétiens de Mossoul (…). La France défend, partout dans le monde, la liberté de religion ou de conviction (sic)… »

    On est en droit de douter de la conviction de ces propos très technocratiques.

    C’est précisément cette ambigüité que ne supportent pas les jeunes gens de l’association SOS chrétiens d’Orient. Alors, avec la détermination de leur 20 ans et la foi héritée de 1.500 ans de chrétienté, ils viennent témoigner, apporter un peu de réconfort en Syrie à Noël, en Irak à Pâques dernier et ces jours-ci.

     

     

     

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

    A VOUS D'ÊTRE LES TEMOINS

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    Je vous demande de m'excuser j'ai une grosse fatigue,

    mais je fais tout pour me remettre.

    Merci de vos visites et des gros bisous nani

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    C’est le jour de la Résurrection,
    Peuples, rayonnons de joie !
    C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur,
    De la mort à la vie,
    De la terre aux cieux,
    Christ Dieu nous a fait passer,
    Chantons l’hymne de la victoire !

     Christ est ressuscité des morts.

    Purifions nos sens,
    Nous verrons le Christ resplendissant,
    Dans l’inaccessible Lumière de la Résurrection,
    Et nous l’entendrons nous crier :
    Réjouissez-vous en chantant l’hymne de la victoire.

     Christ est ressuscité des morts.

    Que le ciel se réjouisse,
    Que la terre soit dans l’allégresse,
    Que le monde soit en fête,
    Le monde visible et invisible,
    Car le Christ est ressuscité,
    Lui l’éternelle allégresse.

     Christ est ressuscité des morts.

    C’est le jour de la Résurrection,
    Peuples, rayonnons de joie !
    C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur,
    De la mort à la vie,
    De la terre aux cieux,
    Christ Dieu nous a fait passer,
    Chantons l’hymne de la victoire !

    Christ est ressuscité des morts,
    par la mort, il a vaincu la mort ;
    à ceux qui sont dans les tombeaux,
    il a donné la Vie.

     

     

    Venez, buvons le breuvage nouveau,
    Ce n’est pas la source qu’un miracle
    Fit sortir du rocher stérile,
    C’est le Christ, la source d’incorruption
    Qui jaillit du tombeau,
    En qui nous avons la puissance.

     Christ est ressuscité des morts.

    Tout est inondé de Lumière,
    Le ciel et la terre et les enfers,
    Que toute créature célèbre la Résurrection du Christ,
    Car en elle, elle reçoit sa puissance.

     Christ est ressuscité des morts.

    Hier, ô Christ, je partageais ton tombeau,
    Aujourd’hui avec toi, je ressuscite.
    Hier je partageais ta Croix,
    Donne-moi ta Gloire en partage,
    Ô Sauveur, dans ton Royaume.

     

     

    Ayant devancé l’aurore
    et trouvé la pierre roulée de devant le sépulcre,
    Marie et ses compagnes entendirent la voix de l’ange :
    « Celui qui est dans la Lumière éternelle,
    Pourquoi le cherchez-vous parmi les morts comme un homme ?
    Voyez les suaires, courez,
    Annoncez au monde que le Seigneur est ressuscité,
    Après avoir fait mourir la mort,
    Car il est le Fils de Dieu qui sauve le genre humain.

     

     

     

    Veillons dès l’extrême pointe du jour,
    et au lieu d’aromates, offrons un chant au Seigneur,
    et nous verrons le Christ,
    Soleil de Justice,
    Faisant resplendir la vie pour tous.

    Verset : Christ est ressuscité des morts.

    Ceux que l’enfer retenait enchaînés,
    Témoins de ton infinie miséricorde,
    Accoururent d’un pas joyeux
    vers la Lumière, ô Christ,
    Acclamant la Pâque éternelle.

     Christ est ressuscité des morts.

    Avançons-nous, flambeaux en mains,
    Allons au-devant du Christ
    Qui sort du tombeau comme l’Époux
    et célébrons, avec les ordres angéliques en fête,
    La Pâque rédemptrice de Dieu.

     Christ est ressuscité des morts.

      

     La Résurrection de Jésus-Christ (Frank-Duquesne)
    Descente aux enferts de Jesus Christ
    Trés chers Amis. Joyeuses fêtes Pascales !
    Durant cette semaine, j'ai pensé à chacun de vous. 
    J'ai remercié le Ciel de vous avoir connu par cet
    moyant que l'ont appelle virtuel. 
    Aussi je me suis sentie bien proche, des tant des 
    hommes et femmes, que pour  le seul fait de CROIR
    dans leur foi, sont mis à mort. 
    Dans cette fête la plus grande de la chrétienté,
    nous Chantons à la VIE car la mort a été
    anéantie. 
    Aucune prison, aucune pierre peut contenir la VIE.
    Même ses frère qui marchaient vers la mort criaient 
    la VIE par leur foi.
    On voit comme la mort est juste un passage. Je
    dirais un "moyent" pour sauter vers la VIE.
    La VIE est là où un coeur veut Aimer, voir son
    frère dans la détresse. Pardonner malgré le mal.
    Ne pas avoir peur de la Verité ni de la justice.
    La Vie est à notre porte, dans chaque pas, dans
    chaque acte. Même dans les moments difficiles,
    l'espoir est là. Que nous soyons des témoins de cet
    signe d'espoir pour nos Amis.
    Dans la nuit de Pâques 11 jeunes on reçu le baptême.
    Cela nos donne à réflechir. Dans ce monde qui offre
    des biens terrestres, des jeunes se sentent
    interpelés, et font leur choix de vie. 
    Voilà la bonne nouvelle de Pâques, Le Christ est
    vraiment Réssuscité, il a Vaincu la mort pour nous
    donner LA VIE.
    Je sais que la joie peut être assombrie, par la 
    maladie, par tant des problèmes que nous traversons.
    Moi même je vis un moment difficil. Cependant, je sais
    que TOUJOURS la VIE sera triomphante.
    Je veux le croire de toutes mes forces.
    Je viendrai vous visiter chacun. Je vous embrasse
    avec bien d'affection. 

     Christ est Ressuscité des morts Alléluia !

     

     

     

     

    JOIE PAIX AMOUR

     

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     Vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur

     

    Livre d'Isaïe 52,13-15.53,1-12.
     

     

    Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
    La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
    Il étonnera de même une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
    Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
    Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire.
    Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
    En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.
    Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
    Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
    Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche.
    Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple.
    On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ; et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche.
    Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
    Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes.
    C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

     

     

     

     

     

    Méprisé, abandonné des hommes

     

     

     

     

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