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    Jésus est mort et ressuscité ; de même, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie.

     

    Jésus est mort et ressuscité ; de même, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie.

     1 Th 4, 14 ; 1 Co 15, 22)

     

     

    Mort, deuil et espérance - Église catholique en France

     

    La mort est le terme naturel de la vie terrestre, même si elle peut paraître injuste. Pour les proches, c’est une rupture douloureuse, parfois tragique. Face à la mort, il est difficile de s’exprimer. Devant le désespoir, on se sent toujours petit.

    Nous n’avons pas nous même l’expérience de la mort, la seule expérience que nous avons de la mort, c’est celle qui consiste à faire un bout de chemin avec celui qui va mourir.

    Le Christ s’est peu exprimé sur la vie après la mort physique. Il a simplement affirmé que la vie qu’il donnait, lui, c’est-à-dire la vie éternelle, n’était pas altérée par la mort.
    Les chrétiens croient qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours. Notre corps n’existe plus, mais grâce à Jésus-Christ, mort et ressuscité, nous passons, nous aussi, de la mort à la vie avec Dieu. Il est le chemin qui mène au Père.

     

     


     

    A mon pa, le plus merveilleux que le Créateur m'a donné - UN CRI A LA VIE !Les chrétiens croient qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours.

     

    Pa, chaque dimanche, tu me faisais des frittes, des crêpes.

    Ton fameux savarin pour mes amis !

    Personne ne saura tant des petits détails que tu avais l'habitude de faire

    en silence, dans ton atelier.

    J'ai pu de t'accompagner la main dans la main jusqu'à ton dernier

    Soupir. Nous étions cœur à cœur même à l'hôpital. On nous a permis cela.

    Je suis sûre que je te révérai et que plus jamais, il n'y aura pas de mort.

    Merci pa !

     

     

     

    Les chrétiens croient qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours.

     

    La joie de Geneviève était Titi. 

     

     

    Les chrétiens croient qu’après la mort, ils sont vivants avec Dieu pour toujours.

     Marie, une dame que Titi Aimait beaucoup lorsque nous venions la voir.

     

    Torrents sauvages : Vallée de l'EVALUDE (Jura) - chezmamielucette

     

    Bien Entendu, une grande pensée pour la petite Lola et la jeune de 20 ans

     

     

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    Oser LA VIE !

     

     

    SEIGNEUR JÉSUS

    Quand on parlait des saints, autrefois, on admirait et on avait peur.

    Tant de pénitences et de souffrances, tant de faits extraordinaires.

    Quels géants !

    Et puis, un jour, avec Thérèse et la "petite voie" on s'est dit :

    "Moi aussi, je peux devenir un saint".

    Mais on cherchait quand même des choses en marge de la vie.

    Maintenant, on voit mieux que le chantier de la sainteté, c'est la vie quotidienne.

    Avec mon travail, ma famille, ma santé, mes problèmes, dans ma modeste vie,

    je dois devenir celui qui trouve toujours le moyen d'aimer.

    Aide-moi à mieux accepter ma vie, à mieux la regarder, à la fouiller

    pour voir comment y vivre l’Évangile.

    Je te prie aujourd'hui pour que naissent partout des saints de la vie quotidienne

    Saints et saintes de Dieu

    Vitraux de la lumière divine, parlez-nous de Lui.

    Vous qui n'avez pas trouvé de place dans nos calendriers, mais qui avez été accueillis auprès de Dieu,

    Priez pour nous.

    Vous, les maraichers, les éleveurs, les cultivateurs et les vignerons qui recueillez les fruits de la Création pour nourrir et réjouir vos frères,

    Priez pour nous.

    Vous les maçons, les charpentiers, les couvreurs, les électriciens, les menuisiers et les peintres qui construisez les demeures et les refuges des hommes,

    Priez pour nous.

    Vous les serveurs et les cuisiniers, les boulangers et les pâtissiers, tous les métiers du service, qui nous offrez le meilleur des « fruits de la terre et du travail de l’homme ».

    Priez pour nous.

    Vous les agents de service, les soignants, les auxiliaires de vie, les humanitaires qui apaisez les souffrances des hommes et qui semez l'amour et la tendresse,

    Priez pour nous.

    Vous les chercheurs, les philosophes, les techniciens et les ingénieurs qui travaillez sans relâche pour le progrès de l’humanité.

    Priez pour nous.

    Vous les parents, les enseignants et les éducateurs qui ouvrez les portes de la connaissance, mais aussi celles des raisons de vivre, de croire ou d’espérer.

    Priez pour nous.

    Vous les amoureux, les passionnés, les poètes et les artistes, les comédiens, les musiciens et les gens du spectacle qui donnez à notre monde un « supplément d’âme »

    Priez pour nous.

    Vous tous professionnels ou bénévoles qui accueillez, accompagnez et redonnez leur dignité aux personnes isolées « sans ressource », « sans travail », « sans abri » ou « sans papiers » ou encore aux prisonniers,

    Priez pour nous.

    Vous, moines et moniales du silence, du travail, de la prière et de la vie fraternelle,

    Priez pour nous.

    Vous les enfants, les personnes âgées, les malades et les personnes handicapées qui nous apprenez à découvrir l’humain, l’amour et la confiance au fond de chacun de nous avec des mots et des gestes tout simples,

    Priez pour nous.

    Vous tous, saints et saintes, bienheureux enfants de Dieu, faites monter vers lui nos mercis, notre prière.

    Amen. 

    Denis Chautard

    Prêtre de la Mission de France à Vernon (Eure)

     

    Bonne Fête de "Tous Saints" ce 1er novembre 2022

     

    Merci P. Denis !

    God Bless You

     

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    Moi même pourrais le faire ! Mais Titi comme moi enfant à la cuisine,

    il ne me laisserais pas sans mettre sa patte partout !

     

    Huesos de santo

     

    Et si vous prépariez pour la fête de la Toussaint des "huesos de santo"("os de saint", en espagnol), cette pâtisserie castillane datant du XVIIe siècle qu’on prépare traditionnellement à l’occasion de la Toussaint ?

     

    Les « huesos de santo » (les os de saint)

    Ingrédients pour la pâte d’amande : 100 g d’amandes crues émondées ; 80 g de sucre semoule ; 40 ml d’eau ; sucre glace pour saupoudrer.
    Ingrédients pour la crème aux jaunes d’œuf : 4 gros jaunes d’œufs ; 100 g de sucre semoule ; 50 ml d’eau
    Ingrédients pour le glaçage : 100 g de sucre glace ; 30 ml d’eau

    Préparation :

    1. Préparez la pâte d’amande
    2. Faites un sirop. Dans une casserole, versez les 40 ml d’eau et dissoudre les 80 g de sucre semoule.
    3. Faites chauffer à feu moyen jusqu’à ce que l’eau commence à bouillir. Retirez du feu et remuez pour que le sirop soit bien transparent. Laissez reposer quelques minutes.
    4. D’autre part, placez les amandes dans le bol d’un hachoir à lames ou d’un robot culinaire et mixez jusqu’à obtenir de la poudre d’amandes.
    5. Passez la poudre d’amandes dans un bol et ajoutez graduellement le sirop. Pétrissez jusqu’à obtenir une consistance lisse, mais encore un peu collante. Peut-être, vous n’aurez pas besoin de tout le sirop.
    6. Enveloppez la pâte d’amandes avec du film plastique et laissez reposer au réfrigérateur pendant au moins 1 heure.

    Formation des « os » en pâte d’amandes :
    1. Sur une surface préalablement saupoudrée de sucre glace, étalez la pâte d’amandes avec un rouleau à pâtisserie jusqu’à ce qu’elle fasse 3 mm d’épaisseur environ.
    2. Découpez un carré de 20 x 20 cm et enlever l’excédent.
    3. Avec une brochette, faites des sillons sur la pâte d’amandes appuyant légèrement. Espacez-les d’au moins 1 cm.
    4. Coupez des carrés de 5 x 5 cm.
    5. Un par un, prenez chaque petit carré et saupoudrez de sucre glace la partie non rayée. À l’aide du manche d’une cuillère en bois, par exemple, formez un cylindre avec la pâte d’amande, mouillez les bords et appuyez pour créer le cylindre. Retirez délicatement le manche de la cuillère et laissez sécher à plat.

    Préparation de la crème aux jaunes d’œuf :
    1. Faites à nouveau un sirop avec 100 g de sucre et 50 ml d’eau.
    2. Portez à ébullition l’eau et le sucre dans une casserole. Éteignez le feu quand elle commence à bouillir. Retirez et laissez refroidir.
    3. Séparez les jaunes d’œufs.
    4. Dans un bol, battez les jaunes d’œufs et ajoutez graduellement le sirop en remuant sans cesse. Versez les jaunes dans la casserole et faites cuire au bain-marie pendant 15 à 20 minutes, en remuant constamment, jusqu’à obtenir une crème épaisse.
    5. Transférez dans un bol et laissez refroidir.

     

    Glaçage :

    7. Dans un bol, préparez le glaçage en mélangeant les 100 g de sucre glace avec 30 ml d’eau.
    8. Mettez la crème aux jaunes d’œuf dans une poche à douilles.
    9. Remplissez l’intérieur des os de pâte d’amandes des deux côtés.
    10. Recouvrez avec le glaçage et laissez sécher sur une grille.

     

     

    Huesos de Santo #dulce #todoslossantos #recetas

    C’est prêt !

     

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    Tout a une explication. Même si nous laissons de nous poser des questions…

     

    El triple cero – LA (RE) VERDE

     

    L’argent est présenté par l’Évangile comme un piège et il est condamné lorsqu’il devient Mammon, le rival de Dieu, mais c’est à l’homme que revient la responsabilité de s’en servir justement. L’Église rappelle aux riches leur devoir dans la gestion des richesses.

    En refusant l’aide de Dieu dans sa recherche du bonheur, l’homme d'aujourd’hui reproduit, sans en avoir conscience, la faute d’Adam et d’Ève au jardin d’Éden.

    La notion de péché originel est très mal comprise de nos jours, même au sein de l’Église. Sans entrer dans le détail des controverses auxquelles ce terme a donné lieu, demandons-nous si le récit de la chute d’Adam et Ève, nos premiers parents, est susceptible de nous apporter des lumières sur la nature des tentations auxquelles l’homme est confronté dans nos sociétés modernes.

     

     

    Citation Yves M soi : Le repli sur soi est le meilleur rempart contre  l'adversité....

     

    Repli sur soi et refus de la grâce

    D’après le récit du livre de la Genèse, l’apparition du péché est liée au refus, de la part de l’homme, de la grâce de Dieu et à la tentation qui suivit de faire son salut par lui-même. L’épisode de la tentation du jardin d’Éden nous raconte comment le démon suggéra à l’homme de s’emparer par ses propres forces de la puissance divine attachée à l’arbre du bien et du mal. Au lieu de recevoir leur félicité de Dieu, Adam et Ève essayèrent de l’atteindre par eux-mêmes. C’est ainsi que le péché originel, dans son fond, relève en dernière instance de la dimension religieuse inhérente à l’être humain. En effet, avant d’agir, l’homme est toujours quelqu’un qui croit. Dans le récit de la chute, l’homme ne croit plus en la bonté de Dieu, mais met plutôt sa confiance en ses propres capacités. Là réside le noyau dur du péché : dans la tentation, liée à une perversion de la foi, de se replier sur soi et de ne plus rien attendre du Créateur.

     

     

    POURQUOI NOUS AVONS CHANGÉ D'AVIS ? [ VIDEO GROSSESSE ] - YouTube

     

    Nous avons changé de régime religieux sans nous en apercevoir.

    Or cette caractéristique essentielle du péché originel se retrouve dans nos sociétés d’aujourd’hui. Le règne de la technique nous étourdit si bien que nous pensons pouvoir atteindre le bonheur grâce à notre propre ingéniosité. Non pas que le christianisme condamne la technique : Dieu a fait de l’homme l’intendant de la Création d’après la révélation biblique. Cependant, la technique devient une idole dès lors qu’elle nous fait oublier le Créateur. N’est-ce pas ce qui arrive en Occident, où ce ne sont pas seulement les moyens d’accéder au bonheur que nous cherchons à augmenter et perfectionner, mais l’homme lui-même ? Le péché originel trouve son aboutissement dans la tentation de se créer soi-même comme nous le proposent le transhumanisme et le projet de création de chimères, mixtes monstrueux d’humain et d’animal. 

     

     

    Finance | Bilan

     

    Nos sociétés ont cessé de se référer à Dieu et ont reporté leurs croyances sur la science et la technique. Ce régime parareligieux s’est normalisé au point que nous n’avons plus conscience d’avoir changé de croyances. Si bien que la moindre évocation de Dieu dans l’espace public nous paraît une atteinte inqualifiable à la sacro-sainte « laïcité », voire à l’ordre public ! À l’origine, en plaçant l’homme dans le paradis, Dieu avait le dessein de lui partager Sa vie. Or l’homme a préféré se suffire à lui-même et notre époque ratifie ce choix dans des proportions jamais atteintes dans l’histoire. Loin d’être une fable « antédiluvienne », le péché originel n’a jamais été aussi actuel, et le récit du livre de la Genèse, rien perdu de sa force révélatrice.

     

     

     

     

    GOD BLESS YOU 

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    L’Église catholique fête le 28 octobre saint Jude Thaddée et saint Simon. Qui sont ces deux apôtres et parents du Christ ?

    (Extrait) Par le Père Francis Xavier Weninger SJ (1805-1888)

    Saint Simon, dont l'Église commémore aujourd'hui la fête, était surnommé le Cananéen ou Cananéen parce qu'il était né à Cana, ville de Galilée. Dans cette ville, Jésus a opéré son premier miracle, en changeant l'eau en vin, comme on le sait dans l'Évangile. St Nicéphore (c 758-828) Evêque de Constantinople et quelques autres, sont d'avis que Simon était l'époux dont le mariage notre Seigneur et Sa sainte Mère ont honoré de leur présence mais qu'il a ensuite quitté son épouse avec son consentement et a suivi le Christ.

    St Jude, le frère de Simon, est appelé Thaddée pour le distinguer des autres Jude ou Judas qui ont trahi et vendu le Seigneur. Selon saint Nicéphore, Marie Cléophas était leur mère et Jacques le Mineur, leur frère. D'autres auteurs disent que Simon et Jude n'étaient pas frères. L'Évangile nous dit que Simon et Jude ont été choisis par le Christ comme apôtres, mais quand, ou dans quelles circonstances, cela a eu lieu, n'est pas enregistré, et aucun détail de leurs paroles et actions ne nous a été laissé. Il n'y a cependant pas le moindre doute qu'eux, comme tous les autres, aient constamment suivi le Sauveur et, bien qu'ils l'aient abandonné lorsqu'il fut fait prisonnier, ils eurent, après sa résurrection, la grâce de le voir fréquemment, d'être présents à Son Ascension et de recevoir le Saint-Esprit à la Pentecôte.

     

     

     

    "Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï le premier." -  Jean 15:18

    « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais comme vous n’êtes pas du monde, et que Je vous ai fait sortir du monde par mon choix, c’est pour cela que le monde vous hait. »

    Cette analyse de la situation par Jésus est tellement extraordinaire ! C’est exactement ce que les gouvernements et les partis reprochent aux chrétiens : leur influence spirituelle qui concurrence celle de l’État. Et Jésus d’ajouter :

    « Souvenez-vous de la Parole que je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. »

    Jésus, d’ailleurs, garde son réalisme et son optimisme. Il y aura toujours des hommes qui écouteront sa parole, aujourd’hui comme de son temps. Mais en fait, ces persécutions, ces oppositions s’adressent d’abord à Lui, Jésus, l’Envoyé du Père.

    « Mais ils feront tout cela contre vous, à cause de mon Nom, car, ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé ».

    L’influence des idées du Seigneur gêne les gens en place, ou les groupes qui veulent conquérir le pouvoir, ou les États installés dans leur puissance.

    Jésus a averti ses disciples des dangers de la foi, en face de ces catégories qu’Il appelle « le monde ». Oui, la foi en Jésus est dangereuse dans un « monde » qui veut, pour lui seul, l’autorité et l’influence sur les esprits et même les cœurs.

    Dieu nous a choisis, Dieu nous a aimés d’un amour le premier. C’est un amour dangereux, car, comme tout amour, il entraîne l’envie chez ceux qui l’ont refusé et qui en prennent ombrage.

     

     

    Être courageux (2) - Parole du Jour

     

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    Co mi dało odcięcie od sieci na kilka dni?

     

    Elle fait du bien, elle bouleverse, elle suscite de la joie. Considérée souvent comme relative, subjective, parfois superficielle, elle a pourtant le pouvoir de nous rendre meilleurs. Pourquoi la beauté a un pouvoir qui transfigure ?

    Face aux sommets des montagnes enneigées ou devant le ciel qui se reflète sur la mer, c’est une lumière qui irradie, qui traverse, qui éclate. Parfois l’émerveillement est tel qu’il est même inutile de dire « C’est beau » ou « Regarde comme c’est beau ». Ce moment de contemplation, dont chacun peut vivre l’expérience, fait un bien fou. Pourtant, les sciences du cerveau ne sont pas capables d’expliquer pourquoi un coucher de soleil, une toile de maître provoquent un bouleversement intérieur ou une grande joie qui touche même le bonheur. D’où vient ce pouvoir de la beauté ? Comment peut-elle transformer intérieurement celui qui s’en approche, pour le rendre en définitive meilleur ?

     

     

    Saint Jean Paul II

     

    La beauté n’est pas un simple ornement

    « La beauté n’est pas un simple ornement. La beauté, c'est un signe par lequel la création nous signifie que la vie a du sens », a ainsi expliqué en janvier 2020 François Cheng à François Busnel, l’animateur de l’émission La Grande Librairie, qui l’interrogeait sur la beauté. « Avec la présence de la beauté, tout d’un coup, on a compris que l’univers vivant n’est pas une énorme entité neutre et indifférenciée, mais qu’il est mû par une intentionnalité ». Cette explication sur le sens de la beauté, le célèbre écrivain et philosophe a développé de façon lumineuse dans ses « Cinq méditations sur beauté ».

     

     

    Saint François d'Assise

     

    La beauté et la bonté ne font qu’un

    En se posant la question sur la nature du lien entre la beauté et la bonté, François Cheng donne l’exemple tiré de sa langue maternelle, le chinois. Pour désigner la bonté, l’idéogramme hao est graphiquement composé du signe femme et du signe enfant. Et pour désigner une beauté qui s’offre à notre vue, la langue dit hao-kan, qui veut dire « bon à voir ». Bercé par cette langue, un Chinois a tendance à « associer d’instinct beauté et bonté », écrit-il en développant sa pensée avec ce passage d’Henri Bergson dans La Pensée et le Mouvement : « C’est la grâce qui se lit à travers la beauté et c’est la bonté qui transparaît sous la grâce. Car la bonté, c'est la générosité infinie d’un principe de vie qui se donne. Ces deux sens du mot « grâce », beauté et bonté n’en font qu’un. »

    La bonté est garante de la qualité de la beauté ; la beauté irradie la bonté et la rend désirable.

    La beauté nous rend meilleur, car elle appelle la bonté, nous dit François Cheng :

    « La bonté est garante de la qualité de la beauté ; la beauté irradie la bonté et la rend désirable. »

     

     

    Saint Augustin

     

    Derrière la beauté se cache l’amour de Dieu

    Il y a une chose essentielle pour saisir le pouvoir transfigurant de la beauté. Pour cela, il faut replonger un instant dans la philosophie médiévale. Cette dernière insiste beaucoup sur les transcendantaux, c’est-à-dire sur les grands attributs de l’être, autrement dit les qualités fondamentales de « ce qui est ». Saint Thomas d’Aquin en énumère cinq : le Bien, le Bon, le Beau, le Vrai et le Juste. « Elles sont interchangeables dans le sens où elles se complètent, se renforcent, se transforment mutuellement dans une cohérence interne et profonde unité. Ce qui est vrai est bien, ce qui est juste est bon, ce qui est beau est vrai…

    L’élan de l’homme vers la beauté le rend meilleur. Pourquoi ? Parce qu’il l’approche de Celui qui est à l’origine du beau. La beauté l’oriente vers Lui.

     

     

    Bienheureuse Dina Bélanger

     

    « Elles parlent en définitive d’une même réalité, celle de l’Amour. Elles sont le même éclat de l’Amour », explique à Aleteia Bertrand Lethu, philosophe et auteur de Quinze secrets pour se relier à Dieu (Yeshoua éditions). « Pourquoi une chose est bonne ? Parce qu’il y a de l’Amour derrière. Pourquoi une chose est juste ? Parce qu’il y a de l’Amour derrière. Enfin, pourquoi une chose est belle ? Parce qu’il y a de l’Amour derrière », poursuit-il en précisant que cet Amour « surplombe le Bien, le Bon, le Beau, le Vrai et le Juste et laisse ainsi transparaître la présence de Dieu ». Si quelqu’un recherche la beauté, il s’approche plus facilement de la bonté. Son élan vers la beauté le rend alors meilleur. Pourquoi ? Parce qu’il approche l’homme de Celui qui est à l’origine du beau. La beauté l’oriente vers Lui.

    Saint Augustin

     

    La beauté elle-même, c’est le Christ

    Fiodor Dostoïevski, l’un des plus grands écrivains russes, l’esquisse à merveille dans une célèbre formule prononcée par le prince Mychkine, le personnage central de L’Idiot : « La beauté sauvera le monde ». C’est évident, il ne s’agit pas de n’importe quelle beauté : c’est celle du Christ à laquelle pense Dostoïevski. »

    En éliminant le Christ, vous éliminez de l’humanité l’idéal de la beauté et du bien, vous le rendez inaccessible.

    Car le Christ est venu exactement pour cela : pour que l’humanité sache et reconnaisse qu’un esprit humain véritable peut apparaître dans cet éclat céleste, en fait, et dans sa chair, pas seulement en rêve ou dans l’idéal — que c’est naturel et possible », poursuit l’écrivain dans cette si célèbre réflexion méditative, au cœur de son roman Les Frères Karamazov.

    Une pensée que l’on peut prolonger par celle de la philosophe Simone Weil : « La Beauté elle-même, c’est le Fils de Dieu. Car il est l’Image du Père et le Beau est l’image du Bien. »

     

     

    Pourquoi la beauté nous rend meilleurs ?

     

     

    GOD BLESS YOU

     

     

     

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    Journée de rendez-vous à Paris.

    Belle journée !

     

    La semence, c'est la parole - Diocèse de Cayenne

     

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,18-23.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
    Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
    Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
    mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.
    Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
    Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
     
     
     

     

     

     

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