• Le Christ est Ressuscité Alléluia !

    Nous voyons en cette Icône, comme Le Christ Ressuscité tire à lui, pour leur faire sortir de leurs renfermements, Adan et Eve.

    Nous tous avons des renfermements... et le Christ Ressuscité veut que nous lui donnions nos coeurs pour nous en sortir de ces en-fermements. Je pense à ce père de famille qui n'a pas de travail y que vis dans l'angoisse. Que le Christ Ressuscité soit présent dans sa situation. Au malade dont le corps est enfermé par la maladie, que Le Christ rentre et soit présent. Qu'il fasse partie de chacune des situations. Qu'aucune situation si désespérée soit-elle ne reste sans laisser le Christ nous attirer vers lui. QU'AUCUNE SITUATION NE RESTE SANS ÊTRE VISITE PAR LE CHRIST. Le Christ n'est pas là pour nous juger mais pour nous Aimer et nos combler de sa miséricorde. 

    Lorsque le Christ montre ses plaies, ce n'est pas pour nous dire : Voici mes plaies se sont tes pêchés qui les ont faites. Mais Il nous dit plus tôt  : c'est par Amour de toi, parce que je  suis venu non pas pour te juger mais t'Aimer.

    Mes amis c'est ce que j'ai compris du message de Pâques, je vous le partage. 

     

     

     


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    Marie-Resurrection-Jesus-Christ-        Je vous souhaite une trés belle fête de Pâques à chacun avec toute mon affection.

     

      « Jour de Résurrection !

     

    Peuples, rayonnons de joie, 

    C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur ! 
    De la mort à la vie 
    Et de la terre aux cieux, 
    Le Christ Dieu nous a menés, 
    Nous qui chantons l’hymne de la victoire.

    Que le ciel se réjouisse, 
    Que la terre soit dans l’allégresse, 
    Que le monde soit en fête, 
    Tout le monde visible et invisible. 
    Car le Christ est ressuscité, 
    Lui, l’éternelle allégresse. 
    De la mort, célébrons la destruction, 
    Et de l’enfer, la ruine. 
    D’une vie nouvelle immortelle 
    Chantons avec élan l’Auteur, 
    Le Dieu unique des Pères, 
    Béni et tout glorieux. 
    Ô Pâque grande et toute sainte, 
    O Christ, O Sagesse, O Verbe de Dieu, O Force, 
    Donne-nous de t’être unis 
    Dans une plus grande vérité, 
    Au jour sans déclin de ton Royaume.

    Une Pâque sacrée nous est apparue aujourd’hui : 
    Pâque nouvelle et sainte, 
    Pâque mystique, Pâque très pure, 
    Pâque du Christ, notre libérateur, 
    Pâque immaculée, Pâque grandiose, 
    Pâque des croyants, 
    Pâque qui nous ouvre les portes du paradis, 
    Pâque qui sanctifie tous les fidèles.

    C’est le jour de la Résurrection ! 
    Rayonnons de joie en cette solennité ; 
    Embrassons-nous les uns les autres ; 
    Disons : « Frères à ceux-mêmes qui nous haïssent, 
    Pardonnons tout à cause de la Résurrection

    Et, alors, chantons : 
    Christ est ressuscité d’entre les morts 
    Par la mort il a détruit la mort. 
    Et à ceux qui sont dans les tombeaux, 
    II a accordé la vie. »

    -Texte bizantin-

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

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    ô Mon Dieu tu as souffis sans dire un mot

    Ô Marie, tu prends dans tes bras ton Fils Bien-Aimé. Quel souffrance sans comparaison.

    Ô Marie à qui ton Fils nous a donné comme Mère.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    ô Mon Dieu tu as souffis sans dire un mot

    Ô Marie, tu prends dans tes bras ton Fils Bien-Aimé. Quel souffrance sans comparaison.

    Ô Marie à qui ton Fils nous a donné comme Mère.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • jesus sur la croix

     

     

     

     

     

     

     

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    HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

    Basilique vaticane
    Jeudi saint, 28 mars 2013


     

    Chers frères et sœurs,

    C’est avec joie qu’en tant qu’Évêque de Rome, je célèbre cette première Messe chrismale. Je vous salue tous avec affection, vous en particulier chers prêtres qui vous souvenez avec moi aujourd’hui du jour de votre Ordination.

    Les lectures, le psaume aussi, nous parlent de ceux qui ont reçu l’onction: le serviteur de Dieu chez Isaïe, le roi David, et Jésus, Notre Seigneur. Les trois ont en commun que l’onction qu’ils reçoivent, est pour oindre le peuple des fidèles de Dieu dont ils sont les serviteurs. Leur onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les opprimés… Une très belle image de cet « être pour » du Saint Chrême est celle que nous offre le psaume 133 : « On dirait un baume précieux, un parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descend sur les bords de son vêtement » (v. 2). L’image de l’huile qui se répand - qui descend de la barbe d’Aaron jusqu’à la bordure de ses vêtements sacrés, est l’image de l’onction sacerdotale qui, à travers celui qui est oint, arrive jusqu’aux confins de l’univers représenté par les vêtements.

    Les vêtements sacrés du grand prêtre sont riches de symboles ; l’un d’eux est celui du nom des fils d’Israël inscrit sur les pierres d’onyx qui ornaient les épaulettes de l’éphod, dont provient notre actuelle chasuble, six noms sur la pierre de l’épaule droite, et six sur celle de l’épaule gauche (cf. Ex 28, 6-14). Sur le pectoral aussi étaient inscrits les noms des douze tribus d’Israël (cf. Ex 28, 21). C’est-à-dire que le prêtre célèbre en chargeant sur ses épaules le peuple qui lui est confié, et en portant leurs noms gravés en son cœur. Revêtir notre humble chasuble peut bien nous faire sentir, sur les épaules et dans notre cœur, le poids et le visage de notre peuple fidèle, de nos saints et de nos martyrs, il y en a beaucoup à notre époque !

    De la beauté de la chose liturgique, qui n’est pas seulement un ornement et un goût pour les vêtements, mais la présence de la gloire de notre Dieu resplendissant en son peuple vivant et consolé, considérons-en maintenant l’action ! L’huile précieux qui oint la tête d’Aaron ne se contente pas de parfumer sa personne mais se diffuse et atteint toutes les ‘périphéries’. Le Seigneur le dira clairement : son onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les malades, pour ceux qui sont tristes et seuls. L’onction, chers frères, n’est pas destinée à nous parfumer nous-mêmes, ni davantage pour que nous la conservions dans un vase, parce que l’huile deviendrait rance … et le cœur amer.

    On reconnaît un bon prêtre à sa façon d’oindre son peuple ; c’est une preuve claire. Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s’en rend compte : lorsqu’ils sortent de la messe, par exemple, avec le visage de ceux qui ont reçu une bonne nouvelle. Nos fidèles apprécient l’Évangile annoncé avec l’onction, lorsque l’Évangile que nous prêchons, arrive jusqu’à sa vie quotidienne, lorsqu’il touche comme l’huile d’Aaron aux extrémités de la réalité, lorsqu’il illumine les situations limites, les ‘périphéries’ où le peuple fidèle est exposé à l’invasion de ceux qui veulent saccager sa foi. Les fidèles nous en remercient parce qu’ils ressentent que nous avons prié avec les réalités de leur vie quotidienne, leurs peines et leurs joies, leurs peurs et leurs espérances. Et lorsqu’ils ressentent que le parfum de l’Oint, du Christ, arrive à travers nous, ils sont encouragés à nous confier ce qu’ils veulent faire arriver jusqu’au Seigneur : « priez pour moi, père, car j’ai tel problème… » ; « bénissez-moi, père » et « priez pour moi », sont le signe de ce que l’onction est parvenue jusqu’à l’extrémité du manteau car elle est transformée en demande, demande du Peuple de Dieu. Lorsque nous sommes dans ce rapport avec Dieu et avec son peuple et que la grâce passe à travers nous, alors nous sommes prêtres, médiateurs entre Dieu et les hommes. Ce que j’entends souligner c’est que nous avons toujours à raviver la grâce et discerner en chaque demande, parfois inopportune, parfois seulement matérielle ou même banale - mais elle l’est seulement apparemment -, le désir de nos fidèles de recevoir l’onction par l’huile parfumée car ils savent que nous la détenons. Deviner et ressentir, à la manière du Seigneur, l’angoisse pleine d’espérance de la femme hémorroïsse lorsqu’elle toucha le bord de son manteau. Cet épisode de la vie de Jésus, présent au milieu des gens qui le pressent de partout, traduit toute la beauté d’Aaron vêtu comme prêtre avec l’huile qui descend le long de ses vêtements. C’est une beauté cachée qui resplendit seulement pour des yeux remplis de foi de cette femme qui souffrait de pertes de sang. Les disciples eux-mêmes - futurs prêtres - ne réussissent pas à voir, ni ne comprennent : de la ‘périphérie existentielle’, ils voient seulement la superficialité de la multitude qui presse de partout Jésus jusqu’à le suffoquer (cf. Lc 8, 42). Le Seigneur, en revanche, sent la force de l’onction divine qui arrive jusqu’aux bords de son manteau.

    C’est ainsi que nous devons faire l’expérience de notre onction, son pouvoir et son efficacité rédemptrice : aux ‘périphéries’ où se trouve la souffrance, où le sang est versé, il y a un aveuglement qui désire voir, il y a des prisonniers de tant de mauvais patrons. Ce ne sont pas précisément dans les auto-expériences ou les introspections répétées que nous rencontrons le Seigneur : les cours pour s’aider soi-même dans la vie peuvent être utiles, mais vivre notre vie sacerdotale en passant d’un bord à l’autre, de méthode en méthode, pousse à devenir pélagiens, à minimiser le pouvoir de la grâce qui s’actualise et croît dans la mesure selon laquelle, avec foi, nous sortons pour nous donner nous-mêmes et pour donner l’Évangile aux autres ; pour donner la petite onction que nous tenons à ceux qui n’ont rien de rien.

    Le prêtre qui sort peu de lui-même, qui oint avec parcimonie - je ne dis pas « jamais » car, grâce à Dieu, les fidèles nous ‘volent’ l’onction -, perd le meilleur de notre peuple, ce qui est capable d’allumer le plus profond de son cœur de prêtre. Celui qui ne sort pas de lui-même, au lieu d’être un médiateur, se convertit peu à peu en intermédiaire, en gestionnaire. Nous connaissons tous la différence : l’intermédiaire et le gestionnaire « ont déjà reçu leur récompense », et comme ils ne paient pas d’eux-mêmes, ni de leur cœur, ils ne reçoivent pas non plus un merci affectueux qui vient du cœur. De là provient précisément cette insatisfaction chez certains qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et convertis en collectionneurs d’antiquités ou de nouveautés au lieu d’être des pasteurs pénétrés de ‘l’odeur de leurs brebis’ – cela je vous le demande : soyez des pasteurs avec ‘l’odeur de leurs brebis’, que celle-ci se sente ‑ ; au lieu d’être des pasteurs au milieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d’hommes. En vérité, la dite crise d’identité sacerdotale nous menace tous et se greffe sur une crise de civilisation ; mais si nous savons dompter cette vague, nous pourrons prendre le large au nom du Seigneur et jeter les filets. Il est bon que la réalité même nous pousse à aller là où ce que nous sommes par grâce apparaît clairement comme étant pure grâce, sur cette mer du monde actuel où seule compte l’onction - et non la fonction -, et seront remplis les filets jetés seulement au nom de Celui en qui nous nous sommes confiés : Jésus.

    Chers fidèles, soyez proches de vos prêtres par l’affection et par la prière afin qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu.

    Que le Père renouvelle en nous, chers prêtres, l’Esprit de Sainteté par lequel nous avons reçu l’onction, qu’Il le renouvelle en notre cœur de telle manière que l’onction rejoigne tous, même les ‘périphéries’, là où notre peuple fidèle en a le plus besoin et l’apprécie. Que nos fidèles nous sentent disciples du Seigneur, qu’ils comprennent que nous sommes revêtus de leur noms, et que nous ne cherchons nulle autre identité ; qu’ils puissent recevoir, par nos paroles et nos œuvres, cette huile de joie que Jésus, l’Oint du Seigneur, est venu nous donner. Amen.

     


     


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