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    Merci à la vie et à tous mes Amis !
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    LE PÈRE PEYRIGUÈRES

     

     Le docteur Serre a bien connu le père Peyriguère, dont il était presque voisin quand il dirigeait l’hôpital de Khenifra, et lui a rendu de nombreuses visites. 

    Je remercie Mme Jacqueline Serre, veuve du médecin, qui m'a confié ce document.


    VISITES AU PÈRE PEYRIGUÈRE 
    Par le Dr Serre
    (inédit)

    El Kebab, gros bourg bâti sur un éperon du Moyen Atlas, parmi le vert éclatant des lauriers roses et les larges traînées de terre rouge dénudées par l’érosion, semblait un village de rêve, haut perché dans sa montagne, avec, comme toile de fond, une vallée boisée qui se perdait vers l’infini. Typiquement berbère, dominé par un tombeau coiffé de planches mal équarries, il changeait d’aspect à l’approche de l’hiver, lorsque les habitants coupaient les lauriers roses pour en tapisser les murs exposés au mauvais temps, leur donnant ainsi une parure printanière, qui faisait un contraste étonnant, les jours de neige. C’était aussi le pays des sources vives, des eaux fraîches et bruissantes, des lacs bordés d’ajoncs, des immenses pâturages à l’herbe odorante. 

    On avait de là-haut une vue magnifique sur la vallée, la forêt de cèdres du Moyen Atlas, et les montagnes voisines et, quand je m’y rendais par la route dangereuse et tortueuse accrochée à la pente, il fallait un effort de volonté soutenu pour ne pas quitter la route des yeux, à tel point ils étaient attirés par la beauté du paysage.

    Un religieux de l’ordre du père de Foucauld, le père Peyriguère, s’y était installé depuis une dizaine d’années et avait ouvert une infirmerie. On aurait pu croire qu’il était venu là pour tenter de convertir les Berbères. Rien de plus faux. C’était par pure charité chrétienne, pour essayer de les comprendre, de les soigner, et de secourir matériellement et moralement les nécessiteux qu’il était là. Tel était son apostolat. 

    Ancien mutilé de guerre, ancien professeur de philosophie, c’était un homme de haute culture, un esprit curieux, passionné par l’histoire du Maghreb et par celle des rapports entre Européens et Musulmans. Aussi avait-il une idée précise de ce qu’ils devaient être et, chaque fois que l’occasion s’en présentait, il ne manquait pas de donner son point de vue à ce sujet. 

    Il avait appris le dialecte berbère des Aït Oumalou, en connaissait les moindres nuances et le parlait à la perfection. Vivant avec les Berbères, vêtu comme eux, il s’était à ce point familiarisé avec leurs coutumes et leurs mœurs, qu’il appréciait et respectait, qu’on arrivait mal, parfois, à le différencier, dans un groupe de montagnards. 

    Toujours à la disposition de qui venait lui demander un conseil ou des soins, il écoutait volontiers les doléances des pauvres et des humbles, qui n’hésitaient pas à se confier à lui. Aussi était-il au courant de tout ce qui se disait ou se faisait dans la tribu. 

    Autant qu’aux faibles et aux déshérités, sa sympathie allait aux Musulmans qui menaient une vie exemplaire, et il lui arrivait de les citer comme modèles à suivre.Une fois, me demandant d’hospitaliser un vieillard qu’il appréciait, il me le recommanda par ces simples mots : « C’est un saint homme » . Pour lui, il ne pouvait exister de plus bel éloge. 

    Tous les habitants de la région le nommaient « marabout », celui qui fait la liaison entre Dieu et les hommes. Non pas seulement le marabout des chrétiens, mais de tous : celui qui applique la loi divine dans son esprit.On l’appelait parfois auprès de moribonds, dans l’espoir que sa présence et ses prières attireraient sur eux la miséricorde divine. 

    Vénéré dans toute la région, sa mort, voici quelques années, fut un deuil ressenti par tous. Le roi du Maroc, se faisant représenter ç ses funérailles, a voulu leur donner un caractère officiel et y associer le pays tout entier. 

    Durant mon séjour à Khenifra, j’allais le voir lors de mes tournées à El Kebab, et nous avions de longues conversations sur le pays, son passé, ses habitants, ses mœurs. Il a baptisé mas enfants et souvent, il acceptait notre hospitalité à Khenifra où il disait une messe de temps à autre. 

    Mes visites à son ermitage avaient bien souvent un caractère intéressé.En plus des médicaments d’usage courant que lui fournissait la santé publique, le père recevait d’une association de médecins catholiques français une multitude d’échantillons de spécialités pharmaceutiques : ses rayons en regorgeaient.Il y avait là tous les médicaments dont un médecin pouvait avoir besoin et il me permettait de puiser largement dans ses trésors. Aussi ai-je pu, grâce à lui, disposer d’une gamme thérapeutique variée.Même pendant les plus dures périodes de la guerre, je n’ai jamais manqué des remèdes indispensables. 


    Extérieurement, rien ne distinguait son ermitage d’El Kebab des plus modestes maisons du bourg : c’était un bâtiment en pisé, sans étage, recouvert d’une terrasse en terre battue. 

    Au-delà de son infirmerie et de sa petite chapelle, la chambre des hôtes et la cellule du moine ouvraient sur un jardin bien clos, propice à la méditation.On eut dit que la main de l’homme n’y était jamais intervenue et que la nature, par caprice, avait jeté là, pêle-mêle, en fouillis, rosiers, lilas, roses trémières, et toutes sortes de plantes vivaces cherchant à monter plus haut l’une que l’autre, sans parler d’une treille aux raisins délicieux, qui courait sur une dizaine de mètres. Le calme y était tel, le silence si parfait, que le sifflement d’un merle ou le bourdonnement d’un frelon suffisaient à vous faire tressaillir.

    La cellule du père, sa tanière comme il l’appelait (il fallait se baisser pour en franchir le seuil), était une petite pièce située en contrebas, au sol de terre battue, de six mètres carrés environ.Devant la fenêtre, une table, toujours encombrée de livres et de revues, et un banc sur lequel il s’asseyait ; d’un côté un poële, qui une ou deux fois la semaine servait de cuisinière pour chauffer son ragoût ; en face, un lit de sangles, une chaise, et c’était tout. 

    Le père avait scrupuleusement noté, depuis qu’il était chez les Aït Oumala, les plus menus détails de leurs coutumes, leurs légendes, leurs proverbes, leurs maximes… de quoi composer sur le pays un recueil d’une exceptionnelle richesse de documentation. Je lui avais demandé de classer ces documents et de les publier, mais il ne l’a jamais fait.D’ailleurs, à part quelques initiés, qui cela intéresserait)il maintenant ? La montagne berbère, la vie berbère d’autrefois, ce parfum de vie simple et libre n’est plus fait pour nous…

    ***

    Vie du père  Peyriguère (1883-1959)


    Albert Peyriguère est né à Trebons (Hautes Pyrénées) le 28 septembre 1883. C’est à Bordeaux qu’il entre au séminaire où il est ordonné prêtre le 8 décembre 1906. Licence en lettres, professeur au petit séminaire. Pendant la guerre 1914-1918, une conduite héroïque lui valut la médaille militaire et la croix de guerre avec quatre citations. Grièvement blessé à deux reprises, il termina la guerre au Val de Grâce, où l’on « répare sa mâchoire brisée ».

    C’est en Tunisie, alors qu’il est curé de Hammanet qu’il découvre le père de Foucauld, grâce au livre de René Bazin. Et c’est en 1927 que le père Peyriguère débarque au Maroc. En pleine épidémie de typhus, il fonde la mission de Taroudant. Lui-même est atteint très gravement. Enfin, en juillet 1928 il s’installe définitivement à El-Kbab, au milieu d’une tribu berbère du Moyen-Atlas.

    Très vite, il ouvre un dispensaire où les malades se pressent en foule. Il distribue vêtements et nourriture à tous les nécessiteux qui viennent frapper à sa porte. Mais ce qui a conquis les populations, ce n’est pas seulement la bienfaisance, c’est aussi son indépendance farouche vis-à-vis des autorités du protectorat et ses exigences de justice. C’est surtout le prestige d’un homme qui prie, non seulement le jour mais aussi la nuit, dans sa petite chapelle.

    Le père Peyriguère meurt le 26 avril 1959, à l’âge de 76 ans.


    Ecrits du père Peyriguère :

    « Presque tout mon temps libre se passe à soigner. Il a fallu laisser momentanément mes travaux intellectuels de côté. Ça m’a d’abord coûté. Puis une beau jour, j’ai « touché du doigt » que d’avoir fait le moindre bien au plus petit de nos Berbères, c’était plus beau et plus grand que d’écrire des pages de génie sur les sujets les plus élevés et les plus passionnants. Pauvres études, pauvres livres que j’aimais tant : comment trouver le temps de penser un peu à eux ? Cela coûte et cependant c’est bon, car chaque malheureux qui frappe à ma porte, c’est le Christ qui m’appelle et qui frappe à ma porte. Alors, ce n’est plus être dérangé. On ne peut tout de même pas dire que l’on soit dérangé par le Christ. Mon dispensaire est beaucoup plus qu’un dispensaire, c’est un vrai lien d’amitié, un vrai carrefour d’amitié. On ne fait rien auprès des hommes si on ne commence pas par les aimer. » 



     

     

    suivre Jésus excussez-moi, ces jour-ci je suis moins disponible. petit probleme de santé. Je vous embrasse

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    Le jeudi de la 3e semaine de Pâques     Livre des Actes des Apôtres 8,26-40.




    L'ange du Seigneur adressa la parole à Philippe : « Mets-toi en marche vers le midi, prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza ; elle est déserte. » 
    Et Philippe se mit en marche. Or, un Éthiopien, un eunuque, haut fonctionnaire de Candace, reine d'Éthiopie, administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer Dieu. 
    Il en revenait, assis dans son char, et lisait le prophète Isaïe. 
    L'Esprit du Seigneur dit à Philippe : « Avance, et rejoins ce char. » 
    Philippe s'approcha en courant, et il entendit que l'homme lisait le prophète Isaïe ; alors il lui demanda : « Comprends-tu vraiment ce que tu lis ? » 
    L'autre lui répondit : « Comment pourrais-je comprendre s'il n'y a personne pour me guider ? » Il invita donc Philippe à monter et à s'asseoir à côté de lui. Le passage de l'Écriture qu'il lisait était celui-ci : 
    Comme une brebis, on l'a conduit à l'abattoir, comme un agneau muet devant le tondeur, il n'ouvre pas la bouche. 
    À cause de son humiliation, sa condamnation a été levée. Sa destinée, qui la racontera ? Car sa vie a été retranchée de la terre.
    L'eunuque dit à Philippe : « Dis-moi, je te prie : de qui parle-t-il ? De lui-même, ou bien d'un autre ? » 
    Alors Philippe prit la parole, et, à partir de ce passage de l'Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus. 
    Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d'eau, et l'eunuque dit : « Voici de l'eau : qu'est-ce qui empêche que je reçoive le baptême ? » 
    Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l'eau tous les deux, et Philippe baptisa l'eunuque. 
    Quand ils furent remontés de l'eau, l'Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l'eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux. 
    Philippe se retrouva dans la ville d'Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu'à son arrivée à Césarée. 

                                                         separation de deux texte           

     

    Lisons ce beau texte. La foi de quelqu'un qui cherche la vérité. Il quitte son Pays et se met en route. Dieu va à sa rencontre en envoyant Philippe. 

    Dans nos vies il y a ces deux pas a franchir : Se mettre en route comme l'Ethiopien et devenir comme Philippe qui va rencontrer cet homme pour l'expliquer les écritures. Chaque jour de notre vie il y a ces deux mouvements. Mais, savons-nous les reconnaître ? Sommes-nous assez humbles pour nous mettre au service de nos frères ? Soyons comme cet eunuque pleins de foi.    images-copie-1

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  • Ce que dis Mère Teresa à un prêtre est très important. Laisser Jésus pour Jésus. C'est à dire, que si la charité nos appelle, il faut quitter tout le reste pour aller vers celui qui a faim. Un jour j'étais chez moi et j'avais pris un temps de prière. Le téléphone sonne. Une personne me demande si je peux l'accompagner. Je lui réponds : plus tard je suis en train de faire ma prière... Aussitôt raccroché, je me suis rendu compte que ça n'allais pas. Je ne pouvais continuer...j'ai compris que le Christ me attendais chez la personne qui me demandais un service... en lisant le texte de Mère Teresa on vois clair où est la vrai prière.



     

    Le mercredi de la 3e semaine de Pâques
    Commentaire du jour 
    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
    Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Light (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322 rev.)

     

    « Moi, je suis le pain de la vie »

          Vous avez demandé à passer trois mois seul avec Jésus [en retraite] ; cela vous ressemble bien. Mais si pendant ce temps la faim de Jésus dans le cœur de quelques membres de son peuple est plus grande que la vôtre, vous ne devriez pas rester seul avec Jésus tout le temps. Vous devez permettre à Jésus de vous transformer en pain pour être mangé par ceux avec qui vous êtes en contact. Laissez les gens vous dévorer ; par la parole et la présence vous proclamez Jésus... Même Dieu ne pouvait pas offrir de plus grand amour qu'en se donnant lui-même comme Pain de vie — pour être rompu, pour être mangé afin que vous et moi puissions manger et vivre, que nous puissions manger et satisfaire ainsi notre faim d'amour.

          Et pourtant il ne semblait pas satisfait, car lui aussi avait faim d'amour. Il s'est donc fait l'affamé, l'assoiffé, le nu, le sans-logis et n'a cessé d'appeler : « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais un seul amour : seulement Jésus.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Seigneur, loué sois-tu pour pour ta Bonté. Loué sois-tu pour ta Création. Oui Seigneur, donne-nous en ce jour un coeur tout simple et unifié, uni au tien. 

    Bien visiter ceux de nos frères qui sont malades. Ceux qui sont assoiffés d'Amour et qui ne le trouvent pas I-Grande-570-la-vierge-marie-et-son-enfant.net sur cette terre. Visite les prisonniers des prisons pour qu'ils ne désespèrent pas. Visite ces prisonniers de la drogue, de l'alcool, de la violence. Qu'ils trouvent quelqu'un sur le chemin qui les Aime et les donne de connaître ton Amour. Donne soif de Vérité à ceux qui nous gouvernent. Non pas une vérité selon les lois, mais selon ton Coeur. Donne aux jeunes l'envie de te connaître, de te suivre sur le chemin de ton Évangile. Donne le courage aux malades. Ceux dont la maladie se voit et ceux qui souffrent d'un mal autre que physique. Donne-nous envie de t'Aimer et de nous Aimer en Vérité... avec des oeuvres concrètes...Bénis sois-tu Seigneur donne-nous faim et soif de Toi. Merci Seigneur de nous avoir donné ta Mère pour Mère. Amen     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le lundi de la 3e semaine de Pâques

    Livre des Actes des Apôtres 6,8-15. 
    Étienne, qui était plein de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. 
    Un jour, on vit intervenir les gens d'une synagogue (la synagogue dite des esclaves affranchis, des Cyrénéens et des Alexandrins) et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d'Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne, 
    mais sans pouvoir tenir tête à la sagesse et à l'Esprit Saint qui inspiraient ses paroles. 
    Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu'ils disent : « Nous l'avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. » 
    Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes, ils allèrent se saisir d'Étienne, et l'amenèrent devant le grand conseil. 
    Ils présentèrent de faux témoins, qui disaient : « Cet individu ne cesse pas de parler contre le Lieu saint et contre la Loi. 
    Nous l'avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruira le Lieu saint et changera les lois que Moïse nous a transmises. » 
    Tous ceux qui siégeaient au grand conseil avaient les yeux fixés sur Étienne, et son visage leur apparut comme celui d'un ange.

    Etienne sera le premier Chrétien qui mourut en professant sa foi. Parmi ceux qui lui jetaient de pierres, il y avait un jeune homme qui tenait les habits...Paul de Tarse, plus tart converti et envoyé par le Christ pour transmettre la foi.

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  • Un bon film pour une après-midi. Je suis chez des amis ce dimanche. Le début fais un peu de surprise mais juste 5 secondes. Bisous à tous !

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    Evangile de ce Dimanche  14 Avril 2013

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,1-19. 

    Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment. 


    Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. 
    Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre. 
    Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui. 
    Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. » 
    Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. 
    Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau. 
    Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres. 
    En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. 
    Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. » 
    Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré. 
    Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur. 
    Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson. 
    C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples. 
    Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » 
    Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » 
    Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. 
    Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. » 

    Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi »

     


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