• bonne année

     

    Chaque année c’est la même chose, vous peinez à trouver de l’inspiration pour des vœux originaux du nouvel an ? Quelques conseils pour ne pas tomber dans l'écueil des formules convenues de "bonne année" et autres "meilleurs vœux" ?

     

    Message Bonne Année comique - Sms Joyeux Noël Humoristique - Voeux Humour

     

     

    Inventons !

    La fin de l’année rime-t-elle avec corvée de vœux à envoyer ? Ou avec occasion de prêter attention à ceux qui sont plus loin, et d’approfondir la relation avec les personnes qui nous sont chères ? Le Pape lui-même, à l’occasion du nouvel an, présente ses vœux dans un maximum de langues pour être reçu de tous. Un coup de fil ou une simple carte de quelques mots écrits avec délicatesse peut adoucir des solitudes, même si cela ne remplace pas une visite. D’autant que cette attention peut être une des rares reçues pendant l’année.

     

    Que voudrait dire bien vieillir en tant que coach ? | Coaching-services

     

     

    1- DIRE DU BIEN DE L’AUTRE (ÇA FAIT DU BIEN !)

     Nos rapports les uns avec les autres sont « plus souvent régis par la querelle, la critique, le jugement, la condamnation, plutôt que la bénédiction, l’ouverture du cœur », explique le psychologue Yves Boulvin. Retrouver le sens profond des vœux, ce serait souhaiter du bien, parler en bien de l’autre (benedicere en latin, c’est littéralement « dire du bien »). C’est entrer dans une logique d’amour, qui voit le bien, les belles choses, le bon côté de chacun, et en rend grâce. Évoquer une qualité ou manifester sa gratitude a des répercussions insoupçonnées : « Les paroles de bénédiction font du bien à l’âme », assure le moine bénédictin Anselm Grün.

     

     

    Dites : « Que Dieu vous bénisse ! » - Parole du Jour

     

    2-  SE BÉNIR MUTUELLEMENT  ( se souhaiter mutuellement)

    Si Dieu aime chacun de nous absolument gratuitement, nous pouvons tous nous bénir les uns les autres. Et nous devenons ainsi source de bénédiction, autant que les autres le sont pour nous. Dans la tradition chrétienne, la bénédiction s’accompagne toujours d’une parole. Par nos paroles, nous exprimons à cette personne ce que Dieu peut lui offrir, la manière dont il la voit et ce qu’elle représente pour Lui. Bénir dépasse la prière d’intercession, c’est affirmer « Tu es aimé de Dieu, tu es précieux pour lui ».

     

    Petits mots du personnel | Résidence Saint-Antoine

     

     

    2- EMPLOYER DES MOTS PERSONNELS

    « Quand j’écris ou téléphone au moment des vœux, raconte Perrine, j’essaie de me souvenir de ce que mon correspondant souhaite le plus. » Employer des mots personnels touche davantage que des formules toutes faites, pourvu que ces mots soient choisis avec attention, car la parole crée une relation à l’autre.

    La manière de formuler les propos est aussi importante que leur contenu. Il n’est pas besoin d’écrire long, mais juste, au plus près de ce que l’autre attend, sans jamais savoir si le but est atteint. Une manière d’apprendre le détachement, l’acte gratuit. Qu’est-ce qui ferait du bien à l’autre ? Où va son désir ? Alors, les souhaits, au-delà de la formule de politesse, exprimeront une affection qui peut le rejoindre. Parfois, une réponse vient confirmer la justesse des propos, « comme cet ami qui m’a renvoyé un petit mot auquel je ne m’attendais pas, explique Sophie : “Ce que tu me dis me fait plaisir et éclaire ainsi des choses que je sentais sans savoir les formuler”. » Malheureusement aussi, des vœux remplis de bonnes intentions peuvent tomber à plat, ou manquer de délicatesse. Pour trouver les mots justes, « je prie devant le Saint-Sacrement, confie Stéphane, et demande au Saint-Esprit de m’inspirer en pensant à chaque personne ».

     

    Exprimer ses émotions, à quoi ça sert?

     

     

    4-ACCEPTER DE DIRE SES SENTIMENTS

    Des vœux sincères exigent de prendre le risque de dire ses sentiments profonds, une manière de se laisser voir en vérité, donc de se laisser aimer. Ces sentiments peuvent s’exprimer sur des registres différents : l’amitié, la reconnaissance pour les moments de grâce, la sympathie pour ceux qui vivent une épreuve, la reprise d’un lien distendu, la demande de pardon, occasion, en tout cas, d’exprimer et de vivre la charité. Ils favorisent une rencontre authentique. Pour Anne-Charlotte, une mère de famille qui habite loin de ses amis, « c’est une façon de partager ce que nous vivons tout en laissant à l’autre toute sa place, en respectant ce qu’il vit ».

     

     

    Bonne fête Maman ! | Familydeal

     he

     

    5-SOUHAITER DU BIEN EN VÉRITÉ

    Formuler des vœux ne revient à pas laisser croire que l’année sera épargnée de toute souffrance, de toute difficulté. Seulement pouvons-nous souhaiter d’accueillir dans la confiance tout ce qui advient, et croire que le Seigneur nous attend pour les vivre avec lui. « Pour nous, chrétiens, c’est peut-être une occasion d’envisager cette nouvelle année comme une nouvelle naissance, comme un petit enfant qui attend tout », avance Anne-Charlotte.

    Que nous exprimions nos vœux sans triomphalisme, mais dans la paix, comme le conseillait Benoît XVI lors de son homélie du 19 octobre 2006, à l’occasion de sa visite pastorale à Vérone. « Animés par la conscience que seul le Christ peut satisfaire les attentes profondes de chaque cœur humain, et répondre aux interrogations les plus troublantes sur la douleur, l’injustice et le mal, sur la mort et l’au-delà ».

     

    Pour une personne âgée seule pour son anniversaire (du concret)

     

    6-TÉMOIGNER DE LA PRÉSENCE DE DIEU

    Pour en revenir aux prémices de la tradition, il faut remonter plus loin encore que l’Antiquité, où les Romains lançaient des oiseaux en haut du Capitole pour qu’ils portent leurs vœux aux confins de l’Empire. Au 1er janvier de chaque année, la liturgie de la messe reprend la bénédiction de Dieu sur Aaron d’il y a plus de trois mille ans, qui termine l’office liturgique : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26). Dans le texte originel, la triple invocation du nom de Dieu assure à Israël la présence du Dieu de l’Alliance, source de toute bénédiction. Lorsque nous bénissons personnellement quelqu’un, nos mots devraient exprimer cette tendresse maternelle de Dieu sur nous, qui reste d’actualité, jusqu’à la fin des temps.

    Raphaëlle Simon



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    Exemples de voeux professionnels pour la nouvelle année 2021 - Cadremploi

     

     

    Pour l'année 2021 ....

    Nous, Titi et nani vous souhaitons

     

     

    Que cette année, même si en regardant l'inespéré

    on ne voit pas trop la fin d'un tunnel 

     

     

    Gardons confiance...

    Pas toujours facile, mais parfois notre pensée voit plus noir que la réalité.

    Voyez-vous le verre à moitié vide ou à moitié plein ? 

     

    Si vous regardez plus haut que notre terre, même ne croyant pas en Dieu …

     

    Il surgit dans l'inespéré …car

    Il sait de quoi nous avons besoin.

    "Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 

    Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux."

    Luc 12:7

     

     

    Quand les montagnes s'éloigneraient" Esaïe 54 : 10 - Blog biblique de  Theodora

     

    Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Éternel, qui a compassion de toi.

    Ésaïe 54:10

     

    2) Le même passage, dans la traduction d'André CHOURAKI :

    Oui, les montagnes se retireront, les collines chancelleront ;

    mon chérissement pour toi ne se retirera pas ;

    mon pacte de paix ne chancellera pas, dit celui qui te matricie,

     Adonaï.

    Ésaïe 54:10

      

     

    Voilà, ce que j'ai dit je l'ai expérimenté et je me le souhaite aussi

    pour Titi et pour nani 

     

    Ce chat, Titi, est arrivé dans ma vie ... pour moi ce fut

    la main tendue de Jésus... il m'a transformé

    ESPOIR !

     

     

     
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    Les jours passent, les mois passent, l’année passe et nous avons le sentiment de n’avoir rien pu faire ou rien pu finir. Mais le temps qui passe n’est pas une fatalité. Il faut simplement apprendre à se le réapproprier, à l’accueillir et à le confier au Seigneur. Spécialement cette année !

     

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    26 mars 2020 - Libération des quatre collaborateurs de SOS Chrétiens d’Orient
    Les quatre collaborateurs de l’association SOS Chrétiens d’Orient portés disparus depuis le 20 janvier dernier ont été libérés, a indiqué l’Élysée le 26 mars. Il s’agissait de trois Français, Antoine Brochon, Julien Dittmar et Alexandre Goodarzy et d’un Irakien, Tariq Mattoka. Ils avaient été enlevés à Bagdad.

    +© SOS Chrétiens d'Orient

     

     

    La vie, même confinée, file à toute allure. 2020 a été riche en émotions, en imprévus et incertitudes, en changements et remises en question. Et nous voilà déjà en décembre ! 2021 pointe le bout de son nez. Une pause s’impose. Prenez un temps pour respirer, pour déposer l’année qui vient de s’écouler entre les mains du Seigneur et confier l’année à venir. Hozana nous invite justement par la prière à relire cette  année pour se tourner, plein de confiance vers l’avenir.

    « Venez à l’écart dans un endroit désert et reposez-vous un peu » écrit saint Marc (Mc 6, 31). Alors n’ayez pas peur de prendre ce temps pour cette relecture. Oui, mais comment ? Tout d’abord, il est bon de s’isoler dans un coin, en silence, loin de toutes distractions. Allumez une bougie, fermez les yeux et écoutez la respiration de votre corps et de votre âme. Et maintenant sachez faire les trois choses suivantes :

     

    " bon cela pour ceux qui ont la foi et qui peuvent faire cela" nani

     

     

     

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    19 janvier 2020 - Mobilisation contre le projet de loi bioéthique
    Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté le dimanche 19 janvier contre le projet de loi bioéthique à l’appel du collectif « Marchons enfants ». Une mobilisation d’autant plus symbolique que le texte était débattu dès le mardi 21 janvier au Sénat.

    +© La manif pour tous

     

    " bon cela pour ceux qui ont la foi et qui peuvent faire cela" nani

     

    ET CELA POUR TOUS !

     

    Savoir dire merci

    Commencez par dire merci car nous avons toujours tendance à voir le verre à moitié vide. Sachez vous émerveiller des joies que vous avez pu éprouver cette année : une amitié naissante, une parole réconfortante, la lecture d’un nouveau livre, un cadeau reçu, un bon dîner, une naissance, le temps pour approfondir nos relations… Toutes ces petites joies, sachez les voir pour rendre grâce à Dieu et osez dire avec saint Théophane Venard « vive la joie quand même ! ».

     

    Savoir dire pardon

    Il est bon de reconnaître que nous avons pu avoir des moments d’égarements, de faiblesses, de découragement ou de méchanceté. Avec humilité, prenez un moment pour faire un examen de conscience sur l’année écoulée. L’homme est plein de bonne volonté mais très souvent, les actes ne sont pas au rendez-vous. « Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas » (St Paul aux Romains, 7, 18).Sachez donc bien identifier vos faiblesses pour prendre les bonnes résolutions pour l’année à venir !

     

     

    Savoir demander

    Fort de cette relecture, ayez la force de vouloir grandir pour devenir une personne meilleure. Aussi, il est bon de se fixer trois résolutions concrètes et atteignables pour l’année qui arrive. Vous pouvez, par exemple, vous fixer comme résolution de faire un beau signe de croix en me levant, d’appeler votre grand-mère ou un proche en situation d’isolement au moins une fois par mois, d’aller à l’adoration une fois par semaine… Le changement d’année n’est il pas le moment idéal pour franchir le pas et choisir un engagement concret au sein de la paroisse ou d’une association ? Pour cela, appuyez-vous sur l’Esprit saint car c’est Lui qui nous donnera la force de persévérer dans ces efforts. 

    Si vous faites ces trois choses, l’année 2021 peut arriver ; « votre cœur est prêt ». Vous pouvez alors dire en confiance avec le Padre Pio :

     « Je remets Mon passé, ô Seigneur, à ta miséricorde, mon présent à ton Amour, mon avenir à ta Providence ».

     

     

    Les événements à retenir de l'année 2020

     

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    27 mars 2020 - Veillée de prière du pape François
    Face à la pandémie de Covid-19, le pape François a invité l’ensemble des fidèles à s’unir à lui, par le biais des médias, pour un moment de prière sur le parvis de la basilique Saint-Pierre de Rome. Un évènement historique qui s’est achevé par une bénédiction Urbi et Orbi ("à la Ville et au Monde").

    +© VINCENZO PINTO I AFP

     

     

    M de Marie

    Du 2 juin au 12 septembre 2020 - Le pèlerinage "M de Marie"
    Deux calèches se sont élancées le 2 juin dernier depuis les sanctuaires de Lourdes et de La Salette pour une immense procession à travers la France. Au bout de 104 jours de pèlerinage chacune et près de 2.000 kilomètres parcourus, elles se sont rejointes à Pellevoisin le 12 septembre prochain, après avoir tracé un immense "M" à travers la France.

    +

    © M de Marie

     

     

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    30 juillet 2020 - Mission Mars : envoi de l’engin spatial Perseverance
    Neuf ans après Curiosity, la nasa a envoyé l’astromobile Perseverance à destination de Mars. Le principal objectif de la mission Mars 2020 est de collecter des échantillons du sol martien. Leur analyse doit permettre d’en savoir davantage sur d’éventuelles formes de vie anciennes sur l’astre.

    +© 

     

     

    WEB2-LEBANON-EXPLOSION-AFP-000_1WA3DZ.jpg

    Août 2020 – Vague de solidarité après la double explosion de Beyrouth
    Une vague d'émotion et de solidarité sans précédente a suivi la double explosion qui a partiellement ravagé Beyrouth, la capitale libanaise, le 4 août 2020. L'AED, l'Œuvre d'Orient... de nombreuses associations se sont mobilisées afin d'aider à la reconstruction.

    -© STR / AFP

     

     

    WEB2-ALAPHILIPPE-000_8QU8X2-Luca-Bettini-POOL-AFP.jpg

    27 septembre 2020 - Julian Alaphilippe devient champion du monde de cyclisme
    23 ans après le sacre de Laurent Brochard à Saint-Sébastien, Julian Alaphilippe est devenu champion du monde dimanche 27 septembre sur le circuit d’Imola (Italie) à l’issue de 258 kilomètres de course.

    +© Luca Bettini I AFP

     

     

    FRATELLI TUTTI

    Pour la Fête de Saint François d'Assise

    4 octobre 2020 - Publication de l’encyclique Fratelli tutti
    Longue de 90 pages, disponible en huit langues, "Fratelli tutti" est la troisième encyclique du pape François et a pour sous-titre "sur la fraternité et l’amitié sociale". Un texte qui parachève sept années d’engagement et de paroles du souverain pontife.

    +© HANDOUT/AFP/East News

     

     

    FR PIERLUIGI MACCALLI

    8 octobre 2020 - Le père Pierluigi Maccalli enfin libéré
    Le prêtre missionnaire italien Pierluigi Maccalli a été libéré avec trois autres otages Mali près de deux ans après son enlèvement au Niger par huit djihadistes. Membre des Société des missions africaines (SMA), il était détenu par les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), du chef touareg malien Iyad Ag Ghaly.

    +© Aiuto alla Chiesa che Soffre | Facebook | Fair Use

     

     

    WEB2-VENDEE-GLOBE-Yvan-Zedda-Alea.jpg

    8 novembre - Départ du Vendée Globe
    Record pour ce Vendée Globe avec 33 skippers au départ. Malheureusement en raison de la pandémie de Covid-19, le départ s’est fait à huis-clos. Cette année encore, plusieurs d’entre eux dont Fabrice Amedeo et Sébastien Destremau ont emporté avec eux une image de la Vierge Noire de Rocamadour.

    +© Yvan Zedda/Alea

     

     

    vue aérienne de notre dame de paris

    24 novembre - L’échafaudage calciné de Notre-Dame enfin démonté
    Le démontage de l'échafaudage de Notre-Dame de Paris est enfin terminé pour le plus grand soulagement des équipes du chantier de la cathédrale. La phase de consolidation va désormais se poursuivre à l'intérieur avec la mise en place d'étais pour soutenir la voûte.

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    © Franck Badaire / Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris

     

     

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    Des faits marquants... 2020

     

    Les inégalités explosent en Île de France | L'Humanité

    A Paris métro

    "Tous les ans, 26 millions d'individus à travers le monde vacillent dans la pauvreté à cause des conséquences des accidents naturels liés au changement climatique. Les conséquences sont visibles en Australie, aux Philippines, en Mozambique, dans le Var ou l'Aude en France. Toutes ces conséquences liées à ces incidents climatiques ont une influence sur la santé", affirme-t-il.

     

     

    Violence

     

    Le vrai, le faux et l'invérifiable du débat sur l'insécurité

    Au cours de la semaine du 20 au 26 avril 2020, le nombre de victimes de violences intrafamiliales au sein des coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus continue d'augmenter légèrement, passant de 2 300 à près de 2 500 victimes, soit 200 victimes enregistrées de plus que la semaine précédente.26 avr. 2020

     

     

    Attentats en France

     

    Un memorial improvisé pour les victimes de l’attaque terroriste du 29 octobre à la basilique Notre-Dame de Nice, en France, qui a fait trois victimes.

     

    Un memorial improvisé pour les victimes de l’attaque terroriste du 29 octobre à la basilique Notre-Dame de Nice, en France, qui a fait trois victimes.Credit...Mauricio Lima for The New York Times

     

    Aucun n’a prêté allégeance à un groupe terroriste et aucun groupe ne les a reconnus comme membres. Aucun n’a déclaré de motivation politique. Quand ils étaient apparents, les signes de leur radicalisation s’étaient exprimés par le biais des réseaux sociaux. Et leurs seules armes étaient des couteaux.

    Les trois jeunes hommes à l’origine des récents attentats terroristes qui ont secoué la France sont un défi d’une nouvelle sorte pour les autorités françaises: des individus isolés s’étant radicalisés seuls et non pas des réseaux extrémistes islamistes. Ce qui soulève des questions difficiles sur l’efficacité des mesures prises par le gouvernement pour y faire face.

     


    La double peine des personnes âgées face au Covid

    Solitude en EHPAD 

     

     

     

     

     

    Cartes Vœux Bonne 2021 - Textes originaux souhaits Bonne Année

     

     

     

     

     

     

      

     

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    6 commentaires
  • Fleurs Rose Rose Sur Transparent | PSD Premium

    Mes AMIS,

    J'ai trouvé ces paroles du Pape Benoit XVI Magnifiques. J'ai compris encore d'avantage ce que personne m'avait expliqué … La BEAUTE de l'Amour âme et corps, corps et âme. Cette liberté dans la Liberté qui n'abaisse pas mais élève l'autre. Dieu n'a jamais attaché personne pour l'Ôter sa liberté. d'ailleurs on reconnais le vrai Amour à ce qu'il n'enchaine pas. On peu se perdre de vue un jour ...L'AMOUR SERA TOUJOURS VIVANT

    C'est très long mais j'ai voulu vous offrir cette perle de cet homme qui a l'intelligence du cœur et aussi intellectuelle. Alors je vous dépose le lien de l'encyclique et vous aurez la liberté de lire celle là et les autres. 

    Pour finir je tiens à dire ce que j'ai toujours pensé : Tout homme ou femme qui se sers seulement du corps de l'autre sans respect ... cela n'est pas pour moi de l'amour...  

    http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20051225_deus-caritas-est.html

     

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    Benoît XVI - La lumière de Dieu

    DEUS CARITAS EST

    Dieu est Amour

     

    «Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui» (1 Jn 4, 16). Ces paroles de la Première Lettre de saint Jean expriment avec une particulière clarté ce qui fait le centre de la foi chrétienne: l’image chrétienne de Dieu, ainsi que l'image de l'homme et de son chemin, qui en découle. De plus, dans ce même verset, Jean nous offre pour ainsi dire une formule synthétique de l’existence chrétienne : «Nous avons reconnu et nous avons cru que l’amour de Dieu est parmi nous».

     

     

    MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI  "Dieu est Amour"  -Sa première encyclique-

     

     

    Dieu Le Bien Aimé, si petit pour pas faire peur... presque il a besoin de

    moi...

     

     

     

    Viens ma toute belle, viens dans mon jardin 

    L'hiver s'est en allée

     

     

    Nous avons cru à l’amour de Dieu: c’est ainsi que le chrétien peut exprimer le choix fondamental de sa vie. À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive. Dans son Évangile, Jean avait exprimé cet événement par

    ces mots :

    «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui [...] obtiendra la vie éternelle» (3, 16).

     

    Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. (3,17)

     

    En reconnaissant le caractère central de l’amour, la foi chrétienne a accueilli ce qui était le noyau de la foi d’Israël et, en même temps, elle a donné à ce noyau une profondeur et une ampleur nouvelles. En effet, l’Israélite croyant prie chaque jour avec les mots du Livre du Deutéronome, dans lesquels il sait qu’est contenu le centre de son existence : «Écoute, Israël: le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force» (6, 4-5).

    Jésus a réuni, en en faisant un unique précepte, le commandement de l’amour de Dieu et le commandement de l’amour du prochain, contenus dans le Livre du Lévitique :

    «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (19, 18 ; cf. Mc 12, 29-31). Comme Dieu nous a aimés le premier (cf. 1 Jn 4, 10), l’amour n’est plus seulement un commandement, mais il est la réponse au don de l'amour par lequel Dieu vient à notre rencontre.

     

    La violence augmente-t-elle dans le monde ? - La violence augmente-t-elle  dans le monde ? - Futuribles - Veille, prospective, stratégie

     

     

    Dans un monde où l’on associe parfois la vengeance au nom de Dieu, ou même le devoir de la haine et de la violence,

    c’est un message qui a une grande actualité et une signification très concrète. C’est pourquoi,

    dans ma première Encyclique, je désire parler de l’amour dont Dieu nous comble et que nous devons communiquer aux autres.

    Par là sont ainsi indiquées les deux grandes parties de cette Lettre, profondément reliées entre elles. La première aura un caractère plus spéculatif, étant donné que je voudrais y préciser – au début de mon Pontificat – certains éléments essentiels sur l'amour que Dieu, de manière mystérieuse et gratuite, offre à l'homme, de même que le lien intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain. La seconde partie aura un caractère plus concret, puisqu'elle traitera de la pratique ecclésiale du commandement de l'amour pour le prochain. La question est très vaste, un long développement dépasserait néanmoins le but de cette Encyclique. Je désire insister sur certains éléments fondamentaux, de manière à susciter dans le monde un dynamisme renouvelé pour l'engagement dans la réponse humaine à l'amour divin.

     

     

    L'UNITÉ DE L'AMOUR
    DANS LA CRÉATION
    ET DANS L'HISTOIRE DU SALUT

     

    Un problème de langage

     

    2. L'amour de Dieu pour nous est une question fondamentale pour la vie et pose des interrogations décisives sur qui est Dieu et sur qui nous sommes. À ce sujet, nous rencontrons avant tout un problème de langage. Le terme «amour» est devenu aujourd'hui un des mots les plus utilisés et aussi un des plus galvaudés, un mot auquel nous donnons des acceptions totalement différentes. Même si le thème de cette encyclique se concentre sur le problème de la compréhension et de la pratique de l’amour dans la Sainte Écriture et dans la Tradition de l’Église, nous ne pouvons pas simplement faire abstraction du sens que possède ce mot dans les différentes cultures et dans le langage actuel.

    Rappelons en premier lieu le vaste champ sémantique du mot «amour» :

    on parle d’amour de la patrie,

    d’amour pour son métier,

    d’amour entre amis,

    d’amour du travail,

    d’amour entre parents et enfants,

    entre frères et entre proches,

    d’amour pour le prochain et d’amour pour Dieu.

     

    L'AMOUR UNIVERSEL N'EST PAS UN SENTIMENT, C'EST UNE VIBRATION - Conscience  et Eveil Spirituel

     

     

     

    Cependant, dans toute cette diversité de sens, l’amour entre homme et femme, dans lequel le corps et l’âme concourent inséparablement et dans lequel s’épanouit pour l’être humain une promesse de bonheur qui semble irrésistible, apparaît comme l’archétype de l’amour par excellence, devant lequel s’estompent, à première vue, toutes les autres formes d’amour.

    Surgit alors une question : toutes ces formes d’amour s'unifient-elles finalement et, malgré toute la diversité de ses manifestations, l’amour est-il en fin de compte unique, ou bien, au contraire, utilisons-nous simplement un même mot pour indiquer des réalités complètement différentes ?

     

     

     

    Éros et Agapè | Éditions des Béatitudes

     

     

    «Eros» et «agapè» – différence et unité.

     

    3. À l’amour entre homme et femme,

     

     

    qui ne naît pas de la pensée ou de la volonté mais qui, pour ainsi dire, s’impose à l’être humain, la Grèce antique avait donné le nom d’eros. Disons déjà par avance que l'Ancien Testament grec utilise deux fois seulement le mot eros, tandis que le Nouveau Testament ne l'utilise jamais: des trois mots grecs relatifs à l’amour – erosphilia (amour d’amitié) et agapè – les écrits néotestamentaires privilégient le dernier, qui dans la langue grecque était plutôt marginal.

    En ce qui concerne l'amour d'amitié (philia), il est repris et approfondi dans l’Évangile de Jean pour exprimer le rapport entre Jésus et ses disciples. La mise de côté du mot eros, ainsi que la nouvelle vision de l’amour qui s’exprime à travers le mot agapè, dénotent sans aucun doute quelque chose d’essentiel dans la nouveauté du christianisme concernant précisément la compréhension de l’amour. Dans la critique du christianisme, qui s’est développée avec une radicalité grandissante à partir de la philosophie des Lumières, cette nouveauté a été considérée d’une manière absolument négative. Selon Friedrich Nietzsche, le christianisme aurait donné du venin à boire à l’eros qui, si en vérité il n’en est pas mort, en serait venu à dégénérer en vice[1]. Le philosophe allemand exprimait de la sorte une perception très répandue : l’Église, avec ses commandements et ses interdits, ne nous rend-elle pas amère la plus belle chose de la vie ? N’élève-t-elle pas des panneaux d’interdiction justement là où la joie prévue pour nous par le Créateur nous offre un bonheur qui nous fait goûter par avance quelque chose du Divin ?

     

    4. En est-il vraiment ainsi ? Le christianisme a-t-il véritablement détruit

    l’eros ?

     

    Regardons le monde pré-chrétien. Comme de manière analogue dans d’autres cultures, les Grecs ont vu dans l’eros avant tout l’ivresse, le dépassement de la raison provenant d'une «folie divine» qui arrache l’homme à la finitude de son existence et qui, dans cet être bouleversé par une puissance divine, lui permet de faire l’expérience de la plus haute béatitude. Tous les autres pouvoirs entre le ciel et la terre apparaissent de ce fait d’une importance secondaire : «Omnia vincit amor», affirme Virgile dans les Bucoliques – l’amour vainc toutes choses – et il ajoute : «Et nos cedamus amori» – et cédons, nous aussi, à l’amour[2]. Dans les religions, cette attitude s’est traduite sous la forme de cultes de la fertilité, auxquels appartient la prostitution «sacrée», qui fleurissait dans beaucoup de temples. L’eros était donc célébré comme force divine, comme communion avec le Divin.

    L’Ancien Testament s’est opposé avec la plus grande rigueur à cette forme de religion, qui est comme une tentation très puissante face à la foi au Dieu unique, la combattant comme perversion de la religiosité. En cela cependant, il n’a en rien refusé l’eros comme tel, mais il a déclaré la guerre à sa déformation destructrice, puisque la fausse divinisation de l’eros, qui se produit ici, le prive de sa dignité, le déshumanise. En fait, dans le temple, les prostituées, qui doivent donner l’ivresse du Divin, ne sont pas traitées comme êtres humains ni comme personnes, mais elles sont seulement des instruments pour susciter la «folie divine»: en réalité, ce ne sont pas des déesses, mais des personnes humaines dont on abuse. C’est pourquoi l’eros ivre et indiscipliné n’est pas montée, «extase» vers le Divin, mais chute, dégradation de l’homme. Il devient ainsi évident que l’eros a besoin de discipline, de purification, pour donner à l’homme non pas le plaisir d’un instant, mais un certain avant-goût du sommet de l’existence, de la béatitude vers laquelle tend tout notre être.

     

    5. De ce regard rapide porté sur la conception de l’eros dans l’histoire et dans le temps présent, deux aspects apparaissent clairement, et avant tout qu’il existe une certaine relation entre l’amour et le Divin: l’amour promet l’infini, l’éternité – une réalité plus grande et totalement autre que le quotidien de notre existence. Mais il est apparu en même temps que le chemin vers un tel but ne consiste pas simplement à se laisser dominer par l’instinct. Des purifications et des maturations sont nécessaires; elles passent aussi par la voie du renoncement.

     

     

    Ce n’est pas le refus de l’eros, ce n’est pas son «empoisonnement», mais sa guérison en vue de sa vraie grandeur.

     

    Cela dépend avant tout de la constitution de l’être humain, à la fois corps et âme. L’homme devient vraiment lui-même, quand le corps et l’âme se trouvent dans une profonde unité ;

    le défi de l’eros est vraiment surmonté lorsque cette unification est réussie. Si l’homme aspire à être seulement esprit et qu’il veuille refuser la chair comme étant un héritage simplement animal, alors l’esprit et le corps perdent leur dignité.

    Et si, d’autre part, il renie l’esprit et considère donc la matière, le corps, comme la réalité exclusive, il perd également sa grandeur.

    L’épicurien Gassendi s’adressait en plaisantant à Descartes par le salut: «Ô Âme !». Et Descartes répliquait en disant: «Ô Chair !»[3]. Mais ce n’est pas seulement l’esprit ou le corps qui aime : c’est l’homme, la personne, qui aime comme créature unifiée, dont font partie le corps et l’âme. C’est seulement lorsque les deux se fondent véritablement en une unité que l’homme devient pleinement lui-même. C’est uniquement de cette façon que l’amour – l'eros – peut mûrir, jusqu’à parvenir à sa vraie grandeur.

     

    Il n’est pas rare aujourd’hui de reprocher au christianisme du passé d’avoir été l’adversaire de la corporéité; de fait, il y a toujours eu des tendances en ce sens.

    Mais la façon d'exalter le corps, à laquelle nous assistons aujourd’hui, est trompeuse.

    L’eros rabaissé simplement au «sexe» devient une marchandise, une simple «chose» que l’on peut acheter et vendre; plus encore, l'homme devient une marchandise. En réalité, cela n’est pas vraiment le grand oui de l’homme à son corps. Au contraire, l’homme considère maintenant le corps et la sexualité comme la part seulement matérielle de lui-même, qu’il utilise et exploite de manière calculée. Une part, d’ailleurs, qu'il ne considère pas comme un espace de sa liberté, mais comme quelque chose que lui, à sa manière, tente de rendre à la fois plaisant et inoffensif.

    En réalité, nous nous trouvons devant une dégradation du corps humain, qui n’est plus intégré dans le tout de la liberté de notre existence, qui n’est plus l’expression vivante de la totalité de notre être, mais qui se trouve comme cantonné au domaine purement biologique.

     

    L’apparente exaltation du corps peut bien vite se transformer en haine envers la corporéité. À l'inverse, la foi chrétienne a toujours considéré l’homme comme un être un et duel, dans lequel esprit et matière s’interpénètrent l’un l’autre et font ainsi tous deux l’expérience d’une nouvelle noblesse. Oui, l’eros veut nous élever «en extase» vers le Divin, nous conduire au-delà de nous-mêmes, mais c’est précisément pourquoi est requis un chemin de montée, de renoncements, de purifications et de guérisons.

     

    6. Comment devons-nous nous représenter concrètement ce chemin de montée et de purification ? Comment doit être vécu l’amour, pour que se réalise pleinement sa promesse humaine et divine ?

    Nous pouvons trouver une première indication importante dans le Cantique des Cantiques, un des livres de l’Ancien Testament bien connu des mystiques.

    Selon l’interprétation qui prévaut aujourd’hui, les poèmes contenus dans ce livre sont à l’origine des chants d’amour, peut-être prévus pour une fête de noces juives où ils devaient exalter l’amour conjugal.

     

     

     

    Dans ce contexte, le fait que l’on trouve, dans ce livre, deux mots différents pour parler de l'«amour» est très instructif. Nous avons tout d’abord le mot «dodim», un pluriel qui exprime l’amour encore incertain, dans une situation de recherche indéterminée. Ce mot est ensuite remplacé par le mot «ahabà» qui, dans la traduction grecque de l’Ancien Testament, est rendu par le mot de même consonance «agapè», lequel, comme nous l’avons vu, devint l’expression caractéristique de la conception biblique de l’amour. En opposition à l’amour indéterminé et encore en recherche, ce terme exprime l’expérience de l’amour, qui devient alors une véritable découverte de l’autre, dépassant donc le caractère égoïste qui dominait clairement auparavant. L’amour devient maintenant soin de l’autre et pour l’autre. Il ne se cherche plus lui-même – l’immersion dans l’ivresse du bonheur – il cherche au contraire le bien de l’être aimé : il devient renoncement, il est prêt au sacrifice, il le recherche même.

    Cela fait partie des développements de l'amour vers des degrés plus élevés, vers ses purifications profondes, de l'amour qui cherche maintenant son caractère définitif, et cela en un double sens : dans le sens d’un caractère exclusif – «cette personne seulement» – et dans le sens d’un «pour toujours». L’amour comprend la totalité de l’existence dans toutes ses dimensions, y compris celle du temps. Il ne pourrait en être autrement, puisque sa promesse vise à faire du définitif : l’amour vise à l’éternité. Oui, l’amour est «extase», mais extase non pas dans le sens d’un moment d’ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu : «Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera» (Lc 17, 33), dit Jésus – une de ses affirmations qu’on retrouve dans les Évangiles avec plusieurs variantes (cf. Mt 10, 39; 16, 25; Mc 8, 35; Lc 9, 24; Jn 12, 25). Jésus décrit ainsi son chemin personnel, qui le conduit par la croix jusqu’à la résurrection; c’est le chemin du grain de blé tombé en terre qui meurt et qui porte ainsi beaucoup de fruit. Mais il décrit aussi par ces paroles l’essence de l’amour et de l’existence humaine en général, partant du centre de son sacrifice personnel et de l’amour qui parvient en lui à son accomplissement.

     

    7. À l’origine plutôt philosophiques, nos réflexions sur l’essence de l’amour nous ont maintenant conduits, par une dynamique interne, jusqu’à la foi biblique. Au point de départ, la question s’est posée de savoir si les différents sens du mot amour, parfois même opposés, ne sous-entendraient pas une certaine unité profonde ou si, au contraire, ils ne devraient pas rester indépendants, l’un à côté de l’autre. Avant tout cependant, est apparue la question de savoir si le message sur l’amour qui nous est annoncé par la Bible et par la Tradition de l’Église avait quelque chose à voir avec l’expérience humaine commune de l’amour ou s’il ne s’opposait pas plutôt à elle. À ce propos, nous avons rencontré deux mots fondamentaux : eros, comme le terme désignant l’amour «mondain», et agapè, comme l’expression qui désigne l’amour fondé sur la foi et modelé par elle. On oppose aussi fréquemment ces deux conceptions en amour «ascendant» et amour «descendant». Il y a d’autres classifications similaires, comme par exemple la distinction entre amour possessif et amour oblatif (amor concupiscentiæ – amor benevolentiæ), à laquelle on ajoute parfois aussi l’amour qui n’aspire qu’à son profit.

    Dans le débat philosophique et théologique, ces distinctions ont souvent été radicalisées jusqu'à les mettre en opposition entre elles : l’amour descendant, oblatif, précisément l’agapè, serait typiquement chrétien; à l'inverse, la culture non chrétienne, surtout la culture grecque, serait caractérisée par l’amour ascendant, possessif et sensuel, c’est-à-dire par l’eros. Si on voulait pousser à l’extrême cette antithèse, l’essence du christianisme serait alors coupée des relations vitales et fondamentales de l’existence humaine et constituerait un monde en soi, à considérer peut-être comme admirable mais fortement détaché de la complexité de l’existence humaine. En réalité, eros et agapè – amour ascendant et amour descendant – ne se laissent jamais séparer complètement l’un de l’autre. Plus ces deux formes d’amour, même dans des dimensions différentes, trouvent leur juste unité dans l’unique réalité de l’amour, plus se réalise la véritable nature de l’amour en général. Même si, initialement, l’eros est surtout sensuel, ascendant – fascination pour la grande promesse de bonheur –, lorsqu’il s’approche ensuite de l’autre, il se posera toujours moins de questions sur lui-même, il cherchera toujours plus le bonheur de l’autre, il se préoccupera toujours plus de l’autre, il se donnera et il désirera «être pour» l’autre. C’est ainsi que le moment de l’agapè s’insère en lui ; sinon l'eros déchoit et perd aussi sa nature même. D’autre part, l’homme ne peut pas non plus vivre exclusivement dans l’amour oblatif, descendant. Il ne peut pas toujours seulement donner, il doit aussi recevoir. Celui qui veut donner de l’amour doit lui aussi le recevoir comme un don. L’homme peut assurément, comme nous le dit le Seigneur, devenir source d’où sortent des fleuves d’eau vive (cf. Jn 7, 37-38). Mais pour devenir une telle source, il doit lui-même boire toujours à nouveau à la source première et originaire qui est Jésus Christ, du cœur transpercé duquel jaillit l’amour de Dieu (cf. Jn 19, 34).

    Dans le récit de l’échelle de Jacob, les Pères ont vu exprimé symboliquement, de différentes manières, le lien inséparable entre montée et descente, entre l’eros qui cherche Dieu et l’agapè qui transmet le don reçu. Dans ce texte biblique, il est dit que le patriarche Jacob vit en songe, sur la pierre qui lui servait d’oreiller, une échelle qui touchait le ciel et sur laquelle des anges de Dieu montaient et descendaient (cf. Gn 28, 12; Jn 1, 51). L’interprétation que le Pape Grégoire le Grand donne de cette vision dans sa Règle pastorale est particulièrement touchante. Le bon pasteur, dit-il, doit être enraciné dans la contemplation. En effet, c’est seulement ainsi qu’il lui sera possible d’accueillir les besoins d’autrui dans son cœur, de sorte qu’ils deviennent siens: «Per pietatis viscera in se infirmitatem caeterorum transferat»[4]. Dans ce cadre, saint Grégoire fait référence à saint Paul qui est enlevé au ciel jusque dans les plus grands mystères de Dieu et qui, précisément à partir de là, quand il en redescend, est en mesure de se faire tout à tous (cf. 2 Co 12, 2-4; 1 Co 9, 22). D’autre part, il donne encore l’exemple de Moïse, qui entre toujours de nouveau dans la tente sacrée, demeurant en dialogue avec Dieu, pour pouvoir ainsi, à partir de Dieu, être à la disposition de son peuple. «Au-dedans [dans la tente], ravi dans les hauteurs par la contemplation, il se laisse au dehors [de la tente] prendre par le poids des souffrants: Intus in contemplationem rapitur, foris infirmantium negotiis urgetur».[5]

     

    8. Nous avons ainsi trouvé une première réponse, encore plutôt générale, aux deux questions précédentes : au fond, l’«amour» est une réalité unique, mais avec des dimensions différentes; tour à tour, l’une ou l’autre dimension peut émerger de façon plus importante. Là où cependant les deux dimensions se détachent complètement l’une de l’autre, apparaît une caricature ou, en tout cas, une forme réductrice de l’amour. D’une manière synthétique, nous avons vu aussi que la foi biblique ne construit pas un monde parallèle ou un monde opposé au phénomène humain originaire qui est l’amour, mais qu’elle accepte tout l’homme, intervenant dans sa recherche d’amour pour la purifier, lui ouvrant en même temps de nouvelles dimensions. Cette nouveauté de la foi biblique se manifeste surtout en deux points, qui méritent d’être soulignés: l’image de Dieu et l’image de l’homme.

     

     

     

     

     

    L'artiste du mois d'août : Marc Chagall - Le fil à malice

     

      

     

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  • Père François Laborde, décédé le 25 décembre 2020.

    Décès de Madame Angèle Flori - Retraités du Crédit Agricole de la Corse

     

    Repose en Paix Père Laborde ! 

     

     

     

    Prenez un peu de votre temps cela fait du bien au cœur

     

     

    « J’étais venu en Inde pour évangéliser les pauvres. Mais ce sont les pauvres qui m’ont évangélisé. »

     

     

    Prêtre dans les bidonvilles de Calcutta, le père François Laborde a inspiré la figure de Paul Lambert, prêtre et personnage principal du roman de Dominique Lapierre, « La Cité de la joie ». Il est décédé ce 25 décembre 2020 à l’âge de 93 ans dans un hôpital de Midnapore, près de Calcutta (Inde).

     

     

    Membre de l’institut du Prado, le père François Laborde vivait en Inde depuis 1965. Son action auprès des plus pauvres, des malades et des personnes handicapées de Calcutta, a été, avec celle de Gaston Dayanand – missionnaire suisse venu le rejoindre – une des figures inspiratrices du best-seller de Dominique Lapierre : La Cité de la joie.

    Dès l’âge de 9 ans, le jeune François est frappé par la situation précaire de son meilleur ami, à Paris. Alors qu’il venait d’une famille « pas spécialement riche », il prend soudainement conscience de la pauvreté : « Lorsque j’ai été invité chez lui pour la première fois, je suis tombé des nues. Sa famille habitait au sixième étage et il dormait sur un lit pliant dans une soupente. Quelques jours plus tôt, il était parti de chez moi en pleurant… Depuis ce jour, j’ai compris qu’il fallait aller chez les pauvres pour les comprendre. 

     

     

    François Laborde : “J'ai rencontré Jésus dans les bidonvilles“

     

     

     

    Le Père François Laborde, prêtre parmi les plus pauvres des bidonvilles de  Calcutta, en visite en Savoie

     

     

     

    https://img.aws.la-croix.com/2020/12/26/1201131988/Francois-Laborde-janvier-2011_0_729_513.jpg

     

     

    Dieu m’a permis d’entrevoir une troisième voie entre la colère et la résignation.

     

    Documentaire "Père François Laborde : une vie au cœur des bidonvilles  indiens" - FilmsDocumentaires.com

     

    Par catégories > Documentaire > PAROLE DE KING ! - Chriss Lag - Doriane  Films

     

    Ordonné prêtre en 1951, François Laborde poursuit des études de droit canonique et de théologie à Rome, puis de philosophie à Lyon. Il enseigne la philosophie au séminaire du Prado pendant huit ans. En janvier 1965, le père Laborde part pour l’Inde afin d’y effectuer une étude sociologique sur « les relations entre populations marginales et intégrées », sous le patronage de l’ONU et de l’Unesco. Saisi par l’immense misère de Calcutta, il décide d’y rester définitivement. « Bien sûr, disait-il, vous ne pouvez qu’être ébranlé, humainement et spirituellement lorsque vous arrivez en Inde. Mais ce sont les plus démunis qui m’ont redonné la foi, par la manière dont ils font face à la difficulté. Dieu m’a permis d’entrevoir une troisième voie entre la colère et la résignation. » Il a donc choisi de partager l’existence de ces familles dont il admire « le pouvoir d’intercession auprès de Dieu », qu’elles soient catholiques, musulmanes ou hindouistes.

     

     

    « Ne dites surtout pas que je suis un héros »

     

    En Inde, ce prêtre discret et souriant a œuvré pendant 55 ans auprès des plus pauvres parmi les pauvres, dans des quartiers d’extrême misère appelés les « slums ». « Ne dites surtout pas que je suis un héros, je n’aime pas ce terme », disait-il. Son dévouement attira l’attention de Dominique Lapierre, qui s’est servi de son témoignage et de celui de Gaston Dayanand pour rédiger La Cité de la joie au début des années 1980.

    En 1976, avec l’aide du cardinal Lawrence Trevor Picachy, il ouvre un premier foyer pour enfants handicapés, puis d’autres centres pour les enfants lépreux. L’association qu’il a fondée, Howrah South Point (HSP), compte aujourd’hui sept centres d’accueil. À cela s’ajoutent des dispensaires, des écoles, des ateliers d’aide aux jeunes mères. 360 personnes, musulmanes, hindouistes et chrétiennes, forment le personnel de cette organisation bien connue en Inde. Le père Laborde aimait dire que HSP n’était pas son œuvre, mais qu’elle s’était développée grâce à ces femmes et ces hommes indiens et grâce aux nombreux volontaires qui viennent chaque année de France, d’Allemagne et de Suisse.

    Ses obsèques seront célébrées le lundi 28 décembre à l’église Saint-John de Calcutta.

     

     

     

    FRANCOIS LABORDE 

     

    Amazon.fr - J'ai rencontré Jésus dans les slums - Laborde, François,  Berranger, Olivier de - Livres

     

     C’est votre œuvre ! François Laborde Non… C’est l’œuvre du Bon Dieu, et d’une équipe de laïcs en collaboration avec les prêtres, au service des pauvres. C’est la grâce du Prado. 

     

     

    Les oeillets d'Inde se refont une beauté d'automne

     

     

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    En 92 je suis monté dans la grande ville de Paris ...

    Je savais que pour tenir le coup dans une telle capitale, je devais trouver autre chose que mon job.

    Toujours aimant la vie simple et ayant déjà l'expérience des personnes de la

    rue à Valence dans la Drôme ...

    J'ai cherché … D'abord on m'a indiqué le Centre Tibériade qui s'occupait dans l'accueil de jours des personnes atteintes du Sida. 

    En quelques jours j'ai compris que dans l'équipe je ne trouverai pas ma place d'être moi même.

    Deux jours après j'ai trouvé les Missionnaires de la Charité Frères dans l'esprit de Mère Teresa.

    J'ai été reçue avec une grande joie et voilà qu'ils sont devenus ma famille.

    Il y avait de tout à faire … éplucher des patates pour 40, 45 personnes et il fallait compter les imprévus !

    Repasser les chemises des hommes car les frères recevaient les hommes et les sœurs de Mère Teresa les femmes.

    Avec Jean Baptiste nous formions un équipe. Quel homme courageux.

    En plein hiver il lavait le linge des gens de la rue dans une lessiveuse à l'ancienne avec de l'eau très chaude et de la javel dans la courette …

    Puis nous étendions le linge ensemble et une fois sec je pouvais le repasser ...

     

    Dans l'ancienne maison de Rue Philippe de Girard dans le 10ème arrondisement de Paris première maison

     

    Accueil - (page 19) - UN CRIS A LA VIE ...

     

    Maison prêté par l'évêché ... et avec le toit de la chapelle troué !!!

    à Noël on voyais le ciel !

     Et... 

    Novelle Maison acheté dans le Quartier du 15ème arrondissement de Paris

    10, Rue Violet Metro la Motte Picquet

     

    "Le manque d'amour est la plus grande pauvreté."

    Mère Teresa

     

    Avec Dieu, il n'y a pas de « mais » qui vaille. 

    Mère Teresa 

     

    Ne laissez personne venir à vous sans qu'il vous quitte meilleur et plus heureux. 


    Mère Teresa 

     

    La solitude et le sentiment de n'être pas désiré sont les plus grandes pauvretés.


    Mère Teresa

     

    https://static.lexpress.fr/medias_10777/w_1815,h_1362,c_crop,x_58,y_0/w_640,h_358,c_fill,g_center/v1574085580/un-travailleur-social-de-la-ratp-parle-a-un-sdf-dans-une-station-de-metro-a-paris-le-27-mars-2013_5518299.jpg

     

     

     

     

     

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  • EN CETTE FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE DE MARIE, JOSEPH ET JESUS

     

    Wilhelmine, 9 ans, à l'occasion de sa promesse prononcée pendant le camp de jeannette.

     

     

    Tubes gifs bonhomme de neige - Balades comtoises

     

    Fêtes des Familles et des enfants !!!

     

     

    Tous les soirs je veux faire une prière, Margaux, 6 ans.

     

    J'ai hâte de faire ma communion, Isaure, 6 ans.

     

     

    Dieu est né dans une "nageoire", Pénélope, 6 ans.

     

     

    Bel hommage aux prêtres de Gustave, 5 ans.

     

     

    Déroulé de la prière de Pia, 9 ans, pendant le confinement.

     

     

    Le "singe" de croix, cahier de catéchisme d'Elie-Jade, 10 ans.

     

     

    Pris parfois d’un élan mystique, les enfants en arrivent à écrire ou à dessiner des pépites, véritables étincelles de foi. Comme récemment Aleteia avait sollicité des perles enfantines auprès de nombreux parents, des dessins irrésistibles nous sont parvenus, et nous nous réjouissons de les partager avec vous.

     

     

    Bonhomme de neige ( Assiette en carton ) - Le blog de nounoucoindespetits

    Merci maryla !!!

     

     

    bonhomme de neige anime

     

     

    Tendresse !!!!

     

     

    Yes ! avec les enfants !!!

     

     

     

     

     

    Chers Grandes personnes,

    Pourquoi vous ne riez plus ? Pourquoi êtes vous fâchés toujours ?

    Pourquoi vous regardez des trucs à la Tv qui ne sont pas pour les enfants …

    Qui tirent des coups de pom pom avec des pistolets !!!

    Pourquoi ?

    Chères grandes personnes, 

    Je vais vous prêter mes flims de Wall Disney ...

    Et n'oubliez pas les pots cornes ... Si ! Les truc qui craquent et sont salés ou

    sucrés ....Pourquoi mange-t-on du pop-corn devant les films? | Slate.fr Mickey Mouse - Chronique Disney - Portrait Personnage Mickeyville

     

     

    Carte postale d'algérie de 1945 - LAMTAR'S BLOG

     

     

     Mon Dieu je te demande de me garder de grandir et de rester

    toujours un peu enfant dans mon coeur ...

    Merci !

     

     

     

     

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