• Dieu m’a permis d’entrevoir une troisième voie...

    Père François Laborde, décédé le 25 décembre 2020.

    Décès de Madame Angèle Flori - Retraités du Crédit Agricole de la Corse

     

    Repose en Paix Père Laborde ! 

     

     

     

    Prenez un peu de votre temps cela fait du bien au cœur

     

     

    « J’étais venu en Inde pour évangéliser les pauvres. Mais ce sont les pauvres qui m’ont évangélisé. »

     

     

    Prêtre dans les bidonvilles de Calcutta, le père François Laborde a inspiré la figure de Paul Lambert, prêtre et personnage principal du roman de Dominique Lapierre, « La Cité de la joie ». Il est décédé ce 25 décembre 2020 à l’âge de 93 ans dans un hôpital de Midnapore, près de Calcutta (Inde).

     

     

    Membre de l’institut du Prado, le père François Laborde vivait en Inde depuis 1965. Son action auprès des plus pauvres, des malades et des personnes handicapées de Calcutta, a été, avec celle de Gaston Dayanand – missionnaire suisse venu le rejoindre – une des figures inspiratrices du best-seller de Dominique Lapierre : La Cité de la joie.

    Dès l’âge de 9 ans, le jeune François est frappé par la situation précaire de son meilleur ami, à Paris. Alors qu’il venait d’une famille « pas spécialement riche », il prend soudainement conscience de la pauvreté : « Lorsque j’ai été invité chez lui pour la première fois, je suis tombé des nues. Sa famille habitait au sixième étage et il dormait sur un lit pliant dans une soupente. Quelques jours plus tôt, il était parti de chez moi en pleurant… Depuis ce jour, j’ai compris qu’il fallait aller chez les pauvres pour les comprendre. 

     

     

    François Laborde : “J'ai rencontré Jésus dans les bidonvilles“

     

     

     

    Le Père François Laborde, prêtre parmi les plus pauvres des bidonvilles de  Calcutta, en visite en Savoie

     

     

     

    https://img.aws.la-croix.com/2020/12/26/1201131988/Francois-Laborde-janvier-2011_0_729_513.jpg

     

     

    Dieu m’a permis d’entrevoir une troisième voie entre la colère et la résignation.

     

    Documentaire "Père François Laborde : une vie au cœur des bidonvilles  indiens" - FilmsDocumentaires.com

     

    Par catégories > Documentaire > PAROLE DE KING ! - Chriss Lag - Doriane  Films

     

    Ordonné prêtre en 1951, François Laborde poursuit des études de droit canonique et de théologie à Rome, puis de philosophie à Lyon. Il enseigne la philosophie au séminaire du Prado pendant huit ans. En janvier 1965, le père Laborde part pour l’Inde afin d’y effectuer une étude sociologique sur « les relations entre populations marginales et intégrées », sous le patronage de l’ONU et de l’Unesco. Saisi par l’immense misère de Calcutta, il décide d’y rester définitivement. « Bien sûr, disait-il, vous ne pouvez qu’être ébranlé, humainement et spirituellement lorsque vous arrivez en Inde. Mais ce sont les plus démunis qui m’ont redonné la foi, par la manière dont ils font face à la difficulté. Dieu m’a permis d’entrevoir une troisième voie entre la colère et la résignation. » Il a donc choisi de partager l’existence de ces familles dont il admire « le pouvoir d’intercession auprès de Dieu », qu’elles soient catholiques, musulmanes ou hindouistes.

     

     

    « Ne dites surtout pas que je suis un héros »

     

    En Inde, ce prêtre discret et souriant a œuvré pendant 55 ans auprès des plus pauvres parmi les pauvres, dans des quartiers d’extrême misère appelés les « slums ». « Ne dites surtout pas que je suis un héros, je n’aime pas ce terme », disait-il. Son dévouement attira l’attention de Dominique Lapierre, qui s’est servi de son témoignage et de celui de Gaston Dayanand pour rédiger La Cité de la joie au début des années 1980.

    En 1976, avec l’aide du cardinal Lawrence Trevor Picachy, il ouvre un premier foyer pour enfants handicapés, puis d’autres centres pour les enfants lépreux. L’association qu’il a fondée, Howrah South Point (HSP), compte aujourd’hui sept centres d’accueil. À cela s’ajoutent des dispensaires, des écoles, des ateliers d’aide aux jeunes mères. 360 personnes, musulmanes, hindouistes et chrétiennes, forment le personnel de cette organisation bien connue en Inde. Le père Laborde aimait dire que HSP n’était pas son œuvre, mais qu’elle s’était développée grâce à ces femmes et ces hommes indiens et grâce aux nombreux volontaires qui viennent chaque année de France, d’Allemagne et de Suisse.

    Ses obsèques seront célébrées le lundi 28 décembre à l’église Saint-John de Calcutta.

     

     

     

    FRANCOIS LABORDE 

     

    Amazon.fr - J'ai rencontré Jésus dans les slums - Laborde, François,  Berranger, Olivier de - Livres

     

     C’est votre œuvre ! François Laborde Non… C’est l’œuvre du Bon Dieu, et d’une équipe de laïcs en collaboration avec les prêtres, au service des pauvres. C’est la grâce du Prado. 

     

     

    Les oeillets d'Inde se refont une beauté d'automne

     

     

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    En 92 je suis monté dans la grande ville de Paris ...

    Je savais que pour tenir le coup dans une telle capitale, je devais trouver autre chose que mon job.

    Toujours aimant la vie simple et ayant déjà l'expérience des personnes de la

    rue à Valence dans la Drôme ...

    J'ai cherché … D'abord on m'a indiqué le Centre Tibériade qui s'occupait dans l'accueil de jours des personnes atteintes du Sida. 

    En quelques jours j'ai compris que dans l'équipe je ne trouverai pas ma place d'être moi même.

    Deux jours après j'ai trouvé les Missionnaires de la Charité Frères dans l'esprit de Mère Teresa.

    J'ai été reçue avec une grande joie et voilà qu'ils sont devenus ma famille.

    Il y avait de tout à faire … éplucher des patates pour 40, 45 personnes et il fallait compter les imprévus !

    Repasser les chemises des hommes car les frères recevaient les hommes et les sœurs de Mère Teresa les femmes.

    Avec Jean Baptiste nous formions un équipe. Quel homme courageux.

    En plein hiver il lavait le linge des gens de la rue dans une lessiveuse à l'ancienne avec de l'eau très chaude et de la javel dans la courette …

    Puis nous étendions le linge ensemble et une fois sec je pouvais le repasser ...

     

    Dans l'ancienne maison de Rue Philippe de Girard dans le 10ème arrondisement de Paris première maison

     

    Accueil - (page 19) - UN CRIS A LA VIE ...

     

    Maison prêté par l'évêché ... et avec le toit de la chapelle troué !!!

    à Noël on voyais le ciel !

     Et... 

    Novelle Maison acheté dans le Quartier du 15ème arrondissement de Paris

    10, Rue Violet Metro la Motte Picquet

     

    "Le manque d'amour est la plus grande pauvreté."

    Mère Teresa

     

    Avec Dieu, il n'y a pas de « mais » qui vaille. 

    Mère Teresa 

     

    Ne laissez personne venir à vous sans qu'il vous quitte meilleur et plus heureux. 


    Mère Teresa 

     

    La solitude et le sentiment de n'être pas désiré sont les plus grandes pauvretés.


    Mère Teresa

     

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    « Venez ! Irrésistibles dessins des enfants, Drôles ou émouvantes, MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI "Dieu est Amour" -Sa première encyclique- »
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  • Commentaires

    12
    Mardi 29 Décembre 2020 à 18:06

    Bonjour Nani, C'est mon deuxième ou troisième passage. Je ne sais plus mais j'ai du passer une demi-heure à te lire et a écouter des chansons. Et ici, je me suis recueulli. Tirer sa révérence un jour de Noël, je crois que c'est Charlie Chaplin, Charlot qui lui aussi est décédé un 25 décembre. Le père François Laborde a du être accueilli au paradis et emmené vers mère Teresa. La plus grande leçon d'humilité qu'il nous donne, ce trouve, je crois dans cette phrase; J'étais venu en Inde pour évangéliser les pauvres, mais ce sont les pauvres qui m'ont évangéliser.

    Repose en paix.

    Vu l'heure, je reviendrais dans la soirée. En attendant je t'envoie de douces bises. Hugues 

      • Mardi 29 Décembre 2020 à 20:45

        Merci Hugues de ton hommage à cet homme.

        Est c'est vrai on reçois toujours plus des pauvres que

        ce que l'on peut les apporter 

    11
    Mardi 29 Décembre 2020 à 09:23

    La photo du jour

    Bonjour ANA,

    merci pour le beau récit de ce prêtre qui a consacré sa vie à s'occuper des malheureux.. Que Dieu l'accueille auprès de lui.

    Merci aussi de nous rappeler un petit bout de ton existence où tu t'occupait des malheureux à Paris ..

    Bonne journée, gros bisous, caresses à Titi

      • Mardi 29 Décembre 2020 à 12:21

        Ils m'on donné plus que moi j'ai pu leur donner 

    10
    Mardi 29 Décembre 2020 à 08:14

    la  cité  de   la    joie,   un  livre qui  m'avait  interpelé,   comme   le  film   du  même   nom !

    On   dit    qu'il   y   a   plus  de  bonheur    à   donner    qu'à   recevoir,   et  celles   et  ceux    qui     oeuvrent   pour   les   pauvres   le  confirment.

    https://www.lesalonbeige.fr/universalisme-chretien-un-pretre-repond-a-zemmour-et-onfray/?utm_source=lesalonbeige.fr&utm_medium=newsletter&utm_campaign=nlq

    j'avais   oublié  de te  donner   ce   lien

     Passe   une  bonne   journée

     Bisous

      • Mardi 29 Décembre 2020 à 13:09

        Merci ! 

        J'ai profiter pour le mettre en ligne et j'ai envoyé un mail

        à ce prêtre de Valence où j'ai vécu 8 ans.

        Oui, à moi m'avait interpelé beaucoup et de là mon contact

        avec les Missionnaires Of Charity de Mère Teresa 

    9
    Mardi 29 Décembre 2020 à 07:40

    bonjour nanie 

     il ya des personnes avec un coeur en or sur notre terre comme ce bon pere qui ne demande rien en échange de tout ce qu il fait ou a fait  paix a son ame 

     ici ce matin il faisait froid et la il pleut , je suis aller dehors tres peu de temps et tout de suite ja ie pensée aux sans abris mon dieu qu elle galere poure ux si ce n est pas un choix car ja ie un petit neveu qui aimait cette vie la et il le faisait par plaisir ce st pas facile a comprendre , il a toujours eu un toit chez ses parents pourtant , la maintenant il travaille et a son appartement depuis deja quelques années , je crois que c est la naissance de sa petite niece qui la remit lui dans le droit chemin 

     et toi et titi comment ça va , le mieux possible j espere 

     amitiés et bonne fin d année 

      • Mardi 29 Décembre 2020 à 13:10

        C'est l'hiver et je suis contente que pour une fois on

        vive la vrai saison et pas comme les autres hivers.

        Cela est sans doute au confinement des voitures etc !

    8
    Mardi 29 Décembre 2020 à 05:10

    J'ai lu avec beaucoup d'émotion ton billet Nani

    Cet homme, ce prêtre irradie la bonté...

    Ma maman est décédée dans la nuit du 25 décembre en l'an 2000, ton écrit me l'a tant rappelée...

    Un grand merci pour tes pensées et pour l'image des chats danseurs, du baume au coeur, sourires!

    Gros bisous et plein de caresses pour Titi

    Cendrine

      • Mardi 29 Décembre 2020 à 13:12

        Et oui, il fallait lui rendre hommage car c'est vrai 

        beaucoup œuvrent pour le bien et restent 

        dans l'anonymat

        Merci ! 

    7
    Lundi 28 Décembre 2020 à 14:51

    bonjour Nani, merci pour ton beau post sur ce prêtre décédé un 25 décembre de cette année et qui a tant oeuvré pour les pauvres! partir un jour de Noël c'est un aller-direct au paradis! ma grand-mère est décédée un 25 décembre en 1988 également! c'est moi qui l'avais accompagnée par quelques paroles...je lui ai simplement dit, que ça irait mieux, après... je savais qu'après, c'était l'au-delà!

    Bises

      • Lundi 28 Décembre 2020 à 16:14

        Merci de ton partage si beau Nicole !

        yes

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