• Appel aux disciples

     

    14 Janvier 201


    Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,14-20. 
    Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : 
    « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » 
    Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs. 
    Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » 
    Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. 
    Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. 
    Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.

     


     

     

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    Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

     

    Commentaire du jour 
    Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
    Contre les hérésies, 4, 14 (trad. Cerf 1984, p. 446 rev.)

     

    « Tous ceux qui ont été appelés en mon nom »

          Ce n'était pas parce qu'il avait besoin de notre service que le Père nous a commandé de suivre le Verbe : c'était pour nous assurer le salut. Car suivre le Sauveur, c'est avoir part à son salut, comme suivre la lumière, c'est avoir part à la lumière. Lorsque les hommes sont dans la lumière, ce ne sont pas eux qui font resplendir la lumière, mais ce sont eux qui sont illuminés et rendus resplendissants par elle. Loin d'apporter quoi que ce soit à la lumière, ils en bénéficient et en sont illuminés.

          Ainsi en va-t-il du service envers Dieu : il n'apporte rien à Dieu, car Dieu n'a pas besoin du service des hommes. Mais à ceux qui le servent et qui le suivent, Dieu assure la vie, une existence impérissable et la gloire éternelle... Si Dieu, qui est bon et miséricordieux, sollicite le service des hommes, c'est pour pouvoir lui accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service. Car, si Dieu n'a besoin de rien, l'homme, lui, a besoin de la communion de Dieu. La gloire de l'homme, c'est qu'il persévère dans le service de Dieu.

          C'est pourquoi le Seigneur disait à ses apôtres : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi : c'est moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16)... Il dit encore : « Je veux que là où je suis eux aussi soient avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire » (Jn 17,24)... C'est d'eux que Dieu dit chez Isaïe : « De l'Orient je ramènerai tes enfants, de l'Occident je te rassemblerai... Ramène mes fils des pays lointains et mes filles des extrémités de la terre, tous ceux qui ont été appelés en mon nom, car je les ai créés  pour ma gloire » (Is 43,

     
     
     

     

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    Vierge-marie-a-l-enfant.jpgLa Sainte Vierge Marie, Celle qui a été la première disciple de son Fils Jésus.

     

     



    Samedi du temps de Noël après l'Epiphanie

    Première lettre de saint Jean 5,14-21. 
    Mes bien-aimés, ce qui nous donne de l'assurance devant Dieu, c'est qu'il nous écoute quand nous faisons une demande conforme à sa volonté. 
    Et, puisque nous savons qu'il écoute toutes nos demandes, nous savons aussi que nous possédons ce que nous lui avons demandé. 
    Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne conduit pas à la mort, il priera, et Dieu rendra la vie au pécheur, puisque son péché ne conduit pas à la mort. Il y a un péché qui conduit à la mort, ce n'est pas pour celui-là que je dis de prier. 
    Tout ce qui nous oppose à Dieu est péché, mais il y a des péchés qui ne conduisent pas à la mort. 
    Nous le savons : l'homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché ; le Fils qui est né de Dieu le protège et le Mauvais ne peut pas l'atteindre. 
    Nous savons que nous appartenons à Dieu, alors que le monde entier est dominé par le Mauvais. 
    Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l'intelligence pour nous faire connaître Celui qui est vrai, et nous sommes en Celui qui est vrai, dans son Fils Jésus Christ. C'est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. 
    Mes petits enfants, prenez garde de ne pas vous mettre au service du mensonge. 

    Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6a.9b. 
    Chantez au Seigneur un chant nouveau, 
    louez-le dans l'assemblée de ses fidèles ! 
    En Israël, joie pour son créateur ; 
    dans Sion, allégresse pour son Roi ! 

    Dansez à la louange de son nom, 
    jouez pour lui, tambourins et cithares !
    Car le Seigneur aime son peuple, 
    il donne aux humbles l'éclat de la victoire. 

    Que les fidèles exultent, glorieux, 
    criant leur joie à l'heure du triomphe. 
    Qu'ils proclament les éloges de Dieu, 
    c'est la fierté de ses fidèles. 



    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,22-30. 
    Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. 
    Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. 
    En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison. 
    Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos des bains de purification. 
    Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » 
    Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu du Ciel. 
    Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je suis celui qui a été envoyé devant lui. 
    L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux, il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux. C'est ma joie, et j'en suis comblé. 
    Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.




     
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  • Je donne la parole à ce jeune. Je trouve qu'il est assez clair et honnête de sa part de dire son engagement. Moi-même j'irai à la manif.

     

     

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    Prophete_Isaie-copie-1.jpg Depuis quelques jours, je réfléchi au pourquoi des évènements, non seulement sur notre pays mais sur la terre entière. J'ai cherché dans la Bible, sur les premiers Rois, les prophètes. Le Prophète était celui qui allait envoyé par Dieu pour dire au Roi ce qu'Il lui demandait de faire. Le Prophète Samuel est envoyé au Roi Saül car il avait pêché. " Le Seigneur aime-t-il les holocaustes et les sacrifices autant que l'obéissance à la Parole du Seigneur? Non ! L'obéissance est préférable au sacrifice, la docilité à la graisse des béliers. Mais la révolte vaut le péché de divination et l'opiniâtreté, la sorcellerie.Puisque tu as rejeté la Parole du SEIGNEUR, il t'a rejeté tu n'es plus roi. (1 Samuel 15, 22-23)

    Ce qui arrive dans ces siècles c'est justement cela. On rejette la Parole du SEIGNEUR. On ne compte plus sur lui.On désobéit ses Paroles, en voulant faire des boeufs en or et argent et adorer le pouvoir... On ne veut plus des Commandements du SEIGNEUR. Et le pire, on interdit peu à peu à ceux qui suivent le Seigneur de vivre selon SA VOLONTE ! Un jour j'ai écrit une lettre pleine de respect à un gouvernant. Elle était simple et à la fin je lui disait " je prie pour vous " Cela est resté sans réponse. Voilà ce que je sens en mon coeur et que je ne peux plus le taire.


     

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                         LA VRAI CRAINTE DE DIEU         ( Taizé)   


    Selon le prophète Isaïe, la crainte de Dieu guérit des craintes des hommes. « Oui, ainsi m’a parlé le Seigneur lorsque sa main m’a saisi et qu’il m’a appris à ne pas suivre le chemin de ce peuple. Il m’a dit : Vous n’appellerez pas complot tout ce que ce peuple appelle complot, vous ne partagerez pas ses craintes et vous n’en serez pas terrifiés. C’est le Seigneur que vous proclamerez saint, c’est lui qui sera l’objet de votre crainte et de votre terreur. » (8,11-13) De toute évidence, Isaïe appelle au courage et à la confiance, mais cette confiance, il l’appelle crainte et terreur ! C’est une expression rhétorique, mais plus que cela. Isaïe sait que la peur est incontrôlable. Alors c’est comme s’il disait : « Vous ne pouvez pas ne pas craindre : alors craignez Dieu ! Dirigez donc vers Dieu toute cette énergie qui anime votre peur. » Cette crainte de Dieu qui absorbe les autres craintes n’est pas facile à définir, mais elle est certainement la source d’une grande liberté intérieure.

    Un peu plus loin dans le livre d’Isaïe, la crainte de Dieu est un charisme du Messie : « Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. » (Isaïe 11,2) Tout autant que la sagesse et la force, la crainte du Seigneur est un don de l’Esprit saint ! Ce même don s’appelle aussi humilité. Craindre le Seigneur, c’est reconnaître en lui la source de tout bien. Cette transparence était au cœur de la vie de Jésus : « Je ne fais rien de moi-même … mais le Père demeurant en moi fait ses œuvres. » (Jean 8,28 et 14,10)

    L’apôtre Paul écrit : « Travaillez avec crainte et tremblement à accomplir votre salut, car c’est Dieu qui opère en vous et le vouloir et l’opération même. » (Philippiens 2,12-13) Puisque Paul affirme que le salut vient par la foi, « travailler avec crainte et tremblement à son salut » doit ici exprimer un aspect de la foi. La foi n’est pas une assurance à la légère, mais une confiance toute tremblante : confiance vive, étonnée, vigilante. Notre salut est un miracle que Dieu « opère en nous », c’est pourquoi il demande toute notre attention. « Travailler avec crainte et tremblement » c’est prendre conscience que chaque instant est une rencontre avec Dieu, car à tout moment, Dieu est à l’œuvre en nous.

    « Vous qui craignez le Seigneur, louez-le, toute la race de Jacob, glorifiez-le, redoutez-le, toute la race d’Israël. » (Psaume 22,24) Progression étonnante des verbes : « louez, glorifiez, redoutez le Seigneur » ! La crainte est ici la louange arrivée au point où elle ne sait plus que dire : louange devenue étonnement, silence et amour.

    Lettre de Taizé : 2004/4

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  • Seigneur, je viens avec foi avec tant d'adorateurs à cette Basilique de Montmartre dédie à ton Sacré Coeur. Elle qui est remplie des priants jour et nuit. Je viens pour te demander pardon de mes pêchés, pour te prier pour la France. Écoute notre prière.Ton coeur est ouvert à chaque demande. Sauve la France, Ta Fille Aînée que tu Aimes tant. Cette terre de grands Saints...des gens humbles.

     

    enfants-copie-1.jpg

     



    1. " Reste avec nous, Seigneur, car le jour est sur son déclin " (Lc 24, 29). Les disciples d'Emmaüs avaient le cœur déjà tout brûlant au-dedans d'eux-mêmes après avoir entendu expliquer sur le chemin, les merveilles du plan de salut révélé dans les Écritures. Par la fraction du pain, le Seigneur achève de se révéler à eux, ressuscité, dans la plénitude de son amour.
    Nous sommes à Montmartre, dans la basilique du Sacré-Coeur, consacrée à la contemplation de l'amour du Christ présent dans le Saint-Sacrement.
    Nous sommes au soir du le' juin, premier jour du mois particulièrement consacré, à la méditation, à la contemplation de l'amour du Christ manifesté par son Sacré-Coeur.
    Ici, jour et nuit, des chrétiens se rassemblent et se succèdent pour rechercher " les insondables richesses du Christ " (Ep 3,8-19) 

    2. Nous venons ici à la rencontre du Cœur transpercé pour nous, d'où jaillissent l'eau et le sang. C'est l'amour rédempteur, qui est à l'origine du salut, de notre salut, qui est à l'origine de l'Église.
    Nous venons ici contempler l'amour du Seigneur Jésus : sa bonté compatissante pour tous durant sa vie terrestre ; son amour de prédilection pour les petits, les malades, les affligés. Contemplons son cœur brûlant d'amour pour son Père, dans la plénitude du Saint Esprit. Contemplons son amour infini, celui du Fils éternel, qui nous conduit jusqu'au mystère même de Dieu.
    3. Maintenant encore, aujourd'hui, le Christ vivant nous aime et nous présente son cœur comme la source de notre rédemption : " Semper vivens ad inter pellandum pro nobis " (Hb 7, 25). A chaque instant, nous sommes enveloppés, le monde entier est enveloppé, dans l'amour de ce cœur " qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé ".
    " Je vis, dit saint Paul, dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé, et qui s'est livré pour moi " (Ga 2, 2o). La méditation de l'amour du Seigneur passe nécessairement par celle de sa passion : " Il s'est livré pour moi ". Ceci implique que chacun prenne conscience non seulement du péché du monde en général, mais de ce péché par lequel chacun est réellement en cause, négativement, dans les souffrances du Seigneur.
    Cette méditation de l'amour manifesté dans la passion doit aussi nous conduire à vivre conformément aux exigences du baptême, à cette purification de notre être par l'eau jaillie du cœur du Christ ; à vivre conformément à l'appel qu'il nous adresse chaque jour par sa grâce. Puisse-t-il nous donner maintenant " de veiller et de prier " pour ne plus succomber à la tentation ! Qu'il nous donne d'entrer spirituellement dans son mystère ; d'avoir en nous, comme dit encore saint Paul, les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus... " qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort " (Ph 2,5-8).
    Par-là, nous sommes appelés à répondre pleinement à son amour, à lui consacrer nos activités, notre apostolat, toute notre vie.

    4. Ce mystère de l'amour du Christ, nous ne sommes pas appelés à le méditer et à le contempler seulement ; nous sommes appelés à y prendre part. C'est le mystère de la sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre du culte que nous rendons à l'amour miséricordieux du Christ manifesté dans son Sacré-Coeur, mystère qui est adoré ici nuit et jour, dans cette basilique, qui devient par-là même un de ces centres d'où l'amour et la grâce du Seigneur rayonnent mystérieusement mais réellement sur votre cité, sur votre pays et sur le monde racheté.
    Dans la sainte Eucharistie, nous célébrons la présence toujours nouvelle et active de l'unique sacrifice de la croix dans lequel la Rédemption est un événement éternellement présent, indissolublement lié à l'intercession même du Sauveur.
    Dans la sainte Eucharistie, nous communions au Christ lui-même, unique prêtre et unique hostie, qui nous entraîne dans le mouvement de son offrande et de son adoration, lui qui est la source de toute grâce.
    Dans la sainte Eucharistie - c'est aussi le sens de l'adoration perpétuelle - nous entrons dans ce mouvement de l'amour d'où découle tout progrès intérieur et toute efficacité apostolique : " Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes " (Jn 12,32).



    Chers frères et sœurs, ma joie est grande de pouvoir finir cette journée dans ce haut lieu de la prière eucharistique, au milieu de vous, réunis par l'amour envers le divin Cœur. Priez-le.
    Vivez de ce message qui, de l'évangile de saint Jean à Paray-le-Monial, nous appelle à entrer dans son mystère. Puissions-nous tous " puiser avec joie aux sources du salut " (Is 12, 3), celles qui découlent de l'amour du Seigneur, mort et ressuscité pour nous.
    C'est à lui que je recommande aussi ce soir votre pays et toutes vos intentions apostoliques. De grand cœur, je vous donne ma bénédiction.


      Jean-Paul II

    Notre Pape Bien-Aimé !

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  • Seigneur, je viens avec foi avec tant d'adorateurs à cette Basilique de Montmartre dédie à ton Sacré Coeur. Elle qui est remplie des priants jour et nuit. Je viens pour te demander pardon de mes pêchés, pour te prier pour la France. Écoute notre prière.Ton coeur est ouvert à chaque demande. Sauve la France, Ta Fille Aînée que tu Aimes tant. Cette terre de grands Saints...des gens humbles.

     

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    1. " Reste avec nous, Seigneur, car le jour est sur son déclin " (Lc 24, 29). Les disciples d'Emmaüs avaient le cœur déjà tout brûlant au-dedans d'eux-mêmes après avoir entendu expliquer sur le chemin, les merveilles du plan de salut révélé dans les Écritures. Par la fraction du pain, le Seigneur achève de se révéler à eux, ressuscité, dans la plénitude de son amour.
    Nous sommes à Montmartre, dans la basilique du Sacré-Coeur, consacrée à la contemplation de l'amour du Christ présent dans le Saint-Sacrement.
    Nous sommes au soir du le' juin, premier jour du mois particulièrement consacré, à la méditation, à la contemplation de l'amour du Christ manifesté par son Sacré-Coeur.
    Ici, jour et nuit, des chrétiens se rassemblent et se succèdent pour rechercher " les insondables richesses du Christ " (Ep 3,8-19) 

    2. Nous venons ici à la rencontre du Cœur transpercé pour nous, d'où jaillissent l'eau et le sang. C'est l'amour rédempteur, qui est à l'origine du salut, de notre salut, qui est à l'origine de l'Église.
    Nous venons ici contempler l'amour du Seigneur Jésus : sa bonté compatissante pour tous durant sa vie terrestre ; son amour de prédilection pour les petits, les malades, les affligés. Contemplons son cœur brûlant d'amour pour son Père, dans la plénitude du Saint Esprit. Contemplons son amour infini, celui du Fils éternel, qui nous conduit jusqu'au mystère même de Dieu.
    3. Maintenant encore, aujourd'hui, le Christ vivant nous aime et nous présente son cœur comme la source de notre rédemption : " Semper vivens ad inter pellandum pro nobis " (Hb 7, 25). A chaque instant, nous sommes enveloppés, le monde entier est enveloppé, dans l'amour de ce cœur " qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé ".
    " Je vis, dit saint Paul, dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé, et qui s'est livré pour moi " (Ga 2, 2o). La méditation de l'amour du Seigneur passe nécessairement par celle de sa passion : " Il s'est livré pour moi ". Ceci implique que chacun prenne conscience non seulement du péché du monde en général, mais de ce péché par lequel chacun est réellement en cause, négativement, dans les souffrances du Seigneur.
    Cette méditation de l'amour manifesté dans la passion doit aussi nous conduire à vivre conformément aux exigences du baptême, à cette purification de notre être par l'eau jaillie du cœur du Christ ; à vivre conformément à l'appel qu'il nous adresse chaque jour par sa grâce. Puisse-t-il nous donner maintenant " de veiller et de prier " pour ne plus succomber à la tentation ! Qu'il nous donne d'entrer spirituellement dans son mystère ; d'avoir en nous, comme dit encore saint Paul, les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus... " qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort " (Ph 2,5-8).
    Par-là, nous sommes appelés à répondre pleinement à son amour, à lui consacrer nos activités, notre apostolat, toute notre vie.

    4. Ce mystère de l'amour du Christ, nous ne sommes pas appelés à le méditer et à le contempler seulement ; nous sommes appelés à y prendre part. C'est le mystère de la sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre du culte que nous rendons à l'amour miséricordieux du Christ manifesté dans son Sacré-Coeur, mystère qui est adoré ici nuit et jour, dans cette basilique, qui devient par-là même un de ces centres d'où l'amour et la grâce du Seigneur rayonnent mystérieusement mais réellement sur votre cité, sur votre pays et sur le monde racheté.
    Dans la sainte Eucharistie, nous célébrons la présence toujours nouvelle et active de l'unique sacrifice de la croix dans lequel la Rédemption est un événement éternellement présent, indissolublement lié à l'intercession même du Sauveur.
    Dans la sainte Eucharistie, nous communions au Christ lui-même, unique prêtre et unique hostie, qui nous entraîne dans le mouvement de son offrande et de son adoration, lui qui est la source de toute grâce.
    Dans la sainte Eucharistie - c'est aussi le sens de l'adoration perpétuelle - nous entrons dans ce mouvement de l'amour d'où découle tout progrès intérieur et toute efficacité apostolique : " Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes " (Jn 12,32).



    Chers frères et sœurs, ma joie est grande de pouvoir finir cette journée dans ce haut lieu de la prière eucharistique, au milieu de vous, réunis par l'amour envers le divin Cœur. Priez-le.
    Vivez de ce message qui, de l'évangile de saint Jean à Paray-le-Monial, nous appelle à entrer dans son mystère. Puissions-nous tous " puiser avec joie aux sources du salut " (Is 12, 3), celles qui découlent de l'amour du Seigneur, mort et ressuscité pour nous.
    C'est à lui que je recommande aussi ce soir votre pays et toutes vos intentions apostoliques. De grand cœur, je vous donne ma bénédiction.


      Jean-Paul II

    Notre Pape Bien-Aimé !

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  • icone_christ_jean_.jpg Saint Jean et Jésus

    8 Janvier 2013


    Mardi du temps de Noël après l'Epiphanie




    Première lettre de saint Jean 4,7-10. 
    Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu
    Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. 
    Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. 
    Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés. 

                                                                            Trait-de-separation-entre-les-textes-Courbe-logo.png               

    Saint Jean est celui qui peut nous parler le mieux du coeur du Christ. Il a été penché sur le coeur de son Maître lors de la dernière cène...c'est à dire, l'institution de l'Eucharistie.

    C'est pour cela que il nous dit que, celui qui n'Aime pas ne connaît pas Dieu.

    Cependant il n'ajoute-t-il pas : celui qui ne connaît pas Dieu est mauvais.

    Celui qui ne connaît pas Dieu est aussi son enfant, et nous, nous devons le lui faire connaître. Notre manière d'agir doit lui montrer le chemin.

    Lorsque je suis arrivé à Taizé ( Lieu de rassemblement des jeunes) J'ai fait connaissance avec un garçon Amérique latine. Nos discussions sur la foi étaient assez animés. Lui critiquait les frères parce qu' il aurait souhaité avoir un entretien avec Fr Roger tout de suite et ce n'était pas possible. Alors il m'a dit : Je m'avais ! je ne reviendrai plus ici ! Je lui dit, si un jour tu reviens et que je suis ici encore, tu sauras que je suis ton amie.

    Le temps passant, un jour quelqu'un se met derrière ma chaise et me ferme les yeux. Je ne pouvais pas deviner qui était. Quelle surprise lorsque je l'ai reconnu. Il n'était plus le même, il avait prié et il désirait venir me dire bonjour !  Par cette amitié Dieu lui à parlé. En plus il a pu parler avec Fr Roger!

    Nous chrétiens sommes les pieds de Jésus pour aller à la rencontre de l'autre, les yeux, les mains. Que Dieu nous donne sa grâce. 


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