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     Bonjour, Excusez-moi d’avoir oublié de mettre le blog en ligne, car je changeais le thème. Ce mardi, j’ai un repas avec les personnes âgées et la messe en suite. Je vous visiterai mercredi

     Recettes de violette et de pomme de terre 


     

     

     

    Merci à Sylvie Buisset !

     

     

    ADORATION du SAINT SACREMENT — Diocèse de Bourges

     

    « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient — et c’est maintenant — où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » (Jn 4, 21-24)

     

     

    ...Une missionnaire qui a travaillé pendant de nombreuses années dans un pays africain écrivait ces mots : « Nous sommes appelés à répondre à un besoin fondamental des hommes, au besoin profond de Dieu, à la soif d’Absolu, d’enseigner le chemin qui conduit vers Dieu, d’apprendre à prier. Voilà pourquoi, dans ce pays, les musulmans font tant de prosélytes : ils enseignent immédiatement et simplement, à adorer Dieu ».

     

    Nous, chrétiens, avons une image différente de Dieu — un Dieu qui est amour infini, avant même d’être puissance infinie — mais cela ne doit pas nous faire oublier le devoir primordial de l’adoration. À la provocation de la Samaritaine :

    « Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem », Jésus répond avec des mots qui sont la magna carta de l’adoration chrétienne :

     

     

    Jésus et la Samaritaine — Wikipédia

    « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père...  (Jn 4, 21-24)

    Que signifie adorer ?

     

    Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu). Solennité le  Dimanche 06 Juin 2021.

     

    Le silence est une expression d’adoration, plus efficace que n’importe quelle parole. Il dit en soi que la réalité dépasse de beaucoup les mots. Dans la Bible, l’ordre résonne bien haut : « Silence devant lui, terre entière ! » (Ha 2, 20) et : « Silence devant le Seigneur Dieu ! » (So 1, 7) Quand « les sens sont enveloppés dans un silence immense et avec l’aide du silence, les souvenirs vieillissent », disait un Père du désert, alors, il ne reste plus qu’à adorer.

     

    En adorant, on « libère la vérité qui était prisonnière de l’injustice ». On devient « authentique » au sens le plus profond du terme. Dans l’adoration, on anticipe déjà le retour de toutes choses à Dieu, on s’abandonne au sens et au flux de l’être. Comme l’eau trouve sa paix en coulant vers la mer et l’oiseau sa joie en suivant le cours du vent, ainsi l’adorateur quand il adore. Adorer Dieu n’est donc pas tant un devoir, une obligation qu’un privilège, voire un besoin. L’homme a besoin de quelque chose de majestueux à aimer et à adorer ! Il est fait pour ça.

     

    Ce n’est donc pas Dieu qui a besoin d’être adoré, mais l’homme qui a besoin d’adorer. Une préface de la messe dit : « Tu n’as pas besoin de notre louange, et pourtant c’est toi qui nous inspires de te rendre grâce. Nos chants n’ajoutent rien à ce que tu es, mais ils nous rapprochent de toi, par le Christ, notre Seigneur. » F. Nietzsche s’est complètement égaré lorsqu’il a défini le Dieu de la Bible comme « cet oriental avide d’honneurs, là-haut dans le ciel ».

     

     

     

    Dieu ma joie: Une voie de sainteté

    Image obtenue par les ingénieurs de la Nasa en 1978, à partir du Visage du Suaire de Turin. 

     

    Ce que je vais dire à propos de l’adoration et de la contemplation eucharistique s’applique presque autant à la contemplation de l’icône du Christ. La différence est que dans le premier cas il y a une présence réelle du Christ, dans le second une présence intentionnelle. Les deux sont basés sur la certitude que le Christ ressuscité est vivant et se rend présent dans les signes sacramentels et dans la foi.

     

     

     


     

     

    L'isolement auguste d'un missionnaire le père de Foucauld | Et maintenant  une histoire !

    Prière du Père de Foucault devant l'Eucharistie

    « Seigneur Jésus qui vivez au Ciel entouré des Anges et des Saints dont Vous faites le bonheur » :

    « Mon Seigneur Jésus, Vous vivez au Ciel, Vous vivez dans la Sainte Eucharistie, Vous vivez dans votre Église, dans les âmes des fidèles... Au Ciel, dans la Sainte Eucharistie, Vous êtes tout entier, homme et Dieu, corps et âme... Dans l'Église et l'âme fidèle, Vous êtes par votre Grâce et Vous êtes comme Dieu, puisque Dieu est partout. Vous êtes au Ciel, dans la Gloire infinie, entouré des Anges et des Saints dont Vous faites le bonheur. Ils voient en vous Dieu le souverain Bien, ils voient en Vous leur Sauveur bien-aimé ; ils voient unis en Votre unique Personne le Dieu infini qui est leur Tout et le Tout de toutes choses, et le plus beau des enfants des hommes ineffablement uni à Dieu et ne faisant qu'une seule personne avec Lui... Vous nous appelez, nous attendez, Vous nous tendez la main et nous soutenez de la main pour que nous aussi nous allions jouir de ce bonheur, pour que nous « soyons où Vous êtes » et que nous vivions au Ciel à Vos pieds pendant l'éternité... Quel bonheur de Vous savoir si heureux ! Quel bonheur d'être appelés par Vous à venir partager ce bonheur ineffable ! Que nous sommes heureux ! Que vous êtes Bon ! ».

     

     

     

    « C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras » Père Cantalamessa

     

     

     

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    Je viens écrire cet article et pour cause... Ce matin, j’ai été blessée à la paroisse. Un mot, des mots... puis j’ai laissé parler Jésus dans mon cœur et en quelques minutes j’ai retrouvé la liberté de passer par-dessus pour ne regarder que le Christ et me réjouir de sa présence. Nous sommes blessés parfois, la vie est ainsi. Ne cédons pas à cette envie de plus parler à telle personne. Tâchons en rentrant dans notre cœur, d’aller au large avec Jésus.

    Lui guérit toute blessure pour les transformer en Grâces 

     

     

     

    « J’ai soif. » (Jn 19,28)
    « Après quoi, sachant que désormais tout était achevé, pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : J’ai soif. »

    Au tout début de l’évangile de Jean, Jésus rencontre la Samaritaine au puits et lui dit : « Donne-moi de l’eau. » Au début et à la fin de l’histoire, Jésus nous demande d’étancher sa soif. C’est ainsi que Dieu vient à nous : quelqu’un qui a soif et demande quelque chose que nous pouvons lui donner. La relation de Dieu avec sa création est entièrement sous le signe du don. Dieu veut être notre ami et l’amitié exige l’égalité. Ainsi, celui qui nous donne tout nous offre son amitié en nous demandant de lui donner quelque chose en échange, quoi que nous ayons à lui donner.

    Dieu vient à nous avant que nous nous tournions vers lui. Dieu a soif de notre amour ; il est déchiré par le désir qu’il a de nous.

    La soif est une expérience fondamentale.

    Celui qui a soif, cherche à boire. Tant qu’on a soif de Dieu, on cherche Dieu.
    « Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. » (Ps 62,2)
    « Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée. » (Ps 142,6)
    « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ? » (Ps 41,2-3)

     

     

     

    Thérèse de Lisieux — Wikipédia

     

    Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais senti aussi vivement… Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !…

    Un dimanche (juillet 87) en regardant une photographie de Notre Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains Divines, j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne s’empresse de le recueillir, et je résolus de me tenir en esprit au pied de Croix pour recevoir la Divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes… Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : "J’ai soif !". Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive… Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes… Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles… "

     

     

    Jésus et la Samaritaine — Wikipédia

     

    Si tu savais le Don de Dieu...

     

     

    Le cri de Jésus sur la Croix retentissait dans mon cœur : "J’ai soif !" Pte Thérèse

     

     

     

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    C’est long je vous l’accorde... mais c’est un exemple pour la jeunesse et je m’adresse en particulier à cette la jeunesse qui manque des repères de nos jours

     Il a créé avec ses amis la « Compagnie des types louches » dont le mot d’ordre était : “nous sommes peu nombreux, mais délicieux comme des pâtes”

     

     

     

    A gauche Pier Giorgio Frassati, à droite : Wanda Gawrońska, la nièce du bienheureux Pier Giorgio.

     

    La nièce du bienheureux Pier Giorgio, Wanda Gawronska, s’est confiée à Aleteia. Si elle n’a pas connu son oncle béatifié en 1990, la figure de ce jeune saint, mort le 4 juillet 1925 à l’âge de 24 ans, l’a bouleversée. À tel point qu’elle parcourt le monde, malgré ses 90 ans passés, pour témoigner de la sainteté tellement moderne et joyeuse de Pier Giorgio Frassati.

     

     

     

    PIER GIORGIO FRASSATI

     

     

    Aux JMJ de Cracovie en 2016, le pape François a invité les jeunes du monde entier à suivre l’exemple du saint patron de l’évènement, Pier Giorgio Frassati : “Soyez comme lui !” les a-t-il enjoint. Étudiant, alpiniste et membre du Tiers Ordre Dominicain, Pier Giorgio Frassati naît en 1901 dans une famille renommée et aisée. Plutôt que de jouir de cette situation, Pier Giorgio choisit la vie au service des plus pauvres et des malades dans les faubourgs de Turin, au nord de l’Italie.

    Actif au sein de l’Apostolat de la Prière, il œuvre à Société de saint Vincent de Paul tout en s’engageant avec ambition dans la politique de son pays. C’est dans la prière qu’il trouve à l’évidence toute son énergie. Il assiste à la messe chaque jour et profite de tous ses moments libres pour méditer. D’une grande volonté, son humilité est désarmante, aux côtés d’une gaieté sans pareil et d’une énergie inépuisable. Il meurt soudainement le 4 juillet 1925 à l’âge de 24 ans, après avoir contracté la poliomyélite.

    Béatifié en 1990 par saint Jean Paul II, le pape polonais en fera un modèle de sainteté pour les jeunes. Sa nièce, Wanda Gawronska y est indiscutablement pour quelque chose… C’est un Pier Giorgio Frassati “intime” qu’elle nous propose ici de découvrir.

     
     

    Sa nièce nous parle de lui

     

    Aleteia : Comment était Pier Giorgio enfant ? Que disait-on de lui dans la famille ?
    Wanda Gawronska : Dès son plus jeune âge Pier Giorgio avait un lien particulier avec Jésus. Il en parlait. Il était sensible aux personnes dans le besoin et très attentif aux gens pauvres. Un jour, alors qu’il n’avait pas plus de cinq ans, il a vu une femme avec son enfant pieds nus qui s’étaient abrités sous le porche de sa maison. Allant au devant d’eux, il a ôté ses chaussures et les a tendues à la mère. C’était tout Pier Giorgio. On me demande souvent si Pier Giorgio a reçu une révélation spirituelle spéciale à un moment particulier de sa vie. En fait, rien de tel n’a jamais eu lieu. Il a reçu la grâce de Dieu à la naissance, c’est elle qui rendait sa foi encore plus profonde. Ce qui frappe dans sa vie, c’est sa cohérence, sa continuité dans une vraie authenticité.

     

     

    Pier Giorgio avec son père Alfred Frassati, éditeur, journaliste et homme politique, fondateur et propriétaire du journal La Stampa. Turin, 1913.

     

    Il était incapable, paraît-il, de mentir…


    Cela ne lui serait jamais venu à l’esprit ! Je souligne toujours que c’est son éducation qui lui a donné sa grande droiture. Il y avait aussi autre chose : « Avoir peur » était interdit dans notre famille. Un enfant ne pouvait pas dire qu’il « avait peur ». Un jour, en pleine nuit, un cousin a avoué en présence de Pier Giorgio qu’il avait peur du noir. Pour donner l’exemple, la mère du futur bienheureux l’a immédiatement envoyé dans le jardin afin qu’il ferme le portail. Il n’était pas question d’avoir peur du noir !

     

    Pier Giorgio a connu les échecs scolaires…
    Il a redoublé deux fois sa classe, ce que lui a été finalement salutaire. Pour ne pas perdre une année scolaire, ses parents l’ont inscrit dans une école privée tenue par des Jésuites. Pour la première fois il se retrouvait alors dans un milieu où il pouvait approfondir sa foi. Sous l’impulsion de son directeur spirituel, Pier Giorgio allait communier tous les jours dès l’âge de 12 ans – fait exceptionnel pour l’époque. Mon oncle a gardé cette pratique de communier quotidiennement jusqu’à la fin de sa vie. On peut donc dire que ses échecs scolaires lui ont apporté quelque chose d’essentiel puisqu’ils lui ont permis de vivre une profonde expérience très tôt, grâce à sa nouvelle école.

     

     

     

    Pier Giorgio Frassati à l'âge de 16 ans.

    Le pape Benoît XVI a rendu hommage à sa miséricorde : « Giorgio était une personne simple et efficace. C’est au travers de gestes simples qu’il transmettait la Parole de l’Évangile ».


    C’est sa foi qui lui donnait cette simplicité. Pier Giorgio n’était pas un philosophe. Ses actes étaient spontanés, ils étaient la conséquence de ce en quoi il croyait. Il lui était impossible d’agir autrement. Pier Giorgio s’occupait des malades, sa présence auprès d’eux et son écoute étaient exceptionnelles. Les pauvres et les personnes en situation de précarité sont devenus une seconde famille pour lui.

    Les soins corporels ne lui faisaient pas peur : il a été très actif pendant l’épidémie de grippe espagnole (en 1918 ndlr.). Pier Giorgio apportait aussi une aide financière, mais ce n’était pas le plus important. Ce qui comptait le plus pour lui, c’était de donner un sentiment de dignité à ceux qui en manquent le plus. Je suis furieuse lorsque je lis que Pier Giorgio donnait aux pauvres tout ce qu’il avait en poche. Certes, lorsqu’il avait de l’argent sur lui, et si cet argent devait servir à payer son ticket de tramway, il le donnait si l’occasion se présentait, et rentrait chez lui à pied… Mais avant tout il donnait de sa personne. Il aimait être avec les démunis, il les cherchait, il les écoutait, il se souciait d’eux, il les soignait. Il se sentait responsable de leur devenir.

     

    Sur son lit de mort, il donnait encore des recommandations ce qu’il fallait aider pour les uns ou les autres…


    Oui, c’est vrai. Un jour Pier Giorgio a dit à ses amis : “le Christ vient me rendre visite tous les jours lors de la communion ». Moi, je lui rends visite en étant auprès des gens dans le besoin, je rends visite à Ses pauvres”. Lorsqu’on lui demandait où il trouvait la force d’aller dans les taudis puants, il répondait : “C’est parmi ceux qui souffrent et parmi les pauvres, que je vois la lumière. Cette lumière que nous n’avons pas”. Ma mère m’a raconté qu’il avait constamment les poches pleines de feuilles de papiers, des ordonnances rédigées par des médecins pour soigner les uns, des adresses utiles pour les autres. Juste avant sa mort, il a demandé à sa sœur de regarder dans sa poche où se trouvaient des seringues et des bouts de papier remplis de notes. Il lui a demandé de lui donner une feuille et un stylo....

    De sa main presque entièrement paralysée par la maladie, il a rédigé d’une écriture à peine lisible ses dernières volontés à l’attention de ses amis : “Ce sont des seringues pour Conversa, le récépissé du mont-de-piété est à Sappa, transfère-le sur mon compte”. Ensuite, il a perdu connaissance. Il s’occupait de ses malades avec un dévouement bouleversant. Il accompagnait les mourants. Un jour, lors d’une visite à un lépreux, il a dit à une amie une phrase qui ne m’a jamais quittée : “Tu vois, nous qui sommes en bonne santé, nous devons la consacrer à ceux qui sont malades, car si nous ne le faisions pas nous serions des traîtres vis-à-vis de Dieu”. Nous sommes en bonne santé afin d’aider ceux qui en sont dépourvus. Mes jambes marchent parce que les leurs n’avancent pas. Ce n’était pas de la grande philosophie. C’était juste spontané, naturel et simple.

    Il n’avait alors que 24 ans !

    L’amitié était pour lui quelque chose de très important

     

    Oh oui, l’amitié était sacrée. Il a créé avec ses amis la « Compagnie des types louches » dont le mot d’ordre était : “nous sommes peu nombreux, mais délicieux comme des pâtes”. Pier Giorgio était persuadé que la foi ne pouvait se transmettre que dans la joie. Le but de cette compagnie était d’organiser des randonnées en montagne. Mais comme il l’écrivait : “Nous serons indéfectiblement liés par la foi qui nous a réuni pendant nos excursions. C’est elle qui est le fondement d’airain de notre amitié”. Ce lien indéfectible était la prière. Aujourd’hui, aux quatre coins du monde, des groupes de jeunes se réunissent sous la bannière des “Types louches”.

     

     

    Les types Louches !

     

    Votre famille était au courant de sa vraie vie ?


    En réalité, notre famille a découvert son vrai visage au moment de son enterrement. La foule innombrable venue assister aux obsèques a été une grande surprise, ainsi que le nombre de condoléances, de télégrammes ou de lettres. Elles venaient des hospices, des hôpitaux, des refuges et d’autres endroits les plus divers. Aujourd’hui, je me demande encore comment Pier Giorgio a pu trouver du temps pour tant de monde ? Lui qui n’a vécu que 24 ans et qui terminait tout juste ses études universitaires.

     

     

     

     

    Il aimait s’appeler Gaston Lagaffe et le Marsupilami de retour chez Dupuis | Livres Hebdo

     

     

     

     

    Pie Frassati, mort à 24. Créateur de  « Compagnie des types louches » avec ses amis

     

     

     

     

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    Les obsèques de Jean-Paul Belmondo ont été célébrées ce vendredi 10 septembre à Saint-Germain-des-Prés, dans le VIe arrondissement parisien. Jean-Paul Belmondo, "le comédien qu’il était, vivait dans sa vie ordinaire ce qu’il savait donner aux autres : la joie, la générosité, l’humour", a souligné Mgr Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris, dans son homélie.

     

    Le « bien-aimé des hommes » rencontre aujourd’hui « le Bien-Aimé du Père »

     

    « Si le grain de blé meurt, il porte beaucoup de fruits…. » Avec Paul son fils, nous avons choisi cette page d’Évangile pour vivre avec vous son enterrement, sous le regard de la Parole de Dieu. Nous avons d’abord pensé évidemment à tous ces fruits que révèlent les hommages de la France et de tous les artistes. Lui, l’homme à la gaité communicative, à la joie généreuse, à l’empathie ruisselante… Le comédien qu’il était, vivait dans sa vie ordinaire ce qu’il savait donner aux autres : la joie, la générosité, l’humour. Dans « itinéraire d’un enfant gâté », il nous dévoilait peut-être quelque chose de lui quand il disait à Richard Anconina : « Ce qui intéresse les personnes, c’est que tu leur parles d’eux, pas de toi » ! Et nous savons tous comment il a su insuffler à ses personnages sa sympathie, sa bonne humeur, son charme d’homme heureux.

    Ainsi quand il a tourné « Léon Morin, prêtre » François Mauriac avait écrit dans le Figaro littéraire : « La grâce s’imite donc, me disais-je. Qu’un bon acteur comme Belmondo puisse devenir n’importe quelle créature, entrer dans toutes les peaux, je le savais. Mais ici, dans ce rôle-là il fallait devenir ce saint qui ne sait pas qu’il est saint et qu’il fût en même temps ce garçon aimé d’une jeune femme et qui sait qu’il est aimé ».
    Il y avait en lui, une vraie unité de vie qui a contribué à le faire aimer. Il était aimé des gens parce qu’il aimait les gens, on l’a souvent dit et redit !

     
     

    La mort fait partie de notre vie. Elle n’en est pas le terme, elle est notre naissance dans le mystère de Dieu.

    Mais cette page d’Évangile nous parle d’abord d’une autre mort symbolisée par ce grain de blé tombé en terre. C’est la manière pour Jésus-Christ de parler de sa mort et de notre mort, de sa vie et de notre vie. Oui, on ne meurt pas pour rien. La mort fait partie de notre vie. Elle n’en est pas le terme, elle est notre naissance dans le mystère de Dieu. C’est le sens de ce geste d’eau bénite que je verserai à nouveau sur son corps, comme il y a 88 ans, un autre prêtre l’a fait, le jour de son baptême.
    Nous sommes tous sortis, un jour, du ventre de notre mère. Et ce jour-là, on a découvert ce qu’était une maison, un arbre, un petit frère, un chien… tout ce qu’on ne peut pas imaginer dans le sein de sa mère. On a aussi découvert notre père, notre mère, nos amis.

    De la même manière, au jour de notre mort, nous sortons du ventre de notre terre et nous naissons à une réalité inimaginable. Avec au centre de tout : notre Père qui est aux Cieux. Et son Fils, grain de blé semé pour poser en nous la vie divine. Et nous découvrons notre famille humaine dans son intégralité. Jean-Paul Belmondo était baptisé, pas franchement pratiquant dans le domaine liturgique, mais il a gardé dans sa belle humanité des traces indélébiles de sa ressemblance filiale d’avec Dieu.

     

     

     

    À Dieu cher Jean-Paul ... Merci ! Vous ne devez être déçu de ce nouveau cadeau qui, durera à l’infini. Si vous pouviez, comme bon cascadeur, nous envoyer des tonnes de pétales de paix... sur terre 

     

     

    Vous faire connaître un jeune Vietnamien à l'âme d'enfant - UN CRI A LA VIE  !

     

     

     

     

    l’homélie des obsèques de Jean-Paul Belmondo

     

     

     

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    Fichier:Cathedrale SG Nanterre, statue de Notre-Dame des Champs (XIVe  siecle, don du carmel de Clamart).jpg — Wikipédia

    Notre Dame des Champs du Carmel de Clamart

     

     

     

    Nuage Dieu Ciel - Photo gratuite sur Pixabay

     

    Le ciel est une image visible... elle parle d’immensité, d’infini. Beaucoup ne croient pas que la création n’est pas l’œuvre de Dieu.

    Lorsqu’on dit en chrétien d’aller au ciel... c’est encore une image. On va vers là-haut c’est vrai, mais on va vers la présence de Dieu visible. 

    "Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité."

    1 Corinthiens 13

     

    Carmel de Clamart . 08/11/2004.

    Cloitre du Carmel ... et après on avait un beau jardin aussi

     

     

    Carmel de Clamart . 08/11/2004.

    Le jardin du Carmel

     

     

    La récréation Carmélitaine... 1h avant l’office de Vêpres 

     

     

     

    J’ai écrit une lettre à la Communauté et je vous la partage, car elle parle de cette femme, de cette religieuse Carmélite qui a donné sa vie pour le Christ et pour prier pour nous tous.

     

     

    Chère Françoise et chères Sœurs.

    Pour moi Madeleine était un cœur jeune qui m’avait comprise. Sr Françoise aussi ! J’ai des souvenirs de notre cher Carmel de Clamart. Chaque sœur m’a apporté beaucoup. Je pense à Sr Dan. par apport à Pte Thérèse. Solange et le jardin. Ma pte compagne à côté de ma cellule, chambre Jeanne Marie, déjà au ciel. Notre Sr Thérèse pour m’aider à compléter sur La Sainte Mère. (Téresa d'Avila fondatrice du Carmel reformé)

    F. pour son accueil toujours ouvert et comme elle savait tourner les nœuds et rires. Et les autres sœurs bien évidement !  Mais comme est mon habitude, j’aimais avoir une famille à moi et donner des noms de famille. À Madeleine je lui avais donné le nom de Marraine qu’elle le reçu avec amour et sympathie. Puis, je dus quitter le Carmel, car le Seigneur m’appelait ailleurs. Mais nous restions en contact. Je venais la voir à Nogent. C’est son regard maternel qui me signala que j’avais une petite boule dans la gorge et à sa demande je fis les examens et heureusement ce ne fut pas grave.

    Son caractère si jeune me donnais le courage de tout lui dire. Nous avions des conversations sur le Ciel, sur le mystère de la mort. Sur St Jean de la Croix. Je crois qu’elle ne se sentait pas assez digne de se trouver devant le Seigneur. Non pas à cause de sa vie de fidélité dans les petites choses, mais plutôt par  sa grande délicatesse. Alors nous passions des bels moments en parlant du ciel.

    Je suis quelqu’un qui ne craint pas cela, J’ai toujours cru, que le ciel ce n’est pas un mérite, ni un dû, que si l'on se jette dans les bras de Jésus il ne peut pas se dérober devant la confiance. Elle aimait ce genre de conversations où je trouvais des sorties pour penser à ce que nous allions faire dans la présence de Dieu. Elle m’écoutait en me faisant me sentir quelqu’un d’important. Je sortais de sa compagnie avec un cœur joyeux.

    Lorsque à Nogent je lui amenais des madeleines tendres ... J’ai vite compris qu’elle ne les prendrait sans la communauté ... alors j’ai trouvé l’astuce d’en prendre pour toute la Communauté ! Cela marchait !  Pour finir je peux dire qu’elle me sortait des petits trous avec sa présence épistolaire. Sa si belle écriture ! J’ai encore des petits mots dans ma bible.

    Puis, cette petite sœur était moderne, elle n’avait pas peur de l’informatique et lorsque je venais la voir je lui montrais des belles choses. Elle aimait sa Prieure à l’époque Sr Françoise. Elle me rabâchait chaque fois combien je devais à Sr Françoise... Je suis en paix, car aujourd’hui qu’elle n’est plus sur terre. Elle vit de ce mystère, lorsque nous parlions de ce Ciel, et j’espère que toutes mes idées que l’on peut dire d’enfant, sont réelles. Et je profite pour vous dire mes sœurs que le Ciel est déjà là dans notre âme puisque nous avons Jésus. Je vous demande de prier pour moi et je le fais pour vous. Merci pour Marraine. Je t’embrasse chère Françoise et à vous aussi mes sœurs. nani + ana

     

     

     

     

    Jésus, je sais que tu ne fais désirer des choses que ne pourrons pas s’accomplir. 

    À cette époque où des gens au nom d’un dieu jettent des bombes... Je veux croire qu’un jour, enfin on comprendra l’Amour, que nous oserons entrer dans cette paix dont nous sommes appelés à vivre ... cette Innocence même de Dieu, puisque nous sommes créés à son image et ressemblance. Dieu est Amour. 

    Je ne désire le Ciel ni ce que l’on appelle paradis ... cadeaux que certains espèrent ou croient pouvoir acheter avec des sacrifices ou même des bonnes œuvres.

    Je te désire Toi Jésus, car sans toi ... tout serai alors ce que l’on croit parfois ... le néant.

    J’attends ce jour sans aucune crainte. Toi seul tu sais le jour l’heure, le lieu... 

    Merci pour Marraine et pour ces belles personnes que tu as créées pour m’aimer alors que ma famille ne voulait pas le faire... Je veux Jésus et j’ose demander avec la confiance d’un enfant ... je veux les voir devant toi lorsque tu le voudras

     

     

     

    La rencontre avec Jésus - Amis du Jardinier de Dieu

     

     

     

    J'ai une marraine au Ciel. Le Ciel c'est vivre devant la présence de Dieu éternellement

     

     

     Oui, toi, qui m’as demandé si je croyais qu’un jour tu serais ... au ciel avec moi, je t’ai répondu oui et, je me porte garante, car ta question est déjà un désir et c’est Dieu qui donne de désirer ... et lui est fidèle !

     

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