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     Lettre aux Hébreux 12,4-7.11-15.

     

    Frères, vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché,
    et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
    Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.
    Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
    Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
    C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent,
    et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri.
    Recherchez activement la paix avec tous, et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
    Soyez vigilants : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du trouble, et beaucoup en seraient infectés ;

     

     

    Mes Amis

    Cet extrait de la Lettre aux Hébreux me touche

    profondément. Il me semble que

    l’on peut très bien la comprendre dans l’actualité de notre

    foi.
     

    Il existe malheureusement des régions du monde où les

    chrétiens sont persécutés

    jusqu’au sang. On emprisonne

    aussi des chrétiens au nom de leur foi. Je n'aurais jamais

    pensé que j'allais vivre dans une telle époque. Et nous voilà

    dans ce siècle d'inventions que des être humains deviennent

    de bêtes pour leur semblables. 

     

    On peut comprendre cela comme le combat livré entre

    le bien et le mal.

    Comment se fait-il, que dans un siècle de richesses

    aussi mal distribués, des chrétiens veuillent partager 

    leur peu avec les autres ? Je rentre ce soir d'une

    pauvre maison, où des jeunes hommes ont tout

    quitté pour se mettre au service des plus pauvres.

    Ceux que personne n'en veut. Dans nos rues de

    ce beau Paris, dans les beaux quartiers, des hommes

    dorment par terre à des températures negatives.

    Pire que les chiens qui sont bien au chaud. Cela n'étonne

    personne. Mais si l'on voyais un tutu errant, cela

    serais peut-être différent. 

    Mes Amis cela me fait peur pour notre humanité.

    Ce soir j'ai vu par terre, dans un trottoir un être humain. 

    Je marchais mais j'avais froid...alors cette personne ?

    Est-ce-que demain elle serat elle vivante ?

     

    Il me semble, que ce Dieu au quel on veut mettre tout sur  

    son dos, tous les malheurs, nous montre ce que l'homme

    en pleine liberté est capable DE LAISSER FAIRE

     

    Mes Amis, on sait faire des manifs pour montrer

    notre peine et la colère aussi contre la barbarie.

    Comment se fait-il que la mort des SDF soit

    monnaie courante et que cela ne nous donne la

    colère et l'envie de crier haut et fort :

    Que des Ministres, le Président, des dépoutés, et 

    le reste, REGARDENT UN PEU. Et que comme Madame

    Chirac avec les pièces jaunes, ils baissent leur

    salaires enormes et tout les avantages, pour que

    des êtres humains ne meurent pas comme des bêtes.

    Je vous demande pardon de cette colère. 

     

    " vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre 

    lutte contre le péché "

     

    Je le pense pour moi. 

     

    ...résister jusqu’au sang dans ma 

    lutte contre le péché "

     

    Tant que je dormirai sur mes deux oreilles sans

    avoir le coeur serré de voir mes frères ainsi, je

    resteré sur mon péché.

     

     

     

     

    A quoi sert la LIBERTE de l'homme s'il ne pas compatissant

    envers son frère ?

     

    Mon Dieu de Bonté donnez-moi un coeur Aimant.

     

    A quoi me sert ma Vie si mon regard vers mon frère

    devient indifférent.

     

     

     

     

     

     

     

    Patrick Choupin

     

     

     

    JE SUIS :

     

     

    L'HUMANITE QUI SOUFFRE

     

     

     

     

     

    Patrick Choupin

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    Mes Amis, aujourd'hui je voudrais vous partager

    quelque chose que soit comme une source d'eau fraîche.

    On a assez des nouvelles angoissantes dans les médias.

    Je comprendrai que mon article n'intérese certains, je

    vais jeter mon filet à la mer et on verra demain.

    Tout d'abord je veux vous dire, que j'ai désiré depuis

    mon enfance être consacrée au Seigneur. 

    Certains diront : tu n'avais autre chose à faire ?

    Et bien, mon problème ce que je voulait être tout.

    J'ai Aimé Jésus depuis ma plus petite enfance. Et ça sans 

    que personne me " bourre le crâne " cela était dans mon

    coeur. Lorsque on tombe Amoureure avec grande A, on

    désire être toute à celui que l'on Aime. Pour moi Amoureuse

    cela voulais dire donner mon coeur tout entier à Jésus.

    Sûre que lui le comblerais. Comme toutes les ados, je

    voulais ma liberté, surtout aprés 6 ans de pensionat !

    Bon j'arrête de vous parler de moi.

     

     

    Être consacrée au Seigneur, c'est décider librement de

    larger les amarres. De partir dans un pays...en abandonant

    la conduite à Jésus. Comme les disciples le firent il fait

    vingt siècles.

    Le debut c'est un appel. " Vien et suis-moi "

    C'est alors le temps de la reflexion. C'est aussi le

    moment du choix : aller ou pas.

    Puis cet appel  est aussi vérifié par la personne qui

    accompagne. Mais aprés c'est la décition coeur à coeur

    avec Jésus et aussi au milieu des tentations...

    Je quitte mon emploi...et plein des questions. Et parfois,

    on quitte son fiancé. 

    Ah ! vous allez commencer a sentir le roussi...

    Partir avec Jésus, ce n'est pas une mort qui s'habille

    de noir et qui perd le goût de la vie. Au contrair, on

    a une grande joie et le coeur deviens baste, interminable.

    Dans les différents appels comme dans un corps, chaque

    appel, comme chaque membre, est fait pour être utile

    au corps entier. Aucune vocation est faite pour vivre

    que pour elle. Exemp. J'ai assez du monde, je part

    pour vivre tranquille et sans souci. Cela ne marcherais

    pas car cela est egoïste.

     

    Alors toute vie consacrée est faite pour servir ses

    frères et soeurs du monde. Les uns serons dans les

    hôpitaux dans des milieux pauvres. Les autres dans

    l'enseignement. Les autres au milieu de la cité. Aussi on

    parle de la vocation de laïque consacrée. Ce ne sont pas des

    religieux mais tout aussi consacrées avec des voeux.

    Puis pour finir, il y a ce coté un peu mystérieux de la

    vie consacrée en solitude et silence. Mais que peux faire

    une personne qui est "seule" et en "silence"

    On peut penser qu'elle mange, dors, et elle passe son temps 

    tranquillement.

    Cette vocation s'appelle Vie contemplative. Pas statique

    Cette personne vit en communauté comme les autres,

    cependant sa régle de vie est vivre seul à seul avec

    le Seigneur et garder son coeur en sielence pour

    mieux Aimer. C'est un être humain, pas extraordinaire.

     Le ciment de sa vocation c'est de prier pour nous tous.

    C'est un peu comme un paratonerre. C'est un peu

    comme ce qui intercepte un arme lancé pour faire

    mal à un autre ennemi. Cette soeur ou frère, vivent de

    leur travail, ne sont pas à la charge de personne. Elle

    a de moments de detente avec la communauté. Elle

    fait comme dit saint Benoît " Ora et labora " Prière et

    silence.

    En ce moment puisque on parle de cela, il y a des frères et

    des soeurs qui partagent le sort de ceux qui sont chassés.

    Perdent la vie aussi. Comme les moines de Tibhirine

     

    Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine en Algérie sont enlevéslors de la guerre civile algérienne, et séquestrés pendant deux mois avant d'être retrouvés morts le 21 mai 1996.

     

     

    Pour ce qui me concerne. J'ai vecu une longuee expérience de vie religieuse en

    diférentes communautes. Puis à cause de ma santé pour vivre la vie de Carmelite,

    je suis devenue comme vous, laïque, qui consacre ma vie au Seigneur au

    milieu de notre monde. Suis cooperatrice souffrante = j'offre ce que je vis

    et porte dans la prière des missionnaires.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un aumônier de un hopital psychiatrique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    2014

     

     

     

     

    DIEU EST AMOUR

     

     

     

    FÊTE DE LA VIE CONSACREE

     

     

     

     

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,21-28.

     

    Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
    On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
    Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
    « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
    Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
    L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
    Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
    Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

     

     

     

    Mes Amis,

    Jésus a commencé à proclamer la parole de Dieu en Galilée et y a choisi ses quatre premiers disciples parmi des pêcheurs.
    Jésus ainsi accompagné, se rend dans la ville de Capharnaüm, traduit par Kapernaoum en Grec et kaphar-Nachumen hébreu, ce qui signifie littéralement le « village de la consolation ou de la compassion ».

    Capharnaum

     


    Et c'est justement dans ce « village de la compassion », que Jésus accomplit le premier miracle de son ministère. Un miracle très particulier, puisqu'il s'agit ici d'un exorcisme. Jésus accomplira environ huit autres exorcismes, lors de rencontres ultérieures racontées dans l'Évangile selon Marc. Quelle qu'en soit la particularité, chaque miracle accompli par Jésus est un signe de la venue du royaume de Dieu.

    Une fois à Capharnaüm, Jésus entre dans la synagogue. C'est le jour du sabbat, septième jour de la semaine, jour saint car exclusivement consacré à Dieu. La synagogue est un lieu de rassemblement pour prier et écouter la lecture et l'explication des Écritures. Jésus prend alors la parole et se met à enseigner et instruire l'assemblée. Ce qui montre qu'il connaît bien les Écritures. Mais il enseigne d'une manière si particulière que ses auditeurs en sont stupéfaits. Ces derniers comparent son enseignement avec celui donné habituellement par les scribes. La différence entre les deux se résume en un mot : l'autorité.

    Les scribes étaient des savants religieux, théologiens, parfaitement instruits sur la Loi de Moïse et ses préceptes. Leur autorité s'appuyait sur la connaissance exacte des Écritures.

    A l'opposé, Jésus s'appuie certes, aussi sur les Écritures, mais il en fait ressortir un message radicalement différent. Les Évangiles nous décrivent un message d'amour, de paix, d'espérance, de consolation, de compassion. Jésus adresse ce message à toutes les personnes qu'il rencontre, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur des synagogues. Et il l'adresse aussi aujourd'hui à chacun d'entre nous. Mais pourquoi son message fait-ilautorité, aujourd'hui comme hier ? D'où lui vient cette autorité ?

    Contrairement aux scribes, ce n'est pas une autorité basée exclusivement sur les Écritures. Ce n'est pas non plus une autorité basée sur la tradition, ni sur la stricte observance des préceptes de la Loi de Moïse. Non, l'autorité de Jésus est tout autre, car il l'a reçue de Dieu. Son message est imprégné de l'autorité divine.

    Et pour nous, ce message est une parole de vérité, de vie et de liberté. Comme pour les auditeurs de la synagogue, Jésus nous adresse une parole qui à chaque fois, nous stupéfie, nous interpelle et nous change.

    D'ailleurs, dans notre récit, Jésus va aussi, par sa parole d'autorité, changer un homme. Cet homme est possédé par un esprit impur, un démon, qui prend à partie Jésus, à l'intérieur même de la synagogue. C'est une confrontation très inattendue dans ce lieu de prière et de méditation.
    Dans la Bible, l'impureté est opposée à la sainteté. Un esprit impur est, au sens littéral, un « souffle impropre et immoral ». Et c'est ce souffle qui anime l'homme dans lequel il s'est infiltré. L'homme possédé est prisonnier, il est victime. A l'époque de Jésus, une personne ayant un comportement étrange était considérée comme malade, possédée par un esprit impur ou démon. Mais contrairement aux apparences, cet homme ne s'avère pas malade.

    D'ailleurs, Jésus fait bien la distinction entre l'homme possédé et le démon qui le possède. Car Jésus ne s'adresse qu'au démon. Et par sa parole d'autorité, il le chasse et le fait sortir de l'homme possédé. Ainsi, il délivre l'homme du démon, il l'exorcise.
    Ce miracle stupéfie une seconde fois l'assemblée de la synagogue. Elle découvre en effet, que l'autorité de Jésus s'exprime à la fois dans son enseignement et dans ses actions. C'est une autorité en parole et en acte.

    Au premier abord, un tel miracle semble plutôt éloigné des préoccupations de notre société d'aujourd'hui. Pourtant, il peut nous concerner. Sans aller jusqu'à voir des esprits impurs partout, nous pouvons simplement constater que nous sommes aussi, dans une certaine mesure, possédés par des sortes de démons, bien différents de celui du texte biblique.

    D'une part, nous pouvons être habités par nos propres démons, comme le désespoir, la culpabilité, la jalousie, la haine, l'orgueil... D'autre part, nous pouvons subir les démons de notre société, comme l'intolérance, le matérialisme, l'égoïsme, l'indifférence, le mépris... Tous ces démons nous calomnient et nous divisent, ils nous font faire fausse route, nous désorientent, nous déstabilisent.

    A l'image de l'homme possédé, nous avons besoin que Jésus-Christ nous parle, qu'il s'adresse à nous avec une parole d'autorité en distinguant notre personne de nos démons. Face à tous les faux repères imposés par notre société, Jésus-Christ nous offre un repère indéfectible : lui-même. Non seulement Jésus-Christ constitue un repère solide dans notre existence, mais il donne aussi un réel sens à notre vie.

     

    Demandons au Seigneur de nous guérir...Chacun sait là où le Malin nous pousse

    pour nous séparer du Seigneur Jésus. 

    Nous voudrions un Dieu qui nous donne toute la puissance dans cette terre.

    Et Lui est venu, Il est là, pour nous élever de la terre et nous donner 

    un bonheur impérissable.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    SEIGNEUR,

     

     

     

    GUERIS-NOUS

     

     

    « Tais-toi ! Sors de cet homme. »

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  • Lettre inachevée de frère Roger

    Mort poigardé 

    L’après-midi de sa mort, le 16 août, frère Roger appela un frère et lui dit : « Note bien ces mots ! » Il y eut un long silence, pendant qu’il cherchait à formuler sa pensée. Puis il commença : « Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir… » Et il s’arrêta, la fatigue l’empêchant de terminer sa phrase.

    On retrouve dans ces mots la passion qui l’habitait, même dans son grand âge. Qu’entendait-il par « élargir » ? Il voulait probablement dire : tout faire pour rendre plus perceptible à chacun l’amour que Dieu a pour tous les humains sans exception, pour tous les peuples. Il souhaitait que notre petite communauté mette en lumière ce mystère, par sa vie, dans un humble engagement avec d’autres. Alors, nous les frères, nous voudrions relever ce défi, avec tous ceux qui à travers la terre cherchent la paix.

    Dans les semaines qui précédaient sa mort, il avait commencé à réfléchir à la lettre qui serait publiée lors de la rencontre de Milan. Il avait indiqué certains thèmes et certains de ses textes qu’il souhaitait reprendre et retravailler. Nous les avons rassemblés, tels qu’ils étaient à ce moment-là, pour constituer cette « Lettre inachevée », traduite en 57 langues. Elle est comme une dernière parole de frère Roger, qui nous aidera à avancer sur le chemin où Dieu « élargit nos pas » (Psaume 18,37).

    Méditant cette lettre inachevée dans les rencontres qui auront lieu en 2006 soit à Taizé, semaine après semaine, soit ailleurs, sur les divers continents, chacun pourra chercher comment l’achever par sa propre vie.

    frère Alois

     

     

    Frère Roger - Taizé -

     

    Mes Amis, juste je veux vous partager la dernière lettre de fr. Roger avant 

    d'être assessiné. Ma première destination en France fut Taizé. Je fus accueillie

    durants des mois. Je fis une retraite pour savoir ce que le Seigneur voulais.

    Je garde un grand Amour pour cette famille qui fut la mienne durant

    des longs mois. 

     

    Frère Roger

    « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » [1] : quelle est cette paix que Dieu donne ?

    C’est d’abord une paix intérieure, une paix du cœur. C’est elle qui permet de porter un regard d’espérance sur le monde, même s’il est souvent déchiré par des violences et des conflits.

    Cette paix de Dieu est aussi un soutien pour que nous puissions contribuer, tout humblement, à construire la paix là où elle est menacée.

    Une paix mondiale est si urgente pour alléger les souffrances, en particulier pour que les enfants d’aujourd’hui et de demain ne connaissent pas l’angoisse et l’insécurité.

    Dans son Évangile, en une fulgurante intuition, saint Jean exprime qui est Dieu en trois mots : « Dieu est amour. » [2] Si nous saisissons seulement ces trois mots, nous irons loin, très loin.

    Qu’est-ce qui nous captive dans ces paroles ? C’est d’y trouver cette lumineuse certitude : Dieu n’a pas envoyé le Christ sur la terre pour condamner quiconque, mais pour que tout être humain se sache aimé et puisse trouver un chemin de communion avec Dieu.

    Mais pourquoi les uns sont-ils saisis par l’étonnement d’un amour et se savent aimés, ou même comblés ? Pourquoi d’autres ont-ils l’impression d’être peu considérés ?

    Si chacun le comprenait : Dieu nous accompagne jusque dans nos insondables solitudes. À chacun il dit : « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix pour moi, et je t’aime. » [3] Oui, Dieu ne peut que donner son amour, il y a là tout l’Évangile.

    Ce que Dieu nous demande et nous offre, c’est de recevoir simplement son infinie miséricorde.

    Que Dieu nous aime est une réalité parfois peu accessible. Mais quand nous découvrons que son amour est avant tout pardon, notre cœur est apaisé et même changé.

    Et nous voilà capables d’oublier en Dieu ce qui assaille le cœur : là est une source où retrouver la fraîcheur de l’élan.

    Le savons-nous assez ? Dieu nous fait tellement confiance qu’il a pour chacun de nous un appel. Quel est cet appel ? Il nous invite à aimer comme il nous aime. Et il n’y a pas de plus profond amour que d’aller jusqu’au don de soi-même, pour Dieu et pour les autres.

    Qui vit de Dieu choisit d’aimer. Et un cœur décidé à aimer peut rayonner une bonté sans limites. [4]

    Pour qui cherche à aimer dans la confiance, la vie s’emplit d’une beauté sereine.

    Qui choisit d’aimer et de le dire par sa vie est amené à s’interroger sur l’une des questions les plus fortes qui soient : comment soulager les peines et les tourments de ceux qui sont proches ou lointains ?

    Mais qu’est-ce qu’aimer ? Serait-ce partager les souffrances des plus malmenés ? Oui, c’est cela.

    Serait-ce avoir une infinie bonté du cœur et s’oublier soi-même pour les autres, avec désintéressement ? Oui, certainement.

    Et encore : qu’est-ce qu’aimer ? Aimer, c’est pardonner, vivre en réconciliés. [5] Et se réconcilier, c’est toujours un printemps de l’âme.

    Dans le petit village de montagne où je suis né, vivait tout près de notre maison une famille nombreuse, très pauvre. La mère était morte. Un des enfants, un peu plus jeune que moi, venait souvent chez nous, il aimait ma mère comme si c’était la sienne. Un jour, il apprit qu’ils quittaient le village et, pour lui, partir n’allait pas de soi. Comment consoler un enfant de cinq ou six ans ? C’était comme s’il n’avait pas le recul nécessaire pour interpréter une telle séparation.

    Peu avant sa mort, le Christ assure les siens qu’ils recevront une consolation : il leur enverra l’Esprit Saint qui sera pour eux un soutien et un consolateur, et il demeurera toujours avec eux. 

    Dans le cœur de chacun, aujourd’hui encore il murmure : « Je ne te laisserai jamais seul, je t’enverrai l’Esprit Saint. Même si tu es au profond du désespoir, je me tiens près de toi. »

    Accueillir la consolation de l’Esprit Saint, c’est chercher, dans le silence et la paix, à nous abandonner en lui. Alors, si des événements parfois graves se produisent, il devient possible de les dépasser.

    Sommes-nous si fragiles que nous ayons besoin de consolation ?
    À tous il arrive d’être secoués par une épreuve personnelle ou par la souffrance des autres. Cela peut aller jusqu’à ébranler la foi et éteindre l’espérance. Retrouver la confiance de la foi et la paix du cœur suppose parfois d’être patient avec soi-même.

    Il est une peine qui marque particulièrement : celle de la mort d’un proche, dont nous avions peut-être besoin pour cheminer sur la terre. Mais voilà qu’une telle épreuve peut connaître une transfiguration, alors elle ouvre à une communion.

    À qui est aux limites de la peine, une joie d’Évangile peut être rendue. Dieu vient éclairer le mystère de la douleur humaine au point de nous accueillir dans une intimité avec lui.

    Alors nous voilà placés sur un chemin d’espérance. Dieu ne nous laisse pas seuls. Il nous donne d’avancer vers une communion, cette communion d’amour qu’est l’Église, à la fois si mystérieuse et si indispensable…

    Le Christ de communion [7] nous fait cet immense don de la consolation.

    Dans la mesure où l’Église devient capable d’apporter la guérison du cœur en communiquant le pardon, la compassion, elle rend plus accessible une plénitude de communion avec le Christ.

    Quand l’Église est attentive à aimer et à comprendre le mystère de tout être humain, quand inlassablement elle écoute, console et guérit, elle devient ce qu’elle est au plus lumineux d’elle-même : limpide reflet d’une communion.

    Chercher réconciliation et paix suppose une lutte au-dedans de soi-même. Ce n’est pas un chemin de facilité. Rien de durable ne se construit dans la facilité. L’esprit de communion n’est pas naïf, il est élargissement du cœur, profonde bienveillance, il n’écoute pas les soupçons.

    Pour être porteurs de communion, avancerons-nous, dans chacune de nos vies, sur le chemin de la confiance et d’une bonté du cœur toujours renouvelée ?

    Sur ce chemin, il y aura parfois des échecs. Alors, rappelons-nous que la source de la paix et de la communion est en Dieu. Loin de nous décourager, nous appellerons son Esprit Saint sur nos fragilités.

    Et, tout au long de l’existence, l’Esprit Saint nous donnera de reprendre la route et d’aller, de commencement en commencement, vers un avenir de paix. [8]

    Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir…

     

     

     

     

     

     

    DIEU EST AMOUR

     

     

     

     

    JE VOUS LAISSE LA PAIX...

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    Mes Amis,

    Sur cette terre partout il y a la souffrance. Mais il y a une

    souffrance qui est toujours source de joie, de bonheur. C'est

    celle des martyrs qui à l'exemple du Christ Jésus accepte

    d'affirmer leur foi jusqu'au don total de leur vie. Ils sont

    persécutés à cause de leur fidélité à la Parole de Dieu. Ils

    sont bienheureux. Mais il y a aussi l'immense foule de tous

    dont personne ne parle et qui ont accepté de subir insultes,

    moqueries, rejet à cause du Nom de Jésus. Eux aussi sont

    heureux car ils aiment tellement Jésus que non seulement, ils

    se réjouissent de souffrir pour Jésus mais demandent à

    Jésus de pardonner à tous ceux qui les font souffrir et même

    de les bénir afin qu'un jour, eux aussi, donnent leur cœur à Jésus.
    Il ne s'agit pas d'être heureux, de souffrir pour ses propres

    idées syndicales, politiques, économiques, sociales, mais à

    cause du Nom de Jésus, donc à cause de notre témoignage en

    faveur de la justice de Dieu qui est la sainteté même de Dieu.

     

    Nous voyons comme des chrétiens on préféré

    mourir avant de renier leur foi.

     

    Pour beaucoup cela parait une folie. La foi ce n'est

    pas une liste de preceptes.

    Adhérer à une mutuelle donne des droits. Mais si on ne paye

    pas les cotisations on est viré. La foi est un don de Dieu,

    qu’on appelle la grâce. Elle est aussi un acte pleinement

    humain qui fait appel à l’intelligence et à la liberté humaines.

    On ne peux pas payer la foi car elle est gratuite.

    On peut la demander.

    Alors voici la réponse que nos frères chrétiens

    nous donnent en ce temps-ci.

    Il faut rassurer, ceux qui vont donner leur vie en

    ce moment, on la force de la grâce. Ils souffrent

    humainement mais ils savent et sont heureux.

    Pour ceux qui n'on pas de repères, on a l'exemple

    des hommes et des femmes d'aujourd'hui.

     

    Je dis cela aprés l'article précédent. Les chrétiens

    ne sont pas des kamicazes ! Ils sont persécutés

    et tués.

     

     

     

     

     

    Suis-je digne du nom de chrétienne  ?

     

     

     

    DONNE TA FORCE 

     

     

    A CEUX QUI SOUFFRENT

     

     

    POURQUOI HEUREUX CEUX QUI SONT PERSECUTES ?

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