• Mi Tierra si belle !

    Merci Monsieur Jean Ferrat

     

    Casares, Malaga - Andalousie (Espagne)

    L’Andalousie

     

    Granada, Andalucia, Spain

    Depuis EL AlBaizin !

     

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    Forêt de peupliers à fuente vaqueros, grenade, andalousie, espagne Photo gratuit

    Forêt des peupliers de Granada

     

    Soir...

    " Trois immenses peupliers

    une étoile.

    Le silence mordu

    de grenouilles paraît

    une gaze piquée

    de verts grains de beauté.

    Sur la rive

    un arbre sec

     se voit fleurir en cercles

    concentriques.

    Et sur l'eau mes songes s'évadent

    vers une fille de Grenade."

    F.G. LORCA

    Résultat de recherche d'images pour "une fille de grenade poème de Garcia lorca"

     

     Hommage à Fréderico Garcia Lorca

     

    Jeunesse Federico Garcia Lorca

     


     
    Federico avec sa jeune sœur Isabel à Grenade en 1914.

    Federico García Lorca, de son nom complet ː Federico del Sagrado Corazón de Jesús García Lorca (« Frédéric du Sacré Cœur de Jésus García Lorca »), est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants nés de Federico García Rodríguez (1859-1945), propriétaire terrien aisé, et de Vicenta Lorca Romero (1870-1959), maîtresse d'école, qu'il avait épousée en secondes noces (de son premier mariage avec Matilde Palacios Ríos, il n'avait eu aucun enfant1). En 1900 naît son premier frère Luis, qui mourra de pneumonie à deux ans2. Viendront ensuite ː son frère Francisco3 (1902-1976, poète, historien de la littérature, professeur et diplomate, membre comme son aîné du mouvement littéraire de la Génération de 27), et ses sœurs María de la Concepción (Concha ou Conchita, 1903-19622,4,5), puis Isabel6 (1909-2002, elle aussi professeure et écrivaine)2. La mère de Federico possédait une sensibilité affirmée à la poésie et à la musique, et contribuera à former le goût de ses enfants7,8.

    Federico passe son enfance à la campagne, près de Grenade où son père possède une grande propriété. Revenant sur cette période de sa prime enfance, il déclarera en 1934 à Buenos Aires dans une interview ː « Enfant j’ai vécu de plain-pied avec la nature. Comme tous les enfants, j’attribuais (conférais) à chaque chose, meuble, objet, arbre, pierre, sa personnalité. Je conversais avec eux, et je les aimais9 ». Cette sorte d'animisme infantile est fréquent10, mais chez Lorca, il resurgira par bouffées créatives dans sa poésie et son théâtre. D'ailleurs, beaucoup plus tard, même après avoir beaucoup voyagé et avoir vécu de longues périodes en ville, notamment à Madrid, Federico se souviendra à quel point la vie et l'ambiance rurales de la Vega de Granada l'avait imprégné et avait influencé son œuvre ː

     
    Huerta de San Vicente (es)maison de campagne (résidence d'été) des García Lorca située dans la rue Arabial, parc García Lorca à Grenade, aujourd'hui musée ː Casa-Museo de Federico García Lorca.

    « J’aime la terre. Je me sens lié à elle dans toutes mes émotions. Mes plus lointains souvenirs d’enfant ont la saveur de la terre. Les bestioles de la terre, les animaux, les gens de la campagne, inspirent, suggèrent de secrets messages qui parviennent à très peu d’entre nous. Je les capte aujourd’hui avec le même esprit que celui de mes plus jeunes années. Sans cela, je n’aurais jamais pu écrire Noces de sang11. »

     

    Près du village d'Alfacar, l'olivier où Lorca pourrait avoir été fusillé le 19 août 1936(photo prise en 1999).

     

     « Mon enfance est traversée par l’obsession d’être de ceux qui sont couverts d’argent, ainsi que celle de quelques portraits de cette autre femme qui aurait pu être ma mère, Matilde Palacios [NdT : la première épouse de son père, morte sans enfant]. Mon enfance c’est surtout apprendre les lettres et la musique avec ma mère, être un gosse de riches parmi le peuple, un petit monsieur impérieux12. »

     

    C’est d’ailleurs à Fuente Vaqueros que Lorca éprouve pour la première fois le sentiment de l’injustice sociale : dans Mi amiguita rubia (« Ma petite amie blonde »), chapitre de Mi pueblo (à la fois « Mon village » et « Mon peuple », écrit en 1915-19162), Federico se remémore l’histoire d’une famille pauvre de Fuente Vaqueros, et en particulier, de la mère qu’il qualifie de « martyr de la vie et du travail12 ». Federico commence l’école à quatre ans avec son maître des premières classes, Antonio Rodríguez Espinosa, à qui l’unira dès lors une amitié qui durera toute sa vie12.

     

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    Granada

     

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    Granada

     

    Pour moi cela restera un mystère de pas trop comprendre pourquoi on née dans un endroit ...Madrid pour moi et comment j'Aime l’Andalousie qui est au fond de mes entrailles.

     

    Pourquoi Aimant tellement cette terre et étant si imprégné à vie... je l'ai quitté en 15 jours et je ne suis plus retournée ...

    Mes parents adoptifs étaient à 100/100 Andalous de Cordoba et ma mère Jaén

    Et " el chiste " pour rire, j'ai Aimé autant la France ... tout en restant entièrement de race Espagnola à 100/100

    Parfois je ne reconnais pas celle que j'ai découvert un jour... Mais elle est belle et noble !

     

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    « Vraiment tu n'en a pas une autre ?Voyage dans mon Canal »
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  • Commentaires

    7
    Mardi 4 Juin 2019 à 16:20

    coucou Nani comment vas tu? bien j'espère! Je reviens du CAP où on a fait atelier lecture au bord d'un plan d'eau! et on a marché un peu! ça m'a fait bien plaisir! on a été au plan d'eau d'écoute s'il pleut, c'est son nom! et là je me pose devant l'ordi avec un déca! bises

    6
    Mardi 4 Juin 2019 à 15:03
    Après une journée en lecture, je viens te faire un petit coucou. Gros bisousssssssssss Hugues
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    5
    Lundi 3 Juin 2019 à 21:04

    Bonsoir ma petite Nani, merci de me souhaiter un joyeux anniversaire avec ton titi, je suis avec choupette, elle est sur mes genoux, on te remercie toutes les deux! ça m'a touchée ton message! Bonne soirée, bises

    4
    Lundi 3 Juin 2019 à 11:39
    Belle chanson de jean Ferrat en hommage à Federico Garcia, l'un des premiers fusiliés par ce grand criminel que fut Franco et dont ma famille a beaucoup souffert. Deux frèrees de mon père tués. Mon père blessé à la grande bataille de Madrid et mon grand père incarcéré durant 9 ans dans les prisons fascistes. Bravo, chère Nani, pour ce bel hommage rendu à ce grand poète que fut Frédérico. Bisous. Hugues
    3
    Lundi 3 Juin 2019 à 10:34

    la création du jour

    Bonjour Ana, 

    même si tu vis en France tu gardes en toi un bon souvenir de l'Espagne qui t'a vu naître...

    Bonne journée, gros bisous, caresses à Titi

    2
    Lundi 3 Juin 2019 à 07:50

    On n'oublie jamais la terre qui nous a vu naitre

    Amicalement

    Claude

    1
    Lundi 3 Juin 2019 à 05:54

    Bonjour ma tit' nani chérie ♥

    Bel hommage à federico garcia lorca et à la belle andalousie.

    Il me revient un poème de lui, appris à l'école : el llagarto y la llagarta ...

    " Bon début de semaine
    et profitons du beau temps car ça ne va pas durer ...
    Bisoux qui ne sont pas au top mais ils sont sincères ♥ "

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