• Mais comment peut-on faire cela à son frère ?

     

     

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    Quand la division frappe dans sa famille, que des frères et sœurs s’entredéchirent, les parents sont désemparés. Voici les conseils de la philosophe Jeanne Larghero pour construire et nourrir l’unité familiale.

     

    C'est évidemment la question qu’on ne peut s’empêcher de se poser face à la malheureuse affaire des frères Pogba. Menaces, chantage, extorsion de fonds, séquestration, dénonciation, l’éventail de la malice humaine, entendez la capacité à mal agir, est largement ouvert devant nous. Le désir profond de tout parent de bonne volonté est de voir l’unité régner au sein de ses enfants ; les parents tirent leur joie de la bonne entente qui règne dans la fratrie, ils espèrent que longtemps après eux chaque enfant, parvenu à l’âge adulte, trouvera soutien, réconfort, rire et chaleur auprès de ses frère et sœur tout au long de sa vie. Les disputes des petits sont fatigantes, mais quand elles perdurent et s’installent, elles deviennent profondément douloureuses. Que faire alors ? Quel est le ciment de l’unité familiale ? A contrario, quels sont les ferments de division ? Trois évidences sont à rappeler. 

     

    Il y a du Caïn en nous

    Il y a en chacun de nous du Caïn et Abel. Caïn est le frère qui se croit moins aimé de Dieu, moins gâté par la nature, celui qui offre alors moins en retour, et qui nourrit une haine meurtrière envers son frère. Ne croyons pas que dans nos familles, tel enfant serait le Caïn de service : la ligne qui divise les deux frères passe en chacun de nous. Toute relation est faite de blessures, et celles qui viennent de l’enfance, celles qui impliquent nos propres parents, sont d’autant plus profondes qu’elles nous ont touchés dans les heures de la plus grande vulnérabilité, et que nous n’avons rien fait pour les mériter.

     

     

    Il est en notre pouvoir d’alimenter sans cesse la flamme qui brûle dans le cœur de chacun : la sensation d’être aimé.
    Se sentir aimé

    Alors, une deuxième évidence apparaît : ne cherchons pas à créer une égalité parfaite entre chacun de nos enfants, c’est chose impossible et on n’empêchera pas​ de se plaindre celui qui est l’affût du moindre prétexte de mécontentement. On n’empêchera pas davantage les relectures inattendues du passé familial : tel qui nous semblait satisfait dans l’enfance se perd quelques années plus tard en procès aigris et jaloux. En revanche, il est en notre pouvoir d’alimenter sans cesse la flamme qui brûle dans le cœur de chacun : la sensation d’être aimé. Compliments, petits services, attentions, temps partagé, gestes tendres, tout ceci nourrit l’âme et conforte la sensation d’être aimé. Le besoin de l’enfant n’est pas d’avoir la même chose que son frère, même s’il l’exprime de cette façon. Son besoin fondamental est d’être traité, considéré, reconnu, aimé de manière unique. 

     

    Pour ma Part…

    J'ai parfois, et en ce moment surtout, la difficulté de me sentir aimée. 

     

     

    Courage, cela va venir… allez courage

     

     

     

     

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  • Commentaires

    4
    Jeudi 29 Septembre 2022 à 17:50

    Bonjour Nani.

    Beaux textes. Quelle chance nous avons eu, mon épouse et moi d'avoir eu deux fils qui s'aiment et qui s'entraident . Je leur souhaite une longue vie heureuse ainsi qu'à leurs enfants. L'ainée de mon Michel m'a fait arrière grand-père depuis quelques années déjà !

    Bonne soirée. Gros bisous de ton grand Hugo.

     

     

    3
    Jeudi 29 Septembre 2022 à 11:25

    Bonjour NANI 

    merci beaucoup de ces textes qu'ils ont bien écrits et je comprendre    pas facile dans la vie en ce moment mais ce que tu poste ceci fait du bien je te souhaite avec Titi un bon Jeudi profiter bien et prends soins de toi des bisous DANNN

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    2
    Jeudi 29 Septembre 2022 à 09:58

    Dessin de Jean Luc Boudaud

    Bonjour Nani,

    c'est vrai que cette histoire fait du bruit...

    Il faut dire que les africains sont un peu spéciaux..

    Bonne journée, bons baisers, caresses à Titi

    1
    Mercredi 28 Septembre 2022 à 17:04

    Dans    mon    métier    qui     me   faisait  fréquenter      des   pompes    funèbres,     j'   ai    pu     constater      que   les    questions    d'   héritage  divisaient     souvent     les    familles !!

    Quand     aux    africains,    c'  est    un   peu   spécial,     puisque    les   membres      de   la   famille     africaine    se    cotisent     pour   qu'un    de   leurs    fils   réussisse    en  Europe    et   renvoie   l'    ascenseur !

     Passe      une     bonne   soirée,     repose    toi

     Bisous

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