Elle est née en décembre 1864 et meurt en octobre 1943 à l’asile Montdevergues où elle fut internée en 1915.

C’est une sculptrice de renommé. Dès son adolescence elle se passionne pour la sculpture. Elle fait la connaissance d’Auguste Rodin en 1882 et devient son apprenti. Elle entretient une relation passionnelle avec celui-ci. Certains affirment que ses œuvres sont exécutées par le maître lui-même, Camille tente alors de s’éloigner de Rodin. La fin de cette relation en 1898 mènera l’artiste a la paranoïa, la folie.

De grandes expositions sont organisées en son honneur, où elle connaît le succès. Les troubles de Camille l’envahissent, elle ne parvient pas à se rendre compte de son succès. Après 1905, les périodes paranoïaques de Camille Claudel se multiplient et s’accentuent. Elle imagine que Rodin se sert de ses œuvres afin de s’en attribuer les mérites et pense des inconnus veulent pénétrer chez elle pour lui dérober ses œuvres.

Sa paranoïa la fait sombrer dans une grande détresse physique et morale, elle ne se nourrit plus et se méfie de tout. Elle est internée à Montdevergues en 1913 par sa famille diagnostiquée pour une démence paranoïde avec « délire systématisé de persécution basé principalement sur des interprétations et des fabulations » selon les docteurs Truelle et Broquère. Elle meurt le 19 octobre 1943 suite à une malnutrition. En effet, durant la seconde Guerre Mondiale 40 000 malades mentaux meurent de faim dans les hôpitaux psychiatriques en France.

Le corps Camille Claudel n’ayant pas été réclamé par sa famille, fut enterrée dans une fosse commune.

10 rue Gustave Flaubert 10400 Nogent-sur-Seine

Le premier musée dédié à Camille Claudel contient 43 œuvres de la sculptrice. [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

L'abandon

La Valse de Camille Claudel

L'implorante ou l'improration 

Les Bavardes par Camille Claudel

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Rendre Justice 

nanipeinture

Je tiens à rendre justice.

Dans mon article dédié à la Mère de Dieu, Marie,

J'évoquais la conversion de Paul Claudel.

Ce ne fut la première fois que l'on mit dans un commentaire

que sa sœur Camille Claudel avait été enfermé à vie dans un hôpital

psychiatrique ... un hospice à l'époque.

Je crois que le début de sa vie à Ce grand génie ne fut pas facile déjà.

Et à la perte de son père cela se dégrada parait-il encore plus dans la

famille. Elle tomba éperdument amoureuse de Rodin. Qui la trompait,

Et je crois eut un avortement.

Dans ces familles où parfois la tendresse manque, manque de dialogue, la

peur du que diront on règne. Et "le péché" dépourvu de regard

miséricordieux. Cette façon de voir le Christ en croix est plus fait des lois,

qui déforment ce vrai visage. C'est pourquoi il l'a voulu mourir ainsi

Le corps Camille Claudel n’ayant pas été réclamé par sa famille, fut enterrée dans une fosse commune.

Je condamne cet acte !

Mais pour la maladie

Son mal a été diagnostiqué «psychose paranoïde » par un médecin qui la connaissait, maladie dont les manifestations sont intermittentes dans ses débuts et en tout cas qui aurait pu être prévisible longtemps auparavant... À l’époque, il n’existe pas d’autre thérapeutique que l’internement. Car elle-même en danger de mort. Mais pour pouvoir parler il faut l'explication d'un expert.

En ce qui concerne les difficultés matérielles,

elles sont de celles qui peuvent réactiver, de façon redondante, le manque. Persiste le manque d’argent qui a été la préoccupation quotidienne de toute sa vie. La sculpture est un art dispendieux qui la faisait faire l’in-passe sur tout autre élément de vie, lui ôtant un certain équilibre de vie d’emblée : ni toilettes, distractions ou nourritures. Elle vit aussi le manque de confort le plus élémentaire. Son appartement est d’une incroyable nudité quasi ascétique, avec un divan comme lit et ni meuble, ni décor. Les commandes étaient rares et c’était Rodin qui payait son loyer, tandis que son frère et son père lui prêtait régulièrement de l’argent. Par ailleurs, le métier de sculpture est dur. Il demande une grande force physique et un véritable acharnement, et pour Camille, il s’agit d’une passion dévorante qui la possède toute entière depuis très jeune qui accompagne un caractère fort, voire autoritaire, tourné dans sa totalité sur la sculpture, dans sa quête de la reconnaissance, de la nomination symbolique. Il semblerait que les sculpteurs sont, de façon générale, plus résistants à la misère, à l’angoisse, à la folie que les peintres. 

Madame Camille Claudel je vous rends hommage par vos œuvres, et comprend votre terrible souffrance sachant ce qui implique la maladie mentale... ayant souffert.

Avec toute ma tendresse