• Ayant été un fœtus, sauvé ! tous les fœtus sont mes frères !

    KOBIETA W SZPITALU

    Je tiens à bien signaler qu'il est loin, très loin pour moi de vouloir condamner aucune femme. Que ce article vise à dénoncer que le parlement qui désormais, obligerai aux médecins de faire ses actes qui peuvent être choquants -sans qu’il n’y ait dans cette réticence une quelconque connotation religieuse ou morale.- 

      

    Avortement : les raisons pour lesquelles le Collège des gynécologues s’oppose à l’allongement du délai légal

     

    Alors que les députés ont adopté en commission le 30 septembre une proposition de loi visant à prolonger l’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, le Collège national des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF) a ouvertement exprimé son désaccord dans un communiqué publié le 1er octobre.

     

    Société savante dont l’objectif est le développement et le progrès « sous toutes leurs formes » de la gynécologie et de l’obstétrique, le CNGOF prend fermement position contre la proposition de loi adoptée le 30 septembre par la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, destinée à renforcer le droit à l’IVG. Le texte, porté par la députée du groupe Écologie démocratie solidarité (EDS) Albane Gaillot, et qui a le soutien de la majorité, comporte trois articles : l’allongement du délai légal d’accès à l’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhée, la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG et l’ouverture du droit pour les sages-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée.

    Le CNGOF, qui se déclare « préoccupé par la santé, le bien-être et la liberté des femmes, conformément à l’esprit de la loi Veil, qui ne faisait pas de l’IVG un moyen de contraception », affirme que « loin d’améliorer les droits des femmes dans notre pays », cette proposition de loi va « contribuer à les détériorer ».

     

    Désaffection importante des professionnels de santé

     

     En 2001, lors du précédent allongement de 12 à 14 semaines d’aménorrhée, 30% des gynécologues avaient alors cessé de participer aux IVG. « Le précédent allongement du délai n’est toujours pas accepté par nombre de ces professionnels qui refusent encore de les pratiquer », souligne le CNGOF. Rallonger le délai de recours légal, c’est risquer de provoquer à nouveau « une désaffection importante des professionnels de santé qui réalisent aujourd’hui ces gestes ». Les professionnels dénoncent « une certaine forme d’indifférence des parlementaires à la réalité de gestes qu’ils ne connaissent pas ». Un écart entre l’idée de l’IVG et sa réalité, bien illustré par ailleurs par le film Unplanned, sorti le 1er octobre dernier.

     

    Un geste « dangereux » et « choquant »

     

    Pour appuyer son point de vue, le CNGOF ne mâche pas ses mots quant à la réalité d’une IVG et évoque sans fard le développement du fœtus lors de ces deux semaines qui font débat : « Le geste d’IVG chirurgicale entre 14 et 16 SA (semaines d’aménorrhée) n’a rien à voir avec ce qu’il est à 14 SA où une aspiration du contenu utérin suffit. A 14 SA la longueur cranio caudale est de 85mm. A 16 SA, elle passe à 120 mm et la tête fœtale est désormais ossifiée. Pour la faire sortir de l’utérus, il faut donc l’écraser avec une pince spéciale, geste de dilacération fœtale qui est non seulement dangereux mais dont on peut comprendre qu’il puisse être choquant pour la majorité des praticiens sans qu’il n’y ait dans cette réticence une quelconque connotation religieuse ou morale. » Une manière de faire comprendre au grand public et aux parlementaires ce qui serait désormais demandé aux médecins.

     

    Quelle solution ?

    Selon le CNGOF, rallonger le délai légal n’est pas une solution : « Aucune femme ne demande, ni n’espère, que l’IVG dont elle a besoin soit tardive ». Les médecins remettent en cause les jours, voire les semaines de délai, notamment dans les grandes métropoles, entre le moment où une femme demande à avoir recours à l’avortement et l’IVG elle-même. « Augmenter le délai légal parce qu’on n’a pas été capable de recevoir les femmes en demande d’IVG au moment de leur demande, est-ce améliorer le droit des femmes ? C’est au contraire leur proposer un geste lourd et dangereux là où il aurait été simple et moins risqué si on avait réagi tout de suite. Cet allongement du délai légal n’est pas dans l’intérêt des femmes que ce soit sur le plan psychologique ou physique » Le texte sera présenté dans l’hémicycle le 8 octobre

    prochain. Aujourd'hui !

    Mathilde de Robien | 06 octobre 2020

     

    ☆ Pourquoi l'espoir ? - Socialisme libertaire

     

     

     on attend …

    Tout en comprenant qu'il y a des cas particuliers et pas jugeant personne. Etant moi même un fœtus sauvé. Je me sens concernée

    J'ai eu le témoignage d'une jeune infirmière qui a exercé durant 20 ans … On n'explique rien à ses femmes. On ne se posse même pas la question de ce que ce geste va supposer dans les psychique durant leur vie.

    2016 : les pistes de l'espoir pour un monde meilleur - Pleine vie

    « Conseils et joie d'une dame de 107 ans dans ces temps difficilesFaire de la joie un devoir quotidien ? »
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  • Commentaires

    7
    Jeudi 8 Octobre 2020 à 23:02

    Coucou ma Nani chérie,

    oh comme je comprends la détresse de Cendrine, qui ne peut concevoir un enfant. Quand je travaillais au début quand la personne désirait avorter il y avait un entretien obligatoire ab-avec une conseillère conjugale ou le médecin du Centre d'IVG.

    Cette obligation fermait le "dire" ou les pleurs de certaines femmes. Je donnais le papier d'entretien aux femmes et la parole finissait par se libérer.

    Beaucoup n'étaient pas vraiment consentantes et c'était le choix du père qui était attendu. Dur dur dans ces cas là. Ou elles continuaient seules ou elles étaient obligées  d'avorter. Certaines parlaient de voir quelqu'un car elles se sentaient "en faute" curieusement c'était toujours à moi qu'on faisait ce genre de réflexions.Jamais mes collègues n'ont eu cette interrogation? Et je n'induisait rien, elles se sentaient en confiance pour me me dire. Et je les orientais vers un prête capable de les entendre et de comprendre leur souffrance. C'est bizarre le fait que ce soit chez moi qu'elles osaient en parler.

    Après cela ce n'était plus obligatoire comme entretien, certaines venaient d'elles mêmes. Et avait besoin d'en parler. Maintenant je ne sais pas je ne travaille plus.

    Voilà mon expérience difficile à mener, pendant un temps au début je rêvais toutes les nuits d'un désir d'enfant. Puis j'ai fait un stage (à Couple et famille où je me suis formée) et j'ai pu en parler. Ma chef de service était contre une supervision, ça va vous faire couper les cheveux en quatre. J'en avais souvent une perso avec Couple et Famille de Blois où l'on travaillait ensemble. Mes collègues trichaient et se faisait payer des séances au titre de problèmes personnel avec un psy. Ca ne me plaisait pas.

    Je ne voudrai plus travailler dans ces conditions là. Et ne lus travailler me va très bien.

    Douce nuit ma Nani et gros câlins à Titi et pour toi de gros bisous.

    PS: je suis bien d'accord avec ce que dit Mamie Lucette.

    6
    Jeudi 8 Octobre 2020 à 10:37

    La photo du jour

    Bonjour Ana,

    rallonger le temps pour pratiquer une IVG  serait une erreur fondamentale car à cette période le foetus est déjà bien formé .

    Pour moi l'avortement est un crime car le foetus est une être humain qui vit déjà dans le ventre de sa mère..

    Que l'avortement soit pratiqué lorsqu'il le faut comme pour Cendrine, c'est normal mais autrement les femmes ont des moyens de contraception pour ne pas avoir de bébé..

    Bonne journée chère petite amie, gros bisous, caresses à Titi

     

      • Jeudi 8 Octobre 2020 à 13:33

        Et bien je te remercie de ton courage de dire haut

        Ce que tu penses. Je viens d'un débat où pour et contre

        l'avortement des gens on trouvait que cette rallonge était 

        Dangereuse. Je crois que l'on commence à s'écouter sans 

        s'insulter comme d'habitude.

         

    5
    Jeudi 8 Octobre 2020 à 09:55

    il  est  évident    qu'il   vaut  mieux   avoir  affaire   à  un   chirurgien  qu'à   des " tricoteuses "

     Dans   l'  esprit,   on   comprend  ce  que  Simone  Veil    a  voulu     faire,   mais   en  ce   moment   ça  dévie    dangereusement  vers    des   ivg  de  confort !

    La   nouvelle    loi   qui    voudrait    qu'on   puisse  pratiquer   l' ivg   arrivé  à  terme   est   une  horreur,   et   aucun  praticien    ne  devrait   l'  accepter !

    224300 avortements  en   2018,  malgré   les   moyens    de  contraception,   et   alors  qu'on   se   plaint    d'une  trop   faible   natalité,    il    y   a   là   quelque    chose  d'anormal !

     Passe   une  bonne   journée

     Bisous

      • Jeudi 8 Octobre 2020 à 13:56

        Et bien Pierre c'est bel et bien le Gouvernement qui

        Veut cela. On n’a pas consulté ces médecins

        Comme le Professeur le Jeune et Docteur Nathanson.

        Ces vidéos " le cri silencieux presque interdit. 

        Beaucoup des femmes ne savent pas ce qu'elles font, et 

        on se fiche des responsabilités. Et lorsque je vois que

        l'on se met à pleurer de voir les poules qui voyagent en

        s'étouffant...

         moi aussi car pour moi un animal a droit à 

        la vie. On ne forme pas les jeunes filles ... Que veux tu

        Merci 

          

    4
    Jeudi 8 Octobre 2020 à 08:48

    Chère Cendrine,

    Je sais que ce thème est dur (et pour moi même)

    de l'aborder. 

    Je suis de tout cœur avec toute ses femmes qui sont obligés de

    subir un acte contraire à son désir profond de maternité. Et plus

    dans ton cas. Je compatis avec ta souffrance

    Mon article vise surtout ce que le gouvernement veux faire en

    disant que la liberté de conscience d'un médecin est obsolète en

    notre temps.

     

    " A l'occasion du débat sur la loi santé 2022, plusieurs amendements seront examinés pour améliorer l'accès à  L'IVG

    dont la suppression de la double clause de conscience spécifique 

    à l'IVG "

    ( le médecin n'a plus la liberté de conscience)

    Le Planning Familial

    3
    Jeudi 8 Octobre 2020 à 01:05

    C'est un thème qui me fait beaucoup de peine car j'ai dû subir un avortement thérapeutique quand j'avais 25 ans. Je me suis retrouvée dans une clinique spécialisée avec plein de femmes autour de moi qui venaient pour un avortement "classique". j'ai vu leur souffrance... aucune d'elle ne le faisait de gaieté de coeur ou en minorant cet acte.

    Je suis toujours écoeurée quand j'évoque ce thème, je ne m'en suis jamais vraiment remise, je rêve souvent de mon petit foetus...

    il n'était pas viable, mon utérus est malformé, il ne pouvait pas grandir à l'intérieur, c'est donc un avortement thérapeutique et je ne pouvais avoir d'autre bébé après ces conditions.

    Je suis née grande prématurée et mon utérus n'est pas "complet", il ne peut accueillir "entièrement" un bébé.

    Avec Christophe, on a été bien tristes de cela, c'était notre bébé et... bref, j'arrête là parce que ça me perturbe toutes ces années après, j'ai encore envie de vomir et un goût de sang dans la bouche quand j'y pense... Je me sens mal...

    Pensées pour toutes les femmes confrontées à cela...

    Je suis bien contente que tu sois un foetus "sauvé", tu es une personne si gentille

    Gros bisous et merci pour tes pensées, plein de caresses pour Titi, avec des ronrons d'amitié

    Cendrine

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