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Par nanipeinture le 12 Novembre 2021 à 11:29
Livre de la Sagesse 13,1-9.
De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan.
Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux.
S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur.
Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre, à partir de ces choses, combien est plus puissant Celui qui les a faites.
Car à travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur.
Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ; car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver, qu’ils se sont égarés :
plongés au milieu de ses œuvres, ils poursuivent leur recherche et se laissent prendre aux apparences : ce qui s’offre à leurs yeux est si beau !
Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse.
S’ils ont poussé la science à un degré tel qu’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert plus vite Celui qui en est le Maître ?
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Par nanipeinture le 10 Novembre 2021 à 19:58
Pour ceux à qui la conférence de presse puisse intéresser
Conférence de presse : les mesures de la CEF contre les abus sexuels
8 novembre 2021
C’est à genoux que les évêques de France ont montré qu’une crise de l’Église ne relève pas d’abord d’explications sociologiques, mais d’une perte du sens du surnaturel. Pour notre chroniqueur Henri Quantin, demander pardon à Dieu n’est pas faire diversion, mais puiser à la source de la Miséricorde qui n’est pas la tolérance
Aucun doute, c’est à genoux qu’un évêque est le plus grand.
Non pas agenouillé devant un ennemi qui le menace, lui demande de renier sa foi ou d’insulter son Sauveur. Face à de tels adversaires, il va de soi que tout chrétien gagne à rester debout, pour ne pas s’incliner devant l’accusation injuste ou le mensonge haineux. Devant les voleurs qui attaquent la bergerie, les mois et les années qui viennent exigent sûrement des pasteurs debout. C’est pourtant bien à genoux, qu’un évêque est le plus grand, quand il se prosterne devant le Père dont il a rendu la paternité odieuse, devant le Sauveur qu’il a empêché d’agir, devant la Victime suprême qu’il a été incapable de reconnaître dans les enfants humiliés, leur tournant le dos pour couvrir les bourreaux.
Qui touche à la Miséricorde touche à Dieu ; qui dénature la Miséricorde trahit Dieu et qui trahit Dieu tue ou laisse tuer les plus faible.
Il est grandi et non amoindri, l’évêque qui peut se rapprocher de la poussière dont il est fait, pour dire ses mots inouïs dans l’histoire de l’Église :
« Nous découvrons que nous sommes capables, nous tes ministres, nous que tu as appelés et choisis, de profaner ton don le plus ultime, de transformer en un système humain de dégradation, de mépris, de mort, le don jaillissant de ton Esprit. »
Quand l’institution obstrue et salit le canal de la grâce, un nettoyage radical s’impose et ce nettoyage est d’abord à demander à Dieu. À genoux, les évêques témoignent qu’une crise de l’Église ne relève pas d’abord d’explications sociologiques, mais d’une perte du sens du surnaturel ; elle ne se résout pas d’abord par une campagne de communication, un changement de logo ni même un plan de licenciement, mais par la pénitence de cœurs brisés et broyés. Tant pis si des flagellants aux motivations douteuses ajoutent quelques coups injustes.
Personnellement je pense que le dommage que les responsables de l'église ont causé, ne sera jamais rétabli par une aide financière.
Je pense aussi qu'il était temps que les évêques descendent de ce piédestal offert pas l'église.
“Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.” (Mrc.10:45 et Mt.20:28)
2. “Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N’est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.” (Luc 22:27)
Et je souhaiterai qu'ils demandent à ne plus être traités Monseigneur.
Suis catholique mais je souffre les conséquences de la souffrance occasionné par cet scandale
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Par nanipeinture le 9 Novembre 2021 à 13:49
Aimer
Ce qui nous rend plus forts, plus fragiles
Ce qui me rend prête à tout...
« Mon cœur en moi est bouleversé, toutes mes entrailles frémissent. Je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère… » (Os 11, 8-9).
Dieu a les entrailles maternelles
Les mots d’Osée sont vibrants de tendresse maternelle. Un oracle de Jérémie est tout aussi explicite : c’est parce que les entrailles maternelles de Dieu « s’émeuvent » devant le désastre qui engloutit son peuple qu’il va intervenir avec puissance (Jr 31-20).
Mets-moi maintenant comme un sceau sur ton cœur, comme un anneau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort ; la passion est inflexible comme l’enfer.
Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour ; les fleuves ne sauraient l’étouffer. Quand un homme veut acheter l’amour au prix de ses richesses, il ne recueille que la confusion.
4 commentaires -
Par nanipeinture le 7 Novembre 2021 à 23:19
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