-
Par nanipeinture le 4 Mars 2020 à 20:35
Lorsque le curé d'Ars cherchais le chemin pour venir dans le village où on l'avait envoyé, un enfant qui était sur la route le lui indique et le curé d'Ars lui dit : " Tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai le chemin du Ciel."
La maison natale du curé d'Ars
Le Presbytère du curé d'Ars
Sa chambre à coucher
Le confessionnal du curé d'Ars
" l’homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu "
Le Curé d’Ars est par excellence un pauvre et c’est une clé de lecture fondamentale si l’on veut accueillir ce que l’Église nous donne par lui, si on veut essayer de comprendre profondément ce qu’a été Jean-Marie Vianney.
Un pauvre, pas d’abord dans le sens habituel, à savoir de celui qui n’a rien,
mais dans le sens de quelqu’un qui attend tout de Dieu ;
c’est le sens des anawims "les pauvres" dans l’Ancien Testament.
Non seulement il n’a rien mais il s’abandonne complètement à Dieu ;
le Seigneur peut et va alors faire des merveilles.
« Heureux les pauvres de cœur, le royaume des Cieux est à eux » ;
heureux Jean-Marie Vianney et son cœur de pauvre parce qu’il a su s’abandonner dans les mains du Seigneur,
il a su dépendre de Dieu,
il a su s’appuyer avec confiance sur Lui.
Si le Seigneur a fait des merveilles par lui c’est parce que son cœur était perméable, qu’il n’était pas endurci.
C’est une des grandes grâces du Saint Curé :
c’est un petit, il a vraiment un cœur broyé, un cœur brisé auquel s’ajoute des pauvretés extérieures (humaines, intellectuelles, spirituelles) qui auraient pu l’écraser.
C’est un homme qui à dix sept ans, ne savait pratiquement ni lire ni écrire. Quand on veut devenir prêtre et que les cours sont en latin, c’est un handicap certain.
C’était un homme qui était très anxieux,
très angoissé ;
il était terrorisé à l’idée de parler en public.
C’était un homme qui avait peu de mémoire ;
or à son époque, on prêchait par cœur…
Il aurait pu se blinder et se renfermer sur lui-même.
Il s’est complètement ouvert à Dieu.
C’est la clé pour comprendre en quoi il a bénéficié profondément de la miséricorde de Dieu.
Il est un témoin extraordinaire parce que comme pauvre il s’est laissé lui-même toucher par la miséricorde.
Et s’il a toujours eu une compréhension extraordinaire des petits et des pécheurs, – la petite Thérèse aurait dit
« il mange à la table des pécheurs »
- c’est parce que lui même d’abord a baigné dans l’océan de miséricorde, parce que son cœur était un cœur de pauvre.
Ce qui nous dit le curé d'Ars encore pour aujourd'hui :
" Nos fautes sont comme des grains de sable en face de la grande montage des miséricordes de Dieu. ...
Si, à ma mort, je m'aperçois que Dieu n'existe pas,
je serai bien attrapé, mais je ne regretterai pas d'avoir
passé ma vie à croire à l'amour. "
( Le curé d'Ars )
La foi, c'est parler à Dieu comme à un homme.
J'étais en train de m'éloigner de ce qui m'a bercé depuis
mon enfance, qui a été ma force... je voulais me faire une
avec le monde et je me rend compte que le monde me
séparait de l’essentiel de ma vie ... La vie avec Jésus
Le monde ne veux pas dépendre de Dieu.
L'orgueil dans le monde nous fait croire et nous trompe,
en nous faisant croire que nous pouvons tout.
Seul la grâce de Dieu peut nous faire entrer dans cette
ouverture.
" Manger à la table des pécheurs " comme disait la petite
Thérèse ce n'est pas ce que l'on croit.
S'asseoir non pas en se croyant plus grand et moins
pécheur... comme faisant grâce de notre présence.
Mais se reconnaître petit et reconnaître en l'autre un frère
ou une soeur. Tout partager et sa joie et sa peine.
Voilà le vraie partage !
Ce n'est pas aller chez les pauvres pour leur faire une
aumône... c'est aller pour asseoir à la même table, manger la
même soupe, partager un moment.
Cet après midi dans le métro, J'ai vu un homme ...on aurait
dit un réfugié. Il ne parlait pas haut ni tendais pas la main,
Il parlait ou je ne sais pas quoi et après quelques secondes
il changeais de place.
J'ai pensé ainsi :
Voilà quelqu'un encore qui mendie dans le métro !
Puis, j'ai observé et je me suis dit ce n'est pas possible
que je reste comme cela... et comme il partait toujours plus
loin, j'ai du courir ...monsieur monsieur !
et j'ai déposé oh si peu ! Et il m'a parlé mais j'était si
confuse que je n'ai pas trop écouté retournant à ma place.
J'aurais du l'écouter, je ne sais pas pourquoi je le sens
maintenant ainsi.
En tout cas je ne l’oubliai pas ce Monsieur du métro.
Pour le métro de cette journée !
Je n'ai pas vu une seule personne portant un masque.
J'ai sorti ma fiole en deux occasions et on m'a regardé...
Je n'ai pas vu des autres fioles dans le métro.
J'ai senti les gens sans inquiétude... cela fait du bien car
on est conscients du risque mais on fait comme lors des
attentats, on ne se laisse pas envahir par la panique
cela m'a fait un grand bien.
Je pense ce soir à tant des enfants qui sont aux portes des
frontières de la Grèce...Terrible !
Bonsoir !
6 commentaires -
Par nanipeinture le 4 Mars 2020 à 12:48
Comme je suis su Paris...
Je ne sais pas si je pourrai mettre mon article du jour.
Je me rend compte que ayant fait un choix sur mon blog
à l’évangile comme ce fut le début de ce blog.
Certains ne se sentent pas alaise, arrêtent de venir.
Je vous comprend et je vous respecte.
Je n'oublirai pas les moments passé en partageant vos
articles.
Je suis un peu déçue car je pensais que si vraiment la "
famille" blog existe, on doit accepter les chois des autres.
Je sais le bon cœur de certains qui ne veulent pas me faire
de la peine ...
Alors à ceux et celles qui ont choisi de plus venir. Je vous
assure de ma fidélité dans l'amitié.
Mais comme moi aussi je suis humaine et que cela m’atteint,
Je ne passerai pas sur vos blog. Non pas pour les bouder
mais parce que un dialogue est à deux ou plusieurs.
Je vous embrasse de tout mon cœur et encore
Je vous comprend !
Et oui L'Abbé j'ai bien compris cela ...
C'est cela qui m'a valu bien des abandons ? échecs ?...des reproches ?
Mais cela me construit aussi !
God Bless you
4 commentaires -
Par nanipeinture le 3 Mars 2020 à 17:28
Ainsi parle le Seigneur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission. »
( du livre du prophète Isaïe (55, 10-11)
Lorsque j'ai découvert cette lecture du prophète Isaïe,
J'ai eu une immense joie.
Car même si Dieu nous a donné la Liberté en nous créant,
Le choix de le suivre, de suivre les commandements...
comme un Père qui transmet à ses enfants le chemin pour
aller plus aisément vers le Bonheur.
Sa Parole est une Parole fidèle et elle ne reviendra vers lui
sans que son plan d'amour, sa mission s’accomplisse.
On a beau vouloir transformer la création, la détruire,
détruire même l'homme par tous les moyens ...
Dieu aura sa dernière Parole.
Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
Jean 16:33
Hier, écoutant une émission sur toutes les transformations
que l'Homme fait à chaque niveau...
Je me suis rendue compte comme l'homme veut s’approprier
l'oeuvre de Dieu.
Même on essai de créer ...
"Le Japon autorise la création d’embryons mi-homme mi-animal"
Des chercheurs japonais ont été autorisés à créer des chimères, une pratique déjà autorisée en France. Ce projet, qui vise à fabriquer des organes humains dans des animaux, soulève des questions éthiques.
Toujours faisant croire que c'est pour un bien. Utiliser le fœtus pour des produits de beauté
Un antirides à base de fœtus humain... déjà en 2010 !
Utiliser l'extraordinaire pouvoir régénérant des cellules de fœtus humain pour lutter contreâ?¦ les rides. Fabriquée en Suisse et lancée il y a quelques mois en toute discrétion aux Etats-Unis, Neocutis, la première crème antirides à base de fœtus humains, est depuis quelques jours au centre d'une grosse polémique.
Je l'avoue, j'ai eu peur de voir jusqu'où on peut aller...
Pas peur de ma vie, je sais qu'elle est entre les mains de
Jésus.
Ne me laissant distraire par les fausses nouvelles
des infos... j'ai compris que nous avons entre nos mains
quelque chose qui ne nous appartient pas...
On est en train de toucher et détruire cette création sainte.
Je sais que je serais peut être lise par des non croyants...
je n'ai rien contre.
Ma question est la suivante :
Puisque cela reste un mystère ...pourquoi pas le respecter
comme tel ?
C'est quoi que l'on reproche au créateur ?
On se méfie souvent de la bonté...gratuite...
Ne serais-ce le problème en Dieu et l'Homme ?
Le combat de Jacob avec l'Ange
Loin de moi de vouloir faire peur...
Mais je suis ...je me sens poussée à dire ce que
mon cœur sens ...le partager...
Je peux le dire ... mais vous n’êtes pas obligés de
croire !
4 commentaires -
Par nanipeinture le 2 Mars 2020 à 16:26
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :“Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car,
j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront :
“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Matthieu (25, 31-46)
Tout d'abord, n'est pas donné que aux croyants,
de secourir le prochain !
Le cœur humain n'a pas besoin de croyance pour
se conmovoir à la vue d'une détresse humaine.
Mais c'est vrai que dans l’Évangile, cela fait partie
de la priorité des priorités.
Ma mère n'allais pas à la messe... elle m'a fait baptiser
et m'a mis dans des écoles chrétiennes. Elle l'étais
mais elle n'allais pas à la messe.
Sa maison était ouverte nuit et jour à toute détresse...
Et nous n'étions pas riches mais pauvres.
J'ai reçu cela depuis mon enfance.
Elle ne m'a jamais prêché RIEN ...j'ai vu, entendu...
Puis, j'ai été toujours attirée vers l'autre.
Cela m'a fait coutoyer le monde des grands malades,
et choisir une profession auprès d'eux.
Lorsque je suis monté sur Paris, et cherchant
un lieu pour donner de mon temps, j'ai entendu
parler des sœurs et frères de Mère Térésa.
Je me suis adressé tout d'abord chez les femmes...
Mais la personne de la porte n'a pas permis que je rencontre la supérieure.
Alors je me suis tournée vers les frères Missionnaires of
Charité et, cela a marché tout de suite.
J'ai fait connaissance de l'accueil des personnes de la rue...
Et lorsque je les ai connu ...vraiment je n'avais jamais vu
une telle misère à tous les niveaux.
On s'est rencontré ce monde et le mien et on ne s'est pas quitté.
J'ai eu de la chance de les rencontrer car c'est eux
qui m'ont appris le vrai Amour et la vraie manière de faire.
Lorsque tu arrives à rentrer en amitié intime ...lorsque
tu peux jouer à la belote avec eux et trimer car tu ne joues
pas bien... Tu rentres dans leur famille ...
Les larmes mouillent mes yeux en pensant à certains visages
...C'est touchant de voir leur regard plein de tendresse,
et leur façon de m'ouvrir la porte avec des cris de joie.
Il faut avoir les lunettes de leur cœurs pour s'apercevoir
des détails ...
Je peux dire que je n'ai jamais été traité avec autant
de délicatesse que pas mes frères de la rue Violet...
Mais avant cette rue, nous étions dans un quartier bien
plus pauvre près des gares de l'Est et du Nord.
Lorsque je rentraie le soir dans le quartier où j'habitais,
Un de plus rupins de Paris ... en remontant l'escalator du
métro je me retrouvais en face des brasseries avec
des grands plats de huîtres !
Je sortais d'un réfectoire aménagé et l'on mangeais à 40
ou plus ...car on ne savait pas le nombre par avance.
J'avoue avoir eu de la répugnance au debout ...
Je l'avoue ... me disant, que demain je pourrais manger
dans la même assiette de mon camarade d'en face.
Mais oh combien l'Amour change le regard !
Et c'est là que d'aimer Jésus cela m'a poussé encore plus.
Car je l'Aimais et je le voyais dans chaque être avec qui
je entrais en contact.
Aimer avec l'amour du Christ ...je ne saurais pas l'expliquer
car c'est lui qui fait en nous...il n'y a pas d'explications.
Que des soirées en silence devant un icône de Jésus
avec tant de joie que je pleurais ne pouvant pas la contenir.
Voilà un petit témoignage qui n'a rien de théologien ...
Jésus et les pauvres on les comprend par le contact et
l’assiduité.
Je remercie à ceux qui m'ont tant aidé... Pt Jean, Robi,
frère Tony, Michel, Anton, Micheline, Alice, Anne Marie,
Jacqueline, petit Marc, " Jésus-Christ " C'est lui qui
me criais pour que j’apprenne à bien jouer à la belote !
Et le jour "J" il a dit : Là je serai toujours avec toi ! elle
joue bien cette fille !
J'était trop fière et suis rentrée en sautillant avec ma
salopette et mon sac à dos !!!
God Bless You
8 commentaires -
Par nanipeinture le 29 Février 2020 à 21:09
En ce temps-là,
Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
Le tentateur s’approcha et lui dit :
" Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. "
Mais Jésus répondit :
« Il est écrit :
L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple et lui dit :« Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ;
car il est écrit :
Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. "
Jésus lui déclara :
« Il est encore écrit :
Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
Il lui dit :
"Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi."
Alors, Jésus lui dit :
« Arrière, Satan ! car il est écrit :
C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.Matthieu (4, 1-11)
Le carême (pour moi) ce n'est pas un temps marqué
par le jeune, l’austérité, les mines défaites.
C'est avant tout un temps privilégié pour retrouver son cœur
profond et en lui entrer en contacte avec Le Seigneur.
Dieu veut rencontrer mon cœur plus intimement en ce temps
liturgique ...aidé par les lectures, par la prière, par une
conscience bien nette de ce que je suis en vérité, ce que Lui
est dans ma vie.
Pour emprunter ce chemin alors il y a les différents moyens
qui sont à mon hauteur.
Reconnaître mon pêché sans peur mais sûre de sa
Miséricorde.
Faire de pas dans la foi et dans les petites choses de chaque
jour...Et oui, on peut faire une privation surtout des paroles
vaines et parfois qui peuvent blesser.
Aiguiser mon regard pas pour voir la poutre dans l'autre,
mais m'ouvrir à un temps de rencontre plus profonde et,
découvrir la bonté de celui ou celle que je vois en face.
Refuser que mon oeil puisse sortir de ce regard
que Jésus a pour moi, pauvre petite créature ...
Regardé avec tant d'Amour et de tendresse.
Rencontrer ! C'est un temps surtout de Rencontre voulue
et désiré par l'Un et par l'Autre.
Quelle merveille cette histoire !
Du Curé D'Ars
« Je l’avise et il m’avise. Je le regarde, il me regarde. »
Il y avait un homme... qui ne passait jamais devant l’église sans y entrer. Le matin quand il allait au travail, le soir quand il en revenait, il laissait à la porte sa pelle et sa pioche, et il restait longtemps en adoration devant le Saint Sacrement. J’aimais bien ça. Je lui ai demandé une fois ce qu’il disait à Notre Seigneur pendant ses longues visites qu’il lui faisait. Savez-vous ce qu’il m’a répondu ?
« Monsieur le Curé, je ne lui dis rien. Je l’avise et il m’avise. Je le regarde, il me regarde. »
(Je l'Aime et Lui M'Aime)
Jésus donne-moi ta grâce pour chaque jour, pour demain
que je puisse sortir de la fatigue et aller te rencontrer
Merci
God Bless You
11 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique