• Un choix : Devenir semeurs de paix à travers notre vie ordinaire...

     

     

     

    Un instrument de ta paix…

    Nous vivons à une époque où la peur nous accable. Elle est fondée sans doute par les événements qui se déroulent à nos yeux. Mais nous, moi, j'oublie que, chacun de nous a une puissance entre les mains "du cœur". Un choix : Devenir acteurs de paix à travers notre vie ordinaire... avec notre famille, amis, voisins, notre quartier et lorsqu'on commence avec un petit pas... on découvre combien cela nous procure de la paix et nous donne envie de continuer. 

    J'en ai fait l'expérience, surtout à travers cette guerre d'Ukraine. Ces deux peuples frères. Et comme certains sont blessés de voir leurs frères et sœurs souffrir. Juste chaque jour un tout petit acte. Et comme lorsqu'on jette une pierre plate sur un fleuve, on voit qu'elle peut aller loin. Voici pourquoi je vous mets l'histoire de François d'Assisse quand il décide d'aller rencontrer le sultan. Et la conséquence… Le sultan décida, dix années plus tard, alors qu’aucune force ne l’y contraignait, de rendre Jérusalem aux chrétiens. 

     

     

     

     

    Réplique De Peinture | la vie de saint françois - [ 06 ] - st françois  devant le sultan de Giotto Di Bondone (1267-1337, Italy) | WahooArt.com

     

    François d’Assise et le Sultan : La rencontre

    Nous sommes en 1219 ...

    « S’exposant avec courage aux dangers de tous les instants, François voulait se rendre chez le sultan de Babylone en personne. La guerre sévissait alors, implacable entre chrétiens et sarrazins, et les deux armées ayant pris position face à face dans la plaine, on ne pouvait sans risquer sa vie passer de l’une à l’autre.

    Mais dans l’espoir d’obtenir sans tarder ce qu’il désirait, François résolut de s’y rendre. Après avoir prié, il obtint la force du Seigneur et, plein de confiance, chanta ce verset du Prophète : « Si j’ai à marcher au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi ».

    S’étant adjoint pour compagnon frère Illuminé, homme d’intelligence et de courage, il s’était mis en route traversant la mer et se retrouvant dans le pays du sultan. Quelques pas plus loin , ils tombaient dans les avant-postes des sarrazins, et ceux-ci, plus rapides, se précipitèrent sur eux. Ils les accablèrent d’injures, les chargeant de chaînes et les rouant de coups. À la fin, après les avoir maltraités et meurtris de toutes manières, ils les amenèrent, conformément aux décrets de la divine Providence, en présence du sultan: c’était ce qu’avait désiré François.

    Le prince leur demanda qui les envoyait, pourquoi et à quel titre, et comment ils avaient fait pour venir ; avec sa belle assurance, François répondit qu’il avait été envoyé d’au-delà des mers, non par un homme, mais par le Dieu très-haut pour lui indiquer, à lui et à son peuple, la voie du salut et leur annoncer l’Évangile qui est la vérité. Puis il prêcha au sultan Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde, avec une telle vigueur de pensée, une telle force d’âme et une telle ferveur d’esprit qu’en lui vraiment se réalisait de façon éclatante ce verset de l’Évangile : « Je mettrai dans votre bouche une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront ni résister ni contredire ».

    Témoin en effet de cette ardeur et de ce courage, le sultan l’écoutait avec plaisir et le pressait de prolonger son séjour auprès de lui. Il offrit à François de nombreux et riches cadeaux que l’homme de Dieu méprisa comme de la boue : ce n'étaient pas des richesses du monde qu’il était avide, mais du salut des âmes.

    Le sultan n’en conçut que plus de dévotion encore pour lui, à constater chez le saint un si parfait mépris des biens d’ici-bas.
    François quitta le pays du sultan escorté par ses soldats ».

     

     

     

    Quand François rencontrait le sultan égyptien... – Portail catholique suisse

    Conséquences de cette rencontre de St François au sultan

     

     

    « Il semble, souligne Albert Jacquard (Le Souci des Pauvres, éd. Flammarion, 1996) que

    Le sultan n’oublia pas le sourire de François, sa douceur dans l’expression d’une foi sans limite. Peut-être ce souvenir fut-il décisif lorsqu’il décida, dix années plus tard, alors qu’aucune force ne l’y contraignait, de rendre Jérusalem aux chrétiens. Ce que les armées venues d’Europe n’avaient pu obtenir, l’intelligence et la tolérance de Malik al-Kamil permettraient à l’islam de l’offrir. Sans doute le regard clair de François avait-il poursuivi son lent travail dans la conscience de cet homme ouvert à la pensée des autres ».

     

     

    Montage créé avec bloggif

     

     

    Je vous souhaite un très bon dimanche !

     

     

     

    « Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas, alors la paix viendra. Iryna Tsvila, tuée aujourd’hui dans la bataille de Kyiv. 17% de femmes dans l'armée »
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  • Commentaires

    1
    Lundi 28 Février 2022 à 07:19

    Offrir    la   paix,   et    la    voie   divine est   certainement    plus  efficace   que   la   multiplication   des     provocations

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