-
Si cela vous intéresse sur la nouvelle convention du choix de vivre ou mourir
Bonsoir chers AMIS,
J'avais pensé mettre un article rigolo, mais j'ai trouvé celui-ci très nécessaire, car des civils vont avoir leur mot à dire... je me demande, évidement, comment ces personnes sont choisies pour répondre…
Si j'avais été choisie. Voici ma réponse : Comme pour l'avortement selon Madame Veil, la loi Léonetti : Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. J'ai assisté mon papa la main dans la main sur cette méthode, car il avait tous les organes touchés et sans pouvoir parler, il m'avait serré la main à me la rompre. Alors oui, j'ai accepté avec loi Léonetti la sédation profonde pour qu'il n'y ait pas d'acharnement.
Mais Deux ans avant, je me suis battue, acceptant une opération à vie ou mort. Et il a pu vivre deux ans heureux sans handicap !
Pas d'acharnement thérapeutique, mais pas d'euthanasie ni suicide assisté, car il n'y aurait pas assez des seringues pour la queue des attentes.
Aider à vivre OUI !
Convention sur la fin de vie : une méthode biaisée...
Le Président avait promis à Line Renaud : On va le faire ...!
Ce vendredi, une convention citoyenne est lancée dans le but de se prononcer sur l’opportunité de changer la loi sur l’euthanasie et le suicide assisté. Pour le philosophe Damien Le Guay, auteur de “Quand l’euthanasie sera là !” (Salvator, 2022), ceux qui sont censés faire vivre la démocratie se moquent d’elle : les questions posées sont biaisées, et les vraies questions, absentes.
Nous avions eu, en septembre de cette année, une récupération politique de l’instance éthique en France (le CCNE) et donc une perte d’indépendance de l’éthique. Le CCNE a rendu son avis qui ouvre la porte à l’euthanasie alors même que cette instance s’était toujours et encore opposée, depuis sa création, à toutes les formes possibles d’euthanasie.
Olivier Falorni est un partisan actif de l’euthanasie. Il ne cesse de critiquer la loi actuelle. Lui trouve tous les défauts du monde et milite, de toutes les manières possibles, pour qu’on passe à autre chose — et donc à l’euthanasie et au suicide assisté. C’est comme si on avait nommé un alcoolique notoire pour évaluer une loi contre l’alcoolisme ; ou comme si on demandait à Aymeric Caron d’être à la tête d’une commission d’évaluation des avantages et des inconvénients de la tauromachie. Que croyez-vous que ladite commission va dire in fine ? Je vous le donne en mille.
Penser sous influence…
Une question biaisée
170 Français tirés au sort et qui, en mars prochain, devra rendre un rapport. Elle va se réunir en décembre, en février et en mars. Plusieurs éléments militent pour douter de la partialité de cette convention. D’abord, quelle question leur est posée ? Celle posée par la Première ministre est la suivante :
1) « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »
De toute évidence, on ne peut que répondre par la négative.
Si on en reste à la seule question, et à la seule discussion avec ceux des intervenants pressentis, la réponse sera simple, pour ne pas dire simpliste, en faveur de l’euthanasie.
2) Quand on demande à qui que ce soit : « Pensez-vous juste de choisir sa mort quand on est dans des situations d’indignité ? »
La réponse est forcément oui !
3) Quand on vous demande : « Est-il acceptable de refuser un nouveau droit, qui ne retire rien à personne, et qui permet d’agir en toute liberté pour décider seul du moment de sa mort ? », la réponse est forcément non.
Maison des soins palliatifs à Paris, Jeanne Garnier.
Elle accueille toute personne
Bénévoles de la Maison Jeanne Garnier à Paris
En revanche, quand on comprend de l’intérieur la réalité de l’accompagnement des soins palliatifs, les soins de reconstruction d’une dignité affaiblie, la part d’humanité au bout de la vie des patients, quand on dit que l’euthanasie, si elle était considérée comme un soin, donné par les médecins, viendrait corrompre pour tout le monde la relation de confiance entre le médecin et le patient, alors la réponse n’est plus si évidente. Elle pousserait même au statu quo avec une loi actuelle d’équilibres justes et qui fit l’unanimité quand elle fut votée.
La loi du 2 février 20161, dite loi « Claeys-Leonetti », affirme le droit de toute personne à une fin de vie digne et apaisée. Elle reconnaît ainsi aux personnes malades en fin de vie et dont les souffrances sont réfractaires aux traitements un droit à la sédation profonde et continue jusqu'au décès.
Il ne sera rien dit des dérives de ce dit modèle, de l’extension des « ayants droit », maintenant que sont « éligibles » à la procédure, les mineurs, ceux qui ne sont pas en fin de vie et ceux qui ont des souffrances réfractaires aussi psychiques. Je crains cette partialité, en ceci que le CESE (Conseil économique, social et environnemental) qui organise cette convention et l’encadre, s’est clairement positionné, en avril 2018, dans un avis, en faveur de l’euthanasie.
Écoutons ...
Au soir de la Vie, nous serons examinées sur L'amour
(Jean de la Croix)
Je vous souhaite une belle soirée !
« En passant parmi les hommes, Jésus revêt toute chose de sa beauté. »Savoir rire de soi-même, c’est un vrai signe de bonne santé ! Humour 0:-) »
Tags : l’euthanasie, vie, loi, convention, fin
-
Commentaires
Ce n' est pas le meilleur gouvernement pour en débattre, mais je suis contre l' acharnement thérapeutique quand on sait qu' il n' y a plus rien à faire.Dans les pays où c' est déjà permis, je regrette que ce soit une question d' argent !
Passe une bonne soirée
Bisous
-
Dimanche 11 Décembre 2022 à 18:44
-
J'aurai préféré lire ton article rigolo que t'avais en tête, mais l'actualité fait qu'on est quelquefois obligé de remettre à plus tard ce qu'on avait en tête. On ne peut pas traiter ce problème douloureux à la légère. Je suis pour avec beaucoup de réserves selon les cas. Tu coup, je vais m'attarder un peu plus sur l'article ci-dessous écris lorsque je dormais. Gros bisous de ton grand.
Hugo
Ajouter un commentaire
Merci mon petit !