Charles de Foucault

Qui était le p. Charles de Foucault ?

Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand, vicomte de Foucauld, né le 15 septembre 1858 à Strasbourg 

Le monde scientifique de l'époque est enthousiasmé par le travail de Charles : une véritable exploration ! Il a parcouru 3000 km dans un pays presque inconnu. C'est la gloire !

Sa cousine qui l'aida à retrouver la foi

Il perdit la foi ... puis 

 Chercheur de Dieu (1886 à 1890)

Mais Charles ne s'intéresse pas à cette gloire. Il quitte l'Algérie et s'installe près de sa famille à Paris. Il a 28 ans.

« Au commencement d'octobre de cette année 1886, après six mois de vie de famille 15, pendant que j'étais à Paris, faisant imprimer mon voyage au Maroc, je me suis trouvé avec des personnes très intelligentes, très vertueuses et très chrétiennes; en même temps, une grâce intérieure extrêmement forte me poussait : je me mis à aller à l'église, sans croire, ne me trouvant bien que là et y passant de longues heures à répéter cette étrange prière: "Mon Dieu, si Vous existez, faites que je Vous connaisse !" »

« Mais je ne Vous connaissais pas… »

« Oh ! mon Dieu comme Vous aviez la main sur moi, et comme je la sentais peu ! Que vous êtes bon ! Que vous êtes bon ! Comme Vous m'avez gardé ! Comme Vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne croyais même pas à Votre existence ! »

« Par la force des choses, Vous m'aviez obligé à être chaste. C'était nécessaire pour préparer mon âme à recevoir la vérité : Le démon est trop maître d'une âme qui n'est pas chaste. »

 Moine à la Trappe (1890 à 1897)

Charles est très attaché à sa famille et à ses amis, mais il se sent appelé à tout laisser pour suivre Jésus. Et le 15 janvier 1890, il entre à la Trappe.

Charles est heureux à la Trappe. Il apprend beaucoup. II reçoit beaucoup. Mais il lui manque encore quelque chose.

 Frère de tous à Béni Abbès (1901 à 1904)

Le 28 octobre 1901, Charles arrive à Béni Abbès.

« Les indigènes m'ont parfaitement accueilli; j'entre en relations avec eux, tâchant de leur faire un peu de bien. »

« Les militaires se sont mis, à me construire, en briques sèches et troncs de palmiers, une chapelle, trois cellules et
une chambre d'hôtes. »

« Je veux habituer tous les habitants, à me regarder comme leur frère, le frère universel… Ils commencent à appeler la maison "la fraternité", et cela m'est doux… »

Chaque jour, Charles passe des heures au pied du Tabernacle

Depuis deux ans, la guerre déchire l'Europe. Elle commence aussi à venir au Sahara.

« A 450 km d'ici, le fort français de Djanet a été investi par plus de mille Senoussistes armés d'un canon et de mitrailleuses. Après ce succès, les Senoussistes ont la route libre pour venir ici ; rien ne peut les en empêcher que le bon Dieu. »

Mais Dieu ne l'a pas empêché et Charles est violemment tué le 1^er décembre 1916.

« Quand le grain de blé qui tombe à terre ne meurt pas, il reste seul ;
s'il meurt, il porte beaucoup de fruits... »

-Jésus-

Frère Charles fut pour moi un guide depuis ma jeunesse.

Il me fit découvrir l'amour pour la vie érémitique.

Je vécu un temps dans une Chartreuse de Femmes en Espagne. Mais au bout de un an je dû partir de moi même à cause de ma santé car on dormais peu.

Durant un temps, avec l'obéissance de mon accompagnateur

spirituel je vécu un temps d'ermitage dans un petit village de

l'Herault.

Dans ce temps là j'ai compris combien j'étais faite pour vivre

pour les malades et les pauvres...

Santé assez fragile, dépression, 

J'ai ressenti durant un certain temps que ma vie était

qu'une sucession des échecs... ce fut très doulereux.

Durant ma maladie en 2009 obligée de garder la solitude jusqu'à la déclaration de ma maladie et six mois d'hospitalisation...

J'ai enfin compris que dans ma vie, 

Tout était grâce reçue de Dieu. Que je devais m'accepter et

recevoir ma pesanteur dans toute la dimension humaine, 

dans la découverte de ma maladie bipolaire.

J'ai beaucoup souffert avant de trouver un remède et de

faire une psychothérapie, accompagné par une très bonne âme

qui m'aida et protégeais ma foi....la respectais.

Me voici bien fragilisé parfois ... mais je continue à croire de

toutes mes forces, que ma vie à sa mission comme chacun de

nous...vivre et partager ...supporter ma maladie avec

patience... sans désespérer ...mais ayant passé par des

combats de vie et mort jusqu'à la première semaine de

Septembre de 1992  ...où je réçus une grâce instantané

après une visite à Notre Dame des Victoire à Paris ...

le 9 Septembre durant une messe.

Je ne dirai plus... 

Je vous conseille ce livre

TOUT EST GRÂCE