Pour une fois je vais me raconter ...

Lorsque il m'arrive quelque chose je suis incapable de rabâcher avec la pensée durant longtemps.

C'est une belle histoire...elle aurait pu finir autrement...

A la messe de l'Ascension on était nombreux...

J'épiais l'entré d'un vieux Monsieur un peu handicapé. Je le vois arriver et il se plaça dans un endroit où il y a une pte salle pour que les enfants puissent jouer avec la surveillance des parents à travers la porte vitré.

Je vais vers lui lui indiquant de nous mettre dans une autre place. Il n'a pas voulu.

La messe commencé des parents laissent les enfants courir et sauter sur une plateforme en bois bien sonore... ce bruit encensant me rend nerveuse... pas pour les enfants, mais en voyant les parents un peu... indélicats envers les autres personnes. 

Et il est arrivé que, je perde pied et dit ma pensé. La maman s'est tournée vers moi et se répandais dans des explications. J'ai fermé les yeux ... et tout d'un coup je vois cette femme prendre son enfant en pleurs et rentrer dans la pièce vitrée. Je l'ai suivie et je l'ai pris dans les bras en lui disant :

"Pardonnez moi... j'ai mal agis et c'est ma faute car je ne devait pas être à cette place.

Je vous demande pardon, ne pleurez pas... je ne le disais pas pour les enfants car j'aime surtout les enfants et les animaux... j'ai des difficultés avec l'église en ce moment et je devais être tendue ..."

Elle m'a regardé en me disant : Ce n'est pas votre faute ! Il y a ceux qui nous connaissent mais qui ne viennent pas nous aider avec la poussette... ce n'est pas votre faute !

Et je lui ai répondu avec un amour qui sortait de tout mon être.

" Si ! c'est ma faute car je n'aurais pas du me mettre dans cette place où il y a les parents...je vous demande pardon. Et je vous comprend lorsque vous avez de la peine car on ne vous aide pas parfois. Alors, la prochaine fois que je vous verré, je viendrai vous aider puisque l'on a fait connaissance "

J'ai vu son regard et comme sa paix revenait...Je suis allée communier et en revenant je lui ai proposé de garder l'enfant pour qu'elle puisse aller... mais l'enfant tétait...

Quelle fut ma surprise de voir son mari arriver au dernier moment... pas se préoccuper de vois sa femme pleurer ... Là j'ai compris que cette pauvre maman devait être très très fatiguée.

On s'embrassé en se quittant...

Je ne l’oublierai pas et tiendrai ma promesse.

J'ai été impressionnée de cette rencontre ...

De ce qui peux arriver lorsque l'on demande pardon avec amour et que l'on reconnait sont tort ... 

Ce moment fut sans doute un moment déclencheur d'amour... un regard vraie.

A vraie dire je suis encore toute émue en vous la relatant.

Combien des blessés nous fréquentons sans se demander comment donner un coup de main, ou comme un mot peut blesser l'autre même à notre insu ... et combien un petit pas de réconciliation peut changer les larmes en joie.

Je ne suis pas fière de moi, mais étant pauvre humain je sais que j'ai de maladresses et il faut aussi me pardonner à moi même.

Voilà mon histoire de ce jour de l'Ascension !

 Pardonner, ça ne veut pas dire endurer des choses inacceptables sans rien dire et sans rien faire. La première étape du pardon, c’est peut-être d’accepter de reconnaître qu’il y a quelque chose de mal qui s’est passé … et de réagir. Et de demander pardon tout suite ...

J’ajoute ...si on le peut ...bien sûr !

-Jésus dans son évangile sur le pardon- 

En ce temps- là,
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi,
combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois,
mais jusqu’à 70 fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait,
quand on lui amena quelqu’un
qui lui devait dix mille talents
(c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser,
le maître ordonna de le vendre,
avec sa femme, ses enfants et tous ses biens,
en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds,
le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi,
et je te rembourserai tout.”
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur
le laissa partir et lui remit sa dette.

Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons
qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant :
“Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi,
et je te rembourserai.”
Mais l’autre refusa
et le fit jeter en prison
jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela,
furent profondément attristés
et allèrent raconter à leur maître
tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais !
je t’avais remis toute cette dette
parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour,
avoir pitié de ton compagnon,
comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux
jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera,
si chacun de vous ne pardonne pas à son frère
du fond du cœur. »

Matthieu 18: 21-35

De Pierre Le Dantec =

La justice ou le regard de Dieu n'est pas celui des hommes.

« Dieu Seul sonde les reins (= la Pureté)
 et les cœurs. » (= l’Amour).

Pourquoi l’homme juge-t-il 
selon les apparences ?

L’être humain - le juge – juge essentiellement avec l’intellect. Si l’on songe, par exemple, qu’en France le citoyen ordinaire, est soumis, d’après ce que les experts juridiques ont calculé, à quelques soixante dix mille textes de lois différents (qu’il ne peut tout de même pas connaître par cœur !), il est déjà évident que c’est l’intellect qui se taille la part du lion dans l’institution judiciaire ! (Il suffit de comparer, par exemple, l’épaisseur du seul « Code civil » en regard des « Dix Commandements » pour constater l’inflation intellectuelle !)

Or, c’est là quelque chose de « bien ennuyeux », car, ainsi que le dit le renard du « Petit Prince » de Saint-Exupéry :

« L’on ne voit bien qu’avec le cœur ;
 l’Essentiel est invisible pour les yeux. »

 tout jugement humain - s’il veut aussi être en concordance avec la Justice Divine - doit être entièrement débarrassé de toute trace de l’« ego » du juge.

Le Bon Samaritain (Van Gogh

La beauté de la différence 

Bon Weekend à chacun(e !