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Je te cherche dès aube.... Le sens du silence
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie, je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin, je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
Mais ceux qui pourchassent mon âme,
qu'ils descendent aux profondeurs de la terre,
qu'on les passe au fil de l'épée,
qu'ils deviennent la pâture des loups !
Et le roi se réjouira de son Dieu.
Qui jure par lui en sera glorifié,
tandis que l'homme de mensonge
aura la bouche close !Mon Jésus,
qu'il est difficile de vivre cette paix
dans un monde où règne tant de violence.
Que je me sens incapable de la supporter ...
Comment as-tu fait lorsque on te frappait l'on t'insultais?
Méditation
Le sens du silence à partir de la bible
Dans le poème du serviteur souffrant, il est fait mention du silence du serviteur : ce texte
est mystérieux, et le sens en est volontairement voilé. L’auteur veut expliquer quelque chose de
profond en employant ce style très particulier. En Isaïe 53,7, on a la mention du silence :
« Maltraité, il s'humiliait, il n'ouvrait pas la bouche, comme l'agneau qui se laisse mener à
l'abattoir, comme devant les tondeurs une brebis muette, il n'ouvrait pas la bouche. » Le fait qu’il
n’ouvre pas la bouche est répété, et il y a là certainement une insistance volontaire, qui pose
question. On peut penser, dans le contexte, que si le serviteur n’ouvre pas la bouche, c’est par
choix, par option délibérée. Il choisit cette attitude. Il est seul et sans défense, mais de plus il
renonce à se défendre. Cette attitude rappelle le troisième chant du serviteur, qui se trouve au
chapitre 50 du livre d’Isaïe (Is 50,4-11), et qui suggère une acceptation de la violence : « Le
Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi je n'ai pas résisté, je ne me suis pas dérobé. J'ai tendu le
dos à ceux qui me frappaient, et les joues à ceux qui m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas soustrait
ma face aux outrages et aux crachats. » (Is 50,5-6)
Une telle attitude, nous l’avons souligné, est surprenante et n’est pas conforme à ce qui est
requis par la justice, au moins dans ce contexte du Moyen-Orient ancien. Ne rien dire, n’est-ce
pas reconnaître quelque culpabilité cachée ? N’est-ce pas acquiescer au moins implicitement ? La
loi d’Israël reconnaît le droit de la victime innocente d’introduire un recours auprès de DieuJe te remercie d'avoir trouvé cette méditation au soir.
Pour le monde c'est pas évident de faire silence devant
l'offense, et je trouve cela normal dans
le contexte actuel, mais pour moi, le moyant de trouver la vraie paix
c'est de rentrer dans ce silence qui n'a rien à voir avec le manque de courage. Je me souviendrai toujours cette joie lorsque je n'ai demandé rien de mes bien volés. J'ai fui toute sorte de réclamation...
ET JE N'AI JAMAIS MANQUÉ DE RIEN
Tout est grâce...
Tags : silence, ton, bouche, sens, dieu
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Commentaires
4nanipeintureMercredi 12 Août 2020 à 20:42RépondreJe suis comme Dom. Te lire nous fait du bien, même si si ces écrits ont plusieurs siècles. Prends bien soin de toi. gros bisous.
Bonjour Ana,
merci pour ce bel article, je te retrouve,
parlé de Jésus fait du bien..
J'espère que la chaleur va quitter Paris
pour que tu te sentes mieux ainsi que Titi..
Bonne journée, gros bisous, caresses à ton petit compagnon.
Une belle réflexion qui fait du bien.
Je te souhaite un bon mercredi en attendant les orages qui viendront peut-être nous rafraichir un peu !Quelques ondées seraient vraiment les bienvenues ...Gros bisoux, ma tit' nani chérie ♥
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