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Désormais on va même mettre en cause le droit a VIVRE dans la dignité jusqu'à la fin ?
Comment va se passer la consultation citoyenne sur la fin de vie ?
À quand se préoccuper de la vraie question :
LE DROIT DE MIEUX VIVRE ?
À la suite de la publication de l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) sur la fin de vie, Emmanuel Macron a annoncé mardi 13 septembre le lancement d’une consultation citoyenne sur la fin de vie. Il envisage un changement de "cadre légal" d’ici à la fin 2023....
Euthanasie : un débat conclu avant même d’être lancé
Les Français n’ont pas encore été consultés, et pourtant, le débat semble déjà conclu. À l’occasion de la remise de la Grand-Croix de la Légion d’honneur à la chanteuse et comédienne Line Renaud, également marraine de l’ADMD, Emmanuel Macron a déclaré : « Votre combat pour le droit à mourir dans la dignité vous ressemble et nous oblige. Parce qu’il est comme chaque fois avec vous, dicté par la bonté, l’exigence et cette intuition unique que c’est le moment de faire, alors nous ferons ».
Je réagis au nom des tant et tant des malades que j'ai connus, que j'ai assisté, que je connais.
Désormais, on va vers l'assistance au suicide assisté. Je ne sais pas si l'on sait, que des soins palliatifs existent et accompagnent les malades avec des soins spécifiques. Les malades entourés par leurs familles. Cela existe déjà !
Accompagner la fin de vie : les bénévoles de la Maison médicale Jeanne-Garnier
"Apaiser les angoisses", "protéger le patient et son entourage des conséquences délétères de la maladie", "écouter et respecter la volonté des personnes" : la mission d'un bénévole de l'association Accompagner ici et maintenant à la Maison médicale Jeanne-Garnier est variée et complexe. Dans cette unité de soins palliatifs parisienne, 115 bénévoles accompagnent des malades en fin de vie.
Toute personne a le droit à une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Cet accompagnement peut nécessiter une sédation profonde et continue jusqu’au décès, associée à une analgésie, pour soulager une personne malade qui présente une situation de souffrance vécue comme insupportable, alors que le décès est imminent et inévitable.
Si vous voulez vous renseigner en moins de 2 minutes
Allons-nous vers
Le lobbying de l'Union européenne ?
Quel est le but du lobbying ?Selon certains le lobbying est une pratique qui permet de faire primer des intérêts particuliers sur l'intérêt général. Le lobbyiste exercerait une influence sur l'élu et obtiendrait pour lui-même ou pour ses clients des avantages non justifiés.Désolée, mais lorsqu'on ne va pas aider à mieux vivre, c'est plus facile de vouloir aider à mourir
Mon témoignage personnel bref
Ayant moi-même souffert non physiquement, mais d'une autre maladie invisible qui me rendais la vie impossible. Manque d'envie de vivre, de manger, de sortir, de parler.
Mon médecin généraliste s'est donné la peine de me diriger, en faisant lui-même les démarches, vers un CMP = Centre Médical Psychologiste.
Je suis tombée sur un personnel d'exception qui m'a accueillie avec compassion et je peux dire Amour.
On ne m'a jamais obligée à me faire hospitaliser. On m'a expliqué, on m'a respecté. Moi-même, j'ai pris la décision de prendre mon taxi et aller à l'hôpital.
J'avais pour ceux qui me lissent une énorme boule de souffrance à l'intérieur depuis le ventre de ma mère. Durant six mois, je me suis battue, mais pas seule, accompagné d'une femme professeur en Psychiatrie, des infirmiers et des psychologues.
Mon unique mot était : S'il vous plaît, je veux mourir. Piquez-moi comme à un animal.
Chaque jour, j'ai eu cette main dans la mienne en me disant : Votre vie est précieuse, on va vous aider. Nous vous aimons.
Pour le traitement
J'en eu le maximum et j'ai pu commencer à pouvoir sourire à la vie.
Conclusion
Par l'aide Psychologique, j'ai pu comprendre bien des choses, exprimer bien des choses, et même d'où venait mon mal. J'avais tellement pardonné sans rien voir ...
Le suicide accompagné est pour moi aujourd'hui un pis aller dans ce que l'on propose.
Que veut dire le CCNE en déclarant ouvrir la voie à une « aide active à mourir » ?
La France se rapprocherait en cela du modèle de l’Oregon, aux États-Unis, qui a adopté en 1997 une loi légalisant le suicide assisté. Là-bas, l’aide active à mourir consiste en une pilule létale que le patient s’administre lui-même. Cela permet au patient de changer d’avis le plus longtemps possible, et implique le moins possible les soignants. En Oregon, la moitié des patients qui ont une prescription pour une pilule létale ne vont pas la chercher et, parmi ceux qui vont la chercher, 30% ne la prennent jamais. Ce modèle prend en compte l’ambivalence du désir de mort en fin de vie. Si les demandes d’euthanasies sont rares, en revanche, ressentir, ponctuellement, le désir de mourir, cela arrive. Mais une visite, un soin, la prise en charge de la douleur permettent de soulager, de réconforter le patient.
Aujourd'hui 14 septembre 2022
Après ce que j'ai vécu comme souffrance, ayant souhaité le suicide,
aidée pour un CMP qui me suit si besoin. Me sentant comprise et appuyée.
Je dis non à cette proposition. Ma vie m'appartient, et ce ne sont pas des lois qui vont diriger, ni mon présent, ni mon avenir.
Je dis cela alors que je suis consciente que la souffrance existe.
Cette proposition va créer encore d'avantage, des victimes que sans aide ni connaissance des moyens, vont à tout bat demander le suicide assisté.
Abdiquer de vivre
Ce jeudi 8 septembre, la reine Elizabeth II est morte à l'âge de 96 ans. Deux jours avant, la monarque recevait la visite de Liz Truss, la nouvelle Première ministre britannique.
« La fidélité n’est pas vraiment à la mode de nos jour ? Je reviens sur cette affirmation " On a le droit de murir dignement " »
Tags : vie, fin, suicide, patient, vivre
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Commentaires
Bonsoir chère Nani,
Au sujet de la consultation citoyenne sur la fin de vie, je suis partagé entre deux opinions. Aller vers l'assistance au suicide assisté ? Drôle de question puisqu'elle se pratique tous les jours, et comme tu dis, cela existe déjà.
J'ai assisté en 1967 à l'agonie de mon papa dans d'épouvantables souffrances agonie qui a durée deux semaines ! Je me souviens de l'envie que j'avais de l'étouffer par amour pour qu'il ne souffre plus. A cette époque, la péridurale n'existait pas.
Chère amie, ce soir, puisque tu te souviens, je vais signer Hugo, comme m'appelait ma grand-mère.
Douce nuit. Un calin pour ton Titi et de gros bisous pour toi.
Hugo
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Bonjour Nani,
on a le droit de mourir dignement..
Je connais les soins palliatifs car mon mari a été transféré
dans un hopital où ils pratiquaient ces soins.. Ils étaient merveilleux ....
Bonne journée, bons baisers, câlins à Titi