-
« Ce qui doit dominer dans la prière toujours, c'est l'amour. » Charles de Foucauld
Charles de Foucault sous l'obéissance de l'Abbé Huvelin, viendra vivre à l'ombre du couvent des sœurs Clarisses la vie de Nazareth. La vie de la Sainte Famille de Nazareth. Personne ne saura qui est-il : ( Charles Eugène de Foucault de Pontbriand, vicomte de Foucauld,) il sera l'homme à tout faire en échange d'un peu de pain et un coin pour dormir.
Ermitage en dehors de la clôture du monastère. l'abri des ustensiles de jardin sera son coin de vie
Jardin du couvent des Sœurs Clarisses à Nazareth
VIE A NAZARETH : comme homme à tout faire chez les Clarisses en terre Sainte
Il écrit au Père Jérôme, le 15 février 1898 :
« Ce qui doit dominer dans la prière toujours, c'est l'amour. »
C'est pour prier qu'il écrit. Sa plume ne fait que suivre son cœur. Ses méditations font revivre Jésus, auquel il fait dire :
« Vis comme aurait vécu sainte Magdeleine avec moi à Nazareth. »
« Nazareth, 8 mai 1898.
« Mon bien cher Père, merci de votre si bonne lettre du 5 avril, et des souvenirs si précieux qui l'accompagnaient : cette pieuse feuille d'oranger, et cette merveilleuse reproduction du Saint Suaire : c'est un trésor que cette photographie, un vrai portrait de notre Bien-Aimé, je ne puis assez vous en remercier ; c'est une vraie relique et bien précieuse ! merci mille fois ! »
Cour intérieure du couvent
Il est heureux, absolument. Ce n'est plus la paix, la consolation éprouvées à la Trappe, mais c'est un extraordinaire épanouissement de sa spiritualité, une explosion de charismes : on penserait presque à un mariage mystique.
S'il a certainement reçu de grandes grâces mystiques à cette époque, son âme n'a pas toujours été dans les consolations sensibles. Voici ce qu'il écrivait le jour de la Pentecôte :
« Nazareth, 8 mai 1898.
« Mon bien cher Père, merci de votre si bonne lettre du 5 avril, et des souvenirs si précieux qui l'accompagnaient : cette pieuse feuille d'oranger, et cette merveilleuse reproduction du Saint Suaire : c'est un trésor que cette photographie, un vrai portrait de notre Bien-Aimé, je ne puis assez vous en remercier ; c'est une vraie relique et bien précieuse ! merci mille fois ! »
« Mon Dieu, qu'est-ce qui vous déplaît le plus en mon âme ? l'esprit de prière, la confiance en vous, l'amour, la douceur, la fidélité, la générosité me manquent. Jésus n'est pas content de moi. Sécheresse et ténèbres, tout m'est pénible ; sainte communion, prière, oraison : tout, tout, même dire à Jésus que je l'aime. Il faut que je me cramponne à la vie de foi ! Si au moins je sentais que Jésus m'aime. Mais il ne me le dit jamais. Ce qui me manque surtout, c'est l'oubli de moi et un cœur fraternel pour les autres. »
Que ce texte est lourd de signification ! Il révèle à quel prix sont acquises la paix et la joie.
Du 5 au 15 novembre 1897, il fait une retraite. Son but :
«1°) mieux connaître Dieu pour mieux L'aimer, 2°) mieux connaître Sa Volonté pour mieux la faire. »
image faite par Frère Charles de Jésus
Après avoir médité sur les perfections et la présence de Dieu, il parcourt toute la vie de Jésus, de son Incarnation jusqu'à sa vie dans l'Eucharistie et dans l'Église. Et Charles de Foucauld découvre sa vocation essentielle dans la ressemblance à son Maître.
«... À Nazareth Jésus glorifiait infiniment plus Dieu et sanctifiait infiniment plus les hommes par sa vie intérieure, ses prières, que par sa vie extérieure, si sainte que fût celle-ci... il en est de même : quelque sainte que soit notre vie extérieure, Dieu est bien moins glorifié par elle qu'Il l'est par notre vie intérieure... Ma vocation, c'est la vie de Jésus à Nazareth, c'est d'être un fils modèle pour la Très Sainte Vierge, que je vois en mes mères [les clarisses] ,c'est encore plus d'être un fils modèle pour Dieu.
Pour l'instant, il considère Nazareth comme sa place définitive, tout en étant prêt à quitter ce lieu béni, dès que la Volonté de Dieu l'appellera ailleurs :
« Je dois trouver que c'est une grande grâce d'habiter Nazareth. Dès que cela cesserait d'être la volonté de Dieu, il faudrait me jeter à corps perdu, sans un regard en arrière, où et à quoi Sa volonté m'appelle. »
Juste un souvenir d'un temps d'ermitage à Caux dans l'Hérault
La maison avec le grand portail pour le tracteur. Maison pour les vendangeurs,
fut pour un temps mon ermitage au milieu du village. Elle appartenait à des amis des religieuses où j'allais travailler chaque jour en faisant de l'artisanat monastique.
Je prenais chaque jour à 5 h du matin la route de droite ( elle n'était pas goudronnée)
pour aller vers le monastère, à la messe et pour mon travail. 3,5 Kilomètres.
7Km à pied aller-retour... que des beaux souvenirs
Chartreuse de Mougères
« La dernière lettre de Charles de Foucauld. - 1er décembre 1916À 12 ans, il collecte près de 300.000 euros pour l’Ukraine »
Tags : vie, nazareth, saint, « , dieu
-
Commentaires
Peut être pensait il avoir beaucoup à se faire pardonner, bien qu'il n'avait pas choisi au départ sa vie, ce qu'il a fait ensuite dans son besoin de spiritualité !
Passe une bonne journée
Bisous
-
Mercredi 11 Mai 2022 à 19:26
-
Ajouter un commentaire
Bonjour Nani
j ai ue que tu avais changer ta Banniaire Magnifique Photo merci un excellent travail ce que tu as poster il en ai passer des choses ce que tu as écris les Photos etc. je te félicite nous expliquer tous cela je te fais des bious et à Titi belle journée de ce Mercredi des bisous pour vous deux DANNN
Merci chère Dannnnnn!