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Ce monde en tant que tout à fait vide de Dieu est Dieu lui-même.
À toute la Souffrance Humaine. À l'Espoir de la Paix dans notre Monde. À la reconnaissance humble de notre finitude, pour entrer dans la vraie Paix avec
soi-même
Que le mal lui-même soit pur. Il ne peut être pur que sous la forme de la souffrance d'un innocent. Un innocent qui souffre répand sur le mal la lumière du salut. Il est l'image visible du Dieu innocent.
Simone Weil (philosophe)
Être innocent, c'est supporter le poids de l'univers entier. C'est jeter le contrepoids. En se vidant, on s'expose à toute la pression de l'univers environnant. Dieu se donne aux hommes en tant que puissant ou en tant que parfait - à leur choix.
Quand l'univers pèse tout entier sur nous, il n'y a pas d'autre contrepoids possible que Dieu lui-même - le vrai Dieu, car les faux dieux n'y peuvent rien, même sous le nom du vrai. Le mal est infini au sens de l'indéterminé : matière, espace, temps. Sur ce genre d'infini, seul le véritable infini l'emporte. C'est pourquoi la croix est une balance où un corps frêle et léger, mais qui était Dieu, a soulevé le poids du monde entier. « Donne-moi un point d'appui, et je soulèverai le monde.
Ce point d'appui est la croix. Il ne peut y en avoir d'autre. Il faut qu'il soit à l'intersection du monde et de ce qui n'est pas le monde. La croix est cette intersection
CELUI QU'IL FAUT AIMER EST ABSENT
Dieu ne peut être présent dans la création que sous la forme de l'absence. Le mal et l'innocence de Dieu. Il faut placer Dieu à une distance infinie pour le concevoir innocent du mal : réciproquement, le mal indique qu'il faut placer Dieu à une distance infinie. Ce monde en tant que tout à fait vide de Dieu est Dieu lui-même. C'est pourquoi toute consolation dans le malheur éloigne de l'amour et de la vérité. C'est là le mystère des mystères. Quand on le touche, on est en sécurité. « Dans l'Orient désert... » Il faut être dans un désert. Car celui qu'il faut aimer est absent.
LA FOI
Quand on écoute du Bach ou une mélodie grégorienne, toutes les facultés de l'âme se tendent et se taisent, pour appréhender cette chose parfaitement belle, chacune à sa façon. L'intelligence entre autres : elle n'y trouve rien à affirmer et à nier, mais elle s'en nourrit. La foi ne doit-elle pas être une adhésion de cette espèce ? On dégrade les mystères de la foi en en faisant un objet d'affirmation ou de négation, alors qu'ils doivent être un objet de contemplation.
« Snizhana et Anton, un couple russo-ukrainien à l’épreuve de la guerrePause et : NON Mr LASSALLE vous n'êtes pas un candidat de MERDE tout mon respect »
Tags : dieu, monde, mal, innocent, infini
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Commentaires
Mais ça donne le sentiment d' une grande injustice !