• MAIS QUI EST MON PROCH-AIN ?

     

    Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
    Commentaire sur l'évangile de Luc, 7,73 ; SC 52 (trad. cf SC, p. 33)

     

    Le bon Samaritain

           « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho »... Jéricho est le symbole de ce monde où, après avoir été chassé du Paradis, c'est-à-dire de la Jérusalem céleste, Adam est descendu... C'est le changement non pas de lieu mais de conduite qui a fait son exil. Quel changement ! Cet Adam qui jouissait d'un bonheur sans inquiétude, dès qu'il s'est abaissé aux fautes de ce monde, a rencontré des larrons... Qui sont ces larrons, sinon des anges de la nuit et des ténèbres, qui se déguisent parfois en anges de lumière (2Co 11,14), mais qui ne peuvent pas y demeurer ? Ils commencent par nous dépouiller des vêtements de grâce spirituelle que nous avons reçus : c'est ainsi qu'ils font d'habitude pour nous blesser... Prends donc garde à ne pas te laisser dépouiller, comme Adam, privé de la protection du commandement de Dieu et dépourvu du vêtement de la foi. Voilà pourquoi il a reçu la blessure mortelle à laquelle tout le genre humain aurait succombé, si le Samaritain n'était descendu guérir ses blessures affreuses.

          Ce n'est pas n'importe qui, ce Samaritain : celui que le prêtre et le lévite avaient dédaigné, lui ne l'a pas dédaigné... Ce Samaritain descendait : « Qui est descendu du ciel, sinon celui qui est monté au ciel, le Fils de l'homme, qui est au ciel ? » (Jn 3,13) Voyant à demi mort cet homme que personne avant lui n'avait pu guérir..., il s'est approché de lui ; c'est-à-dire qu'en acceptant de souffrir avec nous, il s'est fait notre prochain et qu'en exerçant la miséricorde envers nous, il s'est fait notre voisin.

     

                         

     

     

     

    Nous connaissons tous l'histoire 

    "du bon Samaritain"

    Mais, pourquoi cet adjectif de "bon" ?

    Tout d'abord, les Hebreux et les Samaritains,

    étaient des ennemis.

    Les un disaient qu'il fallait prier sur une montagne,

    les autres sur un autre.

    C'est pourquoi Jésus explique à la femme de Samarie,

    qu'il ne s'agit pas d'un "lieu".

    Mais que la prière doit être faite

    en esprit et en vérité. 

    Un homme sur le chemin, se fait attaquer par des 

    voleurs.

    Ils le pillent tous ses biens et le battent à mort.

    Le pauvre homme est par terre et il est couvert des plaies.

    Plusieurs personnes passent...mais en le regardant,

    ils ne s'arrêtent pas.

    Jésus parle même d'un prêtre.

    Ches les prêtres de ce temps, toucher le sang,

    était impur.

    Puis, il arrive un homme de Samarie...

    il s'arrête plein de compassion,

    le fais monter sur sa monture, et l'amène dans une auberge.

    Le reste vous le savez. Il le soigne et le laisse dans les mains

    de l'aubergiste en lui demandant,

    de luit donner tout le nécesaire...

    "Je te le paierai à mon retour"

     

     

    Ceci arrive encore dans notre temps. Cela n'a pas changé.

    On ne supporte pas la mixité.

    Dans les villes, il y a les quartiers huppés,

    et les autres. Et même à niveau de la race. 

    Mais ce que le Seigneur nous demande,

    c'est de pas passer devant notre prochain,

    et de pas le secourir !

    Je peux dire, que parfois, je suis, heureuse de voir

    des comportements humains sur les transports.

     

    Je vous demanderai de prier tous, pour les familles

    qui ont perdu des êtres chers dans ce train Limoges-Paris.

     

     

     

     

     

     

    MAIS QUI EST MON PROCH...AIN ,?

    GOD BLESS YOU 

     

    MAIS QUI EST MON PROCH...AIN ,?

     

     

    « C'EST BON !JE VAIS CONSULTER MON BANQUIER... »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Pin It

    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Dimanche 14 Juillet 2013 à 18:06

    Pour TOUS !!!  pour ce soir...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :