• LE CHEMIN POUR LES PETITS

     

     

     

    Évangile de Jésus Christ

    selon saint Matthieu 11,25-30. 
      

    En ce temps-là, Jésus prit la parole  : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange  : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. 
    Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. 
    Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
    « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 
    Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. 
    Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 

     

    Pte Thérèse et sa soeur chérie Céline

     

     

    Les enfants

    La Parole de Dieu va lui ouvrir la voie : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. » (Proverbes, 9,4) « Alors je suis venue », écrit la « petite Thérèse » en se demandant ce que Dieu ferait au petit qui viendrait à lui, elle lit Isaïe 66 : : dès lors, elle a compris qu’elle ne pourra pas monter seule cet escalier mais que Jésus la prendra dans ses bras, tel un ascenseur rapide.

    Dès lors, la petitesse de Thérèse n’est plus un obstacle, au contraire. Plus elle sera petite et légère dans les bras de Jésus, plus Il la fera sainte par une ascension rapide.

    C’est ainsi que Thérèse raconte sa découverte de la petite voie 

    C’est d’abord une découverte de ce qu’est Dieu : essentiellement Amour Miséricordieux. Désormais, elle verra toues les perfections divines (y compris sa Justice) à travers le prisme de sa Miséricorde.

    Ceci entraîne de sa part une audacieuse confiance : « Je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma sainteté. »

    Accepter de se laisser faire par Dieu n’implique aucun infantilisme facile. Thérèse fera concrètement tout ce qui est possible pour montrer concrètement son amour pour Dieu et ses soeurs, mais dans une totale gratuité, celle de l’amour.

    Dans toutes les situations et tous les actes de sa vie, Thérèse va « appliquer » cette voie : Dieu lui demande ceci, elle sent qu’elle en est incapable, donc Il le fera en elle. Un exemple : aimer toutes ses soeurs comme Jésus les aime lui est impossible. Alors s’unissant à Lui, c’est Lui qui les aimera en Thérèse. « Oui, je le sens lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi ; plus je suis unie à Lui, plus aussi j’aime toutes mes soeurs. »

    Voilà un chemin de sainteté qui s’ouvre pour tous, les petits, les pauvres, les blessés : accepter le réel de sa faiblesse et s’offrir à Dieu tel qu’on est pour qu’il agisse en nous.

    On comprend mieux alors qu’une telle phrase, par exemple, est aux antipodes de la mièvrerie mais explicite au contraire l’enfance évangélique prêchée par Jésus : « Jésus se plaît à me montrer l’unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c’est l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père. » 

     

     

     

     

     

     

     

    PARLER COEUR A COEUR

     

    AVEC JESUS

    « LE BONHEUR PARFAITLE PRÊTRE SELON LE COEUR DE DIEU »
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