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FÊTE DE NOTRE DAME DU MONT CARMEL
Notre Dame du Mont Carmel
Mt 11, 28-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Mes Amis, en cette fête si Solennelle de Notre Dame du
Mon Carmel, fête du Carmel. Je vous ai cherché
l'homelie du jour d'un frère Carme. Elle est très belle et
parlante. Que la Sainte Vierge nous garde dans son coeur,
qu'elle nous protège du Malin, pour avancer dans la joie
à la suite de Jésus et de sa Bonne Nouvelle.
Homelie d'un frère Carme pour ce jour
Spontanément, lorsque nous entendons parler de prendre sur ses épaules un joug nous comprenons cela en terme de poids et de charge qui nous aurions à porter.
« Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». Jésus ne nous propose pas de venir à lui pour nous charger d’un fardeau supplémentaire. Bien contraire. Il ajoute « et vous trouverez le repos ». Il veut nous soulager du fardeau que nous portons déjà en nous permettant de venir nous reposer auprès de lui.
Pourtant Jésus continue par ces paroles : « Prenez sur vous mon joug… » Il faudrait savoir… Nous inviter à prendre un joug sur nos épaules n’est-il pas en contradiction avec le fait de nous appeler à venir nous reposer près de lui. Apparemment non, puisque Jésus ajoute lui-même : « car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos ».
Que signifie alors prendre le joug de Jésus ? Si l’on y regarde de plus près, même si cela est pesant, il est clair qu’un joug n’est pas un fardeau à proprement parler. En effet, le joug permet de tirer plus facilement un fardeau. Le joug aide en effet les bêtes attelées pour tirer leur charge. C’est bien là son but. Autrement dit, en nous proposant son joug, Jésus ne fait rien d’autre que de nous offrir de l’aide pour porter notre fardeau. A cela, il faut rajouter que cet aide ne consiste pas seulement dans le joug mais dans le fait qu’un joug est toujours prévu pour deux. Et Jésus dit : « mon joug ». Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau. Car lorsque deux bêtes reliées par un joug tirent une charge, il y en a toujours une qui marche légèrement en avant de l’autre. C’est précisément ce que fait Jésus avec chacun d’entre nous.
Jésus s’est lié à nous sous le joug de son humilité qui l’a conduit à prendre chair de notre chair, à se faire homme, pour nous sauver. « Des hauteurs de son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel il a regardé la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir » (Cf. Psaume). Tirer seul le fardeau de notre péché est plus difficile que de le tirer avec Jésus.
En échange du fardeau de la justification par les œuvres pour tenter de nous sauver par nous-mêmes, Jésus nous propose de prendre sur nous le joug de la foi, de la confiance en sa miséricorde, de l’abandon de tout notre être entre ses mains. C’est bien en accueillant au cœur de nos vies sa présence que nous trouverons le repos qu’il promet ; et la charge qui jusque là nous écrasait, nous paraîtra légère, car c’est lui qui la portera pour nous.
Un dernier point. Le joug de Jésus est celui de l’humilité, nous le disions. Il s’agit pour nous de le partager en reconnaissant que nous ne pourrons nous sauver par nous-mêmes.
Mais on pourrait objecter : Pourquoi alors le Seigneur ne tire-t-il pas lui-même la charge, à notre place, nous libérant une bonne fois pour toutes du fardeau que nous tirons. Parce que Jésus ne veut pas nous sauver sans nous. Son amour et son respect pour nous va jusqu’à ce point.« Seigneur fais-nous la grâce d’oser nous présenter devant toi pauvres, misérables, nus, mais riches de notre seule foi et couverts de ta justice, toi en qui nous aurons mis toute notre espérance »
St Elie
Couvent de Muhraka, situé dans la solitude de la forêt du Mt Carmel - Terre Sainte-
Monasterio du Carmel en Espagne - Béas-
Monastère de Frères Carmes Espagne
Sainte Teresa d'Avila a reformé le Carmel en Espagne.
Ceux ou celles qui les habitent sont de Carmes ou
Carmelites déchausses.
Vie caché dans le Christ
Fondé par Sainte Teresa d'Avila
Cellules de soeurs
Pastrana -Espagne-
Pastrana
Le ciel et les moulins de mon Espagne
QUE RIEN NE TE TROUBLE
QUE RIEN NE T'ESPANTE,
QUI A DIEU
RIEN NE LE MANQUE
SEUL DIEU SUFFIT
La Vierge Marie Règne et Mère du Carmel
Le fondateurs Teresa d'Avila et Jean de la Croix
Tags : joug, Jesus, fardeau, charge, carme, Carmel
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Commentaires
Bonjour Ana, article très complet.. Prières et belles photos..
La chaleur continue, il fait déjà 29°, et la température ne descend pas en dessous de 25 la nuit, c'est épuisant...
Bonne journée, gros bisous, caresses à Titi
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Bonjour Ana, un petit coucou pour te souhaiter de passer une bonne journée en compagnie de Titi,
mon numéro de portable n'a pas changé..
GROS BISOUS