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Par nanipeinture le 30 Décembre 2022 à 00:45
Je suis très bien de santé et JOIE
C'est encore l'octave de Noël et j'ai pensé à vous tous, et toutes…
God Bless You
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Par nanipeinture le 22 Décembre 2022 à 15:18
Dans l'attente du grand jour,
Je vous souhaite de la Paix, de la Joie qui n'est pas que de monde.
Que Dieu vous bénisse ainsi que vos familles.
13 commentaires -
Par nanipeinture le 20 Décembre 2022 à 21:05
C'est long, je sais, mais je voulais vous assurer de ma présence en ces quelques jours qui nous séparent de cette nuit bénite où, le Prince de la Paix vient à nous même si l'on veut le chasser de notre pays qui est le sien !
Ce conte est l’histoire d’un petit garçon musicien qui aimerait enchanter la soirée de Noël avec son instrument, mais il est bien seul, et sans idée. Heureusement, sainte Cécile veille…
La statuette à l’effigie de sainte Cécile, la patronne des musiciens, est bien seule sur la console. Le bois luit comme s’il venait d’être ciré. La jeune femme se tient debout contre un guéridon sur lequel est posé un petit orgue. Les doigts de la musicienne effleurent les touches du clavier. L’autre main dissimulée derrière l’instrument doit actionner le mécanisme de la soufflerie. Un volume, curieusement, est ouvert sur la tablette. Sans doute un livret de partition.
À quoi peut-il servir puisque l’on dit que Cécile était aveugle ? Léandre sait tout cela car son père le lui a appris. Le jeune garçon rêve de voir s’animer le petit personnage en bois et l’entendre jouer un air qu’il pourrait, lui, interpréter ou accompagner avec son cornet. Car Léandre, malgré son jeune âge, joue du cornet. Il ferme les yeux, tentant d’imaginer une mélodie. « Maman me donnera des idées, se dit-il. Elle écoute de la musique toute la journée. » Le garçon se penche à nouveau vers Cécile : « Ne pourrais-tu pas m’aider ? » lui demande-t-il. Elle demeure muette bien sûr. Dans son for intérieur, il pense l’entendre lui dire d’une voix cristalline, une voix de soprane, juge-t-il, qu’il devrait chercher un chant de NOËL et vraiment l’adapter à son cornet. Il hausse les épaules, se moquant de lui-même.
Il met tout son souffle dans l’embouchure
Les guirlandes clignotent déjà dans le salon ; mais la crèche n’est pas tout à fait dressée. Cela, c’est le travail de Bô-Maman. Elle sort chaque année, du placard de sa chambre, des boîtes et des boîtes dont elle retire des santons et des santons. Plus de deux cents ont compté les petits-enfants. Et aussi des maisons et des décors, des fontaines et des arbustes, sans oublier l’étable et même un cagadou, vous savez, ce lieu qui… ce qui fait bien rire tout le monde. Un petit monde, en somme, glissé dans l’âtre de la cheminée et qui déborde tout autour. Léandre avise une pile de CD. Des Christmas carols ! Non, cela ne conviendra pas. Il tourne dans la pièce, regarde les dos des livres dans la bibliothèque de Grand-père, cherchant un titre qui pourrait l’aider dans sa recherche. Il finit par sortir et aller chercher son cornet.
Il joue, met tout son souffle dans l’embouchure. Les notes sortent timidement du pavillon, hésitent, reviennent puis glissent harmonieusement autour de sainte Cécile. Ne semble-t-elle pas ravie ? À nouveau, le garçon croit l’entendre lui dire : « Demande donc à Aliénor, ta sœur, de se joindre à toi avec sa clarinette ; et demande à tes cousins philippine et Raphaël d’apporter leur piano.
— Et les petits ? demande Léandre, comme s’il avait une véritable conversation avec Cécile.
— Baste ! dit cette dernière, Armel, le fort, marquera la cadence et Victoire chantera, je sais qu’elle a une jolie voix.
— Reste Côme ?— Il est le plus âgé, même s’il a deux mois de plus que toi, et donc, il sera le chef d’orchestre. »
Tourelourirette, Lanladirette
Léandre est stupéfait, il n’aurait jamais songé organiser un orchestre avec tous ses cousins. « Maman, maman ! » hurle-t-il en se dirigeant vers sa chambre… Et le soir de Noël, devant la grande crèche, face aux oncles, tantes, et les grands cousins réunis, les enfants, disposés en arc de cercle, interprètent la chanson intitulée… As-tu cher Léandre, qui annonce
« Bergers, qu’on s’assemble / Au signal donné, / Pour aller ensemble / Saluer, / Tourelourirette/ Saluer/ Lanladirette, / Le Roi nouveau-né. » C’était bien évidemment Grand-père qui avait découvert ce chant traditionnel et sa partition.
Sainte Cécile qui avait quitté sa console avait peut-être ouvert les yeux et donné toute sa puissance aux jeux de son orgue. D’ailleurs, n’avait-on pas entendu juste à la fin des notes lancées par les instruments des enfants, un accord supplémentaire, une note joyeuse ?
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Par nanipeinture le 19 Décembre 2022 à 19:59
S’il est un mot qui, à l’approche de Noël, revient en boucle dans les publicités et devantures de magasin, c’est bien celui de "magie". Noël serait l’occasion de "réenchanter le monde", de "retrouver son âme d’enfant". Et si la naissance de Jésus-Christ, dans un monde désenchanté, était le contraire d’un événement magique ?
Fêter Noël dans une société dite « post-chrétienne » n’est pas une mince affaire. Pour attirer l’œil et ne pas troubler la laïcité, une convention s’impose : Noël est une fête magique ou enchantée. Est magique tout récit qui contredit les lois de la raison et exige cependant d’être cru. Noël, avec ses guirlandes et ses sapins, en ferait partie. Le rationalisme contemporain, une fois dans l’année, s’autorise un entracte. La foi chrétienne, déguisée en féerie commerciale, fait un retour remarqué pendant un mois
Ce besoin d’émerveillement que la période de Noël rend manifeste est symptomatique du « désenchantement du monde » qui a cours depuis plusieurs siècles. L’expression, rendue célèbre par Marcel Gauchet, vient d’un sociologue du siècle passé : Max Weber. Elle désigne, en un mot, le déclin des croyances magiques survenu à l’époque de la Réforme protestante. À partir du XVIe siècle, la rationalisation progressive de tous les domaines de la vie, y compris la religion, et la maîtrise de la nature par la science et la technique aboutissent à désenchanter le monde. Le mystère est levé, l’étonnement des origines cède la place à la mélancolie du déjà-vu.
Or le désenchantement actuel, selon ce même auteur, a été rendu possible par le judéo-christianisme lui-même. Le magicien, en effet, se prétendait capable d’influencer le choix des dieux. Or l’existence d’un Dieu transcendant prive l’individu du recours aux médiations magiques. Avec la mise en garde des prophètes contre l’idolâtrie, l’enseignement par les lévites d’une loi à respecter, la désacralisation de la nature considérée comme création soumise à Dieu, la révélation monothéiste met fin au règne des dieux païens, dont l’univers grec est « plein », ainsi qu’à leurs sortilèges.
Une fête qui a perdu son sens aux yeux du monde
Ce qui est vrai de l’ancienne alliance est vrai de la nouvelle : le Christ lui-même n’a-t-il pas, en un sens, désenchanté le monde ? Le Christ, dit saint Bernard, est le « Verbe agrégé ». En la personne du Fils, le Père donne tout et dit tout, quitte à rester « muet », comme le risque saint Jean de la Croix. L’incarnation met donc un terme à la sacralité diffuse qui caractérisait le monde ancien : les éléments du monde perdent leur pouvoir. Le protestantisme poussera ce rejet de la magie à son paroxysme, en critiquant par exemple les reliquats « magiques » présents dans le catholicisme : l’hostie dans l’eucharistie, le culte des reliques etc.
En attendant l'enfant Jésus pour le 24 à minuit
Tel est le paradoxe : en célébrant la magie de Noël, l’époque actuelle donne valeur d’envoûtement à la naissance de Celui qui, justement, libère l’humanité du mauvais sort jeté par le « prince de ce monde ».
On peut douter du fait que la société contemporaine soit « sortie de la religion » grâce au christianisme, mais on ne peut nier qu’une fête comme Noël ait, en deux mille ans, considérablement perdu son sens aux yeux du monde. Tel est le paradoxe : en célébrant la magie de Noël, l’époque actuelle donne valeur d’envoûtement à la naissance de Celui qui, justement, libère l’humanité du mauvais sort jeté par le « prince de ce monde ».
Rien d’étonnant à cela. Un monde qui attend son salut de messies impuissants (le salut par la politique ou par l’art) aura du mal à reconnaître, dans l’événement ordinaire d’une naissance, le vrai Dieu qui vient à sa rencontre. À Noël naît Celui devant qui les mages se prosterneront à l’Épiphanie. Ainsi, la venue du Christ détrône les magiciens et déjoue toute tentative d’enchantement comme de désenchantement. En Jésus-Christ, Dieu sauve le monde de cet envoûtement qu’est le péché et de ce désespoir qu’est la mort sans la résurrection.
Bonsoir mes AMIS !
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Par nanipeinture le 17 Décembre 2022 à 19:44
"On peut s’arrêter et abandonner la partie, ou bien, on peut se donner de la peine ".
En vous partageant cette méditation, je vais me donner de la peine.
Demain, à 11h15 je prendrai le chemin… difficile de faire face à une épreuve, mais je le ferai non pas en me tourmentant la tête, mais fonçant dans la confiance.
À la fin de cet article, je vous offre un cadeau ...
L'anxiété de Saint Joseph, aquarelle de James Tissot. Brooklyn Museum
Marie et Joseph étaient en attente de la célébration festive de leurs noces, au début de leur vie commune, comme des époux bénis par le Seigneur. Mais avant que Joseph et Marie ne vivent ensemble, voilà que Marie se trouve enceinte. On peut imaginer que cette annonce faite alors à Joseph est comme une plongée dans la nuit et une nuit profonde. Joseph est perdu face à cette annonce d’une grossesse qui ne vient pas de lui et qui le plonge sans doute dans un grand désarroi. Elle a dû être longue cette nuit où il a cherché à comprendre, à trouver une solution pour ne pas blesser Marie. Il a dû s’en passer bien des choses dans sa tête et dans son cœur à imaginer ce qui serait le mieux pour elle, pour l’enfant et pour lui.
Le songe de Saint Joseph…
Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.…
Matthieu 1:20
Il y a des nuits où nous cherchons sans trouver, avec le sentiment d’être bien seul dans ces moments si éprouvants. Joseph n’est-il pas ici la figure de tout homme confronté à ces évènements imprévus de la vie ? Je pense particulièrement à tous ceux dont la vie est bouleversée par l’annonce de la maladie d’un proche, ou de soi-même, la perte d’un travail ou tel échec familial, professionnel. Nous sommes tous confrontés d’une manière ou d’une autre à ces situations imprévues qui nous déstabilisent, nous désorientent et nous plongent dans la nuit de l’incertitude et du doute, peut-être même de l’angoisse.
Dans les tempêtes de la vie
En ce 4e dimanche de l’Avent, il nous est donné de contempler cette belle figure de saint Joseph. Et ce qu’on peut déjà se dire, c’est que l’histoire de Joseph qui est aussi celle de Marie, n’a rien d’un conte de fée ni d’une légende dorée. Toute vie est marquée par des peurs, des incompréhensions, des doutes, des souffrances, des angoisses, des tempêtes.
» Il faut laisser de côté la colère et la déception, et faire place, sans aucune résignation mondaine, mais avec une force pleine d’espérance, à ce que nous n’avons pas choisi et qui pourtant existe ».
C’est le réalisme chrétien.
Joseph accueille cette réalité, la questionne jusqu’à même envisager une décision, mais sans précipitation.
Il l’accueille, non pas en la subissant, mais en s’en remettant à la volonté du Seigneur. J'ajouterai en faisant CONFIANCE.
Mais accueillir la réalité qui nous arrive et nous abandonner au projet de Dieu dans la confiance ne signifie pas rester inerte, inactif en attendant que ça passe ou des jours meilleurs. Nous verrons Joseph pleinement investi dans sa tâche et sa mission de père adoptif et d’époux aimant. « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mat 1-24). Et plus tard, il continuera d’assumer cette réalité difficile au moment de la naissance comme lors de la fuite en Égypte.
« Devant une difficulté, on peut s’arrêter et abandonner la partie, ou bien, on peut se donner de la peine. Ce sont parfois les difficultés qui tirent de nous des ressources que nous ne pensons même pas avoir ». Rendons-grâce à Dieu pour cette belle figure de saint Joseph. Qu’elle soit source de réconfort et d’encouragement dans notre marche vers Noël et dans notre chemin de foi.
Pour ceux qui aiment les peintures de Georges de La Tour ...
Bonne soirée et beau dimanche !
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