• VIE DE MARIE GORETTI - exemple pour la jeunesse-

    La Vie de Sainte Maria Goretti

    Fetée le 6 Juillet, Sainte Maria Goretti est la Patronne de la jeunesse et de la pureté.



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    J'Aime beaucoup cette jeune Marie Goretti. C'est un exemple pour la jeunesse. Cependant aujourd'hui on a plus de curiosité pour  les vedettes que pour la vie des saints. Cette lecture fait beaucoup de bien. Lors de mes veilles chez les malades, j'avais trouvé une bonne bibliothèque garnie de vies de saints.



    Maria naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d’une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.

    Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d’une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s’appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l’éloignement du village l’empêchèrent de fréquenter l’école.

    La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu’il s’agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. « Je puis à peine attendre le moment où demain j’irai à la communion », dit-elle l’après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l’Epoux des vierges.

    Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l’accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d’être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d’un danger qu’elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

    Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l’adolescente s’esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.

    L’occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » La jeune chrétienne s’écria : « Non ! c’est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, n’obéissant plus qu’à son instinct, l’assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

    Lorsqu’Assunta est mise au courant du drame, Maria git mourante à l’hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. — Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l’amour de Jésus, qu’il vienne avec moi au Paradis. » Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d’atroces douleurs, furent celles-ci : « Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son coeur cessa de battre.

    On parle de miracles qui eurent lieu sur sa tombe. Mais le plus remarquable fut sans aucun doute la conversion d'Alessandro. Celui-ci ne manifesta d'abord aucun remords dans sa prison. Puis, un songe dans lequel il vit sa victime lui offrir une fleur, le bouleversa. Lorsqu'il recouvra la liberté, en 1929, il s'empressa d'aller trouver la mère de Marietta, et obtint son pardon. Fait rare, sinon unique dans l'histoire des saints, il assista à la béatification de sa victime, le 27 avril 1947.

    Le 24 juin 1950, le pape Pie XII canonisait Maria Goretti, martyre à douze ans pour avoir défendu sa pureté jusqu’à la mort. Dans son allocution, le Saint-Père déclarait : « Elle est le fruit mûr d’une famille où l’on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l’obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l’atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s’unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n’était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d’âme des vierges et des martyrs, cette force d’âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »



















    « UNE CAMERA CACHEE...JE SUIS NEE POUR TE LOUER »
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  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Juillet 2012 à 09:02

    Bonjour Ana, je ne connaissais pas l'histoire de cette petite fille qui fut canonisée pour avoir été une petite fille violée à l'age de 12 ans (quelle  horreur)... Je suis très émue d'avoir lu cette histoire... Le ciel est toujours aussi gris... Je suis allée norrir le chat de Sylvie, il est content de me voir, j'y retournerai ce soir pour fermer les volets de la fenêtre.... Tantôt je vais à l'atelier pour faire ma broderie...Bonne journée et gros bisous

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