• Sans amour rien n’est possible... Michel Briand ... « C’est une histoire d’amour »

     

     

     

    "On ne peut pas pardonner quelqu’un si on ne découvre pas l’amour de Dieu en nous pour pouvoir l’aimer."

    P. Michel Briand

     

     

    Bonjour ! Bon mardi les Ami(e)s #mardi rose jaune fleur | Bon mardi,  Bonjour, Mardi

    Non ! Jeudi !!! he wink2 no nani !!!!

    LA CHANSON DU PRINTEMPS !!! 0:-) - UN CRI A LA VIE ...Quoi ??? C'est vendredi !!! 

    Moment détente avant d'entrer dans le sérieux ...

     


     

     

    Je sais, c'est long à lire, mais il mérite d'être écouté

    Merci !!!

     

     

     

    Kidnappé à Haïti par un gang armé en avril 2021, le père Michel Briand a été otage près de trois semaines. De passage à Paris, il revient pour Aleteia sur cette épreuve qui a renforcé sa conviction : sans amour rien n’est possible.

     

    Du haut de son mètre quatre-vingt, le père Michel Briand tranche avec l’environnement de la gare Montparnasse dans laquelle nous le retrouvons en cette pluvieuse fin du mois de juillet. Cheveux mi- longs, barbe blanche et lunettes rondes, on devine derrière son masque un sourire large et facile. Avec sa croix en bois autour du cou, ses robustes chaussures de marche et sa grosse valise, le père Michel Briand a tout de l’homme de passage. Il arrive tout droit de Bretagne où il a passé quelques semaines au centre de la Société des prêtres de Saint-Jacques dont il est membre et sera, dès le lendemain, dans un avion pour Haïti, le pays dans lequel le missionnaire vit depuis 36 ans. « C’est une histoire d’amour », répond-t-il lentement quand on lui demande pourquoi il y retourne une nouvelle fois. Car des épreuves sur place, le père Michel Briand en a traversé.

    Menacé de morts à plusieurs reprises dans les années 1990 – des hommes ont même tiré sur le presbytère dans lequel il dormait –, il était également avec les Haïtiens lors du terrible séisme de 2010. Agressé physiquement alors qu’il sortait de la banque quelques années plus tard, il a reçu deux balles dans le ventre, le père Michel Briand a finalement été kidnappé en avril 2021 par un gang armé. Il a passé près de trois semaines en captivité, avant d’être libéré. Un événement qui l’a fortifié dans sa foi, dans sa mission et dans sa conviction : « Tant que l’on n’aime pas, on ne peut pas pardonner. Et c’est quand on pardonne que l’on se sent libre dans son cœur et dans son corps ». Entretien.

    Aleteia : Que s’est-il passé lors de votre enlèvement le 11 avril 2021 à Port-au-Prince ?
    Père Michel Briand : Nous étions dix ce jour-là et nous devions aller à l’installation d’un de nos confrères prêtres. Sur le parcours, nous avons été interceptés par un gang d’une vingtaine de personnes bien armées. Ils nous ont ensuite fait entrer dans un chemin de terre. Il y avait entre cinq et huit voitures les unes derrières les autres. Après nous avoir dépouillé de tous nos biens (téléphones, argent…), le chef du groupe, surnommé « La mort sans jour », a pris le volant pour nous conduire là où nous avons été retenus en otage. On pensait dans un premier temps qu’ils allaient nous libérer très vite, comme cela avait déjà été le cas auparavant. Mais quand ils ont vu qu’il y avait deux étrangers, ils se sont dit qu’il y avait certainement quelque chose à en tirer.

     

     

     

    http://www.famillechretienne.fr/sites/default/files/dpistyles/ena_16_9_extra_big/node_36758/55461/public/thumbnails/image/vieil_homme_chapelet.jpg?itok=g6JEKC2W1625153240 

     Le soir, au crépuscule, nous récitions le chapelet.

     

     

    Comment s’est déroulée votre vie en captivité ?


    Nous avons été bien traités. Ceux qui nous gardaient ont été bienveillants à notre égard. Tout ce que nous demandions, ils ont essayé de nous le fournir, que ce soit de l’eau, du dentifrice, des draps… Tout le temps qu’a duré la détention, nous avons communiqué avec nos geôliers qui étaient d’anciens détenus, évadés ou libérés, et qui étaient là pour faire un petit job, pour gagner assez d’argent afin d’entretenir leur famille. Ce n’était pas le cas du chef qui employait un langage très dur à notre égard, certainement pour montrer son autorité.

     
     

    Comment viviez-vous votre foi ?


    Rapidement nous avons essayé de vivre entre nous de manière positive et de témoigner d’une grande solidarité envers les personnes du groupe pour lesquelles cette épreuve était d’autant plus difficile. Cela est passé par une bienveillance et une attention toute particulière à ne pas se montrer hostile avec des paroles désobligeantes. Nous avons aussi pris le temps de prier ensemble. Nous faisions de temps en temps le bréviaire mais de mémoire car nous n’avions pas le livre entre nos mains. L’une d’entre nous avait la Bible et nous nous en sommes servis pour lire les psaumes tous ensemble. Nous avons lu les évangiles et un soir l’une des otages a même chanté la passion de saint Jean. C’était tout simplement magnifique. Le soir, au crépuscule, nous récitions le chapelet. Nous sentions au fil des jours que rien ne nous arriverait. Non seulement les geôliers nous sécurisaient en nous disant que rien de grave ne nous arriverait mais nous le sentions dans notre for intérieur.

     

     

    la soupe : le plat qui nous a nourris durant des siècles

    une soupe ...sans doute pas comme celle là...mais il a fait le geste tout de même !

     

     

    Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?


    Le plus dur a été le manque de liberté, le fait de savoir que sa vie est entre les mains de quelqu’un d’autre. Au fil des jours, nos kidnappeurs nous ont fait vivre un jeûne de plus en plus dur en restreignant la nourriture entre nous. Les derniers jours nous n’avions presque plus rien à manger. Parmi les six que nous étions vers la fin, deux étaient diabétiques. Un gardien nous a demandé ce qu’il pouvait faire pour nous et nous lui avons demandé une soupe. Le lendemain il nous en a apporté une que nous nous sommes partagés.

     

     

    Les bibles distribuées aux esclaves étaient expurgées de certaines  références | Slate.fr

     

    Un passage de la Bible vous a-t-il particulièrement accompagné pendant cette épreuve ?


    Oui, j’ai beaucoup pensé à l’attitude de Jésus par rapport à ses agresseurs, à ceux venus lui faire violence. Comment se comporter pour ne pas entrer dans cette provocation de violence que l’autre nous impose ? Comment avoir constamment une parole aimante, bienveillante envers la personne qui nous agresse ?

     

     

    QUE DIEU VOUS BENISE P. MICHEL BRIAND !!!

     

     

    Une Rose blanche en hommage - LE BLOG DE ROSIE

     

     

     

     

     Sans amour rien n’est possible... Michel Briand ... « C’est une histoire d’amour »

     

     
     
     
     
    « Un peu de ravissement et … prière des grand parent, journée des personnes âgéesFIAT VOLUNTAS TUA Seigneur, que ta volonté se fasse en moi. »
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  • Commentaires

    10
    Samedi 31 Juillet 2021 à 11:22

    Peinture de : Donald Zolan

    Bonjour Ana,

    beau récit de la captivité de ce prêtre,

    je mets en pause mon blog car il y a peu de monde

    le samedi et le dimanche..

    Bonne journée, gros bisous, caresses à Titi

      • Samedi 31 Juillet 2021 à 13:30

        Très agréable pause et sans doute si chaud...piscine !

    9
    Samedi 31 Juillet 2021 à 08:48

    Bonjour nani, merci pour ton com sur ma page! et pour tes gentilles paroles! moi je vis seule aussi, je ne sais pas si c'est un choix ou si c'est assumé! j'aimerais bien refaire ma vie c'est sûr mais plus le temps passe plus je me dis que je vais rester seule!

    C'est comme ça! Je n'y peux rien! Je me suis levée! choupette m'a griffée le nez! elle ne l'a pas fait exprès; elle voulait sa pâtée! c'est sa façon à elle de me le faire comprendre! elle me met des coups de pattes!

    Bises à toi ma nani et caresses à TITI!

      • Samedi 31 Juillet 2021 à 13:37

        Tiens, tiens choupette ... me fais penser à mon Titi qui vient me taper les jambes pour me dire de sortir en promenade... et c'est lui qui marche devant et moi derrière. ! Ils sont marrons

    8
    Vendredi 30 Juillet 2021 à 23:26
    Très beau ton message il me plaît d autant plus que le père Briand à fait ses études près de chez moi avec un membre de ma famille
      • Samedi 31 Juillet 2021 à 13:38

        Merci pour le P. Briand et suis allé sur votre blog

    7
    Vendredi 30 Juillet 2021 à 17:14

    coucou Nani! tu dis que sans amour rien  n'est possible et moi je vis bien seule et sans amour! c'est dur tu sais! toi aussi tu es seule et sans amour! courage! c'est pas facile tous les jours! je ne suis toujours pas bien! je me suis carrément couchée! et puis j'ai vu ton message! tu es courageuse ma nani! Je ne suis pas complètement sans amour! L'amour ça n'est pas que dans les couples... du moins je crois! bises et merci pour ton com sur ma page!

      • Vendredi 30 Juillet 2021 à 23:03

        Mais tu lis mal ... ce que tu lis, c’est que celui qui n'aime pas... etc.

        Mais aussi tu me dis que je suis seule et sans amour. ... je ne manque pas d'amour et ne suis pas seule. Je ne vis pas en couple et c'est mon choix libre, mais cela ne me coute pas, c'est mon choix. Oui, je vois que tu est fatiguée et que demain cela ira mieux. Je te soutiens ... il y a des moments durs, mais je t'assure que depuis que tu as ce blog on voit comme tu remplis tes journées... tâche de voir positif

        Bisous 

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    6
    Vendredi 30 Juillet 2021 à 16:59

    C'   est   l'   horreur    à  Haïti parce    qu'   il   y  règne   une   pauvreté endémique    pour   beaucoup  de   pauvres,    et     les  maladies  y  trouvent   un terrain    favorable !

    Je   peux    comprendre   que    ce   prêtre    s'y   sente    bien,  parce   qu'il sait   que   c'   est ce    que   Dieu    veut !

    Dans  ce   genre    de   pays   le  brigandage    est  courant,  les   otages   peuvent   rapporter !

     Quand   même   une   sale     expérience !

     Passe   une  bonne   journée

     Bisous

      • Samedi 31 Juillet 2021 à 13:40

        J'ai des amis qui sont en Haïti qui partagent le mode de vie des pauvres

        et par fois sans doute la violence. Ce sont les frères de Mère Teresa de Calcutta...ils sont le même esprit que les sœurs 

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