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Où EST DONC L'AMOUR !!!
LE CARMEL
9 avril 1888 au 5 janvier 1889 de 15 à 16 ans :
PostulatThérèse entre au carmel comme postulante . Son vieux père la bénit à genoux enpleurant. En guise d'accueil, M Delatroëtte ne pourra retenir quelques parles désobligeantes qui vont glacer l'assistance. Une fois à l'intérieur, Thérèse est agréablement surprise : "Tout me semblait ravissant, je me croyais transportée au désert … avec quelle joie profonde je répétais ces paroles : c'est pour toujours, toujours que je suis ici." Elle n'a cependant aucune illusion sur la vie religieuse, elle va y rencontrer plus d'épines que de roses."
Thérèse connaît les 26 carmélites avec qui elle va vivre désormais. Dès le début, elle impressionne par sa maturité . Dans une lettre à Mme Guérin, la prieure écrit : "Jamais je n'aurai pu croire à un jugement aussi avancé en 15 années d'âge … pas un mot à lui dire, tout est parfait. "malgré son jeune âge, Mère Marie de Gonzague aura l'intelligence de ne pas la chouchouter. Thérèse lui en sera gré. Et la vie du carmel se déroule avec son mélange de travail, de prières, de repos , de fêtes … et de monotonie.
Cté de Lisieux
Agnès de Jésus (Pauline Martin)
Marie du Sacré-Coeur (Marie Martin)
Geneviève [Mère], la fondatrice
Marie de l'Eucharistie (Marie Guérin)
Marie-Antoinette, tourière Marie-Elisabeth de Ste Thérèse, tourière Texte original de Thérèse publié en 1956
Thérèse ne fait pas attention aux fautes d'ort. Et elle écrira par obéissance
J.M.J.T. Janvier 1895Jésus Histoire printanière d'une petite fleur blanche écrite par elle-même et dédiée à la révérende Mère
Agnès de Jésus - Prieure et sa soeur -
C'est à vous, ma Mère chérie, à vous qui êtes deux fois ma Mère, que je viens confier l'histoire de mon âme ... Le jour où vous m'avez demandé dele faire, il me semblait que cela dissiperait mon coeur en l'occupant de lui-même, mais depuis Jésus m'a fait sentir qu'en obéissant simplement je lui serais agréable ; d'ailleurs je ne vais faire qu'une seule chose :Commencer à chanter ce que je dois redire éternellement «Les Miséricordes du Seigneur!!!»... Avant de prendre la plume, je me suis agenouillée devant la statue de Marie (celle quinous a donné tant de preuves des maternelles préférences de la Reine du Cielpour notre famille), je l'ai suppliée de guider ma main afinque je ne trace pas une seule ligne qui ne lui soit agréable. Ensuite ouvrant le Saint Evangile, mes yeux sont tombés sur ces mots : «Jésus étant monté sur une montagne, il appela à Lui ceux qu'il lui plut;et ils vinrent à Lui.»(St Marc, Chap. III, v. 13). Voilà bien le mystère de ma vocation, de ma vie tout entière et surtout le mystère des privilèges de Jésus sur mon âme... Il n'appelle pas ceux qui en sont dignes, mais ceux qu'il lui plaît ou comme le dit St Paul : «Dieu a pitié de qui Il veut et Il fait miséricorde à qui Il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.»(Ep. aux Rom. chap. IX, v. 15 et 16). Longtemps je me suis demandé pourquoi le bon Dieu avait des préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré de grâces, je m'étonnais en Le voyant prodiguer des faveurs extraordinaires aux Saints qui l'avaient offesé
Les quatre soeurs Martin plus la cousine Marie Guérin, feront cinq mémbres dans la communauté
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Il n'appelle pas ceux qui en sont dignes...
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Il s’appelle Aylan Kurdi, il est âgé de 3 ou 4 ans. Un petit corps sans vie échoué sur une plage turque. C’est un enfant syrien qui fuyait la guerre, avec sa famille. Ils voulaient gagner l’Europe, en l’espèce la Grèce, par la Turquie. Leur embarcation comptait au moins onze personnes à bord. Elle a sombré quelque part au large de l’île de Kos. La mer a rejeté certains des corps sur une plage turque. Et, un peu à part, tout seul, celui de ce petit bonhomme en tee-shirt rouge et pantalon bleu, qui restera comme l’emblème de cet afflux migratoire sans précédent que nous ne voulons pas voir. Ou pas assez.
Il est parfois nécessaire de comparer ce qui n’est pas comparable. Ne serait-ce que pour éveiller les consciences anesthésiées. Entre 1933 et 1940, plusieurs millions de réfugiés échappés d’Allemagne, de Pologne, des pays baltes, fuyant le nazisme, se heurtèrent à des frontières fermées. Ils s’appelaient Nathan, Samuel ou Rachel. Nathan, par exemple, prescient, fuit l’Allemagne dès l’été 1933, cinq mois après la prise de pouvoir d’Adolf Hitler. Il veut partir pour les Etats Unis : refus de visa. Il tente l’Espagne, également refusée. Un peu par hasard, il échoue en France qui ne l’accueille pas mais ne le refoule pas non plus. Ce n’est qu’à partir de 1938 que le gouvernement Daladier, issu de la chambre du Front populaire, livra aux Allemands les juifs qui tentaient de passer en France.
Nous allons dire encore :
Mais Dieu où était - il ?
Dieu est dans mon coeur et dans ceux de tant des hommes.
Il nous dit de nous Aimer, il c'est fait homme, et il a voulu
mourir sur une croix par Amour .
Ne me dites pas, je vous en supplie,
que c'est la faute de Dieu.
Qui refuse d'accueillir ceux qui fuient la mort ?
Combien des morts avons nous dans la concience ?
Ah, mais je suis pour rien !
Si ! ensemble on peut crier la colère contre ses
hommes politiques, bien gras dans leur poches.
Ils disent : " On ne peut pas porter la misère du monde "
Et bien, je dis que, si nous les ouvrons nos bras, alors
Dieu donnera les moyens
Dieu nous dit de nous Aimer...puis il fera le reste
Ayons le courage ! Réveillons ceux qui
dorment sous nous yeux à la TV à l'Assamblé
National.
AU SOIR DE NOTRE VIE
NOUS SERONS EXAMINES
SUR L'AMOUR
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Commentaires
hello Ana...
merçi,pour ton article....
tu as ce don, de nous emouvoir,
et de nous donner a reflechir...
j'espere que tu vas bien..ainsi que ton petit copain....
belle journee a toi bisous "V"
BONJOUR ANA !
Je sais bien que l'absence d'un mécréant comme moi ne se remarque pas trop chez les bonnes personnes, mais j'aime passer sur ton blog !
Ceci dit, je ne pense pas que la conscience de Dieu chez Thérèse MARTIN soit exceptionnellement précoce. Quand sur ses 8 frères et sœurs, 5 soient religieuses (les quatre autres sont morts jeunes) et que les parents Louis et Zélie déjà Bienheureux vont être canonisés (la procédure est en cours), ce n'est pas trop compliqué d'être exceptionnelle.
Cela n'enlève rien à Sainte Thérèse mais ce qui me gène, c'est que cette très jolie jeune fille, très cultivée et aimante, meure à 24 ans sans avoir connue l'Amour terrestre !
Ne peut-on pas être des "phares" de la foi (hommes et femmes) et profiter, comme tout le monde, des bienfaits de la création ?
Mais ce n'est "QUE" mon avis !
Gros Bisous Ana !
Bonjour Ana
ben dis donc la 1ere photo,personne ne souris,c'est qu'on est sérieux la,pourtant Dieu aime comme nous sourions,pour les immigrans,,la terre appartiens au départ a tout le monde,seul fes frontieres les limites,aprés,je compatis a ce que ces gens vivent,je pense que si cela m'arriver,je voudrais un coup de main,de l'autre, il ya aussi des français dans la misère et eux aussi ont besoin d'aide,dans mes prières,j'envoie de l'amour a tout le monde et toi,donne des news
bisous
Bonjour Nani
Juste un petit bonjour ! Et je retourne à mes peintures
Bien amicalement,
Alexandre
Bonjour Ana, merci pour le bel article sur Sainte Thérèse, ensuite tu parles des émigrés et du drame qui c'est passé sur cette plage,
je suis entièrement d'accord avec Claude...
Nous sommes tous responsables...
Bon lundi, gros bisous
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coucou ma petite soeur
tu es en vacances?Titi a pris ta place sur l'ordi?
donne des news bisous