• MON PLUS BEAU NOËL - HISTOIRE VRAI -

    Mon plus beau Noël (Histoire vraie)

     

    La charité

    (pas la piété !!! ) mais de l'AMOUR

       Anges aux cadeaux de Noel pour les petits enfants

     

    Il est si loin ce sou­ve­nir qu’il me faut par­ler au­jourd’hui de l’enfant que j’étais alors com­me d’un étran­ger… Mais si je fais le récit de ce véri­ta­ble « Conte de Noël » c’est que, je m’aperçois que je n’en ai jamais vécu de plus beau tout au long de ma vie !

    * * *

    « Petit Geor­ges donc vient de se réveiller… C’est la nuit de Noël et ses parents sont à la Mes­se de Minuit. Quand ils ren­tre­ront, les sou­liers qui gar­nis­sent le de­vant de la che­mi­née seront sans dou­te pleins de mer­veilleuses cho­ses. Le Bon Dieu ne pense-​t-​il pas à tous, petits et grands, en cet­te nuit bénie ?

    Dans la cham­bre voi­si­ne grand-​mère, trop âgée pour sor­tir si tard, dort. Sou­dain, du rez-​de-​chaussée, par­vient un bruit léger de pas. « Je parie que c’est le Petit Jésus qui pas­se », se dit Geor­ges… Une idée lui vient aus­si­tôt en tête : surpren­dre le céles­te visi­teur !…

    Sau­tant de son lit, pieds nus il des­cend l’escalier. À la der­niè­re mar­che il s’arrête et tend l’oreille : un pru­dent va-​et-​vient se pro­duit dans la cui­si­ne ! Jésus a trou­vé tout de sui­te le bon endroit, se dit Geor­ges. C’est là en effet que tou­te la famil­le a dépo­sé ses chaus­su­res ! Le bam­bin avan­ce dans l’ombre. La por­te de la cui­si­ne est fer­mée… Seule une fai­ble lumiè­re en sou­li­gne un peu le seuil. « Tiens, son­ge le gar­çon­net, Jésus doit s’éclairer avec une bou­gie ! Il n’a pas dû trou­ver le bou­ton élec­tri­que ! »

    Sur la poin­te des pieds l’enfant appro­che de la por­te, puis tour­ne dou­ce­ment la poi­gnée qui se met à grin­cer. Aus­sitôt la lumiè­re dis­pa­raît ! Le Petit Jésus aurait-​il peur ?  Il faut vite le ras­su­rer ! Geor­ges achè­ve donc d’ouvrir puis, d’un, petit doigt réso­lu, appuie sur le com­mu­ta­teur.

     Santon - Conte et récit de Noel - Le rodeurAus­si­tôt une vive clar­té inon­de la cui­si­ne. Un hom­me est là, debout devant la che­mi­née ! Sa besa­ce, dépo­sée sur la table, sem­ble abon­dam­ment gar­nie… Il tient dans sa main gau­che une gros­se oran­ge, de l’autre une su­perbe boî­te de cho­co­lat qu’il vient d’enlever des sou­liers de Geor­ges ! Le mys­té­rieux incon­nu est en effet un voleur !

                          Un enfant à Noel - Santon - Saint Joseph                        

    L’enfant le regar­de avec de grands yeux où se lit une immen­se décep­tion : « Alors, c’est pas toi le petit Jésus ? » demande-​t-​il d’une voix blan­che. Devant tant de can­deur le vaga­bond est tout décon­te­nan­cé. C’est la pre­miè­re fois qu’un enfant le regar­de sans avoir peur de lui ! Les traits déten­dus, Geor­ges même lui sou­rit : « Ah ! je com­prends, mur­mu­re le gar­çon, tu es saint Jo­seph ! Le Petit Jésus ne serait pas mala­de, par hasard, qu’il t’ait envoyé à sa pla­ce ? Ça t’ennuie peut-​être que je te déran­ge ?… Oh ! la bel­le oran­ge que tu allais me met­tre. Et cet­te gros­se boî­te ? C’est du cho­co­lat, dis ? »

    L’inconnu regar­de tour à tour l’orange et la boî­te qu’il n’a pas lâchées… On dirait qu’il les voit pour la pre­mière fois. « Et qu’est-ce que tu as appor­té pour papa et maman, bon saint Jose­ph ? » conti­nue le gar­çon.

    Du coup l’homme sou­rit. Il est saint Jose­ph ! Ça, par exem­ple, ça sort de l’ordinaire. Et il entre dans le jeu. Faci­le d’ailleurs. Sa besa­ce n’est-elle pas gar­nie de tout ce qu’il vient de voler ? Le vaga­bond remet l’orange et la boî­te sur les petits sou­liers puis tire une pipe neu­ve et un paquet de tabac. « Oh ! Papa qui vou­lait tant une pipe ! » s’écrie l’enfant. C’est ensui­te le tour d’un châ­le en bel­le lai­ne. « Ça c’est pour maman, dit Geor­ges. Tu es chic, tu sais ! Tu as pen­sé à tout ! Maman dési­rait tant une échar­pe… Et papa a cas­sé, il y a trois jours, sa bel­le pipe de la fête des Pères ! »

    Distribution de cadeaux de Noël à un petit garçon - Joyeux Noël !

    Vien­nent ensui­te un gros sau­cis­son qu’on devi­ne truf­fé, une magni­fi­que din­de qui sem­ble n’aspirer qu’à être mise au four. Quand l’inconnu a ter­mi­né sa dis­tri­bu­tion Geor­ges lui prend sou­dain la main en un ges­te d’affection. Bizar­re cet­te sen­sa­tion !… Cet­te main pote­lée, enco­re tou­te chau­de de la tié­deur du lit d’où elle sort, lui rap­pel­le d’autres « menot­tes », gla­cées celles-​là et dures com­me des bra­ce­lets d’acier ! Et le bon­hom­me sent les lar­mes lui mon­ter aux yeux…

    « Quand papa et maman ren­tre­ront, ajou­te Geor­ges, je leur dirai que je t’ai vu ! » Ces paro­les rom­pent aus­si­tôt le char­me. « Ah ! non, dit l’inconnu, pas de ça sur­tout ! » Et son visa­ge se dur­cit car il a repris conscien­ce de la réa­li­té. Les parents vont ren­trer et il est temps de dis­pa­raî­tre. « C’est peut-​être ton heu­re de par­tir ? de­mande Geor­ges inquiet. Déjà ! Avant que tu t’en ailles je vou­drais t’embrasser, tu veux?» C’est le coup de grâ­ce pour le pau­vre dévoyé.

    Aban­don­nant la lut­te il se pen­che vers l’enfant et lui tend sa joue mal rasée. Quand, il sent les lèvres tou­tes pures du bam­bin sur son visa­ge et le bras frê­le qui encer­cle son cou com­me un col­lier de ten­dres­se, ‚de gros­ses lar­mes rou­lent sur sa rude face rava­gée de pro­fon­des rides. Ah ! qu’il est doux cet ins­tant ! Com­me il vou­drait à son tour le pro­longer lon­gue­ment ! « Tu piques un peu, tu sais, saint Jose­ph, dit Geor­ges en sou­riant. — Je n’ai pas eu le temps de me raser, tu com­prends, répond l’homme bou­leversé. J’ai tel­le­ment de tra­vail ces jours-​ci ! »

    D’ail­leurs dans la nuit de Noël on com­prend tout… Et Geor­ges, s’il n’imaginait pas un saint Jose­ph aus­si mal rasé est tout de même enchan­té de l’avoir ren­con­tré ! Il trou­ve même qu’il a fort bien rem­pla­cé l’Enfant-Jésus…

    « Main­te­nant va te recou­cher, lui dit l’homme en se déga­geant de sa dou­ce étrein­te. Il se fait tard et tes parents vont arri­ver. Eux ne doi­vent pas me voir ici ! » Et, après un der­nier regard jeté vers la che­mi­née main­te­nant bien gar­nie, le pau­vre hère remet sa besa­ce, tou­te pla­te, sur son épau­le, ouvre la por­te et dis­pa­raît dans la nuit…

    Là-​bas, dans la peti­te égli­se illu­mi­née, les clo­ches son­naient la fin de la Mes­se de Minuit ! »

    * * *

    Depuis ce jour de ma loin­tai­ne enfan­ce je n’ai rien su de cet incon­nu que ma can­deur naï­ve avait sou­dain chan­gé en géné­reux saint Jose­ph. J’imagine qu’il a dû par­fois, à cer­tains jours de détres­se, pas­ser sa main sur cet­te joue où, la nuit de Noël, s’étaient posées les lèvres inno­cen­tes d’un enfant. Ce bai­ser au moins il pou­vait l’emporter sans être un voleur.

    Et aujourd’hui enco­re, après tant d’années écou­lées, s’il est enco­re de ce mon­de je le lui don­ne de tout cœur !

    Geor­ges d’Aurac.

    Francesco RAIBOLINI dit FRANCIA - L'Adoration de l'Enfant. Détail. Bologne vers 1450 - 1517. Le Louvre, Paris
    L’Adoration de l’Enfant. Fran­ces­co Rai­bo­lo­ni dit Fran­cia.
    Détail. Bolo­gne vers 1450 – 1517. Le Lou­vre, Paris
     
     
     
     
     
     
     
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    Maintenant je peux vous dire mes Amis,
     
    puisque vous venez lire les histoires pour les enfants.
     
    Je me dis que les pensés sont parfois belles, parfois tellement belles que,
     
    elles sont in-atteignables.
     
    Pour ce Noël 2016, il faut finir bien cette année difficile par des
     
    gestes concrets.
     
    Offrir un petit colis à un sans abri fixe.
     
    Des denrées qui n'ont pas besoin de cuisiner.
     
    Un geste d'humanité concret. Chacun dans votre pays avez de personnes
     
    en difficulté... des voisin, quelqu'un qui n'a pas de famille. 
     
    Ce qu'il faut c'est juste penser à faire un geste. Après de l'avoir
     
    pensé, vous sentirez une joie infinie... et lorsque nous iront je suis sûre
     
    que l'enfant Jésus nous a donné notre "nouveau Ami"
     
    Celui ou celle que n'oublira jamais ce petit geste d'humanité.
     
    Je vais le faire et le colis est prêt déjà. 
     
    Ce sont de moyents de communication, de fraternité. C'est une façon
     
    réelle d'exercer notre "politique " pour combattre le malheur.
     
    Alors, faisons comme dans l'ancien temps de pas oublier l'assiette
     
    du pauvre et de vraiment la remplir.
      
     
     
     
     
     
     
     
    GOD BLESS YOU
     
     
     
      
     
     
      
     
     

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    « Super article à lire même sans poster un commentaire !!!La Grande Gourmandise !!! »
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  • Commentaires

    3
    Jeudi 15 Décembre 2016 à 10:15

    la création du jour

    Bonjour Ana, cette histoire est touchante...

    Pour le petit colis, il n'y a pas de soucis, il sera fait...

    Bonne journée, gros bisous

    2
    Jeudi 15 Décembre 2016 à 00:32

    Une très belle histoire chère Nani

    Mes colis sont prêts comme tous les ans

    Mais même dans l'année nous le faisons

    Nous avons aussi des personnes démunies dans notre ville

    Je te donne mon adresse mail en mp

    De gros bisous et des câlins à ton petit compagnon

    Je ne t'oublie pas et pense bien à toi

     

     

    1
    Mercredi 14 Décembre 2016 à 23:20

    Oh quelle belle histoire ma Nani,

    oui pour moi aussi le colis est prêt, mais souvent c'est devant mon petit magasin  U que  se trouve une jeune femme (des pays de l'est) Elle ne demande pas d'argent mais quelque chose à manger pour ses deux petits.

    Mais je garderai au fond du coeur la belle histoire de Georges.

    Gros bisous plein d'affection.

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