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Mon coeur encore tendre et novice
Parenthèse- après vos trois commentaires sur cet article. Je ne parle que de ma souffrance d'enfant que j'ai vécu mais je me sers juste avec des mots qui m'aident à crier fort combien l'envie d'être parfait, d'avoir peur de défendre l'autre, d'être trop dur dans le jugements -parfois non fondés sur des vérités mais médisances - peuvent être la cause des pas irrémédiables comme le suicide du prête Pierre Yves F
Ilona Singer, Un garçon avec un nounours, 1927
Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l’essor,
On n’a pas besoin des sciences,
Lorsque l’on vit dans l’âge d’or !
Mon coeur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n’en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?Nous sommes loin de l’heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.Gérard de Nerval,
Un jour, oui un jour,
Quelqu'un vous demandera des comptes ... Trop haut, trop VOUS, Trop parfaits ... Car c'est vous, par vous que j'ai eu peur, que j'ai pleuré dans mon dortoir humide avec des lits et des lits... trop des lits et trop long dortoir pour, faire une caresse le soir, dire juste bonsoir. Mais nous étions innocents et petits et vous, importants, et durs !
Vous m'avez donné tant des coups que j'ai eu peur des étreintes toute ma vie !
Alors j'ai honte pour vous, de vos peurs, de vos silences... Vous m'avez presque, je dis presque, car NON ! Mon amour est plus fort que vous. Vous m'avez donné envie de vous quitter et de quitter un peu mon Ami de la loupiote rouge, à qui, je racontais "mes bons" et mes peurs. Mais dans le cœur d'un enfant même en grandissant il reste toujours une empreinte indélébile ... et son regard à lui m'est resté et reste VIVANT.
Vous n'avez pas gagné, et même si dans vos peurs, à cause de vos peurs, vous commettez l'injustice, il y a toujours un chemin ouvert même pour celui qui se jette dans le vide ...mais, je vous le redis, oui, vous aurez à rendre comptes et je pense, j'espère, que vous regretterez... J'ai tout de même de l'espoir car L'Amour est Plus grand ... ET IL SAIT FAIRE, LUI !
Dédié aux cœurs d'enfants qui ont souffert 27 Octobre 2018 -nani-
Tags : tendre, coeur, novice, donner
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Commentaires
Bonjour Ana,
après une quinzaine de jours passés en Croatie
je reprends le chemin des blogs...
Merci pour cette belle poésie de Gérard de Nerval,
oublies un peu les moments difficiles que tu as vécu dans ton enfance pour apprécier le bonheur que tu as de partager ton amitié avec Titi...
Bonne journée, gros bisous
Il y a des périodes de la vie qu'il est préférable d'oublier autrement les souvenirs viennent ruiner le reste de notre existence
Amicalement
Claude
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Merci ma Nani chérie,
pour le beau poème de Gérard de Nerval.
Et maintenant consacre toi plutôt à Titi que je câline avec toi.
Gros bisous.