• Le Sacrement de la Réconciliation : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »

     

    Homélie du Père Raniero Cantalamessa, o.f.m. cpa. Pour le Carême

    Pour ceux qui désirent le lire ou l'écouter

     

    Hoy: ¿Pedro o Judas? - Alfa y Omega

     

     

    Rome 18 avril 2015

     

    L’histoire divine et humaine de Jésus renferme de nombreux petits récits d’hommes et de femmes entrés dans le rayon de sa lumière ou de son ombre. Le plus tragique est celui de Judas Iscariote. L’un des rares faits attestés, avec la même importance, par les quatre Evangiles et par le reste du Nouveau Testament. La première communauté chrétienne a beaucoup réfléchi à son histoire et nous ferions mal de ne pas faire la même chose. Celle-ci a tant à nous dire.
     
     
    Judas a été choisi dès la première heure pour être l’un des Douze. En insérant son nom dans la liste des apôtres l’évangéliste Luc écrit « Juda Iscariote qui devint (egeneto) un traître » (Lc 6, 16). Donc Judas n’était pas né traître et il ne l’était pas au moment où Jésus l’a choisi; il le devint ! Nous sommes devant un des drames les plus sombres de la liberté humaine.
     
     
    Pourquoi le devint-il ? Il n’y a pas si longtemps, quand la thèse de Jésus « révolutionnaire » était à la mode, on a cherché à donner à son geste des motivations idéales. Certains ont vu dans son surnom « Iscariote » une déformation du mot « sicariote », c’est-à-dire faisant partie du groupe de zélotes extrémistes qui prônaient l’emploi du glaive (sica) contre les Romains; d’autres ont pensé que Judas a été déçu de la façon dont Jésus suivait son idée du « royaume de Dieu » et qu’il voulait lui forcer la main, en le poussant à agir aussi au plan politique contre les païens. C’est le Judas du célèbre « Jésus Christ Superstar » et d’autres spectacles et romans récents. Un Judas pas loin d’un autre célèbre traître de son bienfaiteur : Brutus, qui tua Jules César, en pensant de sauver ainsi la république!
     
     
    Ces reconstructions sont respectables quand elles revêtent quelque dignité littéraire ou artistique, mais elles n’ont aucun fondement historique. Les évangiles – seules sources dignes de foi que nous ayons sur le personnage – parlent d’un motif plus terre-à-terre : l’argent. Judas avait reçu la garde de la bourse commune du groupe; à l’occasion de l’onction de Béthanie il avait protesté contre le gaspillage du précieux parfum versé par Marie sur les pieds de Jésus, non pas par souci des pauvres, relève Jean, mais parce que « c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait » (Jn 12,6). Sa proposition aux chefs des prêtres est explicite: « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent » (Mt 26, 15).
     
     
    Mais pourquoi être surpris par cette explication et la trouver trop banale ? N’est-ce pourtant pas presque toujours comme ça aujourd’hui ? Mammon, l’argent, n’est pas une idole parmi tant d’autres; c’est l’idole par antonomase :

      littéralement, « l’idole en métal fondu » ( Ex 34, 17). Et l’on comprend pourquoi. Qui est, objectivement, sinon subjectivement (autrement dit, dans les faits, si non dans les intentions), le vrai ennemi, le concurrent de Dieu, dans ce monde ? Satan ? Mais aucun homme ne décide de servir Satan, sans raison. S’il le fait c’est parce qu’il croit obtenir de lui quelque pouvoir ou quelque bénéfice temporel. Qui est, dans les faits, l’autre-maître, l’anti-Dieu, Jésus nous le dit clairement: « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent » (Mt 6, 24). L’argent est le « dieu visible », contrairement au vrai Dieu qui est invisible.

     
     

    Mammon est l’anti-dieu car il crée un univers spirituel alternatif, donne un autre objet aux vertus théologales. La foi, l’espérance et la charité ne reposent plus sur Dieu, mais sur l’argent. Une affreuse inversion de toutes les valeurs se met en marche. « Tout est possible pour celui qui croit », disent les Ecritures (Mc 9, 23); or le monde dit : « Tout est possible pour celui qui a de l’argent ». Et, à un certain niveau, tous les faits semblent lui donner raison.

     
     

    « La racine de tous les maux – disent les Ecritures - c’est l’amour de l’argent” (1 Tm 6,10). Derrière chaque mal de notre société il y a l’argent, ou du moins il y a aussi l’argent. Celui-ci est le Moloch de la Bible, auquel on sacrifiait les petits garçons et les petites filles (cf. Jr 32, 35), soit le dieu aztèque, auquel il fallait offrir quotidiennement un certain nombre de cœurs humains. Qu’y a-t-il derrière le commerce de la drogue qui détruit tant de vies humaines, l’exploitation de la prostitution, le phénomène des différentes mafias, la corruption politique, la fabrication et le commerce des armes, voire même – chose horrible à se dire – derrière la vente d’organes humains enlevés à des enfants ? Et la crise financière que le monde a traversé et que ce pays traverse encore, n’est-elle pas due en bonne partie à cette « exécrable avidité d’argent », l’auri sacra fames, de la part de quelques uns ? Judas commença par soutirer un peu d’argent de la caisse commune. Cela ne dit-il rien à certains administrateurs de l’argent public ?

     
     

    Mais sans penser à ces moyens criminels pour accumuler de l’argent, n’est-il déjà pas un scandale que certains perçoivent des salaires et des retraites cinquante ou cent fois supérieurs aux salaires et retraites de ceux qui travaillent à leurs dépendances et qu’ils élèvent la voix dès que se profile l’éventualité de devoir renoncer à quelque chose, en vue d’une plus grand justice sociale?

     
     

    Dans les années 70 et 80, pour expliquer, en Italie, les soudains renversements politiques, les jeux occultes de pouvoir, le terrorisme et les mystères en tout genre dont était frappée la coexistence civile, s’affirmait l’idée, presque mythique, de l’existence d’un « grand Vieux » : un personnage rusé et puissant qui, en coulisses, aurait manipulé tous les fils, à des fins que lui seul connaissait. Ce « grand Vieux » existe vraiment, ça n’est pas un mythe ; il s’appelle Argent!

     
     

    Comme toutes les idoles, l’argent est « faux et menteur » : il promet la sécurité alors qu’il l’enlève ; il promet la liberté alors qu’il la détruit. Saint François d’Assise décrit, de manière inhabituellement sévère, la fin d’une personne ayant vécu uniquement pour augmenter son « capital ». La mort approche ; on fait venir le prêtre. Celui-ci demande au moribond: « Veux-tu recevoir l’absolution de tes péchés ? », et il « oui »: « Veux-tu, dans la mesure où tu le peux, prendre sur ta fortune pour réparer tes fautes et restituer à ceux que tu as volés et trompés ? » Et lui: « Je ne peux pas ». « Pourquoi ne peux-tu pas ? » « Parce que j'ai tout remis entre les mains de mes parents et amis ». Ainsi, il meurt impénitent et dès qu’il est mort ses parents et ses amis disent entre eux: « Maudite soit son âme ! Il aurait pu amasser bien d’avantage et nous le laisser, et il ne l’a pas fait! »

     
     

    Que de fois, en cette période, avons-nous dû repenser à ce cri que Jésus lança au riche de la parabole qui avait amassé des biens à n’en plus finir et qui se sentait en sécurité pour le restant de sa vie: « Cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » (Lc 12,20). Des hommes placés à des postes de responsabilité qui ne savaient plus dans quelle banque ou dans quel paradis fiscal amasser les recettes de leur corruption se sont retrouvés sur le banc des accusés, ou dans la cellule d’une prison, juste au moment où ils s’apprêtaient à se dire: « Maintenant profites-en, mon âme ». Pour qui l’ont-ils fait ? Cela valait-il la peine? Ont-ils vraiment fait le bien de leurs enfants et de leur famille, ou du parti, si c’est cela qu’ils cherchaient? Ou alors ne se sont-ils pas ruinés eux-mêmes et les autres ? Le dieu argent se charge de punir lui-même ses adorateurs.

     
     

    La trahison de Judas continue dans l’histoire et le « trahi » c’est toujours lui, Jésus. Judas vendit le chef, ses adeptes vendent son corps, parce que les pauvres sont les membres du Christ: « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Mais la trahison de Judas ne se poursuit pas seulement dans les affaires retentissantes comme celles que je viens d’évoquer. Ça serait pratique pour nous de penser cela, mais il n’en est pas ainsi. L’homélie que don Primo Mazzolari prononça un Jeudi Saint sur « Notre frère Judas » est restée célèbre : « Laissez-moi penser un moment au Judas qui est au fond de moi, avait-il dit aux quelques paroissiens présents devant lui, au Judas qui est peut-être aussi en vous ».

     
     

    On peut trahir Jésus aussi pour d’autres formes de récompense qui ne soient pas les trente pièces d’argent.Trahit le Christ celui ou celle qui trahit son épouse ou son époux. Trahit Jésus le ministre de Dieu infidèle à son état, ou qui au lieu de paître ses brebis se paît lui-même.Trahit Jésus quiconque trahit sa conscience. Je peux le trahir moi aussi, en ce moment – et la chose me fait trembler – si pendant que je prêche sur Judas je me préoccupe plus de l’approbation de l’auditoire que de participer à l’immense peine du Sauveur. Judas avait des circonstances atténuantes que nous n’avons pas. Il ne savait pas qui était Jésus, il pensait seulement qu’il était « un homme juste » ; il ne savait pas qu’il était le Fils de Dieu, nous, si.

     
     

    Comme chaque année, à l’approche de Pâques, j’ai voulu réécouter la « Passion selon saint Matthieu » de Bach. Il y a un détail qui me fait sursauter à chaque fois. A l’annonce de la trahison de Judas, tous les apôtres demandent à Jésus: « Serait-ce moi, Seigneur ? » « Herr, bin ich’s ? » Mais avant de nous faire écouter la réponse du Christ, annulant toute distance entre l’événement et sa commémoration, le compositeur insère un chœur qui commence ainsi: «  C’est moi, c’est moi le traître ! Je dois faire pénitence ! », « Ich bin’s, ich sollte büßen ». Comme tous les chœurs de cette œuvre, celui-ci exprime les sentiments du peuple qui écoute; il est une invitation à confesser nous aussi nos péchés.

     
     
    Le remords de Judas de Edward A. Armitage 
    Remord de Judas qui rend les pièces d'argent
     
     
     

    L’Evangile décrit la fin horrible de Judas: «  Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens. Il leur dit : « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Que nous importe ? Cela te regarde ! » Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre » (Mt 27, 3-5). Mais ne portons pas de jugement hâtif. Jésus n’a jamais abandonné Judas et personne ne sait où il est tombé au moment il s’est lancé de l’arbre, la corde au cou: si c’est dans les mains de Satan ou dans celles de Dieu. Qui peut dire ce qui s’est passé dans son âme à ces derniers instants ? « Ami », avait été le dernier mot de Jésus à son égard dans le jardin des oliviers et il ne pouvait l’avoir oublié, tout comme il ne pouvait avoir oublié son regard.

     
     
    La Bible expliquée aux enfants : la trahison de Judas
     
     
     

    Il est vrai qu’en parlant de ses disciples au Père, Jésus avait dit de Judas: « Aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte » (Jn 17, 12), mais ici, comme dans tant d’autres cas, il parle dans la perspective du temps et non de l’éternité. L’autre parole terrible dite sur Judas: « Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »  (Mc 14, 21) s’explique elle aussi par l’énormité du fait, sans besoin de penser à un échec éternel. Le destin éternel de la créature est un secret inviolable de Dieu. L’Eglise nous garantit qu’un homme ou une femme proclamés saints sont dans la béatitude éternelle; mais d’aucun celle-ci ne sait s’il est certainement en enfer.

     
    Dante's inferno : une série inspirée de la Divine Comédie avec un Dante 2.0
     (illustration de la Divine Comédie par Gustave Doré)
     
     
     

    Dante Alighieri qui, dans la Divine Comédie, situe Judas dans les profondeurs de l’enfer, raconte la conversion au dernier moment de Manfred, le fils de Frédéric II, roi de Sicile. Tout le monde, à l’époque, pensait qu’il était damné parce que mort excommunié. Blessé à mort durant une bataille, il confie au poète qu’au dernier moment de sa vie, il se rendit en pleurant à celui « qui volontiers pardonne » et du purgatoire, à travers le poète, envoie sur terre ce message qui vaut aussi pour nous :

     

    Horribles furent mes péchés;

     

    Mais la bonté divine a si grands bras

     

    Qu’elle prend ce qui se rend à elle. (Purgatoire,III, 118-120).

     
     
     
    sans-titre
     
     
     

    Voilà à quoi l’histoire de notre frère Judas doit nous pousser: à nous rendre à celui qui volontiers pardonne, à nous jeter nous aussi dans les grands bras du crucifié. Dans l’histoire de Judas, ce qui importe le plus , ce n’est pas sa trahison, mais la réponse que Jésus lui donne. Il savait bien ce qui était en train de mûrir dans le cœur de son disciple ; mais il ne l’expose pas, il veut lui donner la possibilité jusqu’à la fin de revenir en arrière, comme s’il le protégeait. Il sait pourquoi il est venu, mais il ne refuse pas, dans le Jardin des oliviers, son baiser de glace, allant même jusqu’à l’appeler mon ami (Mt 26, 50). De même qu'il chercha le visage de Pierre après son reniement pour lui donner son pardon, qui sait s’il n’aura pas cherché aussi celui de Judas à quelque tournant de son chemin de croix! Quand sur la croix il prie: « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34), il n’exclut certainement pas Judas.

     
     

    Alors, nous, que ferons-nous ? Qui suivrons-nous, Judas ou Pierre ? Pierre eut des remords de ce qu’il avait fait, mais Judas eut lui aussi un tel remord qu’il s’écria : « J’ai trahi le sang innocent !» et il rendit les trente pièces d’argent. Alors, où est la différence ? En une seule chose: Pierre eut confiance en la miséricorde du Christ, pas Judas! Le plus grand péché de Judas ne fut pas d’avoir trahi Jésus, mais d’avoir douté de sa miséricorde.

     
     

    Si nous l’avons imité, qui plus qui moins, dans la trahison, ne l’imitons pas dans ce manque de confiance dans le pardon. Il existe un sacrement où il est possible de faire une expérience sûre de la miséricorde du Christ : le sacrement de la réconciliation. Quel beau sacrement ! Il est doux de faire l’expérience de Jésus comme maître, comme Seigneur, mais encore plus doux d’en faire l’expérience comme Rédempteur : comme celui qui vous sort du gouffre, comme Pierre de la mer, qui vous touche, comme il fit avec le lépreux, et vous dit : « Je le veux, sois purifié ! » (Mt 8,3).

     
     
    Dieu peut-il tout pardonner?
     
     

    La confession nous permet de vivre ce que l’Eglise dit du péché d’Adam dans l’Exultet pascal: « O heureuse faute qui nous a mérité un tel et un si grand Rédempteur ! » Jésus sait faire de toutes les fautes humaines, une fois que nous sommes repentis, des « heureuses fautes », des fautes dont on ne garde aucun souvenir si ce n’est celui de l’expérience de miséricorde et de tendresse divine dont elles furent l’occasion!

     

    J’ai un vœu à faire, à moi-même et à vous tous, Vénérables Pères, frères et sœurs: que le matin de Pâques nous puissions nous réveiller et entendre résonner dans nos cœurs les paroles d’un grand converti de notre temps, le poète et dramaturge Paul Claudel:

     
    « Mon Dieu, je suis ressuscité et je suis encore avec Toi !
     
    Je dormais et j’étais couché ainsi qu’un mort dans la nuit.
     
    Dieu dit : Que la lumière soit ! Et je me suis réveillé comme on pousse un cri ! […]
     
    Mon père qui m’avez engendré avant l’Aurore, je me place dans Votre Présence.
     
    Mon cœur est libre et ma bouche est nette, mon corps et mon esprit sont à jeun.
     
    Je suis absous de tous mes péchés que j’ai confessés un par un.
     
    L’anneau nuptial est à mon doigt et ma face est nettoyée.
     
    Je suis comme un être innocent dans la grâce que Vous m’avez octroyée* ».
     

    C'est cela que la Pâque du Christ peut faire de nous.

     

    (*Paul Claudel, Prière pour le dimanche matin, in Œuvres poétiques (Paris: Gallimard, 1967), 377)

     

     

     

     

    Je veux arriver à pardonner pour être libre et heureuse

    « Benoit XVI SUR LA VOCATION ET LA MISSION DES LAÏCS Sauver l'amour humain de la dérive tragique dans laquelle il est tombé »
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  • Commentaires

    11
    Mercredi 24 Février 2021 à 18:52

    Coucou Nani, comme nous avons déjà échangé des mots sur Judas tu sais que je ne l'accable pas, bien au contraire... Il me fait peine, le pauvre et je pense que sa souffrance fut bien vive...

    Oh oui, l'argent est une abominable idole!

    Dans le Paganisme aussi, l'argent est délétère, mortifère, extrêmement vampirique et dangereux!

    L'argent est comme une drogue pour certains, ils ne vivent que pour lui et les plus précaires en souffrent énormément...

    Jamais, l'argent ne fera le bonheur... On a besoin d'un minimum décent, c'est évident mais claquer du fric ou en avoir tant qu'on peut spéculer à fond, cela ne mènera jamais à rien si ce n'est à la ruine, en bout de course...

    Merci pour cet article fort bien documenté!

    Je t'envoie de gros bisous et une symphonie de caresses pour Titi

    Cendrine

    Hi Hi Hi!

    10
    Mercredi 24 Février 2021 à 10:22

    La peinture du jour

    Bonjour Ana,

    merci pour ce bel article sur Judas..

    Je pense que ce pauvre homme a eu des regrets

    d'avoir vendu Jésus pour trente pièces d'or..

    L'argent ne fait pas le bonheur loin de là.. 

    Bonne journée chère petite amie, gros bisous,

    caresses à ton petit compagnon.

      • Mercredi 24 Février 2021 à 12:45

        Merci Mamie Lucette de ton passage.

    9
    Mercredi 24 Février 2021 à 09:34

    Déjà    Moïse  avait   brisé   les   tables    de   la  loi    en   constatant   qu'à   peine   le  dos   tourné,   son  peuple    adorait   le   veau   d'or !

    Satan   ne   manque   pas    de    culot   en    ayant  proposé   au   Christ   de    devenir   maître   d'un   monde   créé   par  son père !

    En   y   réfléchissant    bien,    on   comprend   pourquoi   Jésus   disait    :  Bienheureux   les  pauvres "    non   corrompus   par   l'  argent !

     Il   y   a    des   milliards    de  Judas   sur  terre,   mais   pas   forcément    coupables !

     Passe   une  bonne   journée

     Bisous

      • Mercredi 24 Février 2021 à 10:20

        En faite Jésus prit notre nature humaine et comme tu dis

        au désert le tentateur tenta Jésus.

        Et il faut dire que le démon connait la bible car il le tentait avec les paroles bibliques

    8
    Mardi 23 Février 2021 à 15:43

    Bonjour ma Nani chérie,

    aujourd'hui j'ai pris le temps de venir lire ton texte bienfaisant et j'entends avec toi ces paroles de réconciliation. Mais c'est bien dommage qu'à cause de cette Covid on n'a plu la possibilité de rencontrer son "réconciliateur" habituel qui me connait bien.

    Les temps sont difficiles mais il faut faire avec!

    Judas à mon humble avis est aujourd'hui dans les bras de Dieu toute miséricorde. Il n'a pas eu le temps de réfléchir à ce qu'il comprenait d'un coup (son erreur) et s'est pendu, s'il avait eu le temps de la réflexion il aurai peut être fait autrement pour se faire pardonner.

    Bon il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais je n'ai plus assez de temps, aussi je te souhaite une bonne et belle journée et t'embrasse en toute affection. Prends soin de toi.

    Câlins à Titi.

      • Mardi 23 Février 2021 à 19:01

        Je pense comme toi pour Judas

        Merci !

    7
    Mardi 23 Février 2021 à 15:25

    coucou nani merci pour ton com sur ma page et pour ton post sur judas! Je viens de me lever de la sieste! j'ai dormi deux heures! je me prends un déca sur l'ordi!

    J'espère que tu vas bien ainsi que titi, moi choupette me réclame beaucoup en ce moment! des fois je pense que c'est parce qu'elle veut sortir mais quand j'ouvre la porte elle la fuit! 

    Il me tarde demain matin mon RDV avec ma docteure! bises

      • Mercredi 24 Février 2021 à 12:57

        Courage ! et Confiance !

      • Mercredi 24 Février 2021 à 10:26

        Coucou Nani! merci pour ton com sur ta page! ce matin j'ai sarclé une rangée de fèves! je suis allée chercher de la viande pour papa et j'ai mon RDV tout à l'heure avec ma docteure! je me prends un déca sur l'ordi en mode récompense! tu sais je ne buvais pas de déca avant mais je fumais! je me suis mise à boire du déca quand j'ai arrêté de fumer! bises

      • Mardi 23 Février 2021 à 19:02

        Cela fait du bien de pouvoir dormir et je devrais faire idem

        mais incapable !

        Merci Nicole !

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