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La miséricorde nous désarme.
Un chrétien copte et deux membres d’une tribu locale tués au Sinaï.
Que Dieu nous vienne en aide
La fête de la Miséricorde, de ce dimanche 11 avril, est l’occasion de faire l’expérience de l’inépuisable tendresse de Dieu.
Le dimanche de la miséricorde divine nous invite à découvrir plus profondément combien le Seigneur, « Dieu de tendresse et pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité » (Ex 34, 6), est saisi de compassion devant la misère de l’homme pécheur.
Il ne repousse pas celui qui crie vers Lui et ne demande qu’une chose : que nous ayons la simplicité et l’audace – celle des petits enfants – de nous jeter dans ses bras, de recourir inlassablement à son amour. Plus nous percevons à quel point le Seigneur veut combler tout homme de sa miséricorde, plus nous nous sentons appelés à en être témoins.
Nous ne pouvons pas accueillir la miséricorde, sans être miséricordieux
Le plus terrible, ce n’est pas de pécher, mais de douter de la miséricorde :
pour s’en convaincre, il suffit de comparer le désespoir de Judas et les larmes de Pierre après que l’un et l’autre ont trahi Jésus. L’un s’est pendu, l’autre s’est laissé réconcilier avec son Seigneur et est devenu le grand saint que l’on sait.
Nous ne pouvons pas accueillir la miséricorde, sans être miséricordieux à notre tour. « Pardonne-nous comme nous pardonnons », disons-nous dans le Notre Père. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36), insiste Jésus, qui raconte pour mieux se faire comprendre encore, la parabole du débiteur impitoyable (Mt 18, 23-35) ; ce débiteur au cœur dur, que nous sommes tous, lorsque nous refusons de pardonner à nos frères alors que Dieu nous pardonne
La miséricorde est tendresse fidèle, une compassion
La miséricorde nous désarme. Au lieu de faire surgir en nous le jugement qui condamne, au lieu de mettre sur nos lèvres la parole qui enferme, elle ouvre nos cœurs à la misère de nos frères. « On ne donne Dieu que par rayonnement », disait Marthe Robin. On n’annonce la miséricorde qu’en la vivant, chaque jour, là où nous sommes.
La miséricorde n’est pas seulement le pardon. Il s’agit d’une tendresse fidèle, d’une compassion qui saisit la personne au plus profond de son être. Et ce, devant toute sorte de misère : celle du péché, bien sûr, mais aussi la faim, la soif, l’isolement, le désespoir, la privation de liberté, la douleur physique, la déchéance sociale.
En somme, ce qu’énumère Jésus quand Il parle du jugement dernier : « J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’étais prisonnier, malade, étranger… » (Mt 25, 31-46) « Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans-logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, § 2447)
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Un message posthume du cardinal Lustiger
Un extrait
En quoi la miséricorde est-elle un don ? C’est la question à laquelle répond celui qui, originaire du pays de Sœur Faustine et de Jean-Paul II et juif de surcroît, mais saisi par le Christ jusqu’à la moelle de ses os, n’a pas été épargné par les tragédies du XXe siècle : la guerre, la Shoah dont sa mère a été une victime, le communisme et la sécularisation qui incitent l’homme à croire qu’il peut et même doit se passer de Dieu.
La miséricorde, dit-il, c’est l’amour que ne décourage aucun rejet. C’est un don qui ne dépend pas de sa réception, parce que c’est la dynamique de la vie même, plus forte que la mort. Et cette vie, ce n’est pas quelque chose, mais soi-même qui, sans peur de s’aliéner, s’offre totalement. Le principe en est le Père, qui engendre son Fils, lequel lui rend tout, et de cet échange jaillit leur Esprit qui les unit et donne part à leur fécondité dans tout ce qu’ensemble ils créent et n’abandonnent pas, même si l’autonomie ainsi produite peut les ignorer, voire les renier.Celui qui suit le Christ, qui est baptisé et rené dans sa mort et sa Résurrection, est ainsi invité à emprunter le même chemin, à prendre sa croix, à se donner et s’abandonner jusque dans le pardon. C’est de cette manière qu’il pratique à son tour la miséricorde, qu’il agit comme Dieu vis-à-vis des autres. Mais pour faire miséricorde, il faut soi-même la recevoir de Dieu, et c’est pourquoi c’est un sacrement qui est lui-même le don qui associe au Donateur dont la gloire est l’humilité.
Telle est la leçon que le cardinal Lustiger a reçue de l’Église et qui garde sa permanente actualité.Au soir de notre vie nous serons " questionés sur l'AMOUR"
« Sur mon département...les bateaux à voile polouent ! 0:-O Exacerbé par le Covid-19, l’inquiétant recul de la liberté des croyants »
Tags : misericorde, dieu, c’est, sans, tendresse
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Commentaires
Bonjour Ana,
merci pour ce bel article sur la miséricorde de Dieu..
C'est grâce à lui que nous supportons bien des tourments
que nous rencontrons durant notre séjour sur terre.
Bonne journée chère petite amie, gros bisous, caresses à Titi
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Mardi 20 Avril 2021 à 15:24
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il me parait assez logique d' être soi même miséricordieux pour obtenir la miséricorde divine, mais, face aux intégrisme, elle n' est pas d'un grand secours !
Je pense à cette policière disant qu'elle était mère, ou à Tapie faisant remarquer qu'il défendait la diversité !
Bonne journée
Bisous
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Mardi 20 Avril 2021 à 15:25
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Bonjour ma Nani chérie,
heureusement que Dieu est toute miséricorde, sinon il y aurait de quoi désespérer. Mais cette miséricorde est ce qui guide aussi ma vie, et qui donne la force d'oser agir pour tout faire dans sa vie. Car s on fait es erreurs on sait qu'on sera pardonné et du coup ça ne nous bloque pas.
Merci de nous souhaiter cette belle soirée avec Georges.
Bonne soirée, gros bisous et câlins à Titi qui aime Jésus.
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Mardi 20 Avril 2021 à 15:26
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coucou Nani, merci pour ton post sur la miséricorde de Dieu! tu sais j'en ai eu la preuve un jour où je pleurais ma soeur suicidée! une voyante m'avait dit qu'elle n'était pas heureuse au ciel qu'elle était dans les limbes... mais je suis allée voir les soeurs de Nevers alors dans mon village! on a prié pour ma soeur et elles m'ont dit que Dieu était miséricordieux et qu'il avait déjà pardonné à ma soeur son geste! j'ai été reconnaissante! bises
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Mardi 20 Avril 2021 à 15:28
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Je ne me fais de soucis en ce qui concerne le soir de ma vie. Lorsque mon heure sera venue de vous quitter définitivement, je sais par avance les paroles d'amour qui me seront adressées le jour de mes obsèques, par ma soeur, mes fils, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Bonne journée ma chère Nani si miséricordieuse. Gros bisous et plein de câlins pour ton Titi. Hugues
Tu as bien raison. Pour moi cela se passera dans le silence total je crois
mais je serai entre les bras de Jésus