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Il cède son entreprise florissante à ses salariés plutôt qu’à un fonds
Jean-Paul Béchu
Fondateur et dirigeant pendant 26 ans de Nameshield, une société dont l’ambition est de protéger l’identité numérique des marques, Jean-Paul Béchu, 60 ans, a vendu son entreprise le 27 décembre dernier, non pas aux fonds d’investissement qui le courtisaient, mais à l’ensemble de ses collaborateurs. Une manière de vivre sa foi chrétienne jusque dans les affaires.
Son propre témoignage
"J'essaie de prononcer 'je t'aime' le plus souvent possible à mon épouse, mais aussi 'merci' à tous ceux que je rencontre." Jean-Paul Béchu est un véritable philanthrope. Ce chef d'entreprise, président fondateur de Nameshield, leader international de la protection informatique des marques, finance avec sa fondation Esperancia de nombreux projets associatifs en lien avec la réinsertion et l'éducation. Il donne en somme ce qu'il aurait aimé recevoir dans sa jeunesse. Son parcours, il le raconte dans "Une Revanche sur la vie... Le parcours d'un 'bon à rien'"
UNE ENFANCE DIFFICILE
"Merci est un mot merveilleux", commence-t-il par écrire. "Sans doute parce que je ne savais pas le prononcer ce mot." Abandonné enfant, puis confié à des familles d'accueil "pas si accueillantes que ça", Jean-Paul Béchu a été adopté à trois ans par Gilbert et Odile.
Comme beaucoup de familles, celle-ci portait un secret. Pire, "le mensonge était quotidien", dit-il. Son père adoptif, qu'il appelait son parrain et dont il se sentait proche, est mort quand il a 13 ans - arrêt cardiaque, lui dit-on. Mais à 22 ans, le jeune homme apprend que Gilbert était son père, qu'il s'était suicidé. Et que sa mère biologique était une gouvernante au service de la famille de son père. Quand il découvre ces mensonges, il lui prend "une envie de fuir pour aller créer [ses] propres racines ailleurs."
UN "BON À RIEN"
Marginalisé à cause de son adoption, Jean-Paul Béchu entend à 12 ans cette phrase d'un éducateur : "Tu es un bon à rien". Or, "se convaincre qu'on est un bon à rien c'est très facile". Il aurait pu devenir un délinquant, mais ce "révolté par l'inégalité", aurait aussi pu devenir "syndicaliste", "combattant avec toute [son] énergie le patronat". C'est le scoutisme, qui lui a permis de découvrir ses "talents" à lui. "Je sais que derrière tout bon à rien se cache une personnalité et des talents."
UN PATRON CHRÉTIEN
Porté par son rêve américain, dans les années 70 Jean-Paul Béchu est parti vivre aux États-Unis, il y a créé 13 sociétés. Il a aussi été voiturier au Ritz, conseiller immobilier entre l'Iran et la France... Lui qui cherchait à briller et à devenir riche au contact de la jet set, assimilait la richesse et la réussite à la reconnaissance. Il s'est aperçu que tout cela était "en contradiction avec [ses] aspirations profondes" :
"Moi le mal-aimé je voulais aimer, je voulais avoir une famille, vivre une histoire d'amour comme une autre."
Un beau jour, alors qu'il "gagnait une petite fortune" aux États-Unis, il a choisit de démissionner. Aujourd'hui il est un patron chrétien, qui tente de vivre chrétiennement son rôle de chef d'entreprise.
... Un jour, alors qu’il mène une vie de jet-setteur, en charge des achats au sein d’une entreprise américaine de 15.000 salariés, un collègue chrétien lui fait réaliser la vacuité de sa vie. « J’ai pris conscience que ce n’était pas ce que je voulais ». Père de quatre enfants, ce meneur d’hommes dans l’âme a créé le fonds de dotation Esperancia qui met en relation des entreprises en recherche de sens et des associations au service des plus fragiles. Pour permettre à tous de se relever car il en est persuadé, c’est possible. « À travers la résilience, on peut surmonter les obstacles un à un », martèle-t-il.
« Quoi qu’il arrive, il y a lieu d’espérer ». Il fait d’ailleurs sienne cette parole de Thérèse de Lisieux : « L’on obtient de Dieu autant qu’on en espère »
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Thérèse de Lisieux
Des faits aussi concrets ....
La famille irakienne (manquent les deux fillettes sur cette photo) a élu domicile chez Sandrine et Jean-Paul Béchu.
Sandrine Béchu narre l’épisode : « On a assisté sur notre lieu de vacances à un témoignage d’une famille irakienne qui racontait son parcours. Ils ont dit qu’ils avaient de très bons amis, des voisins, qui étaient toujours dans un camp de réfugiés à Beyrouth parce qu’ils attendaient une maison suffisamment grande pour les accueillir ; ils étaient sept personnes. Nous, on a dit OK, on les prend ».
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Mes amis et ceux qui me suivent sur le web. Les mots ont du poids...sachons alors bien les employer ...
A travers cet histoire de de Jean Paul Béchu et de ce mot "Bon à rien"
J'ai tout suite revu les 6 ans d'un enfant que chaque jour entendait dire à 15h " Tu es bonne à rien et tu ne feras rien dans ta vie" Ces mots m'ont poursuivis toute ma vie. Surtout lorsque ils étaient accompagnées des coups. ( dans le temps de pension ) C'est difficile de s'en sortir d'un si grand piège de se sentir rien et de croire que on ne sera capable de faire rien dans la vie. C'est de là sans doute qui m'est venu cette furie de faire des choses difficiles… de pouvoir trouver ceux qui vraiment sont tenus pour rien comme les lépreux ...durant ma jeunesse. Il y avait rien de particulier à faire … durant ce temps de bénévolat ... pour moi de temps d'apprentissage de la VRAI VIE. Leur regard, leur sourire, leur gentillesse, leur mots et amitié m'ont fait me retrouver "quelqu'un comme eux... et vivre des moments fantastiques ...Aucune autre expérience pourra me faire autant de bien.
À une heure et demi d’Alicante, des patients sont soignés entre les murs de la léproserie San Francisco de Borja.
Fontilles - Le dernier mur de la lèpre en Europe
Les presque 3000 personnes atteintes de la lèpre qui sont passées par Fontilles depuis 1909 y ont trouvé leur hôpital, leur maison et leur famille. Certains patients, bien que guéris, continuent d’y vivre. Les sœurs franciscaines de l’Immaculée Conception, en plus du personnel médical, ont grandement aidé, par leur travail volontaire quotidien, à faire de ce lieu ce qu’il est aujourd’hui. Les visiteurs peuvent librement se promener dans les jardins, ou profiter d’un moment au calme au bord d’une fontaine, sous les eucalyptus.
« Monsieur le Président, préservez nos vies... et pas des lois de mortLe combat de Jacob ou le corps à corps avec Dieu. La Réconciliation »
Tags : therese, lisieux, entreprise, bechu, ans
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Commentaires
Bonjour Nani
vraiment un article qui est vraiment bien expliquer ce Monsieur à changer et le voilà a aidée les Personnes qui ont souffert qui ont été aussi malheureux dans le vie tu sais pas évident d être seule avec ces enfants la vie à été Dur et oui pour moi et j ai eue de la chance d avoir trouver Pierrot et ce ci fait 45ans que nous sommes marier mais je n en parle pas sur mon BLOG j ai confiance en toi tu sais dans le Monde ils y à tellement affaire j ai aider des gens par une association que je faisais partie etc. je te souhaite un excellent Premier Mars de ce Lundi profite et à Titi bisous à vous deux DANNN
bonjour nanie pour te souhaiter un bon debut du mois de mars avec du beau soleil que dame nature nous envoie en ce moment , le ciel est tout bleu que du bonheur qu il faut savoir apprécier en passant vue que la vie est tres dure autrement en ce moment pour beaucoup
eska demain ira a la campagne mais comme labas la maison n est pas chaffée , elle mettra son manteau que je lui aie fais dans une manche d un ancien gilet a moi et c est super ça la protege bien
et vous deux comment aller vous
amitiés
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Lundi 1er Mars 2021 à 10:22
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Bonjour Ana,
merci pour ce bel article sur cet homme qui a eu un beau geste
en donnant son entreprise à ses ouvriers..
La vie n'est pas toujours facile et tu as subi bien des méchancetés
lorsque tu étais enfant et tu en as gardé de mauvais souvenirs.
Heureusement que tu avais déjà la foi et que Jésus t'aidait.
Bonne journée chère petitre amie, gros bisous, caresses à Titi
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Lundi 1er Mars 2021 à 10:23
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Un fort bel article Nani, ce monsieur a du coeur et un grand talent, il émane de lui quelque chose d'intensément bon...
Hélas, bien des personnes grandissent en entendant des choses lamentables...
Je suis bien désolée de ce que tu as dû entendre...
Pensées pour toi, Nani
Pour moi c'était "ta place n'est pas ici"...
Voilà ce que j'ai pris dans la figure (entre autres vacheries, euphémisme!) toute mon enfance, de la part des gens à l'école, de plusieurs de mes oncles etc...
J'ai aussi eu droit à des attaques physiques, des scarifications au cutter sur les bras... Super monde!
Tout le temps, "ta place n'est pas ici"... et des agressions physiques... pour une gamine c'est super dur, alors je me suis aimée très fort, j'ai développé ma confiance en moi, je me suis inscrite au karaté et je leur ai dit "merde"! avec mon poing dans la figure! Je suis où je veux et vous n'avez pas à me dire où je dois être, non mais sérieux???
Je m'aime et j'ai confiance en la personne que je suis, tous ces minables n'ont pas réussi à me plomber le moral et pourtant, ils ont essayé.
Ils avaient fait pareil avec ma maman, la pauvre...
L'attitude de ces gens n'a fait que me donner envie de ressentir du bonheur, de me battre pour ce qui compte pour moi et d'avoir foi en moi, en mes talents!
Ils étaient jaloux car j'ai eu mon bac à 13 ans, que je suis rentrée mineure à la fac, que j'ai fait ma scolarité en tant que "surdouée", j'avais jusqu'à quatre ans d'avance à l'école et je savais lire à l'âge de 2 ans et demi, lire, écrire, compter, conjuguer à l'âge de trois ans... Mes oncles ne supportaient pas ça, ils étaient jaloux par rapport à mes cousins et mes cousines et ils m'en voulaient d'avoir des bulletins de notes avec 20/20... Du coup, ils n'ont fait qu'être méchants et réducteurs... Agressifs et crétins...
Je souhaite à tous ceux qui sont victimes de choses méchantes comme ça de pouvoir s'en extraire et de continuer leur vie en s'aimant très fort car ils le méritent...
Gros bisous Nani avec des caresses pour Titi
Cendrine
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Lundi 1er Mars 2021 à 10:27
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J'ai souvent entendu cette excuse, ah mais il était battu dans sa famille, ce qui expliquerait sa violence aujourd'hui !
Je n'ai jamais compris, trouvant qu'au contraire il fallait montrer ce dont on n'avait pas bénéficié !
Et ce monsieur Bechu est l' exemple parfait, hélas bien peu suivi
Bon dimanche
Bisous
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Lundi 1er Mars 2021 à 10:36
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bonjour nanie
non je garde tara et nelson qui sont jumeaux car quand nos gentils voisins ont voulu un chat et bien ils etaient deux donc ils n ont pas voulu les separer ils sont heureux comme tout avec leurs chats , quand a eska elle est toujours la et c est aujourd hui qu elle va venir avec nous a notre campagne pour la journée , elle ira se promenr un peu et elle aime ça surtout en auto sur mes genoux
car l exe belle fille hélas l avait habituée a ça
bon mardi
doux calins a titi de la part d eska qui aime les chats
amitiés