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Grothendieck, un génie des maths devenu ermite
Excusez-moi de prendre la parole avant. Un jour, sans doute fatiguée, j'ai cherché à écouter quelque chose...je suis tombé sur cette vidéo de 5'45 … cela m'aida beaucoup et me reposa grandement… juste 5'45 seulement… si vous ne le lisez pas le reste peu importe. Merci
(30 avril 1987) Le premier rêve dans ma vie dont j’ai sondé et entendu le message a aussitôt transformé le cours de ma vie, profondément. Ce moment a été vécu, véritablement, comme un renouvellement profond, comme une nouvelle naissance. Avec le recul, je dirais maintenant que c’était le moment des retrouvailles avec mon âme, dont je vivais séparé depuis les jours noyés d’oubli de ma première enfance. Jusqu’à ce moment-là j’avais vécu dans l’ignorance que j’avais une “âme”, qu’il y avait en moi un autre moi-même, silencieux et quasi invisible, et pourtant vivant et vigoureux - quelqu’un bien différent de celui en moi qui constamment prenait le devant de la scène, le seul que je voyais et auquel je continuais à m’identifier bon gré mal gré : “le Patron”, le “moi”, celui que je ne connaissais que trop, à satiété. Mais ce jour-là a été un jour de retrouvailles avec l’autre, cru mort et enterré “une longue vie durant” - avec l’enfant en moi.
Qui était Grothendieck ?
Cet immense mathématicien du XXe siècle est resté pratiquement introuvable pendant plus de vingt ans : Alexandre Grothendieck s'était coupé de presque tout contact humain depuis 1991. Le grand public n'entendit reparler de lui qu'à sa mort, le 13 novembre 2014, dans le sud de la France. Ce fut la fin d'une vie extraordinaire à tous égards.
Le père de Grothendieck, Alexander « Sascha » Schapiro, était un anarchiste russe et juif qui avait rejoint à l'âge de 15 ans des groupes en lutte contre le régime tsariste. Emprisonné en 1907, condamné à mort, il fut conduit quotidiennement, et pendant des semaines, sur la place d'exécution avant que sa peine ne fût commuée en prison à perpétuité en raison de son jeune âge. Il passa les dix années suivantes dans des camps et prisons russes. Libéré lors de la révolution d'Octobre, il fut à nouveau capturé, mais cette fois par l'Armée Rouge. Condamné à mort une fois de plus, il réussit à s'évader pour Berlin, où il gagna sa vie en tant que photographe de rue.
Là-bas, Alexander Schapiro fit la connaissance de la journaliste, actrice et écrivaine Johanna (Hanka) Grothendieck. Issue d'une famille aisée de Hambourg, elle s'était émancipée très jeune du monde bourgeois et menait une vie errante chaotique. Alexandre Grothendieck, le fils qu'elle eut avec Schapiro, vint au monde le 28 mars 1928.
Avec l'arrivée au pouvoir des nazis, Schapiro émigra en France. Il prit part à la guerre civile espagnole, fut interné en France en tant que vétéran d'Espagne et livré à l'Allemagne en août 1942. Il fut immédiatement conduit à Auschwitz où on l'envoya sans doute directement à la chambre à gaz. Hanka Grothendieck avait suivi son compagnon en France et en Espagne, et passa la guerre dans des camps français. De 1945 jusqu'à sa mort, en 1957, elle vécut la plupart du temps avec son fils et connut ainsi l'ascension fulgurante de celui-ci.
Le petit Alexandre passa les premières années de sa vie parmi des anarchistes, marginaux, prophètes itinérants, émigrants d'Europe de l'Est et autres existences atypiques. Lorsque ses parents se rendirent en France en 1933, ils le confièrent à la famille du pasteur Heydorn, à Hambourg. Ce furent ses seules années de vie rangée.
En 1939, alors que le danger d'être « à moitié juif » le guette, les Heydorn l'envoient rejoindre ses parents en France. Peu après le début de la guerre, sa mère et lui sont internés dans des camps français en tant qu'« étrangers indésirables ». En 1942, Grothendieck trouve refuge dans le village du Chambon-sur-Lignon, où il suit sa scolarité jusqu'au baccalauréat. À partir de 1945, il étudie les mathématiques à l'université de Montpellier, financé par une petite bourse d'aide aux réfugiés, mais aussi en faisant les vendanges et divers petits emplois.
À Montpellier, les cours sont si vieillots que Grothendieck décide de se former en autodidacte. Au printemps 1948, il monte à Paris où il rencontre de grands mathématiciens : les aînés Henri Cartan, Jean Leray, Jean Dieudonné, Claude Chevalley et André Weil, ainsi que ceux de sa génération, Jean-Pierre Serre, Pierre Cartier et François
Bruhat. Au cours du célèbre séminaire de Cartan, il s'approprie les mathématiques les plus récentes à une vitesse impressionnante, malgré sa médiocre formation. En 1949, Grothendieck se rend à Nancy, auprès des mathématiciens alors déjà célèbres Laurent Schwartz et Jean Dieudonné.
Ainsi commence une période de vingt et un ans de sa vie presque entièrement dévouée aux mathématiques.
Alexandre Grothendieck enfant
«Il disait - comparant un problème de mathématiques à une noix - qu'il y a deux méthodes pour le résoudre: soit attaquer la coquille à coups de marteau et burin. Soit laisser la mer monter et dissoudre l'écorce de la noix. Bien sûr, c'était la deuxième solution qu'il préférait.» (Pierre Deligne Médaille Fiels 1978 à propos d’Alexandre Grothendieck)
Tags : grothendieck, vie, fut, france, alexandre
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Commentaires
Je voudrais ajouter que j'ai écouté l'ave Maria de cassini. J'adore toutes les ave Maria, mais celles que j'aime le plus, ce sont celles de Schubert et de Gounod.
Abrassos Hugues Hugues
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Jeudi 15 Octobre 2020 à 13:59
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Coucou Nani, la prolifique ! Je l'ai écouté de bout en bout. Comme Trublion je ne le connaissais pas, mais je comprends combien il t'a fait du bien, et du coup, je lui en suis reconnaissant. Ce grand homme, je dirais ce grand savant aurait mérité d'être connu du monde entier. Mais j'imagine qu'il s'en foutait ! Ce grand mathématicien était un grand croyant comme je les aime. Merci de me l'avoir fait connaître. Gros bisous. Hugues
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Jeudi 15 Octobre 2020 à 14:01
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Bonjour Ana,
voici un homme qui a eu une vie bien remplie
les mathématiques et ensuite sa foi en DIEU.
Bonne journée chère petite amie
Bons baisers et caresses à Titi
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Jeudi 15 Octobre 2020 à 14:03
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Mon père était au collège des jésuites à Namur en Belgique, et me racontait qu' ils battaient régulièrement l' athénée royal dans les résultats scolaires !
il me disait aussi que certains jésuites étaient des savants dans tous les domaines de la science.
Dieu connait les hommes, et sait qu'ils n'accepteraient pas d'entraves, et nous avons donc le choix de croire ou pas !
je n' avais jamais entendu parler de ce Grothendieck
Passe une bonne journée
Bisous
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Jeudi 15 Octobre 2020 à 14:13
Et oui Pierre, on a rien comprit à cette liberté
que nous a été donné et je dirait que ce qui me plaît c'est
que lui ne fais pas d'entraves...va chercher l'homme, la femme,
là où il se trouve et encore la liberté pour chacun.
J'ai constaté que ceux qui " ne croient pas " sont d'une
grande profondeur et vont au-delà du seul sentimentalisme,
où puritanisme… oh la la je vais m'attirer des foudres sans doute
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Coucou ma Nani chérie,
Encore une journée bien occupée où je ne suis venue sur mon ordi que pour faire du nettoyage avant de partir en courses. Et quand je suis rentrée des lessives m’attendaient, voilà j’ai accrochée la dernière et je suis à vous.
La vie se complique avec M.Macron couvre feu à 21h, on n’a pas intérêt à flâner quand on part en goguette (lol).
Cet homme est un véritable boulet de canon à voir comment il arrive à retourner sa veste en si peu de temps et découvrir Dieu dans tout cela: la clé des songes. Où dieu parle si bas que personne ne l'entend. C'est phénoménal. Merci Nani.
Douce nuit gros bisous et câlins à Titi. Sylvie.
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Jeudi 15 Octobre 2020 à 14:14
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Bonsoir Nani merci pour ton post engagé politiquement et aussi pour ton com sur ma page! tu sais j'ai fait plaisir à papa je lui ai acheté un rasoir comme il voulait avec les lames qui vont avec! Papa était trop content! en plus il a trouvé comment changer les lames! Je vais préparer les anniversaires d'octobre j'ai acheté des cartes pour ce faire! car avec celui de mon fils et de mes neveux et nièces j'ai beaucoup à faire! bisous
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Jeudi 15 Octobre 2020 à 14:17
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coucou Nani! merci pour ton com sur ta page! j'aime écrire et comme j'ai un peu des sous j'aime faire plaisir à mes proches! je leur glisse un billet même si c'est interdit! je vais voir une amie! bises
Pourquoi c'est interdit de griser un billet ?
Je ne le sais pas …un cadeau...les grands parents
et les parents
le font me semble t-il