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FÊTE DE LA FAMILLE DE NAZARETH
Première lettre de saint Jean 3,1-2.21-24.
Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.En ce dimanche l'Eglise fête la Famille.
Celle de Nazareth comme exemple et
toutes les familles du monde.
J'ai choisi un de textes de la messe.
Tout d'abord, pensons à toutes les familles.
Celles qui sont unies pour les fêtes, celles
recomposés, et celles qui sont hors de leur
pays...qui peut-être sont dans un camps en attente
d'une maison, un pays accueillant.
Dans ce monde où l'on vit, les changements
sont parfois déroutants.
Je pense en particulier aux enfants.
Les enfant qui vont justement grandir
au sein une famille "differente"
Avec de l'Amour certement, mais avec des bases
fragiles. Ce que j'écris, c'est à cause de mon
enfance.
Tant des fois en allant chez un médecin,
j'ai été confronté à " ma famille invisible"
_ Quelles maladies ont eu vos parents ?
_ Je ne sais pas car je ne les connais pas !
C'est grâce au OUI de Marie que Jésus est
né. Mais surtout aussi à Joseph qui a acepté
le plain de Dieu.
L'enfant Jésus a eut une vrai famille mais
particulière. Une vraie Mère mais un père
d'adoption, Joseph.
C'est dans les bras de Marie que l'enfant a
compris la tendresse, mais aussi dans celles
de Joseph. Lui l'a appris sans doute son métier.
Oui, c'est la tradition, oui, on est tous passé par là,
sauf exceptions.
Maintenant il y a le mariage pour tous. Je n'ai pas
peur de dire que je n'ai jamais voté cela.
Il y a pas du mépris en moi, il y a mon vécu.
A mon adolescence, sans père ni mère,
sans pouvoir m'adresser à une famille,
avec ma peur des mères qui partent trop tôt,
des pères absents. Adoptif et geniteur.
Et oui, j'avais du mal à savoir qui j'étais.
Etais-je vraiment une fille ou un garçon ?
Je detestais les filles car par l'absence de mes
deux mères, je ne les sentais pas assez fortes.
Qui étais-je ou mieux, qui voulais-je être vraiment?
Si je n'avais pas eu dans ma vie la chance de
trouver un moine qui m'a servi de guide,
je crois que ma vie aurais été en danger,
la souffrance était terrible. Puis, à qui parler?
Pas aux religieuses de mon pensionat. Pas
à un curé...peché !!!
Mais cet homme moine, m'a donné son
affection et son ecoute, il est devenu dans ma
vie un père et je dirais un peu celui qui m'a
reconcilié avec la mère.
Non, je n'étais pas autre chose qu'un enfant
perdu dans un monde des adultes qui me
dirigeaint à gauche ou à droite.
Dans tant de détresse, de perte de réperes,
si j'avais été élévé par deux mamans ou deux
papas... Je crois que je n'aurais pas eu
le courage de garder ma vie.
C'est il faut le dire, grâce à une femme,
que j'ai désiré être une fille, oui avec des
difficultés, oui sans trop m'accepter, oui comme
un garçon manqué...et me voici, moi avec
mon histoire, qu'une fois de plus je veux
témoigner l'importance des réperes pour
les enfants.
Je pense aux questions de mon médecin :
-Et votre famille ?
Je ne sais pas leur santé, mais je trouve des
belles choses en moi et cela est aussi
un héritage. Des parents absents et de
ceux qui m'on adopté même s'il sont mort
lorsque j'avais 11 ans.
Pour la lecture de saint Jean, j'ai mis en
rouge ce qui me touche le plus.
Si je sens que Jésus ne m'accuse, c'est
à lui que je dois rendre comptes et le
remercier pour son Amour et Miséricorde.
L'important avant tout, L'Amour, le pardon,
mais oui, aussi ! savoir s'Aimer pour Aimer
mon autre et me pardonner pour pouvoir tendre
ma main à mon autre.
Je m'excusse de mes fautes d'ortho. mais
là je dois m'arrêter. Si questions, je veux
bien répondre sans aucun problème.
MERCI SEIGNEUR
POUR CET ANNEE
DEDIE A TA MISERICORDE
Tags : famille, enfant, Dieu, aimes, sans, répères
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Commentaires
Bonjour Ana, c'est beau le récit de ton enfance et comment l'amour de ce moine t'a guidé sur le chemin que tu devais prendre...
Bon lundi, chère petite amie...
GROS BISOUS
Caresses à Titi