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BIEN TARD, JE T'AI AIME !
Bien tard, je t'ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard, je t'ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors,
et c'est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi ;
elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
si elles n'existaient pas en toi, n'existeraient pas !Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
tu as embaumé, j'ai respiré et haletant j'aspire à toi ;
j'ai goûté, et j'ai faim et j'ai soif ;
tu m'as touché et je me suis enflammé pour ta paix.Saint Agustin
"Sans doute ne savent-ils pas que tu es partout,
toi qu'aucun lieu ne circonscrit,
et que seul tu es présent
même à ceux qui se mettent loin de toi.
Qu'ils se convertissent donc et qu'ils te cherchent !
Tu n'es pas comme eux : ils ont abandonné leur créateur,
mais toi tu n'as pas ainsi abandonné ta créature.
Qu'eux-mêmes se convertissent, et voici que tu es là
dans leur coeur, dans le coeur de ceux qui te confessent
et se jettent en toi et pleurent dans ton sein
au bout de leurs routes inclémentes.Et toi, dans ta clémence, tu essuies leurs larmes ;
ils pleurent davantage et se réjouissent dans leurs pleurs
puisque toi, Seigneur, non quelque homme, chair et sang,
mais toi, Seigneur, qui les as faits,
tu les refais et les consoles.
Où étais-je, moi, quand je te cherchais ?
Toi, tu étais devant moi ; mais moi,
j'étais parti loin de moi, et ne trouvais plus moi-même,
moins encore, oh combien ! toi-même."
(Conf. V, ii, 2)Bien tard je t'ai Aimé....
Depuis le debout, je t'ai cherché. Je voulais donner ma vie,
comme prix sans doute de ma recherche...
mais je ne trouvais que les créatures.
Mon âme séduisait à travers ma recherche.
Les creéatures m'aimaient, et je perdais mon temps.
La recherche de ton Amour était insatiable.
Si je regardais la beauté, elle m'échapait.
Je me perdais dans l'infini avec mon regard...
mais tu n'étais pas complètament.
Je courrais et dévorais le temps.
Le vide m'enveloppait...
Fatigué par cette recherche, je me reposais...
posant mon âme dans l'amitié.
Mais elle disparesait, laissant en moi un goût d'amertume.
Je suis parti dans la solitude mais, tu n'étais pas non plus.
Tu fis mon chemin bien rempli de désillusions.
Je regardait ceux de mon église, c'était si petit...
Mon âme tu l'avais fait plus baste que l'univers.
Et pourtant, la maladie me cloua. Me défigurait.
Rien pouvais plus me donner de la vie.
Même la nourriture la plus exquise, me disait rien.
Moi qui ménais ma barque, me vit sans forces,
Cloué, sans rien. Avec mon doute le plus terrible,
tu tes fis présent.
J'avais le degout de moi, et tu te fis présent.
Toutes mes croyances humaines tombaient en ruines,
et tu te fis présent.
Tu étais au fond de moi...et je ne pouvais pas te trouver.
Tu m'aimais, et moi, je fuissais de mon être.
En fin, timidement, je te vois dans tout ce chemin.
Je ferme mes yeux pour me laisser conduir, pour me laisser
aimer. Plus d'honte de ma pauvreté.
BIEN TARD JE
T'AI AIME !!!
Tags : toi, moi, etais, bien, tard
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Commentaires
Bonjour Ana, la foi vient à tout âge.. Et l'on se trouve beaucoup mieux une fois qu'elle fait partie de nous. Jésus nous accompagne tout au long de nos journées et nous aide dans les moments difficiles.. Bon mardi, gros bisous
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Joyeux Noël nani! je viendrai te lire demain ! Bisous de la nuit ma tite soeur!